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Marcellin Yaméogo, maire UNDD de Koudougou : "Djibril Bassolet n’est pas très politique"

Publié le jeudi 3 février 2005 à 09h13min

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Comment se définit l’intervention de la mairie au niveau du secondaire ?

• Au niveau du secondaire, rien n’est défini. Ce que nous avons fait , c’est ramener la coupe du maire au niveau du secondaire pour suppléer au manque de sport,...

...de l’USSU-BF (Union des sports scolaires et universitaires du Burkina Faso) dans la commune de Koudougou.Comme on parle de transfert de compétences, la mairie pourra définir son domaine d’intervention au niveau du secondaire. Sinon, pour le moment, il serait hasardeux de dire que nous allons faire telle ou telle chose parce que nous ignorons jusqu’où ira ce transfert de compétence au niveau du secondaire.

Comment voyez-vous l’avenir politique du maire de Koudougou ?

• L’avenir politique du maire de koudougou est tout tracé. Je suis dans un parti qui s’appelle l’UNDD (Union nationale pour la démocratie et le développement). J’y suis et j’y reste et je pense que mon avenir politique va se dessiner à travers celui de l’UNDD.

Le problème de l’UNDD avec ce qu’il est convenu d’appeler l’affaire Hermann Yaméogo défraie actuellement la chronique. Quelle analyse en faites-vous, vous qui êtes le président régional de ce parti à Koudougou ?

• L’affaire Hermann Yaméogo est un problème national. Tout a été dit et redit. On parle d’enquêtes qui sont menées. Pour ma part, l’homme que je connais est incapable de poser les actes qu’on lui reproche.

Maintenant, si on lui attribue des choses contraires et si on prouve leur véracité, nous ne pouvons que nous y soumettre. Mais pour le moment, aucune preuve n’a été brandie et moi je ne crois pas un seul mot de ce qui s’est dit et continue de se dire sur Me Hermann Yaméogo.

Cependant, dans une de nos éditions, le ministre de la Sécurité, M. Djibril Bassolé, dans une interview, disait entre autres que s’il avait les moyens, il liquiderait l’UNDD...

• Quand j’ai lu ces propos, j’étais sidéré. Pour qu’un ministre de la Sécurité vise un parti précis et dise qu’il le liquiderait s’il en avait les moyens, il aurait fallu que le ministre ait des griefs contre ce parti.

Même si tel est le cas, il devrait dire au parti les griefs qu’il retient contre lui. Mais dire publiquement qu’il aurait liquidé le parti n’est pas très politique. A mon avis ou la langue du ministre a un peu fourché, ou c’est à dessein.

Et si ces paroles ont été dites à dessein, il a ses motivations que les militants et militantes de l’UNDD ne maîtrisent et ne partagent pas. Nous attendons de voir pourquoi le ministre a dit ceci et nous attendons qu’il nous éclaircisse sur ses motivations afin que nous puissions réagir.

Il y a tellement de partis au Burkina Faso que c’est désolant que le ministre cible l’UNDD pour liquider s’il en avait les moyens.

Le ministre accuse l’UNDD d’être un parti subversif.

• Chaque parti travaille avec ce qu’il a. Si le ministre de la Sécurité juge que la façon de travailler de l’UNDD est subversive, ça, c’est son plein droit, mais le plus important, c’est qu’il apporte des preuves à ses accusations, car nous à l’UNDD ne pensons pas que ce que nous faisons soit subversif.

Ce que les militants de l’UNDD font n’est pas de la subversion. Loin s’en faut et je défie quiconque de nous prouver le contraire.

Propos recueillis par Cyrille Zoma
L’Observateur

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