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Qu’est-ce que la politique ?

Publié le jeudi 20 mars 2014 à 21h18min

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Qu’est-ce que la politique ?

Dans un contexte politique burkinabè fortement antinomique et fertile à l’imagination, des interventions de toutes sortes fusent de partout ! Certains « citoyens » burkinabè ou étrangers développent à profusion des thèses tantôt objectives, tantôt arbitraires et fantaisistes, sinon des récits totalement fallacieux. Ainsi, l’esprit d’autres citoyens a pu être saisi par moments par cette interrogation capitale de Hannah Arendt - qu’est-ce que la politique ? - d’où l’intérêt de replacer ce concept au centre des débats.

D’éminents auteurs faisant autorité sont illustrés ici à travers l’éclairage qu’ils apportent sur la signification de ce concept. Bien avant de découvrir l’extrait (1) y consacré, il est apparu – en réponse à certaines requêtes, - utile d’exposer sur quelques héritages philosophiques de la pensée politique.

Quelques héritages de la pensée politique

Maurice Duverger – juriste - ne cache pas sa perception de la complexité de l’univers politique qu’il s’efforce de rendre compréhensible à travers son ouvrage sur l’ « Introduction à la politique ». Max Weber (1864 - 1920) alors interpelé par le rôle de l’intellectuel dans la politique, y consacre une longue conférence désormais célèbre sous le titre « Le savant et le politique ». On peut s’imaginer aussi aisément comment la philosophe H. Arendt (1906 – 1975), victime directe des affres de la 2nde Guerre mondiale et de l’antisémitisme a pu s’inspirer dans la douleur, pour consacrer des œuvres entières à son interrogation - « Qu’est-ce que la politique ? ». Des millénaires avant elle, des philosophes grecs de renommée dont les réflexions monumentales et universalistes qui ont traversé tous les temps comme Socrate (470 - 399 avt J.C.) et ses disciples par héritage, Platon et Aristote continuent de nous enseigner.

En effet, dans ses ouvrages intitulés « La République » et « Le politique », Platon (427 - 348 avt J.C.) traite du rôle du Philosophe dans la bonne gestion de la cité, un rôle rigoureux et plus ou moins idéalisé lui conférant la lourde responsabilité d’éclairer le Prince et la cité dans la voie du bien, indépendamment de toute préoccupation égoïste et matérialiste – des préoccupations jugées par lui, dégradantes pour un esprit élevé !

Aristote (384 - 322 avt J.C) consacre d’immenses réflexions à la politique sous les intitulés « Les politiques », « Les Républiques », « Ethique de Nicomaque », etc. Aussi, fait-il une classification des meilleures formes de Gouvernements sans manquer de faire le parallèle avec leurs formes déviées, voire boiteuses ! Dans sa vaste entreprise, il confère au philosophe le rôle de conseiller le roi pour le choix de lois justes et le rôle de former le nomothète pour la connaissance des lois justes d’une part, et d’autre part, pour la connaissance de la diversité des constitutions en vue du choix de la meilleure législation pour l’intérêt général et le bien de la cité.

La pensée philosophique des Modernes incarnée dans Machiavel (1469 - 1527) et Hobbes (1588 - 1679) tranchent radicalement avec celle des Anciens de la Grèce antique, jugée idéaliste à certains égards. En effet, « Le prince » de Machiavel ne donne aucun répit au roi ; tous les réflexes de ce dernier, même dans des moments supposés être de loisirs, doivent être guidés par une logique de fortification de son pouvoir ! Hobbes dans « Le Léviathan » se montre fervent partisan de l’absolutisme ! En effet, il y préconise le passage de « l’Etat de nature » où l’Homme est décrit comme étant « un loup pour l’Homme », à une « société civilisée » où les individus renoncent à leur liberté au profit du Souverain détenteur du « pouvoir absolu » qui leur offre en contrepartie d’être garant de cette société organisée !

Dans la généalogie philosophique, les penseurs des Lumières (18ème siècle), portent diverses réflexions sur la cité. En effet, la thèse de la séparation des pouvoirs (l’Exécutif ou le Gouvernement, le Législatif ou le Parlement et le Judiciaire ou la justice) comme condition fondamentale d’épanouissement de la démocratie, remonte à Montesquieu (1689-1755) (déjà perceptible chez l’anglais John Locke (1632-1704)). Montesquieu apporte d’importants enseignements à travers ses réflexions dans « De l’esprit des lois » où les lois sont mises en rapport avec leurs contextes culturel, géographique, historique, politique, etc.

J. J. Rousseau (1712 - 1778) de par son ouvrage « Du contrat social » nourri d’exemples concrets, démontre l’important rôle du citoyen qui renonce à sa liberté (son pouvoir) au nom d’un pacte social au profit de la souveraineté du peuple, pouvoir que ce dernier délègue à un mandataire pour les nécessités de la vie en collectivité. Cette option nécessaire pour rendre le vivre ensemble possible dans une société civile légitime restitue en retour aux citoyens l’égalité et une certaine liberté « reconvertie ».

« Du contrat social » devient le livre poche de certaines figures emblématiques de la Révolution française (1789). En effet, la référence à Rousseau apparaît très fréquemment dans les discours de Marat, de Robespierre et leurs compagnons ; - ce dernier que l’Histoire retient en effet comme figure radicale de la Révolution française, comme instigateur du concept de « dictature vertueuse. »

Les clubs qui sont des espaces de discussions marquant tout le siècle des Lumières en France, connaissent un foisonnement et une effervescence particulière dans la période révolutionnaire surtout dans les cafés et d’innombrables feuilles – faisant jadis office de journaux– deviennent des instruments de propagande poignante des idées révolutionnaires et de philosophie politique.

Présence de ces pensées politiques dans la vie publique aujourd’hui

Les discours arendtiens et straussiens plus près de nous, nostalgiques de penseurs antiques face à la bêtise humaine de notre siècle (20ème), tentent-ils de réhabiliter les Anciens.

Les démocraties représentatives actuelles rythmées par les votes en général et le référendum en particulier, puisent leurs fondements théoriques de ces pensées de visées universalistes, qu’elles soient idéalistes ou réalistes. A juger par la place des votes dans notre système politique et de l’omniprésence de l’instrument référendum dans les discours du citoyen burkinabè, - tous milieux confondus, - on est obligé d’admettre que l’esprit de ces philosophes reste vivant dans notre quotidien.

Destin de la philosophie politique aujourd’hui

Certes, les thèmes abordés par ces prédécesseurs ont été massivement débattus par une littérature abondante de par le monde, cependant, on est fondé à s’imaginer que l’universalité ne saurait s’épuiser, tant les nouveautés apportent aussi leurs lots de questionnements. Ainsi, d’innombrables terrains de réflexion ne cesseront de naître et certains encore en friche, inviteront à être explorés !

Philippe Reynaud, Professeur à l’Université Paris II, en rapport avec ces préoccupations, voit l’avenir de la philosophie politique dans deux conditions : « la première est qu’elle demeure capable de penser ce qui est » et « la seconde est qu’elle reste consciente de sa nature propre, qui lui interdit de s’en tenir à l’explicitation du sens commun des démocraties libérales : la philosophie ne peut se confondre avec l’opinion, même éclairée, et c’est précisément ce qui fait son prix dans le monde démocratique ». (P. Raynaud et al. (dir.), Dictionnaire de philosophie politique, p. 567).

Dès lors, il devient aisé de déduire que certaines interventions sur les médias, de par leurs démarches, leurs objets et leurs portées - indépendamment du profil académique de leurs auteurs -, ne sont pas éligibles au champ de la philosophie politique.

En relation avec la politique burkinabè, cette préoccupation pourrait susciter des questionnements dignes d’intérêt.

Thématiques d’intérêts politico-philosophiques

i) silence du pouvoir, pouvoir du silence et stratégie politique ;
ii) Internet et fora comme masques de participation 2.0 : nouveau baromètre universel de la démocratie ;
iii) censure et auto-censure des médias entre subjectivité et objectivité ;
iv) du forum internet à la participation sur le terrain : la responsabilité de la peur et la peur de la responsabilité. A-t-on raison d’exiger du juge constitutionnel ou des sages, le supposé discours de vérité qu’on n’ose pas assumer soi-même à visage découvert ?
v) l’impôt sur le silence complice d’illusion pacifiste, pour renflouer les caisses de l’Etat ; ou l’impôt incitatif sur le passager clandestin de Mancur Olson. (2)
vi) citoyen philosophe, philosophe citoyen et militantisme politique ;
vii) vérité juridique, vérité philosophique, vérité historique, vérité géographique, vérité spirituelle et sphère politique ;
viii) enracinement de la démocratie : question de volonté politique ou de temps ?
ix) connaissance approfondie de la Constitution par les corps militaires et policiers dans les Etats d’Afrique noire francophone ;
x) psychologie du pouvoir : perception du citoyen ordinaire et perception du dirigeant ordinaire. Mutation de l’une à l’autre et inversement, en relation à l’Histoire ;
xi) pouvoir, rêves des jeunes, relations générationnelles et développement économique et social ?
xii) paraphrase de Patrick Quentin au sujet des transitions politiques africaines : peut-on faire du nouveau avec les acteurs politiques anciens ?
xiii) paradoxe de la jeunesse burkinabè : revendications tous azimuts d’inclusion politique des jeunes et boycott des jeunes leaders audacieux par les jeunes ;
xiv) l’instrument référendum et le référendum instrument ;
xv) etc.

Le sens du concept « politique » (1)

Le mot politique est certes d’usage courant mais son utilisation, tantôt sous forme de substantif, tantôt sous forme de nom, rendent sa compréhension quelque peu complexe. En effet, on rencontre des expressions comme « politique économique », « politique du développement », « politique publique », « le politique », « faire de la politique », « être un homme politique », « nouvelle politique », « politique du pire », « politique du ventre », etc. Certains courants de pensée vont encore plus loin et affirment qu’il peut avoir du politique partout, et même que « tout peut devenir politique », ce qui n’est pas de nature à émousser la confusion.

Par ailleurs, le mot politique est souvent chargé de préjugés et d’un sens commun péjoratif. Son simple énoncé soulève de la suspicion, de la méfiance et du rejet quelques fois. A ce titre, Senghor L. S. ne manque pas de se référer à l’expression « politique politicienne » et l’artiste-musicien ivoirien – de courant panafricaniste - Tiken Jah Fakoly comme par désenchantement, chante sans ambages : « Allez dire aux hommes politiques, qu’ils enlèvent nos noms [de] leurs businesses…que nos consciences ne sont pas à vendre,… on a tout compris ! »

L’émergence du terme politique peut être historiquement située via son étymologie. En effet, « politique » vient de « polis », mot grec signifiant « la cité » qui veut dire de nos jours, Etat au sens courant. Dans la Grèce antique, la « polis » correspondait à la ville et à son territoire traduit par l’expression cité-Etat. Le mot politique tire également son origine du terme grec « politeia » qui signifiait entre autres, « l’ensemble des lois et des institutions qui formaient la Constitution d’une cité ». Dans sa typologie des régimes politiques, Aristote dénomme Politie ou République, un gouvernement vertueux dirigé par un grand nombre de personnes, dans l’intérêt de tous. De ces différentes sources, le terme politique a pu naître pour désigner ce qui est relatif à la gestion des affaires de la cité.

Jacques Lagroye attire cependant l’attention sur la difficulté de définir les contours de ce qu’il convient d’appeler « politique » en toute rigueur sans prendre une option relativement arbitraire […]. Cet auteur rappelle la diversité de significations que le terme prend dans différentes langues où il existe, tout en relevant son sens dans un entendement plus large, comme étant « la régulation générale des relations entre groupes et entre individus ». Compte tenu de cette précaution de départ, il prend parti d’appeler « politique », ce qui se rapporte directement au gouvernement d’une société dans son ensemble. Par gouvernement politique, Lagroye entend parler des « actes qui tendent à organiser et à diriger la vie en société » c’est-à-dire, l’ensemble organisé des individus et des groupes « disposant, d’un territoire, appliquant les règles de la vie commune, et dont les membres se livrent à des activités variées conçues comme contribuant à la vie collective. » Il est remarquable que la définition de cet auteur ne se limite pas seulement aux activités concernant l’Etat comme il est courant de nos jours dans le sens commun. Cette définition, loin d’être stato-centrique, ratisse plus large et l’Etat y figure comme une forme du « politique ».

Tenzer Nicolas dans sa tentative de définition établit une nuance entre « le » politique et « la » politique. Précédé d’un « le », le terme politique renvoie à « l’ensemble de ces affaires qu’on peut dire communes à l’ensemble des habitants d’une collectivité, le plus souvent étatique ». Précédé de l’article « la », le mot politique renvoie à « l’action qui consiste à organiser le politique ».

Soucieux de cette distinction, Braud Philippe désigne « le » politique comme « un champ social de contradiction et d’agrégation d’intérêt (ou d’aspiration) régulé par un pouvoir détenteur de la coercition légitime ». Pour définir « la » politique, ce dernier emprunte les termes d’un autre auteur, précisément Bourdieu Pierre pour qui, « la » politique « est la scène où s’affrontent des individus et des groupes en compétition pour l’exercice de mandats représentatifs. » Pour une distinction plus concrète, il est notoire que ces auteurs tendent à mettre en relief l’action dans les antagonismes sociaux quand ils définissent politique au féminin (la -) et à mettre par contre en évidence l’état de ces antagonismes, quand il s’agit de définir le terme au masculin (le -). Cependant, force est de reconnaître le fort lien intime des deux expressions, renforçant ainsi la tentation de les confondre. Eu égard à cela, le constat courant de leur usage indifférent ne doit pas surprendre.

Daniel Boy et Nonna Mayer donnent une définition assez brève de la politique, entendue comme l’ensemble des activités tendant à diriger, à contrôler ou à influencer l’Etat. Si ce dernier sens est admis, c’est dire que l’internaute sur son clavier, l’intellectuel ou le journaliste avec sa plume ou sa voix, l’OSC avec ses prises de position, le militant partisan dans les votes ou le boycott actifs, les marches, les sit-in, le leader d’opinion en général et le coutumier en particulier avec son influence morale, sa présence ou son absence à une rencontre politique, le peintre qui par la force de l’imagination, met en exergue des personnages politiques dans une scène, y rajoute ou au contraire en soustrait (3), etc. font tous dans la politique avec des impacts et des intentions plus ou moins différents, plus ou moins feutrés et plus ou moins acceptés ou rejetés…

Notes :

(1) Extrait de notes synthétiques de mon mémoire en Science politique intitulé :
La participation politique au Burkina-Faso depuis l’avènement de la 4ème République. DEA, UFR/SJP, UO 2.
(2) La longue tradition de l’Antiquité grecque valorisant hautement la participation politique et fustigeant à contrario l’inertie politique chez le citoyen, pourrait expliquer aujourd’hui le fait que le vote soit obligatoire pour tous les citoyens en Grèce.
(3) A titre illustratif, référence à David, peintre de Napoléon Bonaparte lors de la consécration de ce dernier comme Empereur.

Idrissa DIARRA
Juriste-politiste, Géographe-planificateur.
Membre-fondateur du Mouvement de la
Génération Consciente du Faso (MGC/F).
Courriel : diarra.idrissa@rocketmail.com

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Vos commentaires

  • Le 20 mars 2014 à 16:37, par YAWOTO En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Disons tout simplement que la politique c’est l’art de fixer des objectifs, l’habileté de faire adhérer la masse et l’intelligence de pouvoir expliquer et convaincre pourquoi ces objectifs ne sont pas atteints.

  • Le 20 mars 2014 à 17:38, par intenant En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Qu’est ce que c’est que la politique vous dites ? Je pense qu’il serait convenable de réanimer le grand Aristote pour qu’il vous apporte des éclaircissement vue que vous n’avez même pas eu la latitude de consulter ces manuels raison pour laquel vous poser cette question. Tant que vous y êtes vous pouvez réanimé machiavel pour lui dire que son prince est devenu un bestseller au sien des classes politiques.

  • Le 20 mars 2014 à 17:41 En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Ceux qui savent lire maitrise déjà la littérature que vous venez d’exposer et par conséquent,vous ne nous apprenez rien de nouveau.En tout cas je suis resté sur ma faim.Dommage.

  • Le 20 mars 2014 à 17:47, par Kamélé En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Idrissa, Pourquoi les gens honnêtes ne font-ils pas la politique ? La politique, est-ce un art réservé aux gens malhonnêtes ? Est-ce un art qui transforme les gens honnêtes en malhonnêtes ? Est-ce un art inaccessible aux gens honnêtes ? Pourquoi la politique ne transforme t-elle pas les gens malhonnêtes en honnêtes ? Je suis perdu, aidez-moi SVP. Beaucoup d’être humains ne sont humains que par définition. Sinon, l’humanité allait vivre au paradis 2 fois : 1) paradis terrestre et 2) paradis céleste

  • Le 20 mars 2014 à 17:58, par Burkinbi En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Bonjour,
    Merci pour cet éclairage.
    En résumé la(le) politique c’est l’ensemble des actions pour la justice sociale, le bien être du Peuple !
    Mais on a introverti le(la) politique de nos jours. Certains y voyant un raccourcis pour se remplir les poches !

    A Nous de nous engager pour donner du politique son sens noble !

    Nan lara an sara ! La Patrie ou la mort Nous vaincrons !

    • Le 20 mars 2014 à 19:55, par Sniper En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

      Affirmatif .!!!!!!

    • Le 21 mars 2014 à 12:14, par Zagré En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

      On s’en fou de la définition du mot politique, ça nous amène ou ? le plus important pour nous c’est une sortir de crise politique. Et si tu n’a pas un avis motivé, une proposition de sortir de crise, arrêtes de nous embobiner avec des concepts. Les concepts servent à quoi si on ne sait pas les mettre en pratique. Si tu avais utilisé ces concepts pour nous proposer une solution franche de sortir de crise on allait te dire bravo.

      • Le 21 mars 2014 à 15:16, par Burkinbi En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

        Bonjour Zagré,
        La définition du mot politique nous éclaire et nous permet de bien comprendre les tenants et aboutissants d’un résonnement.
        A partir du moment où est clairvoyant cela nous permettra de trouver les solutions à nos problèmes.
        Le vrai ennemi du peuple c’est l’ignorance car l’ignorance fait l’affaire des ces politicards qui se croient au dessus de tous !
        A bon entendeur, fraternellement.

  • Le 20 mars 2014 à 18:06, par ABDOUL NAS 1er En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    MERCI POUR TA PARTICIPATION ET DE NOUS ECLAIRER.

  • Le 20 mars 2014 à 18:11, par la flèche En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Bonjour Mr Diarra . On n’a pas besoin de trop philosopher sur cette question. La politique est tout simplement la plus grande responsabilité vertueuse que le créateur ait confiée aux hommes qui le peuvent. Il s’agit d’amener non pas un homme mais des hommes vers ce qui est bien et pour les individus et pour la communauté. Quelle responsabilité peut dépasser celle-là ?

  • Le 20 mars 2014 à 19:07, par Le Sage X En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Voyez- vous, le drame de nos élites , cest de croire qu’en ressassant en compilant des définitions , ils ont épuisé le débat. Les philosophes et autres sociologues qu’il a cités ont tous interprété le monde selon un contexte appliqué à leurs expériences. Descendons dans le contexte burkinabé et analysons ; ce serait plus original.

    • Le 21 mars 2014 à 12:34, par Le Modérateur En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

      Et vous pensez qu’il appartient à qui de descendre dans ce contexte burkinabè pour produire ces analyses ? C’est à chacun justement de réfléchir sur la particularité burkinabè quand bien même je ne partage pas votre affirmation. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces auteurs ont beaucoup voyagé et ont produit des pensées que les milieux scientifiques et philosophiques reconnaissent comme universalistes, donc applicables au BFaso.
      Pour ce qui est de cette contribution, l’auteur du présent texte signale dans une note qu’il a rédigé un mémoire sur la participation politique des citoyens burkinabè sous la IVème République.
      Alors on attend de voir votre analyse aussi sur le cas burkinabè fortement encouragé d’ailleurs. Prêt, à vos marques !

  • Le 21 mars 2014 à 12:47, par ROUSSEAU En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    Vous pensez que nous sommes là pour la définition des concepts ?
    Combien de personnes ont défini la politique ?
    On ne demande rien.
    Vos affaires de référendum, d’article, de marches et contre-marche.... N’importe quoi.
    Augmenter les salaires point barre

  • Le 21 mars 2014 à 13:33, par Tonica En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    La politique, c’est l’art d’empêcher les gens de s’occuper de ce qui les regarde. L’art de changer de couleurs comme le caméléon. L’art de dire ce qu’on ne va jamais faire et de faire ce qu’on n’a jamais dit.

    • Le 21 mars 2014 à 15:36, par GANDEYZO En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

      LE MEILLEUR EXERCICE C’EST DE PRODUIRE DES IDEES CLAIRES ET PRECISES POUR LA CONSTRUCTION DU FASO

    • Le 22 mars 2014 à 01:00, par Done En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

      Dur vous etes,c’est l’art de la demagogie,c’est la cachette pour le fourbe et le ruse,la porte de la reussite pour les paresseux,l’instrument des classes bougeoises pour garder le cap,parce que nous sommes tous animes par nos orgueuils et egoismes,parce que nos valeurs ne symbolisent plus la dignite humaine,la vie a emprunte la couleur de l’or ;et si l’or n’avait plus de la valeur devant la sobrete,n’allons nous pas nous departir de cet or au profit de cette sobrete ?nos societes ont besoin de cette politique ,des "responsables "issus de cette politique,pour faire respecter des lois qui protegent"tous"puisque dans ce souci a faire valoir sa propre personne,on ne soucie pas des autres.Si autrui etait soi nous n’aurons aucunement besoin d’un dirigeant et cette responsabilite s est incombee a certaines personnes par differentes manieres et aujourd hui l evolution a permis ce choix par la majorite du peuple et c’est au peuple qu il incombe de trouver celui ou ceux qui les accompagneront pour une societe ou tous trouveront bon vivre.Maintenant que ce peuple souvent n est pas mature dans son ensemble sinon une constitution ne doit pas etre exposer de tel sorte que ces article puissent etre modifies.La constitution doit etre proteger dans le temps et etre reviser dans ce meme temps pour que le peuple ne soit pas a la merci d’un dirigeant de passage,merci.

  • Le 21 mars 2014 à 14:56, par baaba En réponse à : Qu’est-ce que la politique ?

    la politique c’est l’art de tout mélanger ni plus ni moins.

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