LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Festival FESPHO : Donner au photojournalisme sa place dans la presse

Publié le mercredi 26 février 2014 à 04h59min

PARTAGER :                          
Festival FESPHO : Donner au photojournalisme sa place dans la presse

Les photographes de presse Burkinabè ont désormais une tribune consacrée à la promotion de leur métier. Il s’agit du FESPHO (Festival de la photographie de Ouagadougou) dont le top de départ de la première édition a été donné ce mardi 25 février 2014 à l’institut français de Ouagadougou.

Pour la première édition qui s’étend du 25 au 27 Février 2014, les activités majeures s’articuleront autour d’expositions de photographies, des séances de formations, des débats et échanges entre professionnels sur les sujets d’actualité. Si la photographie séduit le monde de la presse et de l’information en donnant aux articles qu’elles illustrent une véracité apparente, elle donne surtout à voir les clichés de l’histoire contemporaine et de l’actualité. Cependant le photojournaliste souffre de plusieurs maux au Burkina qui remettent en cause le fondement de sa profession. C’est fort de ce constat que FESPHO (Festival de la photographie de Ouagadougou) a été initié pour tenter de donner au métier la place qui lui revient de droit, selon le promoteur principal Moussa Sawadogo.

Le soutien du Conseil Supérieur de la Communication(CSC)

La marraine de la cérémonie Beatrice Damiba, présidente du conseil Supérieur de la Communication(CSC) a exprimé par la voix de sa représentante Madame Mariam Konaté /Diallo tous ses encouragements aux acteurs du festival, qui présente, selon elle, un cadre approprié pour répondre à des questions d’ordre éthique chères au CSC. « Nous sommes convaincus que des pistes de solutions concrètes pour un photojournalisme véritablement au service de la presse découleront des débats », a déclaré la représentante de la présidente du CSC.

Cet espace est donc né à en croire Moussa Sawadogo dans ce contexte de questionnement qui prévaut sur la pratique en rapport avec la profession même du journalisme. «  Si la mission sociale du journaliste a toujours été posée comme une question fondamentale, celle du photographe de presse a souvent été occultée alors que le photographe de presse est aussi journaliste », a-t-il expliqué.

3 prix pour 40 photographies en lice

Dans cette logique le FESPHO se donne pour objectif premier de placer le journaliste au cœur de la pratique. Outre, à lui faire acquérir cette position qui lui revient, la mission du festival consistera également au renforcement continuel des capacités des photographes pour une bonne pratique journalistique, mais aussi en donnant plus de visibilité au travail des professionnels. Sur le dernier point, 40 œuvres présélectionnées de 17 photographes burkinabè sont en compétion pour ravir 3 prix FESPHO à cette première édition. « Ces photographies en compétition sont exposées et sont de thèmes variés. Pour cette première édition nous avons ouvert la compétition au public  » a précisé Aristide Ouédraogo, photographe de presse et organisateur de la manifestation.

Instruire également les responsables des rédactions de presse

Pour ce dernier à l’instar de nombreux collègues présents pour prendre part à l’événement, l’initiative est la bienvenue car elle va concourir à corriger « certaines situations de malaise » vécues par les photojournalistes au sein des rédactions et organes de presse. « Ca va permettre aussi aux responsables des rédactions d’exploiter plus adéquatement la matière, tout en tenant compte de l’avis du producteur qu’est le photographe », a ajouté Moussa Sawadogo.

Arba Nadembega (Stagiaire)

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 26 février 2014 à 10:06, par le sultan En réponse à : Festival FESPHO : Donner au photojournalisme sa place dans la presse

    très bonne initiative un métier noble qui reste toujours méconnu de la population et je suis certain que les directeurs de rédaction prendrons en compte vos suggestion pour un travaille plus professionnel ;"Ne dit-on pas qu’une image vaut mieux que mille mots

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique