LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

Publié le jeudi 20 mars 2014 à 00h37min

PARTAGER :                          
Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

La médiation entre l’opposition et le pouvoir en place s’est arrêtée une heure après lors de la rencontre du 10 mars 2014. Elle a vécu plus de “trois minutes”, une chance, car malgré l’absence d’un mandat du Président Blaise Compaoré, l’opposition a patienté une heure avant de claquer la porte. On pourrait l’attendre beaucoup, cette médiation, puisque ell e s’est dit vouloir la paix, une denrée que personne ne boude, une aspiration qui se valide très facilement sur le plan symbolique et émotionnel. Même ceux qui ne conçoivent la paix que pour eux et leurs petites familles parlent toujours de paix, la même paix(?).

Moi, je ne m’attendais à rien, et c’ est tant mieux pour moi si la montagne n’ a même pas accouché d’une souris. Je suis sûr que les politiciens, non plus, ne se faisaient pas trop d’illusions, mais personne ne voulait donner l’impression au public qu’ il est un va-t-en-guerre. Alors, comme eux ils font la politique et ont peur de l’opinion publique plus que de tout, ils vont toujours se rencontrer. Ne regardez surtout pas du côté des résultats. Il n’y avait rien à voir. A vrai dire, il n’y avait pas à donner cher à cette médiation pour commencer. Pourquoi cette médiation n’était que du vent et ne pouvait accoucher que du néant ?

La constitution a déjà réglé la question de l’alternance : Jamais plus de deux mandats pour un président

Il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre. Notre constitution originelle qui a été votée par le peuple en juin 1991 n’admet pas plus de deux mandats pour un président. Blaise, par ruse, a déjà consommé trois mandats. C’est trop. Il s’apprête même à modifier la constitution pour pouvoir se maintenir au pouvoir jusqu’à ce que mort s’en suive. Pour cela, les militants de son parti-état, le CDP montent au créneau, pour nous rappeler à notre bon souvenir, que l’article 37 n’est pas un article intouchable et demandent, au besoin, un référendum pour cela.

Le faux est susceptible d’une infinité de combinaisons comme dans la posture de ceux qui s’ arc- boutent à la modifiabilité de notre fameux article 37. Pourquoi ce qui sortira de ce référendum sera supérieur à la décision déjà prise par le peuple de ne pas accepter le pouvoir personnel, raison pour laquelle les mandats sont limités à deux ? Et s’il ne sera pas supérieur, pourquoi vouloir le faire coûte que coûte ? Nous sommes tous au moins des animaux politiques rationnels.

Nous n’aimons pas faire des efforts inutiles, surtout de mauvaise grâce.J’ aime souvent dire à mes étudiants que la marque de l’ esprit critique commence toujours et se termine toujours par cette petite question : Pourquoi ? Si le comment des choses n’est pas à négliger, le pourquoi est d’un ordre superieur. Alors, par rapport à la question de la modification de l’ article 37, les partisans de la modification nous offrent promptement le comment (le référendum) mais jamais le pourquoi (pour maintenir en fait leur “type” au pouvoir). Ils ne veulent pas pousser loin la réflexion qui les confondrait. Alors ils s’arrêtent à la question facile technique du comment, ce que même un robot peut faire.

La constitution, pour tout peuple qui veut vivre en paix et en intelligence avec tous ses fils et toutes ses filles, est la loi-cadre, the framework law, pour ainsi dire, qui régit de façon globale et impersonnelle la vie de la nation. Les lois qui s’occupent des détails des relations entre personnes, physiques ou morales, ne sont que la prise en compte spécifique de cette loi générale. Elles doivent donc être en adéquation avec l’esprit et la lettre de cette loi fondamentale.

Je ne suis ni juriste ni politologue, encore que la politique soit chose trop sérieuse pour la laisser aux seules mains des spécialistes ou des politiciens qui en ont fait une rente viagère. L’heure est très grave et tous les intellectuels qui aiment ce pays doivent descendre aujourd’hui dans l’arène concernant au moins la modification de l’ Article 37 ( et le Sénat) dont le seul but est d’ ouvrir un boulevard pour permettre une présidence à vie à Blaise Compaoré. J’emploie le terme intellectuel dans son sens plein, dans son vrai sens. Même la ménagère ou le le petit boutiquier du coin qui réfléchit par elle-même ou par lui-même au pourquoi des choses comme esquissé plus haut, sont tous des intellectuels. Du moins, ils sont plus intellectuels que ceux qui ont été très loin à l école mais qui sont incapables de mettre en cohérence ce qu’ ils ont appris pour créer une vision transformatrice qui sert la communauté. A quoi servent tous nos doctorats en “...ologie” et autres, si nous ne pouvons même pas les mettre au service des causes justes et nobles, de nos populations, pas au service d’un individu ?

J’ai la faiblesse de croire, comme John Locke, que “ Connaître ne me semble rien d’autre que percevoir la connexion et la convenance ou le désaccord et la disconvenance entre n’importe lesquelles de nos idées”. Il est vrai qu’une somme d’informations disjointes ne mène pas à l’action productrice de bonheur collectif. Le docteur en philosophie ou en droit, ou en histoire islamologique par exemple, qui sait seulement dire qu’on peut modifier la constitution est peut- être un technocrate mais il n’est pas intellectuel parce qu’il est malhonnête. Il a les outils d’analyse mais se refuse à la réflexion courageuse qui libère. Les universités délivrent des diplômes, pas des brevets de moralité ou de bon sens, encore moins de courage, souvent source de multiples difficultés à surmonter, mais qui sont un creuset qui nous purifie.

Il faut évidemment un courage à la limite de celui du stoicien que de s’opposer à l’Establishment dans les pays africains : On peut même vous empêcher d’acheter la baguette de pain chez le boutiquier voisin. Ce n’est pas pour rien que les diplômés se convertissent très vite à la real politik, à la “sagesse pratique” qui asservit et deviennent la tête à penser de nos chefs d’état africains qui ne sont pas forcément très instruits mais qui font des années au pouvoir, entourés de nègres diplômés, qui, le plus souvent, ont étudié dans des pays de démocratie dite moderne avancée. Et ils conseillent ce que le roi veut entendre. Quel gaspillage de ressources humaines précieuses ! Gare à eux s’ils montrent des vélléités d’ un esprit indépendent. Tout le monde n’est pas Socrate qui ne savait pas caresser les dirigeants dans le sens du poil.

Revenons sur nos pas. La paix sociale et la démocratie n’ont jamais été autant menacées dans ce pays. Cela est dû aux intellectuels auto-proclamés qui refusent de réfléchir, et de réfléchir par eux- mêmes, qui ne peuvent concevoir une approche du développement en dehors de leurs petits intérêts égoistes. En fait, la modification de l’ Article 37 tant querellé est la tentative symbolique de liquidation des acquis démocratiques engrangés par le peuple depuis la colonisation avec pour point d’orgue le rejet du parti unique qu’ est le Renouveau National, rejet matérialisé par la grève emblématique de 1975. J’étais encore petit mais mon maître de l’époque, Mr. Branzy Raphaël, qui ne se contentait pas de nous enseigner à lire les mots et les phrases, mais à lier les mots et les phrases pour mieux les relier à la marche du monde, avait réussi à nous faire comprendre les grands enjeux de la lutte syndicale par rapport à cette question lancinante.

On ne peut être neutre dans une case en feu. C’est pourquoi je me mêle de ce qui me regarde. Ne vivant pas au pays depuis des années, je ne suis pas imprégné des réalités au même titre que mes compatriotes qui vivent les réalités au quotidien. Mais il n’est point besoin d’ être un triangle pour parler de géométrie. Je vibre toujours par rapport à tout ce qui touche à mon pays. Les dagara disent que si l’aventure est bonne, c’est parce que la demeure est propre. Dio nou man viel ka mouon viel. Mais il est évident qu’à l’ heure actuelle, il y a péril en la demeure. Tout simplement parce qu’une constitution a été écrite mais elle ne semble pas servir à grand- chose puisqu’elle est sans cessse modifiée, pour ne pas dire, violentée. Locke disait qu’il n’est pas nécessaire de faire des lois mais qu’ il l’ était toujours de faire exécuter celles qui ont été faites.

Combien de fois l’ article 37 a été éxecuté ? Nous sommes bien dans un marché de dupes. Un seul individu dicte toujours sa volonté suprême à notre volonté commune. On ne change pas les termes d’une constitution parce que c’est ce que le “prince” veut, même si ce prince dit connaître les limites de ses forces. C’est dire donc qu’on n’a pas le bien de la nation tout entière en vue. Au regard des conséquences dommageables probables pour tout le pays, est-ce que ce jeu dangereux en vaut la peine ? Les burkinabè ne demandent qu’à vivre en paix pour chercher laborieusement leur pitance quotidienne pas toujours guarantie. Si Blaise craignait quelque chose à son départ du pouvoir, il ne ferait que précipiter sa realisation avec l’entêtement à modifier encore pour une ènième fois l’article 37 qui n’a jamais été appliqué dans aucune de ses versions.

Au fond, ce que l’ on a toujours visé de toutes les modifications de notre loi fondamentale, c’est cet illustre article, même si pour brouiller les cartes, et cela dans une démarche fondamentalement dolosive, on prend le soin d’ y inclure quelques autres articles de moindre conséquence qui jouent le role d’ “accompagnateurs”, une image que j’ emprunte au très regretté Norbert Zongo quand il parlait des hommes-liges qui accompagnaient le président “sortant” dans des présidentielles où il était le candidat unique de fait comme en 1991 et en 1998.

Pourquoi la médiation était de trop avant même que d’avoir commencé ?

Au risque de choquer les partisans du dialogue pour ce qui, le plus souvent n’est même pas un dialogue, posons-nous la question de l’opportunité d’une médiation. Cette médiation a échoué parce qu’elle ne devait même pas avoir eu lieu. Elle est “morte de sa maladie”, “de mort naturelle”, donc de sa bonne mort, pour coller au repertoire sémantique morbide né de la violence en politique depuis 1987. Pas que je conseille l’inaction en face du danger éminent et imminent des affrontements dans la rue. Mais en toute chose, la méthode est importante. On ne tue pas un éléphant avec un lance-pierres. Aussi, si vous avez mal à l’oreille et que vous prenez des antipaludéens, vous ne guérirez pas.

Le Président Blaise Compaoré veut violer de façon flagrante notre loi fondamentale en instrumentalisant un juridisme disgracieux qui sent la mauvaise foi à mille lieues. En tout cas, moi je le sens, cette mauvaise volonté des choses depuis Wisconsin. Cette médiation était forcée aux entournures tout simplement parce que c’est mon humble avis qu’il n’ y a rien a “médier”. Je n’ai pas pu résister à la tentation de mettre les pieds dans le plat parce que mille questions taraudent mon esprit. Et si les médiateurs avaient courageusement choisi de porter le message des aspirations du peuple à Blaise Compaoré, notre président à tous jusqu’en 2015, l’homme du 15 octobre qui est devenu au fil du temps le vrai problème politique dans ce pays, plutôt que de chercher à concilier la nuit et le jour, le mensonge et la vérité ? Et s’ils avaient simplement decidé d’être des messagers au lieu de faire l’impossible médiation ? A supposer que leur “initiative” debouche sur une rallonge de 2 ans ou plus pour l’actuel president, n’auraient-ils pas servi de cheval de Troie à la violation de notre constitution ?

Il me semble-là que nos médiateurs aient dû poser le mauvais diagnostic de la situation, ce qui nous amène à cette mauvaise prophylaxie. Ou du moins, ils ont fait une mauvaise lecture du baromètre politique de la nation. Même si cette médiation avait abouti à un compromis, ce ne serait pas bon parce que ce serait un compromis entre la vérité et la ruse, pour ne pas dire le mensonge, donc une compromission. Nous avons en mémoire la sagesse du Roi Salomon dans la dispute qui opposait les deux mères qui se battaient pour s’approprier la maternité du bébé vivant, l’autre bébé ayant été écrasé par l’une des mères dans son sommeil. Mais à la différence, notre constitution-bébé allait être divisée en deux pour “satisfaire” les deux parties. Qui perd et qui gagne dans ce deal ? Bien entendu, la mère-imposteur voudra qu’on coupe la constitution en deux. Ainsi, elle a perdu son bébé mais en divisant le bébé vivant qui n’est pas le sien en deux, l’autre mère veinarde perdra aussi son enfant comme elle. Cela aurait été si simple, et pour eux, et pour Blaise, et pour son opposition, si nos trois “Salomons” disaient à Blaise que c’est lui le problème, ici. Pour l’heure, leur rôle n’est pas sans rappeler la tentative de résoudre la quadrature du cercle. Or le cercle ne pourra jamais avoir quatre côtés et toujours rester le cercle qu’il est.

Cette contribution qui se veut citoyenne, a donc nécessairement un parti pris et je ne m’en cache point ni ne m’en excuse. Loin s’en faut. Je le repète encore, cette médiation ne devait même pas avoir eu lieu en premier lieu. Elle étonne à telle enseigne que ceux qui suspectent l’initiative comme suscitée par Blaise n’ont pas forcément tort. On ne peut jamais concilier la chèvre et le loup. Si on veut être honnête, on donnera un gros bâton au loup qui ne mourra pas s’il ne mange pas la chèvre. Mais la chèvre, elle, mourra si le loup la mange, pardonnez-moi de la petite lapalissade. Insister à trouver un juste milieu entre la chèvre et le loup, c’est prendre fait et cause pour le loup dans les faits, tout en continuant à jouer aux neutres. Comme la femme de César, nos sages devront rester au dessus de tout soupçon, même le soupçon de manquer de courage. Le courage, c’est de dire à Blaise qu’il est en train de faire du forcing. Or, en vérité, nul n’est assez fort pour le rester toujours, d’où découle l’idée selon laquelle personne n’a le monople de la violence. Napoléon aimait bien le rappeler à qui voulait l’entendre qu’ “il n’ y a que deux puissances au monde, le sabre et l’ esprit ; à la longue , le sabre est toujours vaincu par l’ esprit”.

Mais que voulaient- ils exactement dans leur intervention, nos sages ? Que le loup ne se contente que de la moitié de la chèvre ? Que le propriétaire se résigne à diviser sa chèvre en deux en disant que ce qu’il perd est la moindre des pertes ? Si on veut rapprocher les positions, on veut aussi dire que chaque partie n’aura pas entière satisfaction, in fine. Est-ce moralement acceptable, même si en politique, tous les arrangements sont possibles ? A-t-on pensé au précédent dangereux que l’ on installe dans notre culture politique ? Faut- il que le peuple fasse des concessions par peur et non par principe ? Dans quelle partie de notre constitution est- il fait mention de temps pour une transition démocratique ? Et pourquoi deux ans alors ? Pourquoi pas quatre, sept ou même quinze ans afin qu’on puisse nous donner une “ transition apaisée” ? Est-ce à dire que Blaise Compaoré, le jour de son investiture ne savait pas qu’il aurait un bail de 5 ans ? En quoi son depart en 2015 devrait constituer un étonnement ? Rawlings a-t-il accepté de céder sa place à John Kufuor en 2000 pour insuffisance de résultats ? Kufuor a- t- il accepté de céder le pouvoir à Atta Mills parce qu’il aurait échoué sur le front économique ?

Si l’on doit céder au président des avantages que ne prévoit pas la constitution parce qu’il aurait beaucoup travaillé pour le pays, n’est-ce pas là admettre que l’escroquerie et le chantage sont de mise dans notre culture politique ? Et puis, qu’est-ce qui nous dit que ce peuple est au bout de ses concessions ou de ses peines ? C’est selon. Et où sera la limite de ceux qui voudront opérer le forcing ? Comme on le constate, il y a plus qu’un glissement ici qui se dessine à l’horizon. Il faut dénoncer le dérapage afin de mettre toutes les pendules de nos ambitions personnelles à l’aune de notre constitution, de toute notre constitution, pas la lecture isolée que certains veulent en faire, car la constitution, c’est un système, un paquetage complet. Et si l’on admettait pour une fois que la constitution règle notre vivre ensemble puisqu’en l’état, elle s’inscrit dans l’impersonnel ? On se hâte de dire que l’article 37 est modifiable, mais on oublie de dire qu’il a toujours été modifié pour le bon plaisir d’ un seul individu. Cette même constitution dit que personne ne peut dépassser deux mandats. On est pêt a modifier l’article 37 parce qu’ il ne serait pas “boulonné” mais on n’ est pas prêt à opposer à Blaise l’ idée selon laquelle il ne peut pas dépasser deux mandats !

Tout ce que les philosophes ont fait jusque- là, c’est interpréter le monde comme le disait un éminent penseur. Il ne reste plus qu’à le transformer. Pour ne pas le paraphraser, notre constitution a déjà réglé la question de l’aIternance dans ce pays. La médiation sur ce sujet est nulle et non avenue. Ayons le courage de le dire. Nous n’en mourrons pas, et même si nous devions en mourir, ce serait pour la bonne cause. Est-ce si difficile de la respecter surtout quand on sait que c’est à ce prix seul que le pays sera bien tenu ? Si Blaise préfère l’injustice au “désordre”, il aura malheuresuement les deux. Il semble que l’opposition et toutes les forces vives de cette nation n’aient plus le choix. Que l’ opposition dans son sens large, les partis politiques, la société civile responsable et les simples citoyens, qui, pour n’être pas affiliés à des cadres formels, n’en perdent pas pour autant leur droits civils et civiques, se mettent debout pour la seule issue que nous avons : La lutte. Cette lutte, si Blaise s’entête, et il va s’ entêter pour voir jusqu’ où le peuple va le laisser faire, on ne pourra pas en faire l’ économie. Ne demandez pas à quelqu’ un qui a bâti toute sa vie, toute sa renommée sur les rapports de force à voir les choses autrement, surtout pas au moment où il est à l’âge de la retraite. Il n’est plus aussi plastique que cela.

Comme dans les arts martiaux, quand on ne peut éviter un combat, on l’affronte, pour ne pas donner au moins le contrôle de l’ initiative au vis- à- vis. Il y a des situations où il ne faut pas rêver de fausses demi- mesures. Ces fausses demi- mesures ne seront satisfaisantes pour personne et n’auront pas évacué ce que certains de bonne foi craignent, les tensions sociales qu’ils croient éviter en jouant au Chamberlain à Munich en 1938. On a sacrifié les sudètes à Hitler (et Hitler, ragaillardi, comme un chien sentant l’adrénaline de la peur dans l’ étranger timoré et reculant sur lequel il ne cesse de foncer, a annexé la Pologne) croyant satisfaire une essence brutale en politique. On lui a donné un centimètre, il s’est emparé d’ un kilomètre.

Et si on affrontait l’hydre des modificateurs de constitution en temps réel pendant que les forces ne sont pas forcément de son côté ? Si un cancer atteint un organe, il faut, au besoin, couper l’organe tout entier au lieu de vouloir faire des chirurgies cosmétiques inopérantes, de peur de voir tout le corps se métastaser. S’il est vrai qu’ “On ne badine pas avec l’ Amour”, il est encore plus vrai qu’ on ne badine pas avec une constitution qui est notre Teng Ku’ur/ Teng Kuugri (la pierre fondatrice de la chefferie de terre) dans certaines langues locales du Burkina. Est-ce que si l’on surprenait quelqu’un en train de vouloir déplacer le Teng Ku’ur du village en pleine nuit, c’est-à- dire frauduleusement, quelqu’un aurait idée de le laisser en casser un tout petit morceau et de laisser le reste de peur que l’ intrus ne fasse du mal ? Vouloir rencontrer la volonté d’un violeur de constitution, quel que soit le “mi-chemin”, même d’un iota, c’est la porte ouverte à l’asservissement du peuple. L’imposteur aura lu notre veulerie ou notre démission collective et ne s’arrêtera pas en si bon chemin. La chèvre s’est laissé mettre la corde au cou. Ensuite, elle se plaint du fait que même les enfants la traînent partout. Si notre constitution n’est plus notre rond- point à tous, qu’on le dise alors, car c’est grâce ou à cause de l’entente qu’ il y a rond- point. Mais chercher à déplacer les rond-points à tous les coups parce que ca nous arrange, aucun démocrate sérieux qui aime son pays ne veut vivre dans cet arbitraire.

Le danger du compromis pour le compromis

Quand est-ce que nous africains allons nous nous faire respecter en respectant la parole sacrée qu’est la constitution ? Peut-on cuire du riz sans utiliser le bois, en recourant à la ruse ? La ruse, aussi séduisante qu’elle soit, ne cuit jamais un repas. Si nous voulons nous rencontrer à mi-chemin entre ceux qui veulent le pouvoir à vie de Blaise et ceux qui veulent l’alternance, condition incontournable pour qu’une démocratie soit, je pense que nous ne savons pas ce que nous voulons réellement. Je ne suis ni un faucon ni un extrémiste. Aristote conseillait toujours la juste mesure dans toutes nos entreprises. Mais il avait tôt fait d’ajouter que c’est dans les choses vertueuses qu’ il faille exercer cette juste mesure, pas dans les mauvaises. Si un assassin impuni tuait 1000 personnes par an et se décidait une année à n’en tuer que 10, est-ce que cela ferait de notre assassin un homme vertueux pour autant ? Et si on est militant des droits de l’homme, est-ce qu’ on en serait heureux, de ce “progrès” ? Donc, la loi du juste milieu ne s’emploie que dans le bien, pas dans le mal. Un père de famille qui serait généreux à l’excès au point où il distribuerait tout son salaire aux pauvres dans la rue, ne serait pas vertueux car sa famille dont il a la charge au premier chef, en souffrirait terriblement.

Blaise est généreusement constitutionnaliste hors de son pays, faiseur de paix médaillé à l’étranger. En témoignent ses multiples intermédiations dans la sous- region qui ont contributé à lifter son image d’homme d’ état qui compte en afrique. Mais il ne me semble pas qu’il ait pensé à appliquer les mêmes remèdes qu’il conseillait à ses pairs quand ceux-ci fonçaient droit dans le mur. Il se trouve que dans la volonté de modifier la constitution, ce n’est pas le bien du plus grand nombre qui est recherché, mais le bien et la protection d’un individu, d’ une famille, d’ un clan. Où alors allons-nous nous rencontrer dans “ce juste milieu” injuste pour le peuple ? C’est pourquoi j’en conclus gravement que la médiation dans le cas d’espèce a été franchement une perte de temps au mieux, une grosse diversion au pire.

Pardon, médiateurs, avec tout le respect dû à votre rang et à tout ce que vous représentez pour le peuple qui sait ce que vous avez fait pour lui, et surtout, ce que vous pourrez encore faire pour lui dans des situations vraiment indiquées, ne perdez pas votre temps et surtout, celui du peuple. Vous pourriez écorner le capital de confiance que le peuple a encore pour vous. Avant que la vraie danse ne commence, ne vous abîmez pas dans une danse de contorsions douloureuses et ankylosantes. Je ne vois pas comment vous pourriez vous placer à équidistance de ceux qui sont de mauvaise foi criarde et de ceux qui veulent le triomphe de la démocratie dont l’alternance est l’ un des piliers. Votre mission s’avèrait une aporie dès le depart. Si vous y aviez cru dès le départ, c’est que vraiment vous avez de la foi à revendre. Non seulement vous ne pouviez objectivement réussir, mais vous avez malheureusement donné l’impression de celui qui est obsédé par la paix mais qui semble ne pas savoir que la paix n’est pas une donnée mais la résultante de tous nos comportements, de quelqu’ un qui s’inquiète peu ou prou de la justice et de la justessse, de qui est dans son bon droit et de qui est l’imposteur.

Dans cette affaire, les deux parties n’ont pas tous raison ou tous tort. Il faut se dire la vérité. Dans ce qui divise le peuple aujourd’hui, le relativisme culturel-politique dans lequel deux valeurs qui seraient égales, et donc en compétition légitime, serait de mauvais aloi. La cause de ceux qui veulent modifier la constitution n’a pas la même légitimité que celle de ceux qui veulent l’alternance, après avoir connu le même président depuis 27 ans. Non seulement Blaise blase avec une durée au pouvoir qui jure avec l’ère du temps, mais notre constitution ne le permet pas. Si vous pouvez dire cette vérité simple mais salvatrice à Blaise, dans la formule qu’inspirera votre sagesse, vous aurez rempli votre rôle de sages. Les sages authentiques n’hésitent pas à dire la vérité ; et chaque fois qu’on ne dit pas la vérité à un frère en politique qui est en train de s’égarer afin qu’il se resaississe, on est fauteur de guerre par commission ou par omission.

Comme les prophètes de tous temps qui se sont fait trucider pour avoir eu raison trop tôt, les sages ne cherchent pas à reconcilier ceux qui ne veulent pas respecter les règles fixées pour tous avec ceux qui les respectent. Ils raisonnent ce qui ne font pas ce qu’ils devraient faire. Les sages voient plus loin que le commun des mortels et n’ont pas peur de ce que leurs interêts terrestres pourraient en prendre un coup. Dites la vérité à Blaise. Il se peut qu’il n’en tienne pas compte parce qu’à cette étape il pourrait ne plus avoir toute la lucidité pour voir qu’il est en train de rentrer dans le décor. Mais vous aurez fait votre devoir, et l’histoire vous en revaudra. Mais insister sur une médiation entre deux parties qui n’ont pas la même légitimité, qui ont des raisons parallèles, je trouve que c’est opérer sur une base fausse.

Très respectueuesement, maintenant que vous avez échoué dans la médiation, tentez un autre rôle ; jouez le rôle de messager en usant de votre autorité morale que tout le monde n’a pas. La médiation ressemblait à des gendarmes sur un lieu de crime. Des voleurs ont pénétré dans un gigantesque building à plusieurs étages. Arrivés sur les lieux, ils se rendent compte de l’immensité de la tâche et des dangers à affronter un tel immeuble, ne sachant pas toujours à quel niveau peuvent se cacher les malfrats. Ils se décident donc à attaquer une pauvre masure à côté. Bien entendu, ils finiront mais sans les résultats attendus. De même, la médiation a foiré parce qu’elle n’ avait pas sa raison d’ être ou du moins, les différents acteurs n’ en ont pas vu une.

De la médiation à la messagerie

La vérité, le plus souvent, est une denrée périssable. Si elle n’est pas dite en son temps et en son lieu, elle pourrait ne plus autant servir. Son efficacité est liée au moment où elle est dite. Si vous dites la vérité à Blaise Compaoré maintenant, cela pourra faire beaucoup de bien. Dites-lui que la constitution en l’état actuel a déjà tout réglé. Cela paraît de la répétition mais il paraît que la répétition est pédagogique. Celui qui veut outrepasser cette constitution qui est notre loi fondamentale, pas une loi ordinaire prise en conseil des ministres ou une loi mécaniquement votée par des députés sommeilleux (qui n’a jamais vu nos braves députés payés par dormir en pleine séance à l’Aseemblée Nationale) est un ennemi du peuple au sens objectif du terme. Et même que les lois ordinaires doivent être respectées pour une cité policée. Le violeur de constitution devra être préparé à rencontrer le courroux du peuple. Il y a des valeurs pour lesquelles se battre est la seule alternative viable, des valeurs pour lesquelles il ne faut pas différer le combat puisqu’ il est inéluctable de toutes façons ; le compromis ne peut être de mise en toute situation, de peur de sombrer dans la compromission dont on sort rarement indemne.

L’absence de règles vaut mieux que la présence de règles que l’on change pour un oui ou pour un non, et surtout, en plein milieu du jeu. S’il n’ est pas acceptable de changer les règles du jeu en plein milieu d’un match de football qui n’est qu’un jeu aux enjeux incomparables au jeu politique, que dire donc du jeu démocratique dont les enjeux touchent à l’existence même d’hommes et de femmes. Je crois que le ventre mou de cette médiation, c’est son incapacité à formuler et à articuler une raison d’être qui pourrait la légitimer. Cette médiation, elle-même, anti-constitutionnelle dans son fond, a commencé de façon rétive et c’est sans surprise pour beaucoup qu’elle a eu l’honneteté de se saborder.

Si Blaise lui-même y avait vu une instance qui pouvait aider toutes les parties à avancer, il aurait donné le mandat à son parti pour la négociation. Mais il a plutôt voulu jeter des pommes d’Atalante aux opposants qui ne sont pas des naïfs : Blaise est reconnu comme tres fin en manoeuvres politiques. Il a montré à plusieurs reprises qu’il pouvait attendrir nos coeurs, donner l’impression qu’il est un homme des concessions mais passé le brouhaha, à la Pénélope, il découd en une nuit, tout ce qui avait été tissé ensemble pour la concorde sociale. Encore qu’en ce qui concerne l’artilce 37, le mercantilisme avec son esprit de négoce et de marchandage ne soit acceptable. La constitution, c’est comme le supermarché dans le capitalisme moderne. Les prix sont déjà affichés ou du moins, les règles sont déjà claires. Il n’y a vraiment rien à négocier. Si on accepte de négocier des points de notre constitution, il nous restera toujours une négociation à faire. La constitution n’est pas un bazar de bas quartier. Les prix sont déjà accrochés aux articles. Tout est clair. Le reste ne dépend plus que de notre mauvaise foi du president et de son camp.

Le sage n’agit pas pour plaire, mais par devoir

On ne le dira jamais assez ; le sage n’agit pas pour plaire mais par devoir. Si dans l’action, il séduit, c’est tant mieux. Le vrai rôle d’un sage, c’est d’empêcher la chèvre de casser le canari dans la cour, et en sa présence. C’est en vain qu’il tenterait de “rapprocher “les positions de la chèvre et du canari. Dans le meilleur des cas, l’anse du canari sera cassée, ce qui n’est pas tout à fait ce que le canari aurait souhaité, même si la chèvre pourrait lui dire de ne pas se plaindre car le pire pouvait arriver. Et pourtant, le canari qui est dans son droit et à son endroit, a perdu quelque chose.

L’église catholique, au risque de se faire mal comprendre, a clairement donné le ton. Toute autre approche n’est qu’atermoiement et louvoiement. Et ils se paient très cher. Messieurs les Sages Médiateurs, c’est le temps de porter le message à Blaise : dites au President de tous les burkinabè que s’ il s’hasarde à toucher à notre constitution, il aura ouvert une boîte à pandore et il va le regretter car personne n’a jamais gagné contre son peuple, qui qu’ il soit. Faites-nous gagner du temps et dites-lui qu’aujourd’hui, la paix de ce pays est dans ses mains. Qu’il se rappèle que ce peuple est, à la limite, psychologiquement neutre et ne marche que si vos idéaux sont en phase avec ses aspirations profondes.

Il a dû prendre la juste mesure de l’engagement populaire du côté des capitaines lors des événements de 1983. Il avait très peu de moyens en 1983 mais il avait attiré des centaines de jeunes qui ont rejoint les commandos de Pô. Il était dans le sens de l’histoire même si cette histoire a été trahie de façon horriblement sanglante un soir du 15 octobre 1987. Qu’il sache qu’aujourd’hui, si le peuple cherche un autre leader, ce n’est pas par effet de mode. Un peuple ne se laisse conduire que si le leader sait imaginer les espérances qui sont celles du peuple au temps T. Mais si le peuple sent intuitivement que le leader d’antan ne peut plus lui indiquer son avenir, alors ce leader ne pourra plus conduire ce peuple. Le peuple burkinabè sait ce qu’il veut et n’entend pas s’en laisser conter, surtout pas par ceux qui ont decidé de vendre leur expertise au plus offrant dernier enchérisseur. C’est leur droit, même si ça deçoit franchement. Ce n’est pas ce que leurs éducateurs auraient voulu. On peut dire que tout instruits qu’ ils sont, ils ne sont pas éduqués car l’ instruction est peut-être la partie la moins importante de l’éducation. C’est de façon amusée que je lis les contributions d’aventuriers qui font étalage de leur ignorance de ce peuple burkinabè résilient, très résilient, très intelligent, très humble, mais qui ne se laisse pas impressionner par ceux qui le regardent d’en- haut.

Chers médiateurs, si vous devenez de simples porteurs de message, vous aurez fait oeuvre utile. Je vous vois mieux dans le rôle de messager que de médiateur car les positions de Blaise et du peuple qu’incarne l’ opposition revigorée sont inconciliables. On ne reconcilie pas le renard et la poule, car même si la poule s’en sortait avec quelques plumes de perdues, ce n’est pas bien pour elle et elle vous en voudra. Elle croira que vous êtes contre elle parce que vous n’êtes pas allés jusqu’au bout de votre devoir d’assistance à volaille en danger, ou mieux, à peuple en danger. C’est maintenant qu’il faut le dire, pas quand la maison aura déjà pris feu.

J’aimerais conclure cette longue tirade en citant Jean-Jacques Rousseau, l’ un des pères de la démocratie libérale moderne : “Les hommes ne sont naturellement nés ni rois, ni grands, ni courtisans ni riches. Tous sont nés nus et pauvres, tous sont sujets aux misères de la vie, aux chagrins, aux maux, aux besoins, aux douleurs de toute espèce”. Alors, arrêtons la” mytho-logique” de l’homme providentiel. DeGaulle l’était pour beaucoup en France. Depuis, il mange les pissenlits par les racines, et la France est pérenne.

Touorizou Hervé Somé, Ph.D.
Associate Professor (Maître de Conférences)
Sociologie de l’Education/Éducation Internationale Comparée
Ripon College, Wisconsin, États-Unis.
burkindi@gmail.com

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 19 mars 2014 à 20:11, par vérité no1 actuellement à Silver Spring En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Je partage votre point de vue dans la mesure où cette histoire de l’article 37 est un faux problème où un problème qui ne devrait pas exister. En réalité, le CDP avec Blaise ne veulent pas lâcher le pouvoir tant bien même que la constitution les interdit. Alors, les pro-modificateurs de l’article 37 vont sonner nos timpans avec des arguments qui ne tiennent pas. Parlant de la médiation, je crois que le domaine de définition de la médiation était faux et en mathématique, on nous a dit que si le domaine de définition est faux, tout le raisonnement est faux, c’est ce qui est arrivé à la médiation.

    • Le 20 mars 2014 à 10:45 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      tout ça pour dire que vous n’êtes pas raccord avec le bien fondé de la médiation, mais ça on l’a bien compris qu’elle était très décriée c’est peut être même pourquoi elle n’a pas fait long feu ? les "sages" ont mit un terme à cette médiation pour votre plus grand plaisir alors ça sert à quoi de radoter 10 jours après ?? Essayez vous aussi de trouver des solutions au lieu d’attendre derrière vos clavier que les autres fasse quelquechose pour les enflammer ! quitter votre Winconsin actuel avec un comité de personnes représentatives que vous allez créer et effectuer une visite au PF pour lui remettre vos doléances puisque c’est ce que les sages devaient faire ? tout ce verbiage est une perte de temps !!

      • Le 20 mars 2014 à 17:49, par vérité no1 actuellement à Silver Spring En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Si je devrait être membre de la médiation, voici ma proposition : Pas de modification de l’article 37, pas d’extension de pouvoir pour Blaise, suppression de la FEDAP-BC ,suppression des journaux pro-pouvoir et affectation des journalistes pro-pouvoir comme attachés de presse dans des ambassades, retrait du recipice du CDP comme parti politique après 2015 et enfin poursuite judiciaire des cdpistes ayant plus de 100 millions dans un compte bancaire. Voici mon ami ma proposition, vous pouvez le faxer à qui de droit.

      • Le 20 mars 2014 à 18:00, par Justin En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Voila un gaou au USA, qui veut venir nous donner des lecons dees justificatifs et explications tires par les cheveux. Pourquoi meme parler de sagesse ou encore de philosophie comme d’autres pour vouloir justifier des positions infondees. La vrai question ici est SI UNE MODIFICATION DE LA CONSTITUTION EST LEGALE ET POSSIBLE ? ET SI ELLE PREND EN COMPTE, LA VOLONTE DU PEUPLE ? Arreter de nous distraire dans vos histoires farfelu

        • Le 21 mars 2014 à 05:31 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

          A ce Justin qui traite un prof d’université aux USA de "gaou" : ayez le courage de proposer aussi sur ce site une argumentation d’une page si vous en êtes capable, vous trouverez des gens intelligents sur votre chemin qui vous montrerons que vous êtes un bien misérable INCULTE.On n’écrit pas une constitution pour ne pas la respecter, les vrais gaous sont ceux qui prennent aujourd’hui les burkinabè pour des gaous. Et la Constitution actuelle à été adoptée par le même peuple dont vous parlez, et qui n’est pas un objet à manipuler selon vos envies égoïstes. (NE ME CENSUREZ PAS SVP).

          • Le 21 mars 2014 à 08:56, par Justin En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

            Justement, je n’ai pas vote la constitution en question car jetais encore mineur. Ma generation represente plus de 50% de la population et jestime que dans le Burkina Faso d’aujourd’hui nous les jeunes ont a aussi notre mot a dire surtt que l’on est plus nombreux. Concernant son titre de professeur, cela ne m’impressionne pas et faut surtt pas qu’il pense pourra me faire avaler nimporte quoi par son titre de professeur et non par sa pense et sa reflexion. C’est la jeunesse d’aujourd’hui.
            (WEBMASTER, NE ME CENSURE PAS NON PLUS STP)

            • Le 21 mars 2014 à 11:06 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

              A ce Justin encorec : 1/personne d’intelligent n’écrit pour impressionner quelqu’un, la question n’est pas là, mais il ne suffit même pas de dire que dire devant un clavier que vous n’êtes pas impressionné,montrez-le svp, au lieu d’insulter, ce qui n’est qu’un aveu d’impuissance et d’incapacité à argumenter, à moins que vous soyez simplement mal élevé, mais alors c’est pas les autres qui sont gaous !2/Il n’y a dans cet article de Somé aucun bâillonnement de la jeunesse dont vous vous réclamez. En somme vous vous plaignez de problèmes qui n’ont rien à voir avec l’argumentation de l’article : c’est la faute à qui si la jeunesse ne peut pas s’exprimer comme vous racontez tout en vous exprimant d’ailleurs !? Est-ce la faute à Somé ? Qui sont aujourd’hui au pouvoir et qui empêchent de vous exprimer mais que vous semblez soutenir ?? Bref, publiez vos arguments au lieu de pleurer à insulter les autres pour dire qu’on vous laisse pas parler...(NE CENSUREZ TOUJOURS PAS ET DITES A CE JUSTIN D’ECRIRE UN ARTICLE JE LUI REPONDRAI AVEC DAVANTAGE DE PLAISIR)

              • Le 21 mars 2014 à 18:18, par Justin En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

                En 1, tu parles de se cacher derriere un clavier, mais moi au moins jai mis mon pseudonime et commente ouvertement contrairement a toi, Mr ANONYME. Donc j’ai pas de lecon a recevoir de ta part.
                En 2, si tu comprens pas le raisonement que j’ai developpe dans mon commentaire au dessus relis bien l’article et tu verras le lien.
                En 3, je repondrais a SOME, que c’est pas BLAISE qui m’a enfante mais que parcontre c’est la jeunesse qui va plutot vs enfante en 2015 car on represent plus de 50% de la population et que les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas ceux d’hier. Tu es deconnecte des realites. (WEBMASTER ENCORE UNE FOIS LAISSE PASSER STP, C"EST CA LE DEBAT)

            • Le 21 mars 2014 à 11:30, par SOME En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

              alors la si c’est ca la jeunesse qu’a enfantée Blaise alors là ! vite vite qu’il parte et que l’on enfante une autre jeunesse !
              SOME

      • Le 20 mars 2014 à 22:07, par Tche En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        si l’opposition ne veux rien comprendre le gouvernent n’a qu’a faire ce qui est a faire et on attendra ceux qui viendrons se plaindre dans les jours a venir.Etre opposant ne veux pas dire s’opposer a tout,désormais les choses sont claires.

      • Le 21 mars 2014 à 02:38, par Belier En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        He toi ! D’abord, ton français est minable. On ne dit pas "n’a pas fait long feu" mais "a fait long feu". Et uis, est-ce parce que Prof. Somé a porte une tenue traditionnelle qu’il est du coup qualifie de gaou ? Est-tu vraiment Burkinabe toi ? Un monsieur qui vie dans la diaspora et qui proclame sa culture est au contraire a feliciter, a supporter !! Moi en tout cas je trouve qu’il est mignifiquement habille et que sa tenue lui va tres bien !! En plus, tu est un gars superficiel. Concentre-toi au contraire sur le contenu de son message qui porte le cri du Peuple Burkinabe a Blaise Compaore et son entourage. Tu dois avoir honte d’avoir vendu ton ame a une personne qui est entree de facon macabre dans l’histoire du Burkina et qui ensortira en 2015 haihit de son peuple. Quelle pitie pour toi. Occupe-toi au contraire de ce que tu deviendras apres 2015, coupe de l’aide de celui par qui tu jurais.
        L’avenir appartient au Peuple Burkinabe !!!

    • Le 20 mars 2014 à 12:42, par bf2015 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Pourquoi ce qui sortira de ce référendum sera supérieur à la décision déjà prise par le peuple de ne pas accepter le pouvoir personnel, raison pour laquelle les mandats sont limités à deux ? telle est le souci de monsieur détenteur du PH D ,êtes vous sur que cette décision a été l oeuvre du peuple ? je pense non !! je soutien ceux qui diront de la décision du référendum la vraie volonté du peuple ,et d ailleurs même si cette décision était prise par le peuple ,a quoi servirait l évolutionnisme de Darwin ,il faut qu on avance qu on puisse mettre a jour cette volonté ,car nous avançons et nos situations font naître de nouvelles aspirations alors le référendum est logique fondé ,, vive le référendum !!!

    • Le 20 mars 2014 à 12:52, par Adama En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Le choses sont simples. Si la constitution ne voulait pas qu’on revisse l’article 37, elle allait l’intégrer parmi les articles non révisables. Mais pourquoi on n’a pas intégrer l’article 37 parmi ces articles non révisables c’est justement pour permettre la modification de l’article au moment venu. Et la constitution a même donner des voies pour sa modification donc ou se trouve le débat ? Si le président estime qu’est c’est maintenant il faut modifier l’article 37 je ne vois pas pourquoi on s’y opposerai.

    • Le 20 mars 2014 à 20:40, par Jeune conscient En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Triste mais réel,depuis un bout de temps le pouvoir cherchent a se réunir avec l’opposition autour d’une table pour trouver un terrain d’entente mais les rencontres on toujours fini en queue de poisson puisque l’opposition ne veux rien savoir sur la médiation.Voici des gens qui se disent vouloir le bien être du pays et qui refuse tous dialogue que préconiser en fin de compte,je pense bien que le président trouvera solution a ça.

    • Le 20 mars 2014 à 20:47, par l’enfant du pays En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Je crois que si l’opposition ne veux pas échanger avec le pouvoir en place,alors les carottes sont cuitent ;personnes ne reviendra dire apres qu’il n’est pas d’accord avec les décision qui seront prisent par le président Blaise Compaore.A bon entendeur salu.

    • Le 20 mars 2014 à 20:56, par le revolte En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Désormais il est claire que si le gouvernement ne peut se faire entendre,il n’ya plus qu’a faire ce qu’il y’a a faire.Apres ça qu’il ne tiennent pas pour responsable pour une quelconque modification d’une loi qui ne fais pas leur affaire.

  • Le 19 mars 2014 à 20:50, par KALAN TE BAN En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    CE TYPE RACONTE CE QU’IL VEUT,ON NE SAIT PAS D’OU IL VIENT MAIS ON LUI PASSE CETTE INFO ;LE PEUPLE EST SOUVERAIN ET PAR CONSEQUENT C’EST LUI QUI DECIDE DE QUI VA LE DIRIGER

    • Le 20 mars 2014 à 07:17, par Kamélé En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Justement, tu n’as pas compris ce Mr qui fait la différence entre un lettré et un intellectuel. Beaucoup de lettrés se font passer pour des intello alors qu’ils n’en sont rien. Bien avant ce Mr j’ai toujours dit sur ce forum qu’il n’y pa s’intellectuel au CDP mais des lettrés. Ce Mr dit aussi que le sage tire son nom sage de sa sagesse. autrement on devient sage avant d’avoir le qualificatif de sage. et le sage doit dire la vérité au prix de sa vie. et cette vérité c’est pas pour plaire à groupe ou rester neutre. Nos sages vient de rater une opportunité de confirmation, consolidation de leur sagesse.

    • Le 20 mars 2014 à 09:03, par Le patriote !!! En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      A kalan te ban ! Toi tu penses que le pays représente ton propre village ou quoi.Arrêtez vos réactions égoïstes. Vas-y imposer le référendum à ton village,et blaise viendra vous diriger après 2015. Sinon,pas notre chère patrie,le Burkina Faso à nous tous. La patrie ou la mort nous vaincrons !!!

      • Le 20 mars 2014 à 13:07, par Zagré En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Evidemment que le Burkina est à nous tous et est aussi à Blaise. ET Blaise a des droits et des devoirs tout comme tout citoyen. Alors pourquoi voulez vous le priver de force de son droit qui lui est octroyé par la constitution. Je crois que c’est lui seul qui est à mesure de dire s’il va exécuter son droit ou non mais personne ne peut le priver de ce droit. La constitution donne le droit à laisse de modifier l’article 37 donc c’est à lui seul d’en décider s’il veut le modifier ou pas.

      • Le 20 mars 2014 à 16:00, par jack l’éventeur En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Moi qui te prenait pour un patriote je suis dessus. Tu passe ton temps a crié changement alors que toi même tu refuse le changement. Toujours là a se cambrer sur des faits passés au lieu de voir la réalité en face. Mon ami de nos jours c’est Blaise qui est le président du Burkina Faso et non Thomas SANKARA et la patrie où la mort n’est plus d’actualité maintenant on est dans l’ère de l’unité du progrès et de la justice. Pour évoluer il faut que tu t’y fasse ainsi tu pourra aspirer au changement

        • Le 21 mars 2014 à 00:12, par Le patriote !!! En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

          Jack l’Eventeur ! Ah bon,tu es déçu. Tu n’as rien vu encore. Votre temps prend fin en décembre 2015. Ces vous autres qui encouragent ce président de 1987, après coup d’Etat à foncer droit au mur. Courage à vous ! Enfin,tout sera fini. Et nous vous verrons tous ici sur la terre libre des Hommes Intègres. Vive l’Alternance ! Vive le changement avec le peuple réel du Faso !

    • Le 20 mars 2014 à 09:28, par kilikan sosso En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      "KALAN TE BAN" je voudrais savoir si c’est en dioula ton pseudo car il te convient parfaitement. tu n,est pas encore a la hauteur pour comprendre Monsieur SOME même si il a ete humble en disant qu’il ne faut pas voir seulement ceux qui ont fait les bancs( instruits) comme "INTELLECTUELS".Même toi tu peux être intellectuel si tu fait un petit effort : celui de faire de bonnes reflepxions.Amicalement celui qui te veux du bien

      • Le 20 mars 2014 à 11:16 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Waiii, j’ aime ton pseudonyme. Kilikan Sosso. Donc faut pas que tu vas aavoir affaire aun Sosso perche sur la Montagne Kili. Tu fais quoi ? Si tu frappes, c’est pas bon pour toi. Si tu laisses, c’est pas bon pour toi. On dirait que ca s’ aplique a Blaise et pro- modificateurs. Si Blaise lache le pouvoir, il va a la cpi, direct. S’ il modifie, il a chaud dedans et ca va a la fin l’ amenr tenir compagnie a Gbagbo. Kilisso mangni deh, an balimaw. Sosso veut dire Moustique. Le reste, je traduis pas avant que vous m’ envoyer le cheque de traduction.

      • Le 20 mars 2014 à 13:10, par déceler le faux En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        je ne sent que la haine dans cet écrit au fait repartir dans le passé pour puiser des événements de nature a réveiller des colères pour coller a notre situation actuelle c est totalement être un CHIEN pour notre LIÈVRE qui est la paix monsieur a dire vrai vous avez rien apporté a la résolution de notre situation bien le contraire ,ta haine pour Blaise ne devait pas si tu était de bonne foi te pousser a dire a tes parents si tu as ce sentiment ,d aller en guerre pour ce serait que des mots ,la démocratie ,la démocratie n est pas un mots ,qui n est même pas inscrit dans nos dictionnaires ,alors si nous voulons l inscrire la voix est indiquer par Blaise :LE RÉFÉRENDUM

    • Le 20 mars 2014 à 10:00, par miim beeba En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      LE PEUPLE EST SOUVERAIN, OUI, TU VIENS DE LE RÉPÉTER ! CE PEUPLE SOUVERAIN A DÉJÀ DIT 2 MANDATS ET PAS PLUS ! CF ART. 37 DE LA CONSTITUTION !

      • Le 20 mars 2014 à 14:29, par Un ancien élève En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Pourquoi avons nous tant peur de revoir notre constitution pour la consolidé. Blaise veut juste protéger le peuple en demandant de revoir la constitution pendant qu’il est toujours au pouvoir ainsi il pourra être sûr que si il advenait que l’un de ces élèves soit son successeur il ne pourra plus utiliser les failles de la constitution actuel. Camarades ouvrons l’œil

      • Le 20 mars 2014 à 16:01, par faisons un effort de réflexion En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Pourquoi ce qui sortira de ce référendum sera supérieur à la décision déjà prise par le peuple de ne pas accepter le pouvoir personnel, raison pour laquelle les mandats sont limités à deux ?est ce vraiment la décision du peuple ? c est vraiment la décision du peuple ,alors le référendum aura un sens de vérification de cette volonté.aussi si vraiment c est la volonté du peuple d hier (le père de mon collègue "ingénieur des eaux et forets " qui puis donner son avis n est plus aujourd’hui ,certains de mes prof ne sont plus bon paix a leur âmes )de ça n avons nous pas le droit de croire caduque cette volonté ? si vous faites usage de votre bonne foi vous me direz oui ,alors la réponse a votre question ,je vous direz simplement l actualisation de cette volonté si elle reste la même ,sans contredire DARWIN nous évoluons donc l adopter a notre nouvelle vision des choses ,un PH D ,monsieur vous sauriez bien comprendre ces tentative de défense de point de vue merci !!!!!vive le référendum

  • Le 19 mars 2014 à 20:50, par OUEDRAOGO OUMOU En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    écoute bien monsieur blaise n’est pas au pouvoir par la ruse mais plutôt par merite.nous sommes dans un pays ou la population est libre et souverain.BLAISE est au pouvoir par les urnes et s’il est lieu qu’il reste ca sera encore par les urnes.SI la mediation ne marche pas mais qu’on laisse le peuple le faire,bien sur par referendum.

  • Le 19 mars 2014 à 20:53, par ben En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Je ne crois avoir entendu le président dire qu’il est près a tout pour la modification de l’article 37 même si cela va engendrer une crise,c’est bien normal que l’opposition soit contre car cela ne fait pas leurs affaire.La meilleur manière de procéder c’est de laisser le peuple choisir et ce par la voix des urnes,seul le scrutin nous dira oui ou non si le peuple n’a pas besoin maintenant de son président.

    • Le 20 mars 2014 à 11:27 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Tu ne vas jamais entendre ton president dire ca puisque vous "ses derriere", vous le faites deja tres fort et c’est ca aussi la tactique. La meilleure maniere de tenir sa parole c’est de ne pas donner sa parole. Tu sais pourquoi c’etait tres difficile de donner un petit mandat a Assimi Kounada ? Il parait que lui aussi il est prof d’ universite mais malheureusement moi je sens pas ca dans son comportement. On dirait que le diable s’ est empare des cdpistes. Il faut qu’ ils vont voir Paul Andre Yao de Cote’ d’ Ivoire. lui la meme etait le President de la Cour Constitutionnelle de Gbagbo.

  • Le 19 mars 2014 à 20:57, par Séni Woba En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Mon gars le fait de dire que le peuple a déjà décider en 1991 que nous sommes obligé actuellement de ne pas revenir sur ce vote. C’est ce genre de pensé qui fait l’Afrique est toujours le continent le moins développé au monde. Figurez vous que c’est parce que nous perpétuons le fait nos parent avait signé avec la France des conventions qu’il allait faire dédouané a chaque fois leur denrée au niveau des ports français avant de les vendre a l’international que nous sommes encore sous une économie sous perfusion. L’africain du 21ème doit faire preuve de bon sens vue qu’il a appris a convaincre sans avoir raison a l’école des blancs avant de prendre toutes décissions

  • Le 19 mars 2014 à 20:57, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Vous en aviez vraiment gros sur le coeur.Mais on ne s en lasse pas,bien que je dusse finir deux tasses de thé en cours de route...pardon de lecture.Comme vous le dites si bien,"Dio nou man fiel ka mouon viel".Merci.

  • Le 19 mars 2014 à 20:57, par SOUGRI En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    LES urnes ont eu a parler et reparlera de nouveau.chacun est libre d’apprecier ou de deprecier blaise .PAR defaut nous savons de lui un homme integre et conservateur de paix,ainsi nous sommes certains que cette situation plitique sera traverser de la plus belle des facons ;de facons appesante pour l’interet de la nation.

  • Le 19 mars 2014 à 20:58, par Le peuple En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Vraiment, vous ne pouvez pas résumer votre article ? Vous ne trouvez pas qu’il est trop long ? Faites une synthèse pour faciliter la lecture à ceux qui n’ont pas que ça à faire.

  • Le 19 mars 2014 à 21:00, par Kaboré Ludovic Ismael de Tanghin En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    cher hervé somé c’est par ce que nous sommes des animaux politique doué de raison que nous devons savoir que notre opposition qui dit défendre la position de la population ne dit pas vrai . aussi la population est capable de s’exprimer d’elle même ! raison pour laquelle nous devons accepté cette option de partir au référendum pour savoir réellement la position de la population burkinabé .

    • Le 19 mars 2014 à 21:42, par vérité no1 actuellement à Silver Spring En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      On ne veut pas prendre de risques en allant au référendum. Si vous avez peur de répondre devant le peuple, on peut négocier une sortie honorable pour vous cdpistes. 2015 est le terminus de votre wagon mafieux.

      • Le 19 mars 2014 à 22:29, par Boureima ouédraogo En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        ceux qui ont organisé la médiation ne sont pas des radicalismes comme vous pour dire ce que vous vouliez qu’ils disent .ce sont des personnes qui aspirais à trouver un terrain d’entente parles deux partis .mais comme l’opposition avait une idée très arrêté , elle n’a donnée aucune chance à cette médiation de trouver une issue possible .

      • Le 19 mars 2014 à 22:35, par Séni Woba En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        On ne doit pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuer dit un adage populaire. Le CDP sera après 2015 une association de bailleurs de fond si il s’avère qu’il ne sont pas le parti au pouvoir. Il sera comme les lobbies aux USA et vont toujours contrôler le pays. Voici la vrai magie que vous n’avez pas su regarder depuis 28 ans. Les gars il faut apprendre a observé car on remarque effectivement que vous regarder sans voir quelque chose

      • Le 19 mars 2014 à 23:03, par Kaboré Ludovic Ismael de Tanghin En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        vérité tu parles de quel risque ? aviez vous peur de connaitre la position du peuple sur cette situation ? si c’est le cas , il va falloir te mettre à l’idée que la force ne pourra pas faire partir BLAISE . soit vous accepté d’aller au référendum , soit vous affronté BLAISE au élections en 2015 . VOUS AVEZ DONC LE CHOIX .

        • Le 20 mars 2014 à 09:41 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

          faites attention à ce que vous dites, le peuple est attaché à ces lois non à une personne.
          M SOME a bien analysé la situation vous voulez que Blaise reste au pouvoir durant toute sa vie ? Nous, nous voulons qu’il amène le Burkina sur la voie de la démocratie en mettant en place un état fort. Nous préférons un état fort qu’un homme fort. BLASE n’est pas comme vous, il aime ce pays et il va se mettre à coté pour laisser les choses évoluées dans le bon sens.

    • Le 19 mars 2014 à 21:43 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      pian....! il n’y aura de référendum pour vous permettre de bourrer les urnes. on vous connait. en plus comme le disait l’auteur de ce brillant article,dis nous pourquoi il faut aller au référendum puisque dans notre constitution,il est écrit noir sur blanc en son article 37 que le président est élu pour un mandat de 5 ans et il est renouvelable une fois. bien sûr parceque blaise compaoré a ppris à ruser avec le peuple qu’il croit bêtement que cette fois-ci encore ça va marcher mais il se trompe lourdement. l’escroquerie a assez duré et maintenant on l’attend.

    • Le 19 mars 2014 à 22:39, par Boureima ouédraogo En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      quand tu dis que les africains ne respect pas les closes , moi je dit que c’est faut et que l’africain aspire à la perfection .c’est plutôt tes tuteurs de l’occident qui ne respects pas les closes et tu le sais bien en tant que prof .tes grand parents ont travaillé et Babylone ? a -t-il respecté les closes ? nous , nous vison la perfection , c’est pourquoi on veut à nouveau se représenté en 2015 avec notre candidat BLAISE .

    • Le 19 mars 2014 à 22:50, par Boureima ouédraogo En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      les sage n’agissent pas pour plaire comme tu le dit .c’est juste par ce qu’ils sont soucieux de la préservation de la paix sociale dans le coté opposé , eux sont très radicalisme et ne se soucis même pas du peuple qu’ils aspirent gouverné .cette situation est déplorable car ils sont prêt à mener les gens à l’abattoir pour atteindre leur fin .

      • Le 20 mars 2014 à 10:58, par TPS En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Monsieur OUEDRAOGO je vois que l’article de monsieur SOME vous a beaucoup toucher et ce qu’ils vous a fait voir c’est que vous refuser de voir ou entendre. Je vous propose d’écrire aussi un article et nous dire pourquoi vous voulez maintenir une personne à vie au pouvoir ; est-ce la seule personne capable de diriger un pays dans votre parti ? Est-il née pour être président ? Proposez nous une autre personne en 2015 et on décidera. Merci et bon journée

        • Le 20 mars 2014 à 18:19, par Boureima ouédraogo En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

          cher TPS il ne s’agit pas de vouloir gardé à vie BLAISE au pouvoir ! c’est la dont votre opposition veut procédé pour le faire partir qui cause problème .admettons que le peuple veuille changé de système et que le système en place ne veut pas partir et propose un référendum , c’est comme si c’était dans la boite !le peuple veut son départ donc il votera non au référendum et l’histoire s’arrête là .je souligne une fois de plus que la force n’est pas la solution .

  • Le 19 mars 2014 à 21:02, par Right En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Ah wi . Thanks ! Rien que la vérité dit en langage simple, pas de tournures complexes et de grosses expressions qui embrouille comme chez Nyamsi le Prétendu roi du savoir universel.
    Blaise s’est habitué à rouler le peuple ! Il en a pris goût qu’il se croit tout permis même si les contextes changent. Cette génération ne se laissera pas faire.

  • Le 19 mars 2014 à 21:03, par anikié En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    L’opposition veut le beurre et l’argent du beurre cela n’est pas possible.ON NE PEUT pas VOULOIR UNE CHOSE ET SON CONTRAIRE.vous voulez la paix et pourquoi voulez vous écarter l’éventualité d’un référendum.Agissez dans le sens du peuple c’est mieux pour tous !!

  • Le 19 mars 2014 à 21:05, par Right En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Ah wi . Thanks ! Rien que la vérité dit en langage simple, pas de tournures complexes et de grosses expressions qui embrouille comme chez Nyamsi le Prétendu roi du savoir universel.
    Blaise s’est habitué à rouler le peuple ! Il en a pris goût qu’il se croit tout permis même si les contextes changent. Cette génération ne se laissera pas faire.

  • Le 19 mars 2014 à 21:05, par papa En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Pourquoi s’acharner donc autour de ce fameux article et en même temps nous dire que le peuple ne veux pas d’un second mandat de blaise compaore,la discussion qui se mène autour de cet article est simplement faux et injustifiée ;alors ce n’est pas la peine de déplacer le débat.Je croit que les choses sont plutôt claires,faisons place au référendum ou que nous modifions l’article il appartient en ce moment au peuple lui seul d’elir qui il veut.

  • Le 19 mars 2014 à 21:07, par Right En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Ah wi . Thanks ! Rien que la vérité dit en langage simple, pas de tournures complexes et de grosses expressions qui embrouille comme chez Nyamsi le Prétendu roi du savoir universel.
    Blaise s’est habitué à rouler le peuple ! Il en a pris goût qu’il se croit tout permis même si les contextes changent. Cette génération ne se laissera pas faire.

  • Le 19 mars 2014 à 21:15, par Séni Woba En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Dans le fait de vouloir anticiper les choses moi je peux te garantir que tu es parti déjà vite en besogne. Tu crois que ce que Blaise et ces gars ton laisser voir constitue la vérité absolue ? Laisse moi te préciser que qui n’avance pas reculer il ne s’agit d’afficher des PhD pour se croire super intello. La révision de l’article 37 constituera une avancé majeur pour le peuple burkinabé car cela va montrer réellement que il a évolué et comprend le pesant d’or de chaque article.

  • Le 19 mars 2014 à 21:16, par papi En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Rien n’empêche au président de modifier l’article 37 car il est en droit de le faire,qui dit constitution parle de lois et qui parle de lois parle également de modification.Les années changes,les hommes changes et pourquoi pas les lois ?

  • Le 19 mars 2014 à 21:20, par Non au Sénat En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Merci pour vos écrits. Si BC veut, qu’il continue de foncer droit dans le mur.
    Je n’ai pas du tout apprécié cette médiation qui propose un lenga de 2 ans à BC sachant pourtant que l’article 37 doit impérativement être respecté.

  • Le 19 mars 2014 à 21:28, par Right En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Ah wi . Thanks ! Rien que la vérité dit en langage simple, pas de tournures complexes et de grosses expressions qui embrouille comme chez Nyamsi le Prétendu roi du savoir universel.
    Blaise s’est habitué à rouler le peuple ! Il en a pris goût qu’il se croit tout permis même si les contextes changent. Cette génération ne se laissera pas faire.

  • Le 19 mars 2014 à 21:34, par Burkinbi En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Bonjour,
    Merci Professeur, votre article est long mais intéressent !
    Gars aux mytho-logues, "intellos", et autres nègres des palais qui sont prêts à vendre leurs âmes juste pour servir le Roi Ziniarus du Faso !
    Non au tripatouillage de la constitution !
    Non au pouvoir à vie !
    Non au SENAT !
    Non au Référendum !
    Non à toutes les formes d’injustices !
    NON NON NON !
    Nan lara an sara ! La Patrie ou la mort, Nous vaincrons !

  • Le 19 mars 2014 à 21:34 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    la longueur de votre contribution la rend encore plus intéressante bien que cette longueur ne sera pas du goût de beaucoup de forumistes qui sont des partisans de moindre effort. bref,sur la médiation auto saisie,j’avais qualifié son instigateur téléguidé jbo de fauteur de trouble qui a voulu à dessein ajouter un problème,un autre problème avec son lenga. dieu merci,son plan machiavélique a fait un gros pschitt. maintenant concernant notre boulanger émérite,cette fois_ci il va jouer bidé. il n’y aura pas de référendum sur l’article 37 avant novembre 2015,ceci pour dire que blaise est légitimement légalement hors course mais comme ce criminel est arrivé aux affaires par les armes,je pense que son aventure va se boucler de cette manière et affreusement.

  • Le 19 mars 2014 à 21:44, par pierre franfu En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    CERTES qu’ont nous montre comment modifier l’article 37 !mais je te dirai pourquoi modifier l’article 37 ?de prime abord blaise ne voulais plus se représenter,mais suite a un sondage on a constaté que nombreux sont ceux qui exige qu’il se représente,le peuple a confiance en lui.CELA suffit,soyons sérieux !

  • Le 19 mars 2014 à 21:48, par Mnifou En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Mon frere, tu es un grand pedagogue. Ton analyse de la situation nationale et surtout de la mediation a ete d’une clarte qui ne ne laissera personne indifferente. La sagesse, c’est l’art de dire la verite quelqu’en soit le prix. Tu as demontre par cette contribution, que seul le respect de notre loi fondamentale est l’unique voix pour une paix durable. Comme tu l’a si bien dit, on ne soigne pas une infection virale en prenant des produits anti-paludisme. merci pour cette sublime contribution.
    VIVE LE PEUPLE ! LE POUVOIR PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE !

  • Le 19 mars 2014 à 21:59, par Kaboré Ludovic Ismael de Tanghin En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    BLAISE même en voulant modifié l’article 37 , ne veut en aucun cas forcé les choses ! c’est dans cette optique qu’il
    dit que s’il voulait modifié l’article 37 de la constitution , il consulterait le peuple .je penses c’est aussi clair de de l’eau de
    roche .c’est le peuple qui dira oui ou non si cet article sera modifié .

    • Le 19 mars 2014 à 23:08 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      J’imagine jusque là que le projet de référendum est juste une plaisanterie. Autrement c’est me faire douter de la maturité du peuple burkinabè qui semble ne pas savoir ce qu’il veut en devant changer d’opinion sur le même sujet plusieurs fois en un temps aussi bref. Je ne reconnaîtrais plus en cette nation jadis dite intègre.

    • Le 20 mars 2014 à 00:19, par Un indigné En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Merci pour ce écrit. En effet il fut un temps ou Baise devrait faire un choix entre le peuple et un individu et le choix a été clair le 15 octobre 1987, malgré le fait qu’en Afrique la valeur de l’amitié est plus chère que celle de la fraternité. Cela s’est fait sans regret aucune. Quelques années plus tard, le même exercice s’est présenté à lui et cette fois-ci le choix fut différend avec les évènements de la grillade de NORBERT ZONGO à SAPOUI ou il a choisi un individu (son frère) au détriment du peuple. Que voulez-vous que l’on comprenne ? la question se pose à tous ceux qui se rendent complice du jeu que mène BLAISE COMPAORE. Il n’a jamais aimé son peuple suivez mon regard. Il se joue de lui.

      • Le 20 mars 2014 à 10:59, par dahslom En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Les hommes intègre dont vous parlez a longueur de journée son toujours haie par le peuple. En effet croire que la révolution a été totalement saine serait un leurre car elle a permis de tuer des innocents sans raison. Elle a même permis de révéler l’état de nature de l’homme. l’ex président a force de montrer devant le peuple qu’il était droit c’est par fini fait traiter d’inhumain quand il a eu faire emprisonner son frère. D’aucun même sont parti dire que le pouvoir lui était monté par la tête quand il a affiché ouvertement qu’il n’était pas pour perpétuer les grâces offert aux chefs traditionnels

      • Le 22 mars 2014 à 16:07, par DOS En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Donc le 15 octobre 1987 blaise n’a pas aimé son peuple en réalité il a utilié le peuple pour tuer le vrai fils du peuple SANKARA et je vous le dit SANKARA va tuer blaise et pour toujours car je vous le dit également 5 ans sera trop pour blaise dans la mémoire des BURKINABE. on va l’oublier ne sera retenu de lui que le malfaiteur l’assassin le tripatouilleur de la constitution BURKINABE

  • Le 19 mars 2014 à 22:35, par MANITOU En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    CE MONSIEUR NE DOIT PAS VIVRE AU PAYS.UN ADAGE POPULAIRE DIT QU’ON NE CHANGE PAS L’EQUIPE QUI GAGNE,SI LE PEUPLE A TOUJOURS BESOIN DE BLAISE EST CE QUE Y’A UN PROBLEME A CELA.

  • Le 19 mars 2014 à 22:38, par Mogho En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    MON GARS VAUX TU DECIDER A LA PLACE DU PEUPLE OU QUOI ?C’EST PAS POUR RIEN QUE LES GENS ONT TOUJOURS BESOIN DE BLAISE COMPAORE.C’EST PARCE QU’IL TRAVAILLE POUR LE PEUPLE

    • Le 20 mars 2014 à 09:39, par YELPIAN En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Si Blaise travaille tant comme tu le soutiens, pourquoi 46% de pauvres ? Pourquoi le pays est-il toujours abonné au rang favori des derniers dans le classement du Pnud ? Pourquoi malgré la paix et la stabilité du pays, le Burkina est toujours mal classé, devancé par certains pays en guerre ?
      S’il a travaillé comme tu le dis, après 27 ans, il mérite une retraite comme tous les fonctionnaires. Ces derniers sont frappés par la limite d’âge alors qu’ils n’ont pas travaillé 27 ans, Blaise est lui obligé par la constitution de s’en aller.
      Ce que tu n’as compris, c’est qu’en réalité en 27 ans de règne, le clan familial de Compaoré a bâti un empire économique au détriment du Peuple. Pas besoin d’une monarchie.

  • Le 20 mars 2014 à 06:49, par AD En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Merci pour ta contribution. Le sage c’est celui qui dit la vérité . Et la vérité dans ce cas ci c’est notre constitution. Tout autre chose est de l’arnaque.

  • Le 20 mars 2014 à 07:34, par Kamélé En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Prof Touorizou Hervé Somé, Félicitation pour ce grand article de qualité destiné à ceux qui comprennent et qui ont le temps. Cet article à répondu à deux grandes questions rarement répondu : 1) qu’est-ce qu’un intellectuel, comment est-on désigné intellectuel ? est-ce une autoproclamation ou une élection par le peuple. Si autoproclamation, le fou du village peut se proclamer intellectuel et c’est son droit. si élection le Faso n’a jamais élu ses intellectuelles. 2)qu’est-ce qu’un sage ? Comment est-on désigné sage ? est-ce une autoproclamation ou une élection par le peuple. Si autoproclamation, le fou du village peut se proclamer sage et c’est son droit. si élection le Faso n’a jamais élu ses sages. le pire c’est de se croire intellectuel sans l’être ou de se croire sage sans l’être.

  • Le 20 mars 2014 à 08:53, par Le Patriote En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Rien que le respect de la constitution ! les personnes passent mais ces institutions vont toujours demeurées !Quel que soit le président au BF, qu’il sache qu’il a tout au plus deux mandats !Nous ne sommes pas contre quelqu’un ! Seulement nous n’accepterons pas au BF le pouvoir à vie !

  • Le 20 mars 2014 à 09:11, par ElMagnifico En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    L’habit ne fait pas le moine dit-on ! En tout cas votre pause a failli me couter une lecture époustouflante et épuisante ! Trop de proses dans une pause culturelle. Pas que votre Faso danfani m’irrite ou sente mauvais -comme le disait l’ami et plus que frère de notre héro, feu Thomas SANKARA-, mais tout simplement parce que je pensais a un article sur la SNC ! A l’avenir soyez concis et précis. Félicitations tout de même pour le nombre d’internautes qui ont réagi a votre écrit. Surement qu’ils savent lire en diagonale ! Arrêtons tous ces efforts de méninges et épargnons le peu de ressources dans nos caisses car 2015 est déjà la ! Allez en position ! Que Blaise pose sa candidature comme Bouteflika et que les autres de l’opposition posent aussi la(ou les)-leur(s). Et que le peuple juge par les urnes ! C’est aussi simple que cela, et on l’a vu a l’Arrondissement 4 de Ouagadougou. Le cdp 2015 ne sera jamais celui de 1998 ni de 2005. Laissez juste vos calculs machiavéliques, gargantuesques et œsophagiques et essayez !

    • Le 20 mars 2014 à 09:47, par wendbenedo En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      El magnifico tu plaisantes ! la constitution algérienne autorise Bouteflika à se présenter autant de fois qu’il le souhaite, la CENI a reglé la reprise des élections dans l’arrondissement 04 conformément au Code électoral ! malheureusement la Loi fondamentale du Burkina n’autorise plus Blaise à se représenter, un point un trait ! Le CDP n’a qu’à trouver un candidat éligible !!!

      • Le 20 mars 2014 à 12:18, par ElMagnifico En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        "...la Loi fondamentale du Burkina n’autorise plus Blaise à se représenter, un point un trait ! Le CDP n’a qu’à trouver un candidat éligible !..." Bien dit mon frère (ou ma sœur) ! Mais est-ce que ceux qui sont habitués au refrain "Naaba wa yii yaa yé yaa yé ! Naaba wa yii yaa yé yaa yé ! Naab oh yii n’wood son’ré !" l’entendent de cette oreille ?

        Cher(e) internaute mon pseudo s’écrit ElMagnifico ! J’insiste la-dessus car un quidam utilise le pseudo El magnifico aussi ! J’ai déjà attiré l’attention de faso.net à ce sujet afin de lever toute équivoque car je suis responsable de mes écrits ! Merci.

    • Le 20 mars 2014 à 10:34 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      S’ il etait en veste- cravate en soie, ca ne serait pas culturel ? Tu peux me dire un vetement qui n’ appartient pas a une culture ? La SNC existe pour que les gens vivent leur culture chaque jour. C’est vrai ca c’ est difficile mais c’est ce que on souhaite.Tu as un probleme avec sa tenue ? Tu es vraiment du cdp ou vous voulez imposer votre facon de faire les choses. Vous n’ aimez pas les faso danfani, donc vous avez tue le promoteur de fasodanfani, Thomas Sankara et maintenant tout le monde est en veste au cdp meme ceux qui ne savent meme pas attacher la cravate. Quand ils doivent se vester, c’est des amis qui viennent attacher la cravate pour eux. Faut reagir au fond de l’ article au lieu de t’acharner sur son habillement ? Chacun s’ habille comme il veut, non ? Est-ce qu’ il y a un code vestimentaire impose ? Au contraire je trouve qu’ il fait bien apres vivre beaucoup d’ annees dans le froid il est toujours attache a sa culture. Dis- moi ton probleme. Tu as mal au ventre ? Si tu es fatigue, va te dormir. Mon professeur d’ anglais a bien parle. Il m’a enseigne a ma premiere annee de droit en 2000. Monsieur tres cool.

  • Le 20 mars 2014 à 09:43, par leproff En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Bonjour M. Somé
    Votre écrit semble intéressant mail il est très long et on n’a pas le temps de lire. Soit bref, concis et précis comme le dit les enseignants.

  • Le 20 mars 2014 à 09:50 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Bonjours chers lecteurs. Merci chers monsieur pour ton devoir d’interpellation à la raison en tant que patriote. Moi, je ne pense même pas que la plus part de ceux qui contribuent négativement à la cohésion sociale de notre pays, en parole ou en acte, sont des africains à plus forte raison des Patriotes. Blaise va partir et il partira quelle qu’en soit la manière. Sachiez que ce n’est pas les grands hommes qui font l’histoire mais les peuples. Lisez celle de la France, du Bénin, du Niger ou de la haute volta aujourd’hui Burkina Faso. wait can see !

  • Le 20 mars 2014 à 11:13, par DERRIDA En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    TOUORI-ZOU : faire front et face avec la seule tête, avec du sens, car en face il n’y a aucun sens, pas même celui d’un heureux désaccord qui supposerait encore un accord originaire et premier ou "archaïque", un archi-accord à partir duquel toi et moi comme d’autres ne cessons d’écrire : notre Constitution
    (Pourquoi me censurez-vous ?)

  • Le 20 mars 2014 à 11:18, par TIENFOLA En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    j’ai lu avec grand intérêt votre article. quelle profondeur dans l’analyse. merci d’avoir contribuer à dire la vérité. cependant votre esprit critique servirai plus si vous reveniez prendre des postes de responsabilités dans votre pays. le FASO a besoin de jeunes réfléchis comme vous

  • Le 20 mars 2014 à 11:22 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    cher YELPIAN, avec vous autre le pays ne peu pas ne pas être dans les derniers classement, parce que même si on vous met dans une marmite pleine de miel vous allez toujours trouver quelque chose à dire. en plus si le taux de chômage est de 46%c’est pas de sa faute, mais plutôt les idiots qui viennent de créer leur parti MPP, car chacun d’entre eux à rempli sa poche avec l’argent que blaise leur donné pour qu’ils puissent aider le peuple à créer des emploi aux jeunes. mais comme ils se sont écartés maintenant le pays sera bien dirigé. que tu veux ou pas blaise va continuer son régime.

    • Le 20 mars 2014 à 12:08, par Seydou En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Le vrai mediateur c,est le peuple,rarement il se trompe et c,est l,histoire qui ns l,enseigne.Allons avec l,allegresse au referendum sinon le reste ce sont des salons litteraires.

      • Le 20 mars 2014 à 21:46 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        Des salons litteraires aux champs de bataille, la ligne est souvent mince. Pour faire la bagarre generalement on commence d’ abord a parler. C’est ce que tu appeles literature. Ensuite on se pousse puis bougnan- yee. Le Professeur a dit qu’ il vaut mieux prevenir que guerir. C’est pourquoi il a parle beaucoup afin qu’ on ne fasse meme pas bouboum. Parce que quand ca commence, on sait plus ou ca va s’ arreter.

        Nabiiga

    • Le 20 mars 2014 à 14:07, par YEL PIAN En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Ton langage révèle ta mauvaise compréhension des enjeux du moment, il aurait fallu que tu ailles t’exercer à les comprendre avant de venir exposer tes lacunes sur la toile.
      * Reprenant ta réaction à mes propos, où as-tu lu dans mon écrit 46% de chômage. J’ai parlé de pauvreté même si évidemment le premier nourrit, en tant que cause, le second.
      * Si les fondateurs du MPP étaient des idiots tels que tu le penses, ce régime de Blaise n’aurait vécu pas 27 ans. Informe toi stp, car ils ont été les géniteurs politique de Blaise, avec la création de l’ODP/MT suite à la fusion des groupuscules communistes, puis à la création du CDP. As tu déjà un idiot créer un parti ? S’ils étaient aussi idiots comme tu le penses, le cdp serait intact, et n’aurait pas connu la honteuse défaite à l’arrondissement 4. Pire le MPP n’aurait pas eu le monde dans ses manifestations. Souffres mais il en est et sera ainsi.
      * Tu dis que les démissionnaires se sont remplis les poches avec l’argent que Blaise les a donnés pour aider le peuple. De quel argent parles tu ? Blaise a eu cet argent où ? C’est à force de confondre l’Etat burkinabé à la famille Compaoré, que le peuple croupit dans la misère alors que ce clan étend ses tentacules de vampires dans tous les secteurs économiques du pays : des peaux aux Bâtiments, routes, en passant par les mines, les finances. Alors si quelqu’un s’est bien rempli les poches comme tu le soutiens, et je suis d’accord, c’est bien ton Blaise. Son clan est bien le mal économique pour ce pays pauvre.
      Tes propos desservent ceux que tu es sensé défendre à coût de miettes. Mais ce n’est pas de ta faute parce que congénitalement ce régime t’a condamné à être ainsi en te privant d’une formation digne de ce siècle d’émergence citoyenne.
      *La fin du règne monarchique de Blaise ne relève d’aucune volonté humaine. C’est plutôt une obligation que lui assignent la constitution, et aussi son serment de respecter cette constitution. Alors lui-même n’a pas le choix que de partir, c’est la dure réalité de la loi. Rassures toi, le Burkina Faso survivra, et dans la paix et la stabilité avec en prime plus de développement et d’équité sociale.
      Tu vois que tout ce que tu racontes ne sont des inepties qui n’honorent pas celui qui est présenté comme un démocrate. Ton silence ou la vérité lui ferait plus de bien et te grandirait aussi.

      • Le 21 mars 2014 à 02:31, par Nyansi le Cantiniste En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

        M. SOME vous avez pondu un bel article. Ne descendez pas dans la Boue en répondant aux micro cas, surtout qd ceux-ci émanent de petits esprits malpropres et malnutris. Si quelqu’un veut un débat d’idées, qu’il vous confronte en étalant publiquement sa vision dans un droit de réponse. Autrement, circulez et soyez fier de vous. L’attardé auquel vous avez répondu ne comprends rien et ne vous a lu qu’en diagonale.

        • Le 21 mars 2014 à 15:19 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

          Merci Mr Nyansi Le Cantiniste. Je vous rappele que ce n’est pas moi SOME(toutes les lettres sont en majuscules). C’est la premiere fois que j’ ecris sur lefaso.net.et je n’ai pas cru bon user de pseudonyme, afin d’ assumer la pleine responsabiite morale et historique de mon cri de coeur. Le petit de la biche qui lance le cri strident de desolation une fois qu’ il est entoure par une meute de chiens et de chasseurs ne le fait pas parce qu’ il a peur de la mort. Il le fait pour signaler au dieu de la brousse que l’ heure est grave.Je me suis senti un devoir profond de contribuer ma part au debat car le Burkina est a la croisee des chemins. Ce que Blaise veut maintenant est trop gros. Meme les chiens qu’ on croirait etre des animaux inferieurs font l’alternance entre eux. Il n’est que de voir les chiens s’ amuser pour s’ en rendre compte. Un proverbe dagara : Baa loo ka baa loo ni baa diem(pour qu’ il y ait jeu entre chiens, il faut que chaque chien tombe a son tour. Mais quand un chien tombe et l’ autre se refuse a le faire, la il n’ y a plus de jeu. La partie se termine par la confusion car les chiens se mordent violemment. Si nous sommes mieux que des chiens, nous pouvons encore faire mieux. Merci pour le conseil, toutefois. J’ ai laisse mes coordonnees pour engager un debat franc et a visage decouvert avec tous les hommes de bonne volonte. En ecrivant ce billet, je savais que je derangeais des interets puisqu’ avec l’ alternance, source probable d’institutions plus fortes et plus soucieuses de la transparence, les "bons de Baillonne" vont diminuer et il ne sera plus aise de manger la ou on n’ a pas seme. Je remercie tous ceux qui ont reagi a ce message, meme ceux qui ont perdu la patience devant certains de mes propos et qui s’ en prennent meme a ma personne sans me connaitre. Cela temoigne du souci que nous avons tous pour notre cher pays. S’ il y a la guerre dans ce pays, ce sera tres grave. Dans certains pays, pendant la guerre, des populations se sont refugiees dans des forets ou ils vivaient de chasse a l’ agouti et de cueillette et buvaient l’ eau de source. Mais imaginez un seul jour de guerre chez nous. Ca va etre tres difficile parce qu’ il n’ y a meme pas de foret pour se cacher d’ abord. Et quelles racines sauvages allons- nous manger ?

          Touorizou Herve Some

    • Le 20 mars 2014 à 14:57, par Sniper En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Continuez à vous chatouiller pour rire ! Hahahahahahahaha !!!

    • Le 20 mars 2014 à 15:29 En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Donc, tu viens de trouver le problème. Blaise est le 1er responsable puisqu’il a donné de l’argent à Salif et compagnie pour qu’ils travaillent. Un vrai responsable, c’est celui qui contrôle et vérifie le travail de ces collaborateurs. S’ils ont bouffés, il existe des voies de recours à savoir porter plainte devant les tribunaux. Blaise a laissé faire cette mauvaise gestion et en est le 1er grand responsable devant le peuple et l’histoire.

  • Le 20 mars 2014 à 11:42, par Le doyen. En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Oumou, quand tu auras éliminé la corruption que le président Blaise ne contrôle plus, nous parlerons de referendum. Qui dit referendum dans nos pauvres pays d’Afrique dit corrompre la population avec des miettes de pain. Viens voir les enfants de nos dirigeants qui vivent ici aux Etats Unis en se disant étudiants, les prix de leurs appartements voitures et voyages peuvent construire 100.000 écoles et centre médicaux dans nos pays. Une loi est une loi, le mandat d’un président au Burkina se limite a cinq ans et renouvelable qu’une seule fois, celui qui veut se représenter une troisième fois est un malsain. Pour la paix au Burkina, il est impératif que le président Blaise Compaoré sorte de sa réserve et dissoudre le FEDAP/BC, et demander son parti le CDP de trouver un candidat fiable pour 2015.

  • Le 20 mars 2014 à 12:03, par TI GOU BE NA En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Ah oui !! Mon gars, ce que tu as dit est tellement vrai que je suis plein d’admiration pour toi. Doo, fo yel a yelminga za. Oh ! Quel écrit, Quelle profonde reflexion ! Mais tu vois, ces faux-types-là, tellement ils sont mauvais, ils trouvent quelque chose toujours à redire. Comme tu n’as pas parlé du reférendum-là, ils courent vite s’accrocher à ça. Il aurait fallu que tu le démontes aussi pour eux. Tu as dis tout ce qu’il fallait dire comme vérité et aux faux médiateurs et aux méchants cdpistes, mais ces derniers s’entêtent seulement. Mais, moi, pour ma part, ils n’ont qu’à faire ce qu’ils ont à faire. Je jure au nom de DIEU, on verra.

  • Le 20 mars 2014 à 12:57, par Paa liingba En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Tribune, simple, Claire et limpide en français facile. Un proverbe Moaga dit que "Si un aveugle gaspille la sauce en mengeant, il faut lui tirer les oreilles, plutot que de le lorgner". C’est pour ça que le peuple (ou la foule) est entrain de tirer les oreilles des partisans de Blaise.

  • Le 20 mars 2014 à 13:35, par Tien Tigui En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Pour ma part, j’observe que les cadres les plus bruyants de la FEDAP/BC et du CDP ont déjà répondu au ‘’pourquoi’’ de la révision de la constitution par voie de referendum. Naturellement, ce ne sont pas les plus brillants analystes du pays. Vous avez certainement suivi les shows des Salia Sanou et autres analphabètes de Bobo-Dioulasso et Tanghin-Dassouri. Les autres cadres de la FEDAP/BC et du CDP ont cédé le terrain à des chasseurs de primes spécialement chargés : (1) de la pollution de nos sites web avec leurs torchons (leurs têtes d’affiche sont les Nyamsi, Djibo et Alex Bamba de l’Agora) et ; (2) de la création d’un flou artistique juridique (les Hermann Yaméogo et autres frontistes). Qu’à cela ne tienne. Qu’ils continuent à se mentir à eux-mêmes. Personne n’est dupe. L’article n°168 de la constitution burkinabè a déjà tranché en affirmant que ‘‘Le peuple burkinabè proscrit toute idée de pouvoir personnel. Il proscrit également toute oppression d’une fraction du peuple par une autre’’ ! Toute cette bouffonnerie montre aussi et surtout que tout ce beau monde n’aime pas ce pays. Ce qui se retournera forcément contre eux. Tôt ou tard.

  • Le 20 mars 2014 à 14:02, par SOMDA En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Bonjour parent ! C’est du limpide. Il nous parle toujours du comment ils vont modifier la Constitution mais personne ne veut nous dire pourquoi. Beaucoup pensent naïvement que le referendum est le meilleur moyen pour départager les burkinabé sur l’épineuse question de l’art.37 alors que le referendum risque fort de diviser sérieusement le peuple burkinabé. Au regard du climat politique qui prévaut et la reconfiguration de l’échiquier politique causée par l’implosion du CDP,nous sommes pas à l’abri de la violence politique. Respecter les règle de jeu, ce n’est pas la mer à boire.

  • Le 20 mars 2014 à 14:02, par SOMDA En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Bonjour parent ! C’est du limpide. Il nous parle toujours du comment ils vont modifier la Constitution mais personne ne veut nous dire pourquoi. Beaucoup pensent naïvement que le referendum est le meilleur moyen pour départager les burkinabé sur l’épineuse question de l’art.37 alors que le referendum risque fort de diviser sérieusement le peuple burkinabé. Au regard du climat politique qui prévaut et la reconfiguration de l’échiquier politique causée par l’implosion du CDP,nous sommes pas à l’abri de la violence politique. Respecter les règle de jeu, ce n’est pas la mer à boire.

  • Le 20 mars 2014 à 14:06, par ZiniarrusZorrus de Pilimpikou En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    C’est propre,Mr Some. En avril je serai dans l’Illinois. Je vous passerai un coup de fil. Keep it up !

  • Le 20 mars 2014 à 15:52, par Tonica En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    L’analyse est vraiment longue mais en lisant tout le contenu on y voit ce qu’on appelle "AVOIR DE LA HAUTEUR" L’auteur à de la hauteur de vue, de la hauteur d’esprit, etc.

    Au fait il n’y a que ce qui ne veulent pas voir qui sont entrain de nous parler de la décision du peuple.

    Comment le peuple se décidera t-il ? Par le REFERENDUM
    Pourquoi le référendum ? Pour permettre à l’actuel locataire de Kosyam de prolonger le bail de 5 ans.

    Alors là, NON ! L’article 37 de la constitution lui interdit de faire plus de deux (02) mandats de 5 ans à Kosyam.

    La constitution empêche même les défenseurs du référendum d’arriver à ce but car le CDP et ses alliés ne disposent pas de la majorité qualifié à l’assemblée pour voter OUI pour l’organisation de ce référendum. Qu’on arrête alors de nous casser le tympan avec cette histoire.

    Reste maintenant le lenga que la constitution interdit. Il ne peut y avoir de transition (vers je ne sais quoi) après plus de 28 ans de démocratie au Burkina. Le train cdp arrêtera de siffler après novembre 2015.

  • Le 20 mars 2014 à 16:46, par Minnayi En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Merci pour cet écrit qui constitue une nième mise en garde contre toute tentative de tripatouillage de la constitution. Je pense que les appels à renoncer à ce projet sont assez nombreux et sans équivoques.

    Et je crois aussi qu’il ne faut pas baisser la garde dans la mesure où ceux qui appellent à la modification ne se soucient pas de l’intérêt de la Nation mais de la préservation ou de l’accroissement de leurs richesses.

  • Le 20 mars 2014 à 17:39, par Brutus-le-Romain En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    Je trouve juste votre analyse, mais pas suffisante. En effet ! Nous aurions dû voir venir "l’ambition" de Mr. Blaise Compaoré de s’installer au poste "A VIE" depuis la liquidation du Font Populaire au bénéfice de l’ODP/MT avec la bénédiction de l’ULC-R, résultat d’une dissidence de Mr. Roch M.C. Kaboré lorsqu’il trahissait pour la 1ère fois ses camarades de l’ULC. Mais à l’époque, les gens en souffraient tellement de la pression du CNR qu’ils étaient prêts à tout pour en finir avec coûte que coûte. Eh ben voilà. On se retrouve aujourd’hui face à un imbroglio difficile à débloquer. Le passage de l’ODP/MT en CDP n’était que la seconde phase de la stratégie et personne n’y vit quedal. Ce ne sera que lors de l’application de la phase terminale de la chose avec la création du FEDA-BC que les yeux s’ouvriront enfin pour crier le holà. Et cela a été découvert quand les RSS se sont retrouvés hors-jeu. Quand ces derniers se retrouvant piégés dans le traquenard qu’eux-mêmes ont contribué à mettre en place, ont ont enfin compris la chose pour enfin, lâcher le morceau parce que écartés du système. Ce qu’il y a lieu de retenir, c’est que Mr. B.C. aurait pu, si vraiment il tenait à y demeurer, faire comme POUTINE en Russie en se faisant remplacer par ce qu’on dirait son "homme de confiance" qui ne pouvait être personne d’autre que Roch MC Kaboré, son "Dauphin atritré connu" pour aller se reposer afin de revenir un mandat plus tard. Mais voilà. Entre les deux, l’on constate qu’il n’y avait en réalité qu’un jeu d’autruche qui se jouait. La confiance n’existait pas entre les deux. D’où le Out de RMC Kaboré qui a mis tout à nu. Mais dans une bagarre entre deux voleurs, n’y a-t-il pas risque de voir déboucher de quelque part un "3ème larron ? J’en ai peur. Ce larron ne serait que la "muette". Et si oui que cette hypothèse pourrait se passer, ayons peur que pire n’arrive dans ce pays. Sachant comment les esprits ont évolué dans notre pays et surtout que la "Muette" est hautement politisée de nos jours, craignons que cela ne reste qu’une hypothèse car notre réveil sera douloureux. En effet, dans les rues de Ouagadougou, on entend par ci, par là que X, Y ou Tartampion compte tel ou tel nombre d’officiers ou d’hommes de terrain derrière lui. Ce qui veut dire quoi ? (.....). Alors que celle-ci devrait être garante de la Paix et l’Entente dans le pays, prise aujourd’hui par le virus de la politique, craignons que le pire n’arrive, c’est-à-dire, les bruits des bottes répétitifs que nous avons connus depuis 1966 à une date récente (je garde cette précision pour moi afin de n’offusquer personne). Ce que je ne souhaiterai pas pour la Jeunesse qui devra assurer la "Relève".

    • Le 21 mars 2014 à 09:25, par Balkissa En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Trève de commentaires : une seule chose compte. Blaise devrait s’inspirer de la sagesse de DIOUF qui a délaré à RFI ce jeudi 20 mars : "... J’ai été douze ans à la tête de cette organisation (Francophonie) avec une équipe, merveilleuse, vraiment de qualité qui, avec moi, a travaillé pour essayer de faire avancer la francophonie d’aller plus loin et j’espère que celui qui viendra, lui aussi fera sa part du travail et ira plus loin. Le travail n’est jamais achevé. Les chantiers ne sont jamais terminés. On commence quelque chose ; d’autres viennent et on continue ... Ce qui est important, c’est de faire ce que l’on doit faire, au moment où il faut le faire, de le faire avec le maximum d’engagement, de ne pas penser à sa petite personne. Il faut le faire en toute humilité ..." Voilà qui est bien dit n’est-ce pas ? Dieu sauve notre Faso !

  • Le 21 mars 2014 à 13:56, par SOME En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

    bien merci pour cette analyse bien reflechie et profonde Toutes mes felicitations pour cette hauteur. Malheureusement beaucoup seront largués tant par la hauteur des idees que par la longueur du texte car de nos jours, on est prêt pour la « facilité facile », la loi du moindre effort, le « tout-cuit-tombé-dans-le-bec » ! Au moins, je me dis qu’au Burkina, dans notre cher Faso, il y a encore un juste, un penseur qui pense (même s’il ne réside plus au pays). Est ce parce qu’il ne réside plus au pays ?
    Tu fais honneur à l’instituteur voltaique et burkinabe, contrairement au mepris dont les couvre aujourd’hui. Tu as tellement bien cerné la question que je ne contenterai de completer aavec mes avis en te citant.
    Tu ecris : « J’étais encore petit mais mon maître de l’époque, Mr. Branzy Raphaël, qui ne se contentait pas de nous enseigner à lire les mots et les phrases , mais à lier les mots et les phrases pour mieux les relier à la marche du monde, avait réussi à nous faire comprendre les grands enjeux de la lutte syndicale par rapport à cette question lancinante ».
    Oui je connais ce valeureux instituteur Branzy Raphael SOME et ce qu’il nous a apporté, comme bien d’autres de ses collegues. Malheureusement nous avons tendance a oublier que nous sommes quelqu’un aujourd’hui parce l’instituteur était là en premier sur le front.

    « L’heure est très grave et tous les intellectuels qui aiment ce pays doivent descendre aujourd’hui dans l’arène »….« C’est maintenant qu’il faut le dire, pas quand la maison aura déjà pris feu. » dis tu. C’est en cela que l’on reconnaît un homme et qu’on l’appelle un intellectuel, à sa capacité dans le hic et nunc d’une situation donnée… et d’en cerner les enjeux et implications. D’ailleurs tu le précises plus loin.

    Les universités délivrent des diplômes, pas des brevets de moralité ou de bon sens, encore moins de courage, souvent source de multiples difficultés à surmonter, mais qui sont un creuset qui nous purifie.
    Au delà du thème de la situation nationale actuelle, tu abordes le gros problème de notre esclavage mental : le role en Afrique de ce qu’on qualifie d’intellectuel . Au Burkina Faso cette question est particulièrement criarde avec la mentalité de nabaisme (chacun veut être naba chef, même d’un seul rat) que Blaise a utilisée dans son instinct tribaliste . Sous la révolution on l’avait combattue sous le vocable de la maladie de la diplomite (la maladie des diplômes qui ne servent a rien sinon a occuper des postes pour détourner et se vanter devant les pauvres minettes).
    Comme tu dis vrai. Et c’est là dans la pratiques de la vie quotidienne de chacun que l’on verra qui est le vrai intellectuel : l’intellect n’est pas l’intelligence. Et c’est qu’ « Il faut évidemment un courage à la limite de celui du stoicien que de s’opposer à l’Establishment dans les pays africains ». Prenons l’exemple de la francafrique qui veille au grain. Bien de camarades avec lesquels nous militâmes dur dur, sont devenus aujourd’hui les meilleurs thuriféraires de gouvernements plus qu’infréquentables. Real politik ! Ceux qui s’y sont refusés ont dû émigrer ou vivre dans la misère plus que crasse … quand ils ont eu la vie sauve.

    Tu es bien gentil avec « l’homme du 15 octobre qui est devenu au fil du temps le vrai problème politique dans ce pays, » car cet homme a toujours été le vrai problème du pays, bien même avant le 15 octobre 1987, qui n’est que l’aboutissement de ses manœuvres bien longtemps orchestrées.
    « L’imposteur aura lu notre veulerie ou notre démission collective et ne s’arrêtera pas en si bon chemin. La chèvre s’est laissé mettre la corde au cou. »
    Et pour te compléter : on dit chez les dagara que lorsqu’on traîne un chevreau avec une corde au cou pour l’amener auprès du teng kuur, ce n’est plus un chevreau, mais une chèvre : s’il se considère toujours comme un chevreau, ce sera tant pis pour lui. Tu nous ouvres les yeux que nous ne sommes plus des chevreaux : c’est là l’œuvre de l’intellectuel, comme tu l’as si bien defini. Certains ne pourront voler ci haut : les mouches et les abeilles ne se nourrisent pas aux memes aliments !
    SOME

    • Le 22 mars 2014 à 15:19, par Nyansi le cantiniste En réponse à : Médiation entre Pouvoir et Opposition : Limite d’ un concept dans une situation nationale volatile

      Qu’elle profondeur. M. Some ! Je suis fasciné par votre ajout a l’écrit initial qui en fait un aliment complet pour mon âme et ma détermination. Merci aussi pour la mise en lumière du rôle de l’instituteur que l’on a tendance a négliger sous nos cieux, puisqu’on dit qu’il n’a pas d’argent, l’argent, ce nouveau dieu crée par le système de Blaise et son petit président de frère de François.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Le Dioula : Langue et ethnie ?
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance
Burkina : De la maîtrise des dépenses énergétiques des Etats
Burkina Faso : Combien y a-t-il de langues ?