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Gestion des terres et sécurité alimentaire en Afrique : La grande muraille verte se renforce à Ouaga

Publié le jeudi 20 mars 2014 à 00h37min

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Gestion des terres et  sécurité alimentaire en Afrique : La grande muraille verte se renforce à Ouaga

La grande muraille verte(GVM) est une initiative panafricaine majeure initiée en 2007 par les chefs d’Etat africains pour améliorer la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des populations, tout en contribuant à l’atténuation et à l’adaptation aux changements climatiques. Son programme SAWAP (Programme Sahel et Afrique de l’Ouest en appui à l’initiative de la GVM), financé par la Banque mondiale à coût d’ 1 milliard de dollars US , s’est renforcé ce mercredi 19 mars 2014 par une nouvelle composante : le programme BRICKS (Projet de renforcement de la résilience par le biais de services liés à l’innovation, à la communication et aux connaissances).

Mercredi 19 mars 2014, à la cérémonie d’ouverture de la conférence SAWAP (Programme Sahel et Afrique de l’Ouest en appui à l’initiative de la grande muraille verte) qui se tient du 19 au 22 mars 2014 à Ouagadougou, Sada Pascal , représentant du ministre burkinabè en charge de l’Agriculture et de la Sécurité Alimentaire, a procédé à son lancement.

Le programme BRICKS d’un coût de 4.6 millions de dollars US sera mis en œuvre par le CILSS (Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel ), l’OSS(Observatoire du Sahara et du Sahel) et l’IUCN(Union Internationale de la conservation de la Nature).Il vient en renfort au programme SAWAP exécuté dans 12 pays africains dont le Burkina .Il va accompagner ces différents projets du SAWAP dans la réalisation de leurs objectifs, en facilitant l’identification des innovations au niveau régional et global ;et en faisant leur promotion à travers une communication , une gestion de connaissance et un suivi-évaluation efficaces, en matière de gestion durable des terres et de l’eau.

Pour le représentant du ministre, le projet BRICKS vient booster les facteurs de développement, car a-t-il declaré : «  Il vise à améliorer la résilience des populations, à travers des actions contribuant à la réduction de la pauvreté et à freiner la dégradation des ressources naturelles  ».

Pendant la conférence, les participants se pencheront non seulement sur des thématiques relatives au programme SAWAP, mais aussi mènerons des échanges sur le nouveau programme BRICKS, par des sessions pratiques de formation sur les outils de communications de SIG, d’évaluation d’impact, de gestions de connaissances. Exposés d’experts, suivis de discussions permettront à l’ensemble, de mieux s’imprégner des orientations des deux des projets. Les services de consultation sur les règles et procédures de la Banque Mondiale (gestion financière, passations des marchés et suivi-évaluation) sont aussi au menu des travaux.

A l’issue de ces journées ils devront être à mesure de connaître et de maîtriser la stratégie de communication Bricks. Par ailleurs, les équipes SAWAP des 12 pays bénéficiaires verront leurs capacités opérationnelles se renforcer et pourront soumettre déjà des demandes de service appropriées.

Pour la représentante de la Banque Mondiale au Burkina, le programme d’appui BRICKS est un cadre majeur d’échanges de connaissances pour les bénéficiaires.

« On a des difficultés pour augmenter la productivité à cause des effets néfastes du changement climatique. Ce programme donc est très important pour les pays du sahel et les pays de l’Afrique de l’Ouest qui en bénéficie. C’est un cadre d’échanges fructueux. Car ce sont des problèmes communs , mais des solutions innovatrices différentes que chaque pays apporte , pour lutter contre la sécheresse. Le fait de les rassembler et de les partager, va aider les pays à avancer plus vite que si chaque pays agit seul  », estime Mercy M. Tembon.

A cet effet aussi, une foire ouverte aux participants permettra aux uns et aux autres de présenter leurs expériences de bonnes pratiques ou des outils de suivi-évaluations.
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Arba Nadembega(Stagiaire)

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