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Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

Publié le samedi 8 février 2014 à 00h34min

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Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

Le paysage politique national est désormais triangulaire (gauche révolutionnaire, sociaux-démocrates, néolibéraux). Cette clarification idéologique était indispensable et les démissionnaires sont à saluer pour l’avoir permis en consolidant la famille social-démocrate. Telle était la primeur que mon ancien prof et grand homme de gauche, Jean-Marc Palm nous avait laissé entendre.

Cette cohérence impose des choix aux fins de ne point insulter l’avenir de cette grande politique. Si j’ose dire, il n’y aura pas d’alternance encore moins néolibérale, puisqu’un social-démocrate sera aux affaires après les échéances électorales de2015. Un agenda personnel n’étant pas un programme ; l’alternance concerne donc le CFOP puisqu’un social-démocrate sérieux ne souscrira pas à l’agenda néo-libéral.

Ainsi, d’emblée, au plan du déterminisme politique, le CFOP néolibéral, l’Honorable Diabré doit répondre à cette question : Avons-nous une maturité et un volume élevé des forces économiques et sociales nationales pour manipuler et engendrer l’avènement de l’alternance néo-libérale ? Nous avons une culture politique insuffisante mais les forces laborieuses ont l’expérience des luttes rudes avec des victoires éclatantes arrachées aux Président Yaméogo, Lamizana et Compaoré.

Somme toute, nos structures sociales sont encore sous les pesanteurs traditionnelles du phénomène du pouvoir dans son mode de donation, son attractivité et sa pérennisation dans l’inconscient collectif. Aussi, parler d’alternance sans évènement, c’est se tromper soi-même car, sans évènements sociaux contradictoires massifs et durables, et contrairement à 1966, les syndicats et les partis politiques sont autonomes ; il n’y aura pas d’instabilité institutionnelle ponctuelle, a fortiori systémique.

Les marches de protestation, autorisées, en milieu urbain ne sont pas une mobilisation sociale pérenne. Elles témoignent des ambitions des oppositions et le 18 janvier l’illustre bien. Seules nos institutions sont légitimes pour les réguler conformément à la loi puisque marcher est un droit constitutionnel. Cette marche-meeting démontra que nous jouissons tous des mêmes droits. Donc l’avoir autorisée est d’ordre administratif. L’administratif ne crée pas un évènement. Il gère dans les limites de la loi, les conflits et mille nuances au service de l’équilibre social que les Chinois appellent la Société d’Harmonie ou l’optimum d’équilibre social selon le mot du Prof. Ki-Zerbo.

Il reste donc le raccourci militaire, le pronunciamento. Pour le Burkina Faso, certains intellectuels ont estimé et affirmé que depuis la démission forcée du Président Yaméogo en 1966, l’armée est l’épine dorsale du pouvoir. Mieux, elle ne l’aurait jamais quitté et serait en passe d’obtenir sa propre cristallisation au pouvoir. Comment peut-on alors, avec une violence verbale inouïe invoquer sournoisement la même institution pour « arrêter le boucher » selon l’incitation putschiste du Prof. A. Loada ? En quoi une révolution de palais est-elle porteuse de progrès social et de liberté ?

Aucune soif de pouvoir ou d’alternance néolibérale n’autorise une telle atteinte aux institutions si ce n’est un aveu de position minoritaire. Aucun républicain ne peut souhaiter ça à son pays. Nos institutions républicaines sont en devenir. Pourquoi ? Précisément parce que, sous la IV République, l’institutionnalisation se consolide davantage, ce qui à terme, joue contre l’Armée « au pouvoir ». L’alternance en faveur du Sopi au Sénégal l’illustre et le Général Lamine Cissé, Ministre de l’Intérieur en son temps, en témoigne dans son livre.

Cette lourde tendance consistant en la mise en place d’institutions étatiques fortes parce qu’indépendantes, est bonne à prendre pour les partisans de l’alternance néolibérale et admiratifs du cas sénégalais. Là- bas, la sécularisation des institutions est la pierre angulaire du jeu démocratique à l’inverse du cas nigérien, tambouriné sept fois par les militaires.

Les porteurs de l’agenda néo-libéral, sont-ils en mesure de murir les esprits pour en obtenir des changements individuels ? Le changement massif concerne le monde rural, monde réel dont les mutations sociales (alimentation, santé, civisme, liberté, éveil critique contre le clientélisme, le monde s’appareille et la technologie est chez elle en milieu rural désormais) se font sur une durée qui dure et qui laissent apparaître l’homme multiple.

Or le désir d’alternance néo-libérale en cours au Faso est élitiste, urbain et surtout frappé par l’impatience de ses animateurs. Il est capital de désirer d’abord la sécularisation des institutions puisqu’elle est la seule soupape de sécurité collective susceptible de renforcer la culture civique au moyen de l’éducation au vote, la démocratisation des processus politiques et la transparence des opérations de vote ; tâches premières qui incombent aux partis politiques.

Dans les sociétés démocratiques, bien souvent cette sécularisation des institutions est intimement liée au destin exceptionnel d’un leader charismatique. C’est pourquoi, il arrive que les longs règnes s’avèrent les plus belles promesses tenues par l’esprit humain qui n’a pas transformé l’optimum d’équilibre social en statu quo autoritaire. Et dans le cas inverse, la seule alternative viable pour les Républicains, c’est de se battre. Or, sous la IV République, les libertés publiques se sont accrues et sont dans une dynamique de consolidation.

Dans ce contexte, la seule bataille politique qui vaille pour un républicain, reste la lutte contre l’idée d’une institutionnalisation partisane au service d’un statu quo autoritaire susceptible de briser les initiatives populaires tendant à réduire, à combattre les inégalités. Ne jetons surtout pas un voile hypocrite sur l’existence d’une tendance néolibérale générale, à la cristallisation des inégalités au service des catégories dominantes. C’est en raison de cette idéologie des inégalités cristallisées que les banquiers firent des P.A.S imposés à l’Afrique désargentée au moyen d’Etats forts contre les citoyens aux fins d’exiger d’eux, de faire passer des sacrifices dits nécessaires et ainsi reconduire, subrepticement, le train des inégalités.

Finalement, le désir d’alternance néolibérale pour le Burkina Faso ou pour l’Afrique est tragiquement vain puisque nous nous souvenons. Il est à visée humaine et morale vide car son triomphe serait synonyme du triomphe d’une plus grande servitude : une gestion soit disant technocratique au service des pouvoirs d’argent mondialisateurs dont le suprême enjeu, c’est de décapiter nos lieux de souveraineté tels que les lois sociales protégeant les plus faibles, l’école, l’attaque frontale contre les forces syndicales et l’affaissement du pouvoir d’achat des travailleurs dans l’exacte mesure où en l’absence du plein emploi, ils perdent partiellement leur pouvoir de négocier ferme avec le patronat ou l’Etat, la dérégulation à tous vents pour mieux brader le fruit de nos durs labeurs, notre environnement, notre modèle social et familial.

Et puis comme le souligne Paul Krugman du New York Times, Prix Nobel d’économie, (2008), ce mépris des pauvres taxés d’être pauvres parce que manquant de caractère dans le travail, les choix judicieux dans la programmation de leur vie et incapables de dur labeur, montre que l’agenda néo-libéral doit être combattu. S’y méprendre offrirait bien une double armature à cet agenda de désolation.

Les boursouflures du néo-libéralisme sont visibles à mille lieues. Je souscris donc à la vigilance critique, à la prudence du serpent qu’observe le patron de la CGT-B, Monsieur Bazié. La proie n’est pas l’ombre et inversement. De même, le primat de l’argent sur la fraternité, l’exclusion des pauvres au lieu du plein emploi pour conforter la dignité humaine et la dévastation de nos héritages culturels au service d’une hyper-compétitivité outrancière (Areva enfermé dans le manichéisme Etat et marché face aux revendications légitimes des populations nigériennes et du gouvernement), la destruction de l’environnement et du cadre de vie ne sauraient constituer une plate-forme qui puisse rassembler durablement les forces sociales d’inspiration progressiste du Faso.

Le MPP peut- il dès lors convoler en douces noces avec les promoteurs de cet agenda néolibéral qui associe vie chère et moins de productivité ? Négatif, laisse aussi entendre Monsieur Salif Diallo qui s’offusque du fait que le CDP ne pratique pas assez un agenda social-démocrate. Est-ce un appel du pied ?

Alors, il reste la possibilité de la grande coalition républicaine de gauche, si les Socio-démocrates opèrent un aggiornamento ( modus operandi sur l’article 37 et un modus vivendi entre eux). Le MPP a donc vocation de composer avec le Front Républicain, sa famille destinale. Une telle coalition ne peut pas se figer sur le Sénat, dispositif constitutionnel, elle fixera sa modalité opératoire i.e. son opérationnalisation peut accuser un grand retard voulu comme ce le fut au Cameroun, pays frère.

Mais le leadership du MPP ne doit pas, dogmatiquement comme les dictatures de droite, refuser l’application de la loi sur les consultations populaires chaque fois que le peuple doit se prononcer et arbitrer les différends politiques. L’interpellation du Président Guillaume Kigbafory Soro de son aîné, le Président Kaboré du MPP, au-delà du malaise du départ de la maison commune, c’est de songer à défaut de réconciliation, envisager une telle coalition pragmatique des Socio-démocrates du Faso, dans la stabilité politique, donner corps à un agenda de production et de redistribution étatique, maigres soient-elles et ainsi préparer la transmission démocratique du témoin.

C’est de cette façon que fonctionna le Parti Révolutionnaire Institutionnel du Mexique de 1929 jusqu’à l’avènement du Président Vincente Fox en 2000 pour ensuite reprendre le pouvoir après 12 ans d’opposition avec Enrique Pena Nieto en 2012. D’ailleurs, nos partis politiques gagneraient à l’étudier pour mieux gérer le leadership interne des partis. C’est l’horizon radieux que peut entrevoir notre jeunesse sans emplois, nos braves femmes désireuses de paix et nos anciens dont la diplomatie coutumière d’inspiration africaine sait aller à l’essentiel.

Les démissionnaires doivent donc se défaire du péché originel de poursuite d’un agenda personnel –ôte-toi de là que je m’y mette-pour engager avec leurs amis d’hier, cet agenda de réconciliation et d’espérance. L’espérance a trait à la justice dit le philosophe Alain Badiou. Qu’est- ce que la justice pour les uns et pour les autres, excepté la quête du leadership de prépondérance, le Saint Graal ?

Seul cet agenda de production et de redistribution étatique, forcément progressiste, contraposé à l’agenda néo-libéral, synonyme de plus grande servitude morale et matérielle, est le concreta de cette idée de justice sociale pour laisser éclore l’espérance. C’est le seul agenda qui vaille puisqu’il est porteur d’avenir tranquille sinon de chance pour notre pays. Il est le socle réflexif sur lequel l’émergence néo-développementiste du Burkina Faso (l’expérience du Président Lula au Brésil est là pour l’attester) qui concerne toutes les ambitions présidentielles se voulant républicaines et socio-démocrates, peut trouver son impulsion et sa dynamique.

Peut-on avec le cœur et la raison, refuser de carburer au progrès ? Et ce progrès- là, est d’abord porté par des braves gens, travailleurs disciplinés, solidaires et fraternels, seule condition pour conjurer les « ténèbres à midi » que décrit André Brink et contre lesquels nos Sages à qui je rends hommage, proposent le concept de transition politique apaisée, l’alternative au référendum. Cette belle plume sud –africaine invite le leadership africain à vivre réellement cette philosophie de nos frères Bantu, ce continuum humain : umntu ngumntu mgabantu (une personne est une personne à travers d’autres personnes). Il est advenu que nul n’est indispensable parce que tous, nous le sommes puisqu’il est dit chez moi, à Kougny, que c’est l’homme qui honore l’homme.

Le Président Compaoré sait au regard de son leadership avéré, de son expérience, ce qu’il peut encore apporter ou représenter comme sagesse et comme plus- value à la marche tranquille du pays, son rayonnement dans la paix et la stabilité. Notre avenir n’est donc ni maussade, ni menaçant si nous restons unis sur l’essentiel de nos droits qui appartiennent à tous.

Je suis pour les arbitrages démocratiques par le peuple. Ils sont inhérents à la pluralité des opinions pour en extraire l’opinion vraie qui est déjà sagesse comme Platon pourrait constater. Le référendum est un procès des opinions et l’opinion vraie surgit comme résultat singulier, comme vérité du peuple et donc comme sagesse puisque tandis que seule la raison est capable de diriger l’action correcte, irrémédiablement, l’opinion vraie possède le même privilège. Le résultat du référendum ou l’universel avec un contenu, n’est donc pas moins utile au bon fonctionnement des institutions que la science de la médiation.

Bref, ces arbitrages démocratiques ne sauraient donc porter sur l’Un. Ils sont en outre au-dessus des engagements privés puisque ces derniers sont non constitutionnels. Or, citoyens libres et égaux, nous sommes liés et associés par la Constitution dans sa totalité universelle. C’est de cette seule façon que nous rendrons, le concept de transition politique apaisée ou l’universel sans contenu, sans objet.

Mamadou Djibo, Ph.D.
Philosophie

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Vos commentaires

  • Le 7 février 2014 à 16:10, par Max KONSIMBO En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    la pluralité des opinions pour en extraire l’opinion vraie qui est déjà sagesse comme Platon pourrait constater. Le référendum est un procès des opinions et l’opinion vraie surgit comme résultat singulier, comme vérité du peuple.
    Et que faites vous de la fraude électorale active déployer par les tenants du pouvoir brandi le cas échéant pour faire adopter et ceux de façon démocratique leur choix du moment ? cher Monsieur ?
    Feu Bongo Père l’avait dit ! "en Afrique une consultation par les urnes n’a jamais été perdu par ceux qui l’organise !"

    • Le 7 février 2014 à 19:19, par albert camara En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      bien parler DJIBO on pense que votre message eveillera d eventuelle les esprits endormis de certaines personnses

    • Le 7 février 2014 à 19:28, par ouoba En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Mr Djibo, c’est bien tout ça mais il faut souvent te faire comprendre par le commun des mortels. Un pure démocrate ne devrait jamais refuser l’expression du peuple dans les urnes puisque c’est le suffrage universel qui est le soubassement théorique même de la démocratie.

    • Le 7 février 2014 à 19:30, par kouraogo marcelle En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Ne pas soutenir l idée de referendum pour departager le peuple sur un point c est faire preuve d incivisme car nous savons tous que l article 37 est modifiable dans son entièreté

    • Le 7 février 2014 à 19:48, par ouoba En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Le référendum est légal et légitime si Blaise le demande. La constitution du Burkina n’a pas prévu le référendum pour rien, ou juste pour créer une autre voie démocratique. non, c’est pour s’en servir. Et Blaise demande juste de se servir de la constitution.

    • Le 7 février 2014 à 19:53, par kouraogo marcelle En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      De tous ce que nous vivons actuellement comme divergence d opinions seul le referendum peut apaiser la situation,donc nous devons le proner

    • Le 7 février 2014 à 19:55, par touré mohamed En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      alors max ,que proposez vous ? ce que Djibo dit dans cet article est tres objectif ! surtout laisse ta raison te guidé au lieu de rester toujours camper dans ta parties obscure .seul le référendum peut nous sortir de cet impasse

    • Le 7 février 2014 à 20:09, par touré mohamed En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      l’analyse de djibo est à saluer .il faut aussi noté qu’il y a des langues de vipères qui cherchent à envenimé la situation actuelle ,ils incites au putsch alors qu’il y a meilleur possibilité de transition qui nous éviterais une crise à la con

      • Le 7 février 2014 à 22:48, par traore abou En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

        Cette periode que nous traversons,tout burkinabé digne de ce nom et qui est pour la paix, la stabilité de notre pays se doit de proner le referendum

    • Le 7 février 2014 à 20:17, par hamed bongnessan En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      il faut dire que des négociations on peut s’accorder à mettre en stand-bail la mise en place du sénat .mais en ce concerne la modification de l’article 37 ,seul le peuple est habilité à prendre une décision ! et pour que le peuple puisse s’exprimer ,il faudra inéluctablement allez au référendum

    • Le 7 février 2014 à 20:18, par kabore alassane En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Bien parler M.DJIBO rien a ajouter a ce message car coherent,pertinent et sensibilise,nous esperons que ce message ne tombera pas dans l oreille d un sourd

    • Le 7 février 2014 à 20:46, par Ismael En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      mon frère apparemment tes sources d’information ont oublier de te rappeler le cas du Sénégal ou A WADE a organisé les élections mais qu’il a perdu devant son ancien premier ministre donc ce que tu dis n’est pas forcement une vérité merci de bien vouloir reconnaitre qu’au Burkina il y a des gens honnêtes et ils travailleront à ce qu’il n’y ait pas de fraude. Je t’invite à suivre de très près les élections municipales partielles merci

  • Le 7 février 2014 à 16:17, par Yilin En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Il y a trop de philosophie autour de la situation nationale. Pour nous, simples citoyens, la chose est toute simple. La constitution dit qu’après 2 mandats, c’est fini, place à d’autres acteurs. Dites moi s’il vous plait, où se situe le problème ! Parce que quelqu’un n’est pas d’accord avec cette disposition de notre constitution ? Avons-nous les moyens de consulter chaque année le peuple sur des points de cette constitution ? Pourquoi en avons-nous finalement ?
    Que Dieu donne plus de sagesse à nos dirigeants politiques

    • Le 7 février 2014 à 17:47 En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Non c’est pas ça le problème c’est une partie du peuple et la plus grande partie d’ailleurs qui veut à travers la constitution qui en donne le mécanisme (référendum) le président actuel soit en mesure de se représenter. Dit moi alors y a t’il un problème en cela ou si tu veux cela est anti constitutionnelle ?

    • Le 8 février 2014 à 14:42, par bléou En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      merci yilin. pourquoi le peuple n’a pas été consulté sur la modification de la constitution instaurant le sénat ? L’augmentation du nombre de débuté ?...Maintenant que cela ne peut pas passer à l’AN, on pense qu’on peut trouver de l’argent pour organiser un referendum dont les résultats sont connus d’avance. 80% de oui avec 70% de oui qui ne connaissent pas forcement le sens frais de se oui. Et on a pas l’argent pour construire assez d’écoles et de dispensaires et payer conséquemment les travailleurs. le mandant de Naam Bilaise est arrivé à terme, donc concentrons nous à préparer son départ à la retraite et cela en pompe, pour se consacrer à autre chose toujours pour le développement du pays car ce n’est pas ce qui manque.

      donc nous devons arrêter de tergiverser car il y aura belle et bien une alternance en 2015 et le pays ne prendra point feu. CDP, ADF/RDA, PAREN, UNIR/PS, UPS, MPPPPPPPP, le dernier à vos marques c’est parti pour la mobilisation de vos troupes en province car c’est là la verité.

  • Le 7 février 2014 à 16:20, par vérité no1 En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Mr Djibo, le pouvoir de Blaise est fini ! Pas de référendum, pas de modification de l’article 37. C’est toujours mieux d’essayer.

    • Le 7 février 2014 à 19:07, par Damien En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      continuer de te leurrer l’esprit ton réveille sera très difficile. Blaise est un homme vigilant

    • Le 7 février 2014 à 23:57, par Le vizir En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Alors Mr Dabire qu,est ce cet article vs inspire CM ? au moins Mr Djibo analyse et developpe une idee donne qlq s cles.Contrairement a Vs Mr Dabire,vs etes dans le narcissisme intellectuel,vs inscrivant dans le perfectionnisme philosophico-artistique ignorant du coup la Notion elementaire de nuance qui est a la base meme de la philo.Le tout Sauf Blaise n,est PAS un argumentaire qui Fait esperer contrairement a Mr Djibo qui ns dit soyez sages preserverez les acquis sociaux et avec prudence operons pour l,alternance dans la paix des braves.il merite tout mon respect.

  • Le 7 février 2014 à 16:22, par VERITUM En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Que comprendre de votre intervention ?
    Elle est longue. Je crois qu’il serait indiqué de donner clairement et de facon plus synthétique votre opinion sur la question.

  • Le 7 février 2014 à 16:23, par Sayouba Salam Sanfo En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Mr Djibo, vous etes pour les arbitrages democratiques par le peuple ; vous voulez donc un referendum.
    Merci pour votre opinion qui importe peu, malgre votre Ph.D.
    Moi je suis pour le respect de la constitution. Point a la ligne.
    Si vous voulez, faites un referendum dans votre famille. Il n’y aura pas de referendum ici au Burkina.

    Sayouba Salam Sanfo, BEPC
    Geographie

    • Le 7 février 2014 à 19:27, par Raogo En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      1) Nous quand on parle d’alternance, il s’agit de celui d’un individu. Vous êtes sourd ou quoi ? MEME UN ARTICLE 37 MODIFIE NE PERMET PAS A BLAISE COMPAORE D’ETRE CANDIDAT. CET ARTICLE A CHAQUE MODIFICATION A ETE TRAITE DE NON-RETROACTIVE, LES SPECIALISTES PEUVENT-ILS OSER NOUS DIRE QUE L’ART.37 MODIFIE DEVIENDRAIT SUBITEMENT RETRO-ACTIVE ?
      2) Tes théories de campagne idéologique ne nous intéressent pas. C’est idiot de se croire si intelligent à même de déstabiliser un regroupement auquel on n’appartient pas - l’opposition - au profit d’un autre auquel on appartient - les "républicains" qui sont contre la république parce patrimonialisant les institutions républicaines au profit d’1 seul individu, famille, et clan.
      Raogo, Certifié d’Etudes Primaires, Ecole Boaguin

    • Le 7 février 2014 à 20:03, par kabore alassane En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Proner la paix au faso n est ni synonyme de peur ni synonyme de connivences avec le pouvoir en place mais plutot eviter que notre pays nage dans le cahos donc le peuple burkinabé doit rejoindre le gouvernement dans ses idéos

  • Le 7 février 2014 à 16:28, par Pinot En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Bonjour Djibo. ça fait tellement longtemps que ça fait presque plaisir de te savoir vivant. Tes patrons ont du te rappeler qu’il faut mouiller la chemise pour mériter les piécettes que tu as perçues. Ta sortie était attendue, car elle s’inscrit parfaitement dans la nouvelle stratégie du pouvoir de diviser l’opposition politique, cogner les têtes. Malheureusement pour toi, le peuple burkinabè n’en n’est pas encore à régler les questions de leadership dans l’opposition. Il s’intéresse pour l’instant à la contradiction principale, celle qui oppose le peuple burkinabè et sa constitution à Blaise Compaoré, futur ex président du BF. C’est dire que tu es trop en avance sur nous. Nous nous sommes des gens simples qui faisons une chose à la fois. Je trouve en tout cas ton papier moins bagarreur qu’auparavant. Rassures moi, tu ne ramollis pas du cerveau ? Parce que là tu es moins violent.

  • Le 7 février 2014 à 16:36, par Moussa En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    L’ecrit de Mr DJOBO manque cruellement de profondeur dans l’analyse. Aussi il est imprudent d’aller egratigner des specialistes du Droit Constitutionnel comme le Pr Augustin Loada sur un terrain qu’ils connaissent mieux que vous. Mr Djobo, vous etes philosophe et devez aider dans la reflexion sans prendre partie. Ce sujet, cette crise nationale est avant tout une crise juridique et personne n’attend de vous une analyse juridique. Ne vous y aventurez pas. Votre honneur pourrait en prendre un coup.

    Inspirez vous des ecrits de votre collegue le philosophe Dabire. Vous avez BEAUCOUP a apprendre du philosophe Dabire. Ayez l’humilite de le reconnaitre. Relisez tous les ecrits de Dabire SVP et resaissez-vous.

  • Le 7 février 2014 à 17:28, par Karissa En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Vous êtes moins désagréable à lire, M. Djibo. Félicitations pour ce petit effort, même si vous continuez à jouer le nègre de Guillaume Soro (qui semble s’être ravisé, laissant le champ à d’autres mercenaires de la plume, à l’image d’un Franklin Nyamsi). Votre classification de la communauté politique burkinabè actuelle (en formation), bien que théoriquement acceptable, ne peut déterminer aucune issue électorale au Burkina. Depuis quand, les idéologies ont-elles départagé l’électorat dans notre pays ? Ne vivant pas ici, vous ne le savez peut-être pas ?! L’alternance apaisée que nous souhaitons tous est à notre portée. Pour y parvenir, une seule recette : un front autour d’une plateforme pour l’alternance constitué du MPP, du CFOP, du bloc sankariste, de l’opposition extra-parlementaire, du mouvement syndical, de la société civile, éventuellement de l’ADF/RDA si elle ne veut pas rater la dernière station du train du changement.

    • Le 7 février 2014 à 17:51, par Philosophe En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      le débat sur la candidature du président Compaoré n’est pas philosophique, mais juridique. Vs êtes donc disqualifiés tout comme Mr Franklin l’agrégé des lycées et collèges. (l’agrégation des universités n’existe qu’en droit, économie et médecine.

      • Le 7 février 2014 à 22:46 En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

        Lycées et collèges ou université, il s’agit quand même d’une agrégation. Et vous-même, en quoi êtes vous agrégé ?

        • Le 8 février 2014 à 22:46 En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

          De toutes les facons, agreges d’ universite ou de lycees ou d’ ecole primaires, ca ne donne pas le droit a des hurluberlus de donner des lecons au vaillant peuple burkinabe rompu aux luttes contre toutes les oppressions d’ ou qu’ elles sont venues et d’ ou qu’ elles viendront.
          Sinon la question n’ est pas vraiment ideologique. Elle est juridique, rien qu’ en partie. Elle est surtout politique.
          Jean Marie V. ayama

    • Le 7 février 2014 à 22:02, par Sayouba Salam Sanfo En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Soro ne s’est pas du tout ravise. Sachez que Franklin Nyamsi n’est autre qu’un employe de Guillaume Soro.

  • Le 7 février 2014 à 17:53, par RV En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Tu as raison sur un point. Si Zeph se laisse déborder par la MPP, il sera le dindon de la farce. Tôt ou tard, le CDP et le MPP vont se retrouver, si non les partis, en tout cas les individus. Méfiance !

    • Le 9 février 2014 à 01:44 En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      j’ aime Zeph mais ila des limites congenitales qui ne dependent pas de lui. Il est pas moisi mais il est pas mossi non plus mais comme la politique epouse des contours ethniques en afrique, je vois mal comment il sera le president de 52 % de la populatiomn alors que ls bissa representent seulent 4% de la population. Vous allez m’ insulter mis la plus grande ethnie qii vote son candidat, n’est -ce pas le meilleur programme politique qui est adopte quand de toute ls facons en afrique on s’ en fout des programmes politiques ? Pardonnez- moi. N m’ insultez pas. Je ne fais que dire la verite.
      Nous les samo en tout cas, on a reussi a avoir 2 presidents qui ont toujours chasse un mossi et prendre son fauteuil. Mais ca, y a rakire entre nous.
      Drabo Cheick Oumar

  • Le 7 février 2014 à 18:11, par Ismo de Bobo En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Belle Analyse le référendum est la seule voix pour nous départager sur cette question d’article .

  • Le 7 février 2014 à 18:24, par M’yaka En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Humblement je pense que l’écrit de mr le professeur mérite d’être éditer et consigner dans les bibliothèques des universités pour nourrir les thèses et anti-thèses des étudiants qui on besoin de se parfaire dans les classe de philosophie.
    J’ai l’impression qu’il nous demande d’aller lire toutes ces citations avant de le comprendre. Donc il ne demande pas à être compris alors que nous avons besoin urgemment de comprendre. On ne gouverne pas un peuple avec de autant de gros mots et phrases. Si tu change pas cette approche,tu ne pourra tout au plus que être conseiller quelque part au ministère de la philosopie. "soit plus ambitieux."

    • Le 7 février 2014 à 19:56, par l’homme En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      faut pas assimiler tous le monde a toi si tu a un niveau déplorable Mr Djibo n’a juste fait qu’attirer notre attention sur le fait que le recourt au peuple pour trancher sur cette question est l’un des meilleur solution pour ne pas dire la meilleur solution

    • Le 7 février 2014 à 23:36, par Yako En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

      Merci prof pour ce petit papier j,avoue que meme tes detracteurs doivent le lire avec plaisir.Tout est dit avec pedagogie et elegance,un papier complet qui dissipe l,espace ideologique helas confuse ou on mélange tout.En effet,Mr Zeph doit en tirer la conclusion suivante:1-le triumvirat RSS (MPP)ne peut qu,etre un allie pour obtenir le depart de Mr Compaore et donc un allie de circonstance.2-une FOIS l,horizon 2015 est degage les ennemis d,Hier se retrouverons au moins au tour d,une plate-forme ideologique pour battre campagnes et pour ganger confinant ainsi l,upc dans une Position minoritaire dans la prochaine assemblee.3- la campagne va se derouler sur des programmes d,ordre social voire societal,il est evdent que difficilement l,upc pourraient faire cause comune avec le syndicat.4-Conforment AUx recommandations des sages vrai semblement une sortie ménagee a travers le futur senat pour garantir une retaite paisible a Blaiso sera engagee,ce qui va necessiter une prise de position claire et nette.pour le MPP cette prise de position est bcp plus facile que celle de l,upc.En gros le vrai futur perdant de la non candidature de Blaiso serait bien l,upc bref.A force de vouloir deboulonner le roi on finit par assoir sur le trone le fils naturel du roi.

  • Le 7 février 2014 à 20:56, par Ismael En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Mr DJIBO je suis de pats avec vous. vous savez moi je ne suis ni du coté du président Blaise ni de l’opposition mais j’adhère de tous cœur a votre perspective que je défend à tout moment même dans les thés débats. pour moi le référendum clouerait tout débats et chacun saura quel est son devoir en temps citoyen burkinabé

  • Le 7 février 2014 à 21:06, par Tien Tigui En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Quand certaines personnes invoquent la situation de la sous région, le leadership éclairé de BC, sa sagesse etc. comme des raisons pour son maintien et pour le referendum ad hoc, cela amène a s’interroger : notre constitution lie t elle l’application de l’article 37 a tous ces paramètres ? Si tel était le cas, le pouvoir a vie de Blaise serait assurée puisqu’on connait sa capacité a créer le désordre dans notre sous région et a mélanger les gens en interne. Soyons très vigilants face aux philosophes d’un certain acabit ....

  • Le 7 février 2014 à 21:12, par lepassant En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    le probleme de l’Afrique,c’est "l’intellectuel" Africain ...

  • Le 7 février 2014 à 21:20, par Hamidou songne En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    J’ai du mal a accepter votre analyse tout simplement parce qu’elle est partisane. En outre j’ai encore du mal a accepté la compatibilité des idéologies politiques dont vous parlez parce que les gens qui ont cautionné le système ultra libéral de Blaise pendant 25 ans et qui se découvrent d’aujourd’hui socio démocrate,je sais qu’il ya beaucoup d’interrogations a se faire. Le peuple ne votera pas sans regarder les rétroviseurs Alassane Ouattara est un néolibéral mais fait un tour en cote d’Ivoire pour voir ce qui se passe.

  • Le 7 février 2014 à 21:27, par DIDI En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    les gens qui pensent que les partisantes du président Blaise sont peu nombreux alors je vous s’informe qu’ils sont nombreux ou encore plus nombres que ceux qui se disent opposants donc attention dans nos dires si non nous risquons de les regretter

  • Le 7 février 2014 à 21:45, par Le bon En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    "Les démissionnaires doivent donc se défaire du péché originel de poursuite d’un agenda personnel –ôte-toi de là que je m’y mette-pour engager avec leurs amis d’hier, cet agenda de réconciliation et d’espérance. L’espérance a trait à la justice dit le philosophe Alain Badiou. Qu’est- ce que la justice pour les uns et pour les autres, excepté la quête du leadership de prépondérance, le Saint Graal ?" Je respecte l’effort d’analyse même si quelque peu au-dessus de la moyenne alors que entre burkinabé, par les temps qui courrent, il importe de se comprendre. Je suis d’accord que l’alternative néo-libérale n’est pas notre voie et nous fera regretter le president Compaoré car nous connaîtrions un grand recul sur les progres sociaux et sur la progression enregistrée ces dernières decennies par la classe moyenne. Je suis donc partant pour "les autres",le MPP, mais pas d’accord pour une alliance avec le CDP. C’est assez comlexe du fait qu’il est difficile de faire des distinctions entre les 3 mousquetaires et leur base d’hier, le CDP, car ils ont contribué d’une manière ou d’une autre (par complicité ou par lâcheté) à instaurer la corruption et la patrimonialisation des affaires publiques et de l’Economie nationale. Je n’irai pas dans les details, mais à part Salif, du fait qu’il a des idéaux plus prononcés, et a compris qu’il était en perte de vitesse, diminué par la maladie, a eu le courage de denoncer la situation, ses 2 compères sont restés silencieux dans leurs bottes. Mais il n’est jamais trop tard pour se repentir, et je prends leur parti parce que :
    - Simon est un homme visionnaire, de conviction, de détermination, de rigueur et de travail et ce qu’il a fait au cours de son mandat est gigantesque ; il connaît le burkinabé et parle le même langage que lui. Il ne peut pas brûler le Burkina parce qu’il a des vieilles, des vieux et des jeunes du quartier qui vont l’interpeller et le gronder ;
    - Rock est connu de par ses sources et avec Simon sont des enfants de certains milieux et ne peuvent pas se rebeller contre les intérêts du peuple
    - Salif n’est pas un Yes man, croit au people et vient d’une société dans laquelle on se tutoie. Avec lui comme avec Simon on carbure ou on degage.C’est vrai qu’il a le défaut d’écraser ses collaborateurs et de promouvoir facilement des gens de son milieu (exemple de son frère Malick et de nombreux chefs de projets pas toujours méritants issus du Nord), mais on ne connaît de lui, ni des 2 autres, d’enfants, de frères ou soeurs qui se seraient illustrés par leurs frasques ou leurs pretentions à gérer la chose publique. S’encanailler avec les buveurs de champagne, arrivistes notoires, cooptés pour les deals, incapables de réunir 10 hommes par le Coeur et non pour le portefeuille, serait une grave erreur que nous ne pardonnerions pas. Il faut une nouvelle justice et une nouvelle gouvernance pour le Burkina, débarrassé du copinage, de l’affairisme, de la rapacité, du syndrome du "petit frère pleurnichard". Pas de compromise possible avec le CDP, en dehors de ceux courageux qui rejoindront à temps les rangs du peuple. Et je fais un clin d’oeil à Achille Tapsoba, dont l’entretien sur la télé BF l’a révélé comme quelqu’un d’intelligent et d’honnête : les gens avec qui tu es ne sont pas de ton monde, rejoins les siens. Mr Djibo, avec tout le respect approfondissez votre analyse et n’encouragez pas la compromission, car alors, par sanction, le people ira vers le mouroir, ie les néo-libéraux

  • Le 7 février 2014 à 21:53, par KOKOBI En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    En raisonnant mathématiquement je dirai que par les calculs la limite de MPP en infini est égale à CDP

  • Le 7 février 2014 à 22:29, par BLO En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    je vous ai toujours dit de ne pas vous précipiter sur tout. en effet laissez le président se prononcer sur sa candidature d’abord la on saura quoi dire. cependant si nous discutons sur la candidature de quelqu’un qui peut être ne voudrait même plus se représenter, on lui pousserai a changer d’avis au cas ou les statistiques montrent que ses sympathisants sont encore plus nombreux.

  • Le 7 février 2014 à 22:52, par guoi En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    merci Mr djibo c’est bien votre vision pour le Burkina Faso. je voulais vous dire de ne pas vous inquiétez car le référendum se faire bel et bien au Burkina, en effet ceux qui parlent ne sont pas au Burkina donc rassurez vous

  • Le 7 février 2014 à 23:47 En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Si la constitution doit encore etre modifiee cette fois, moi je suis pret pour la guerre civile. Afin qu’on commence a se respecter dans ce pays.

  • Le 8 février 2014 à 00:11, par Wolf En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Mr Djibo, tout le monde comprend pourquoi vous insistez sur le référendum. C’est là où vous êtes encore certains de pouvoir tricher. Sinon pourquoi faire un référendum pour quelqu’un qui est en fin de mandat ? Vous êtes ridicules dans vos thèses à deux sous. Il ne suffit pas d’être un docteur en philosophie, de maître la langue pour vomir de gros maux sans sens, pour être GRAND. Il faut écrire l’histoire par la vérité et la sagesse. Vous êtes profondément malhonnête.

  • Le 8 février 2014 à 19:00, par almamy En réponse à : Plate-forme de la Gauche républicaine : Esquisse

    Les commentaires de Djibo sont d’une logique théorique implacable . Je crois cependant que c’est un philosophe qui comprend que tout n’est pas linéaire , qu’il existe des idéalistes , des matérialistes et autres confusionnistes toujours en philosophie. depuis un certain temps monsieur Djibo qui semble ne rien comprendre en politique sous les tropiques , et grands rhétoricien de son état cherche à divertir les lecteurs puisque plus de 10 millions de burkinabè ne le liront jamais et ne comprendront rien dans ce qu’il déverse sur le net,au cas ils arriveraient à aller dans un cyber hypothétique pour lire des balivernes sur le referendum et la démocratie. Nous attendons que le philosophe nous explique pourquoi on a pas eu besoin de referendum pour enlever Maurice , Lamizana et Thomas sankara . La naïveté intellectuelle qu’il tente d’imposer aux lecteurs ne passera pas car le peuple est sage , réaliste et patient. Voila un pays qui vote depuis 1/4 de siècle des lois avec moins de 20% des inscrits sur les listes électorales et des intellos encouragent les hommes politiques à aller vers les urnes. Je dis à nos professeurs de démocratie de nous laisser , la rue et notre bon sens patriotique , notre sens de la parole donnée et écrite "article37", pour régler nos comptes avec les tricheurs , les tripatouilleurs de la constitution, les assassins et autres criminels . C’est la bas le débat. Nous n’avons pas de problème avec le referendum en soi mais nous voulons dans la rue notre referendum à nous , un referendum pour soi. arrêtez le verbiage et regardez la vérité historique en face.La patrie ou la mort nous vaincrons

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