C’est décidément une habitude pour les équipes nationales du Burkina d’entrer difficilement dans leurs matchs. N’ayant pas réussi à éviter cela, les filles ont aussi connu un difficile début de match face au Ghana. Tout est allé très vite et le match ne s’est disputé que durant les 20 premières minutes.

Entrée très timides dans la rencontre, les footballeuses burkinabè ont encaissé le 1er but dès la 3e minute sur un auto-goal. Sous la pression de l’adversaire, Edith Bambara, dernier rempart de la défense a dévié la balle trompant du même coup la gardienne des buts. Remarquant les Burkinabè étaient très faibles, les ghanéennes vont récidiver à la 8e minute sur une contre-attaque.

Les poulains du coach burkinabè, Adama Dembele, désorganisés, se battent comme elles peuvent face à un adversaire très bien en place. Les gestes techniques se multiplient au grand bonheur des inconditionnels du football, en petit nombre, qui avaient pris place dans les gradins. Les supporters ghanéens se font de plus en plus entendre. Revigorées par ce soutien, les visiteuses vont corser l’addition à la 18e minute sur un coup de tête de Faiza Ibrahim servie depuis la droite. Les carottes sont désormais cuites pour les joueuses burkinabè.

Une seconde partie équilibrée

La pause intervient sur ce score de 3 buts à zéro. De retour des vestiaires, les Etalons filles se réveillent mais le Ghana joue désormais pour protéger ses acquis. Les Burkinabè poussent, le Ghana résiste. Après les trois changements, l’équipe nationale a continué de vivre un martyre quoi qu’elle a réussi à équilibrer le jeu. Les Ghanéennes repartent avec l’avantage au score. Selon le coach burkinabè, Adama Dembélé, « c’est la peur qui explique cette prestation. C’est leur première fois de jouer un match de cette envergure et je crois qu’elles feront mieux la prochaine fois ».

L’équipe nationale du Burkina est condamnée au match retour au Ghana de faire mieux que les 3-0 si elle veut participer à la CAN féminine.

J. Balima