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Culture : Un festival pour célébrer la musique et primer les professionnels

Publié le samedi 1er mars 2014 à 02h52min

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Culture : Un festival pour célébrer la musique et primer les professionnels

Faso music awards (FAMA), c’est le nouveau festival qui va couronner les professionnels de la musique burkinabè qui se seront illustrés de belle manière au cours de l’année. Pour donner plus de détails sur l’évènement qui se tiendra les 5, 6 et 7 mars prochain, une conférence de presse a été donnée par les organisateurs que sont l’association « Journalistes et communicateurs pour la culture » en collaboration avec le Réseau plum@lerte. C’était ce jeudi matin au jardin de la musique Réemdogo.

Les Faso music awards se dérouleront en trois nuits. « FAMA » qui veut aussi dire « chef » ou « roi » en dioula, serait donc une occasion pour reconnaitre le mérite et couronner le travail de tous ceux qui travaillent pour faire avancer la musique burkinabè. Le festival a pour but de susciter une émulation entre les acteurs de la chaine musicale. Pour les organisateurs, les objectifs sont d’encourager les artistes à la quête de l’excellence dans leurs œuvres et aussi, de créer de nouvelles opportunités de production, de diffusion et de promotion pour les artistes au plan national et international.

Des distinctions pour reconnaitre les mérites des différents acteurs

Au total 15 prix et surtout trois grandes catégories seront considérées pour la cérémonie de distinction prévue dans la nuit du 7 mars. Il s’agit de la catégorie des professionnels de la musique dans laquelle l’on retrouve des désignations telles le manager, le réalisateur clip-vidéo ou encore le spectacle musical, la tournée ou le concert de l’année. La deuxième catégorie qui est celle de la presse, va elle permettre de déterminer et primer le journaliste culturel de l’année en radio, celui en télé et en presse écrite. Enfin en troisième lieu, il y’aura la catégorie des prix spéciaux. Dans cette catégorie, l’on retrouvera entre autres des prix pour l’artiste ou le tube de l’année qui seront décernés.

Dans le chronogramme des activités et déjà le 5 mars, il est prévu la nuit de la musique traditionnelle. Une nuit pour célébrer et magnifier la musique du terroir. Pour Youssef Ouédraogo, membre du comité d’organisateur de l’évènement, les artistes qui évoluent dans le traditionnel sont méconnus et il est important de « mettre un accent sur ce qui fait notre fierté ».

« Musique pour la paix et le civisme »

Le thème de la première édition du festival est « musique pour la paix et le civisme ». Durant les 72 heures et précisément le deuxième jour du festival, le 6 mars, une conférence publique sera donnée. Cette conférence qui se tiendra au CENASA aura pour conférencier Oger Kaboré et le Pr Albert Ouédraogo comme un des modérateurs.

Le choix du thème s’expliquerait par son actualité concernant la situation socio-politique du pays. Pour les membres de l’organisation du festival, les artistes étant des porte-étendards de valeurs universelles, ils sont mieux indiqués pour contribuer activement à la recherche de la paix.

Amélie GUE (stagiaire)

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 février 2014 à 14:16, par ASALAM En réponse à : Culture : Un festival pour célébrer la musique et primer les professionnels

    Chers amis du Burkina,
    on a l´impression que chaque jour que Dieu fait, il y’a un nouveau festival qui nait dans votre pays et surtout à Ouaga. Rien que cette semaine, il y’a eu un festival de photo de presse, aujourd´hui c´est encore un festival de Musique.. je n´ai rien contre votre créativité mais ce que je déplore,c´est l´organisation chaotique et minable que vous faites vivre aussi bien votre public, vos artistes, vos invités ( s´il existe) et vos partenaires. N´avez vous pas d´autres préoccupations que d´organiser des festivals. Surtout que ce dernier existe ? ce FAMU=KUNDE ? et Si vous voulez le faire, juste un peu de professionnalisme ? l´organisation d´un festival, est un métier comme être Pilote. la preuve en est qu´il existe des cours de Management aussi bien à Ouaga qu´ailleurs…
    surtout que ces nouveaux directeurs de festivals sont des jeunes qui ne font que faire les mêmes bêtises organisationnelles comme leurs ainés….. " Malheur à celui qui ne fait pas mieux que son père" Thomas Sankara

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