Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Autre temps. Celui de la métamorphose de la capitale du Burkina Faso. Les « camarades » Modeste Rasolodera et Wango Pierre Sawadogo, tous deux architectes DPLG et associés au sein de l’Agence d’architecture, d’engineering et design (AAED) à Ouaga, avaient signé les plans et la réalisation des bâtiments du Conseil burkinabè des Chargeurs (CBC) et de la Caisse générale de péréquation (CGP), inaugurés respectivement le 15 octobre 1990 et le 5 novembre 1991.
Deux réalisations qui ont changé la physionomie de la capitale. Ils avaient aussi dans leur tiroir un ambitieux projet, finalisé en novembre 1989 : la Maison du Burkina Faso à Abidjan. Une tour de quinze étages sur une « galette » permettant d’accueillir des activités commerciales et culturelles. Sawadogo, dans la présentation de ce projet, avait fait dans le lyrisme. Il avait évoqué un bâtiment exprimant « la grandeur par le travail ». « En effet, écrivait-il alors, il est indéniable que la diaspora burkinabè en Côte d’Ivoire exprime quelque fois, en certaines circonstances, un sentiment sourd, plus ou moins clairement affiché, d’un besoin d’identification… Sinon à travers un véritable renouveau de son statut social, du moins une reconnaissance de ses droits de citoyen à part entière… ».
Les architectes peuvent être, aussi, des sociologues ! Un quart de siècle plus tard, la démarche reste d’actualité. Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Y. Bassolé, lors de la cérémonie de présentation des vœux (jeudi 9 janvier 2014), a affirmé que la construction de la Maison du Burkina Faso à Abidjan* était « une des préoccupations du ministère en 2014 ». Ce bâtiment, a-t-il alors déclaré, doit « représenter dignement le Pays des hommes intègres en terre ivoirienne » et « refléter l’immensité des sacrifices que les Burkinabè ont consenti pour ce pays ».
C’est dire qu’il y a une constante dans la vie politique, économique et sociale du Burkina Faso : la juste perception de ce que représentent « les Burkinabè de l’étranger » dans l’évolution du pays. Une perception qui n’a pas toujours été exprimée clairement et à haute voix. Faute de moyens, d’abord ; la faute aussi à cette façon d’être des Burkinabè qui est, trop souvent, dans la retenue, ce que j’appelle leur « orgueilleuse humilité ». Une « orgueilleuse humilité » qui leur a permis, au cours des vingt cinq années passées, de changer fondamentalement la donne dans leur pays mais aussi de s’imposer sur la scène diplomatique africaine (et internationale) comme un acteur essentiel dans la résolution des crises qui ont frappé les pays voisins.
La Côte d’Ivoire et le Mali en sont les deux expressions les plus abouties, mais il ne faut pas oublier les actions menées en faveur du Niger, du Togo et des deux Guinées Bissau et Conakry. Des « médiations » qui n’ont jamais perdu de vue que l’essentiel, dans ces affaires, étaient la sécurité et le respect de la dignité des ressortissants burkinabè. Abidjan peut bien « rouler des mécaniques » aujourd’hui, mais la Côte d’Ivoire ne serait pas ce qu’elle est sans le travail (y compris le « travail forcé ») des Voltaïques et l’implication des Burkinabè dans la résolution de la « crise ivoiro-ivoirenne ».
Ceux des Burkinabè de Côte d’Ivoire qui ont été spoliés, dans leur chair ou dans leurs biens, au cours des exactions des années 2000, doivent d’ailleurs avoir le douloureux sentiment d’être les oubliés de la « réjouissance » (qui est plutôt, d’ailleurs, une re-jouissance) ivoirienne : Abidjan n’est guère empressé de les dédommager. Il est vrai que ce ne sont que des Burkinabè… !
La communauté des Burkinabè de Côte d’Ivoire est la plus importante communauté de « Burkinabè de l’étranger ». Sans que l’on sache combien elle compte de ressortissants ; plus encore de ressortissants qui se perçoivent encore comme Burkinabè, certaines familles étant implantées là depuis plusieurs générations. Leur « identification » ne sera pas une chose simple ; plus encore dans le contexte qui est, toujours, celui de la Côte d’Ivoire. 2015 y sera également une année électorale et on peut craindre, une fois encore, l’instrumentalisation du sentiment « identitaire », fonds de commerce électoral de Henri Konan Bédié et de Laurent Gbagbo.
La Côte d’Ivoire est, en vraie grandeur, le terrain d’expérimentation de la relation entre Ouaga et les « Burkinabè de l’étranger ». Même si la Côte d’Ivoire, compte tenu de sa relation historique et spécifique avec le Burkina Faso, ne peut pas être considérée comme la « vitrine » de la diaspora burkinabè. Pas plus d’ailleurs que ne l’est la France (compte tenu, là encore, d’une relation historique et spécifique). Globalement, les « Burkinabè de l’extérieur » sont considérés comme « un électorat imprévisible ». Ce qui expliquerait qu’il faille attendre 2015, soit cinquante-cinq ans après l’indépendance, pour que le droit de vote leur soit accordé.
On notera d’ailleurs que ce n’est que le 24 mai 2007 qu’a été créé le Conseil supérieur des Burkinabè de l’étranger (CSBE). Au lendemain de la signature de l’accord politique inter-ivoirien de Ouagadougou (4 mars 2007). Ce qui pourrait laisser penser que c’est, tout à la fois, une reconnaissance de la place de la diaspora burkinabè dans les pays d’accueil et une volonté d’encadrement (d’autres diront de contrôle) de ces diasporas, le président du CSBE étant le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale.
Quoi qu’il en soit, si 40 % des Burkinabè sont de « l’extérieur », c’est une masse électorale considérable dès lors qu’on leur accorde la possibilité de voter là où ils se trouvent. Il ne faut donc pas s’étonner qu’ils soient aujourd’hui l’objet d’une attention particulière tout à la fois du gouvernement comme de l’opposition. D’où les grandes manœuvres organisées par le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) dans la perspective de la présidentielle 2015. C’est Salifou Sawadogo, deuxième secrétaire adjoint à l’organisation chargé des structures du parti à l’étranger, qui a fait le déplacement aux Etats-Unis et en Europe. Avec un message : le CDP se porte bien et le Burkina Faso mieux encore. Ce qui, bien sûr, vu de loin, n’est pas évident pour ceux qui suivent sur le net les pérégrinations de ceux qui ont quitté le parti présidentiel après un long compagnonnage pour fonder le MPP.
Ce Mouvement du peuple pour le progrès multiplie, de son côté, la création de sections à l’étranger, surfant sur l’attrait de la nouveauté même si la troïka qui le dirige est un attelage de « chevaux de retour ». De ces rencontres, on retiendra cet étonnant propos, à Paris, de Jean-Baptiste Oualian, vieux routier de la politique burkinabè, secrétaire à la formation politique et civique du CDP France : « Ceux qui sont contre le référendum [pour ou contre la suppression de l’article 37 qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels] agissent comme les esclavagistes dans l’histoire qui déniaient les droits aux Nègres ».
Ce qui ne saurait étonner de la part de Oualian, adepte d’un régime présidentiel qui ne soit pas dans « la logique des pays développés où la succession, l’alternance politique se fait parce qu’on arrondit les angles pour ne pas mécontenter telles couches sociales, nous ne sommes pas à ce stade […] Soyons sérieux ! Nous avons un pays où sociologiquement, culturellement, toutes ethnies confondues, quand on a un bon chef, on s’en fout qu’il le reste 15/20 ans. Nous sommes au stade où quand on a des chefs, des responsables, des dirigeants qui ont une visibilité internationale capable d’attirer les investissements directs étrangers (IDE) pour sortir le pays de l’arriération, vous vous accrochez le maximum possible »**
* Lors de la cérémonie des vœux de nouvel an de la diaspora burkinabè de Côte d’Ivoire, l’ambassadeur Justin Koutaba
a « annoncé solennellement devant la communauté que le 27 mars 2014, nous procéderons au lancement des travaux
de construction de la Maison du Burkina qui, j’en suis sûr, fera la fierté de notre communauté qui voit ses longs sacrifices aboutir à du concret. Ce sera un immeuble de quinze niveaux ».
** Entretien avec Joachim Vokouma, lefaso.net, jeudi 25 avril 2013
Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique
Vos commentaires
1. Le 21 mars 2014 à 15:47, par la loupe En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Bonjour. C’est rassurer les uns et les autres de la société civile, de l’opposition comme certains de la majorité que le CDP prêche dans le désert dans ces derniers temps. Mais comme l’heure n’a pas également sonné on attend. Napoléon aimait bien le rappeler à qui voulait l’entendre qu’ “il n’ y a que deux puissances au monde, le sabre et l’ esprit ; à la longue , le sabre est toujours vaincu par l’ esprit”. Qui vivra verra !
Le 22 mars 2014 à 09:01, par benito En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Bonjour juste rappeler au uns et au autre que notre parti qu’est le cdp poursuit bonnement sa route,a bas les jaloux.Vous feriez mieux de nous rejoindre pendant qu’il est temps.
Le 22 mars 2014 à 11:39, par Ouédraogo Issa En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Le CDP ne fait pas dans le brouhaha, vous serez surpris d’être étonner quand vous aurez l’esprit au repos afin de réfléchir sur ce que vos partis d’opposition vont faire en 2015. Le CDP fait dans l’ombre mais le résultat est toujours efficace, pas besoin de prendre la presse en otage.
Le 22 mars 2014 à 16:43, par Kaboré Ludovic Ismael de Tanghin En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
La présidentielle est pour la diaspora un droit et un devoir .le gouvernement doit donc faire le nécessaire afin que les burkinabés de la diaspora puisse voté dans les mêmes conditions que les burkinabés vivant le le territoire national .il faut ajouté qu’ils participent comme ils peuvent au développement de notre nation .il est plus-que temps de les inclure dans la vie politique de notre nation .
2. Le 21 mars 2014 à 17:31, par lePEUPLE En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
le defenseur de blaise et son cdp poursuit son parcourt. 2015 : fin de parcourt de blaise dc fin de parcourt pr bejot. ou bien vas-tu retourner ta veste, bejot ? nous t’avons a l’oeil.
Le 22 mars 2014 à 16:55, par Kaboré Ludovic Ismael de Tanghin En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Le parcours de BLAISE est loin d’être terminé mon cher ami .même s’il n’est pas président en 2015 , il sera toujours présent .en effet ce Burkina moderne que nous connaissons aujourd’hui n’est rien d’autre que son oeuvre . nous sommes également confiant que vous les oiseaux de mauvaises augure finiriez par revenir à la raison .
3. Le 21 mars 2014 à 19:06 En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
monsieur bejot,personnellement votre griotisme me saoule trop maintenant. n’oubliez pas que de trop de verbiage tue le bon sens. passez à kosyam avec votre djembé,faites-vous le remplir par votre roi nègre et laissez nous tranquille.
4. Le 21 mars 2014 à 19:20, par MBA FOON En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
SAVIEZ qu’il y4a au moins 5 millions de burkinabé vivant en cote d’ivoir.de ce fait il est nécessaire que le gouvernement pense a ses braves fils qui contribue évidement a bouger notre deflateur politique a la hausse.pour les echeances a venir il serait nécessaire et louable qu’on pense a ce qu’il se prononce pour les Elections de 2015
5. Le 21 mars 2014 à 19:38, par TI En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
On ne change pas une équipe qui gagne. Le Burkina ne peuvent vivre actuellement de ses ressources uniquement, on a besoin de ressources extérieurs et on a besoin d’un leader digne de confiance pour attirer ses ressources extérieurs et dans l’opposition actuelle je ne vois celui qui est capable de nous assurer ça. Donc mieux vos continuer avec l’étalon gagnant en l’occurrence Blaise compaoré.
Le 21 mars 2014 à 21:28, par abdoul En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
ce sont les ignorants qui parlent de cette maniere comme toi ça se vois que tu n’as mm ps franchi la porte police de waga d’abord
Le 22 mars 2014 à 12:16, par TI En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
on cher abdoul, tu te trompe largement sur mon statut mais je ne vais pas te faire ma biographie. On est en politique et chacun est libre de dire ce qu’il veut. Et Si on veut parler politique je suis sur que je te donnerai une leçon de politique. Et Si c’est le débat tu veux lance toi et donne ton point de vue sur la situation nationale et on verra qui a les arguments de taille. Il ne suffit d’insulter et de n’avoir aucun avis, c’est une petitesse d’esprit.
6. Le 22 mars 2014 à 02:39, par Tenga En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Il est vrai que le modèle d’une maison doit épouser l’environnement, mais avouons que les édifices que nous voyons à Ouaga et dans nos villes, presque tous de types soudanais rendent laident nos villes. Ornés de trop de betons qu’on a du mal a nettoyer qui deviennent des nids pour les oiseaux et des refuges pour autres reptiles... Surtout les bâtiments publics. Regadez le siège du Conseil Economique et Social, même Kosyam, nos hotels de finances etc... Il faut une revolution dans l’architecture.
Il faut des bâtiments futuristes. Q’ils aillent voir ce qui se fait ailleurs en Afrique Centrale, en Afrique de l’Est. Les privés à Ouaga 2000 par exemple, il y en a de beau, mais là parce que les proprio ont vu ailleurs et imposent leurs plans, quant à l’etat....
7. Le 22 mars 2014 à 08:48, par nidal En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Je suis tout a fait d’accord que ce immeuble fera la fierté des burkinabés d’ici et d’ailler,merci a Justin koutaba .Nos souhait est que cela se termine dans de bonnes condition et dans le délais prévu.
Le 22 mars 2014 à 10:32, par alasco de paris En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
un immeuble de 15 niveaux s’il vous plaie,bravo a nos autorités pour cette belle initiative,un centre qui vu le nombre et ’importance de la diaspora ivoirienne va permettre de tisser beaucoup de relation au profit du Burkina.
8. Le 22 mars 2014 à 10:19, par dougoutigui En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
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bonne nouvelle pour la diaspora ivoirienne et partout dans le monde,leur remerciement vont a l’endroit de Blaise qui a juger nécessaire que le peuple burkinabé vivant a l’extérieur puissent prendre part désormais aux élections.
9. Le 22 mars 2014 à 10:51, par Ouédraogo Issa En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Avec les burkinabé de l’extérieur la victoire du CDP est garantie pas besoin d’être un visionnaire pour le savoir et le dire. A l’étranger les burkinabé ne connaissent qu’un seul parti politique et c’est le CDP de Blaise, d’autre ne connaissent que la tête de Blaise, avec ça comment un opposant peut il défier Blaise s’il se présente en 2015.
10. Le 22 mars 2014 à 11:08, par alasco de paris En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
bonne nouvelle pour la diaspora ivoirienne et partout dans le monde,leur remerciement vont a l’endroit de Blaise qui a juger nécessaire que le peuple burkinabé vivant a l’extérieur puissent prendre part désormais aux élections.
11. Le 22 mars 2014 à 11:17, par yeman le roi En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
chose promise,chose due,ces remerciement vont directement a l’endroit du président du Faso,merci d’avoir nous faire compter parmi les électeurs. c’est un geste de grande classe et cela va permettre justement au renforcement de la démocratie dans notre pays.
12. Le 22 mars 2014 à 11:33, par diaspo omar En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
JUSTIN KOUTABA assument pleinement son rôle,cette initiative est la bien venue et c’est sure qu’elle va permettre de résoudre un certain nombre de préoccupation de la diaspora ivoirienne et renforcer également les liens de coopération entre les deux nation.
13. Le 22 mars 2014 à 13:22, par bob junior En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
nous sommes contents et fier d’avoir ce gouvernement car il est dynamique et n’a qu’une seule ambition"rendre le peuple burkinabé fier"allez y au delà de nos frontière et venez me prouver le contraire.
14. Le 23 mars 2014 à 12:21, par dougoutigui En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
BLAISE a encore eu de la vision comme ca l’a toujours été,les Burkinabé de la diaspora doivent participer aussi a la vie politique du pays.ca s’appelle la démocratisation.et nous en sommes fiers
15. Le 23 mars 2014 à 12:28, par dougoutigui En réponse à : Grandes manœuvres pour la participation des « Burkinabè de l’étranger » à la présidentielle 2015 (3/5)
Y’a longtemps que nous attendons ca.Nos parents pourrront enfin donner leur contribution en ce qui concerne la gestion du de la nation.Nous réitérons nos félicitations a BLAISE COMPAORE