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Ambassade du Tchad à Ouaga : Des étudiants tchadiens inscrits à 2IE crient leur détresse.

Publié le mardi 1er avril 2014 à 04h53min

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Ambassade du Tchad à Ouaga : Des étudiants tchadiens inscrits à  2IE crient leur détresse.

Ce lundi 31 mars 2014, l’Association des étudiants tchadiens à l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE) ont organisé un sit-in devant l’Ambassade de leur pays, sise à Ouaga 2000. L’objectif de la manifestation est d’interpeller les responsables de la représentation diplomatique sur la situation que vivent les étudiants expulsés de 2IE.

« Nous voulons étudier », « Payer nos frais de scolarité et bourses de subsistance », c’est entre autre, ce que l’on pouvait lire sur les pancartes et les banderoles que brandissaient des étudiants tchadiens ce lundi 31 mars 2014 devant leur ambassade à Ouagadougou. Faute de n’avoir pas pu s’acquitter de leurs frais de scolarité pendant l’année académique 2012-2013, ils sont en effet plus de 400 étudiants tchadiens boursiers expulsés de l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (2IE). Et à travers le sit-in de ce lundi, ils demandent l’aide de l’Etat tchadien par l’intercession de l’ambassade.

L’Ambassade, l’alliée des manifestants

Depuis deux mois, les étudiants n’ont plus accès aux cours, aux examens et récemment au campus. Ils logent chez des étudiants d’autres universités et craignent donc le blanchiment de leur année académique. En revanche, HALTEBAYE Christian, étudiant en Master I de Génie civil et Secrétaire Général de l’association déclare : « l’Ambassade est notre alliée, nous sommes d’accord avec elle » et « Nous ne sommes pas là pour la violence ».

Assurance de l’Ambassadeur du Tchad

L’Ambassadeur du Tchad M. Mbatna Bandjang que nous avons pu rencontrer, reconnaît le problème posé. Il affirme que son pays a pris du retard dans le règlement des arriérés des bourses des étudiants, à l’instar de pays tels la Cote d’ivoire, le Niger et bien d’autres Etats. Cependant, il rassure que les mandats de l’Institut concernant les arriérés des frais de scolarité sont actuellement engagés au niveau du trésor et que d’ici là, les étudiants pourront rentrer en possession de leur bourse. Compte tenu de l’importance de la communauté estudiantine tchadienne (2e après celle du Burkina) à 2IE et des frais de scolarités, assez élevés
- 3,5millions pour les boursiers et 2,5 millions pour les non-boursiers
- l’ambassadeur envisage rencontrer les premiers dirigeants de l’Institut afin que ceux-ci allègent les mesures pour les années à venir.

Herman Frédéric BASSOLE (Stagiaire)

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