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Cinéma : Les JCFA 2014 se penchent sur les femmes entrepreneures de l’audiovisuel

Publié le mardi 4 mars 2014 à 23h47min

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Cinéma : Les JCFA 2014 se penchent sur les femmes entrepreneures  de l’audiovisuel

La 3e édition des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) se déroule du 03 au 07 mars 2014. L’institut français du Burkina, Georges Méliès de Ouagadougou, a abrité la cérémonie officielle d’ouverture ce 03 mars. C’est le ministre de la culture et du tourisme, Baba Hama, et celui de la communication, Alain Edouard Traoré, qui ont donné le clap de départ de ce festival.

A la veille de la journée internationale de la femme, le cinéma fait une part belle à la femme africaine de l’image. Ce, à la faveur de la tenue des Journées cinématographiques de la femme africaine de l’image (JCFA) à Ouagadougou et Banfora. Les JCFA 2014 se tiennent sous le thème : « Cinémas de femmes en Afrique : spécificités et contraintes du métier de la femme entrepreneure de l’audiovisuel ». Le public pourra suivre une trentaine de films documentaires, courts métrages, longs métrages, séries TV/Vidéo à l’Institut Français (Petit Méliès et Grand Méliès) de Ouagadougou et à la Maison des jeunes et de la culture qui abritera les projections de Banfora.

Au cours de ces journées, en plus des projections, il y aura du vernissage, des expositions photographiques sur les femmes professionnelles de l’image du Brésil dans l’enceinte du FESPACO et un panel sur le thème « femmes entrepreneures du cinéma et de l’audiovisuel : réalités et perspectives » à l’ISIS (Institut supérieur de l’image et du son).

Consacrer le professionnalisme de la femme de l’image

Réalisatrices, scénaristes, comédiennes, monteuses, maquilleuses, ‘’camera women’’…, de nombreuses professionnelles africaines du cinéma et de l’audiovisuel participent à ces JCFA. Elles sont venues du Niger, de la RD-Congo, du Cameroun, du Burkina Faso. Mais, pas seulement, la diaspora africaine est fortement représentée, notamment de la France, de la Martinique, de la Guadeloupe, des Etats-Unis d’Amérique et du Brésil.

Les journées cinématographiques de la femme africaine de l’image consacreront une plus grande importance autour du professionnalisme de la femme africaine dans le cinéma. Elles invitent, par ailleurs, les cinéastes, les réalisatrices et productrices de cinéma à s’engager plus afin de faire du cinéma africain un socle informatif des maux et réalités de ce continent.

Avant de donner le clap de départ des JCFA, le ministre de la culture et du tourisme, Baba Hama, dans son court métrage » (ndlr : comprenez discours très bref), a salué la forte présence des femmes cinéastes venues d’ici et d’ ailleurs. La qualité des films sélectionnés, les rencontres professionnelles prévues, les thèmes des différents ateliers lui permettent d’affirmer que « la troisième édition des JCFA a gagné en maturité et en professionnalisme ». « Le programme et les activités de cette année sont enrichis grâce à l’apport de femmes cinéastes de la diaspora africaine, principalement du Brésil et de Guadeloupe venues communier avec les professionnelles africaines et entretenir avec elles de fructueux échanges d’expérience », poursuit-il.

Le film « Moly » pour l’ouverture

C’est le film « Moly » du réalisateur sénégalais Moly KANE, qui a servi de film inaugural de cette troisième édition des JCFA 2014. Jeune handicapé bardé de diplômes, Moly dépose ses dossiers dans différentes sociétés de la place en vue d’obtenir un emploi. Il a de bonnes références pour les postes à pourvoir. Seulement « on ne veut pas de handicapé ici », entend-il un jour en sortant d’un bureau. Etant l’espoir de sa famille, il finit par développer d’autres initiatives, notamment dans le maraichage. Une initiative concluante… Plusieurs femmes détiennent des rôles principaux dans ce film.

Moussa Diallo et Minata Toé (stagiaire)

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