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Abraham BASSOLE, promoteur de OLIB-VISION : « Malgré l’existence d’excellents techniciens, le milieu audiovisuel au Burkina connaît un vrai handicap matériel »

Publié le mercredi 9 avril 2014 à 03h32min

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Abraham BASSOLE, promoteur de OLIB-VISION : « Malgré l’existence d’excellents techniciens, le milieu audiovisuel au Burkina connaît un vrai handicap matériel »

Avec le concours de partenaires français, le jeune Burkinabè de France, Abraham Bassolé, ancien cadreur, nourrit l’ambition de contribuer au relèvement des plateaux techniques des spectacles audiovisuels de son Faso natal, siège du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO). Dans le cadre de son projet, il a séjourné la semaine passée au pays. Dans l’entretien qu’il nous a accordé, Bassolé parle de ses motivations et dresse le bilan de son séjour.

Lefaso.net : Vous êtes là dans le cadre d’un projet audiovisuel. Pouvez-vous nous en parler ?

Abraham Bassolé : C’est un projet pour pallier aux besoins matériels en audiovisuel qui sont des outils professionnels très pointus. Au Burkina Faso, le milieu audiovisuel a un vrai handicap matériel malgré l’existence d’excellents techniciens. J’ai voulu créer la société Olib-Vision afin de permettre aux professionnels de travailler avec du matériel de pointe et ainsi améliorer la qualité des spectacles ou prestations.

Le faites-vous en solo ou avec d’autres partenaires ?

Je suis avec des partenaires français qui ont compris la nécessité de créer un pont avec les professionnels de l’audiovisuel du Burkina Faso dans le but de permettre aux partenaires burkinabè d’acquérir de matériels audiovisuels performants.

Comment vous êtes venue l’idée de ce projet ?

J’ai moi-même été cadreur, je connais donc l’importance d’avoir à sa disposition du bon matériel. De plus, j’ai régulièrement l’occasion d’apprécier le travail de qualité des professionnels du domaine audiovisuel mais les problèmes matériels ne leur permettent pas de proposer des prestations à la hauteur de leurs talents.

Pensez-vous vraiment que votre initiative peut intéresser beaucoup de professionnels au Faso ?

Oui, dans le sens où le Burkina Faso est la capitale du cinéma africain. De plus le pays regorge de professionnels qui ont besoin de matériel de pointe pour pouvoir s’exprimer pleinement.

En quoi votre offre de service est différente de ce qui est déjà fait sur place ?

Mon offre est différente en ce sens qu’en plus du matériel, nous faisons service conseil, de la formation, vu que la technologie évolue à une vitesse très rapide dans le domaine. Les professionnels ont besoin qu’on les accompagne pour pouvoir maitriser les dernières nouveautés.

Vos prestations sont-ils accessibles en termes de coûts ?

Tout dépend de ce que le client veut.

Pendant votre séjour, vous avez eu à rencontrer un certain nombre de personnes. Qu’est-ce qui ressort de vos différents entretiens ?

Beaucoup d’encouragements de la part de mes interlocuteurs et de satisfaction. Ces entretiens m’ont conforté dans l’idée qu’il y a un réel besoin au Burkina Faso.

Lefaso.net : Tout est donc bien parti pour que votre projet démarre dans de bonnes conditions …

Je suis effectivement satisfait des échanges que j’ai eus avec les partenaires.

Lefaso.net : Avez-vous reçu des promesses de contrat ?

J’ai eu des promesses. Il nous reste maintenant à travailler ensemble pour les concrétiser.

Entretien réalisé par Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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