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« Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

Publié le vendredi 7 février 2014 à 05h08min

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« Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité  pour le droit.

Dans l’art du théâtre, le deus ex machina est un personnage ou même un événement inattendu qui surgit pour dénouer une situation dramatique. En ce sens, l’équipe des "sages" qui se sont auto-saisis et travaillent en ce moment même pour sortir le pays de la situation politique actuelle est un deus ex machina. Et ce même si, et c’est assez paradoxal et étrange pour être souligné, le Burkina ne connaît toujours pas la décision officielle de son président quant à sa candidature aux prochaines présidentielles.

Mais le seul fait de ne pas se décider pour clarifier les choses est en soi le problème qui installe le pays dans autant d’incertitudes ; car tout se passe comme si son silence valait déclaration de sa candidature, une candidature qui n’a pas le courage de se déclarer ouvertement parce que, plus que tout autre burkinabè, le Président sait qu’il n’y a plus droit.

En tout cas, plus rien ne laisse penser que le meilleur et le sublime viendront du chef de l’Etat car, s’il y avait quelque chose de tel, il l’aurait communiqué à la nation qui s’en trouverait par là même fixée et rassurée : une bonne nouvelle, cela s’annonce toujours, cela ne se tait pas.

1. Une inquiétude fondamentale

On comprend donc que si les "sages" se proposent d’intervenir maintenant, c’est à défaut de ce meilleur qu’on pouvait attendre du Président, et donc pour nous éviter le pire. Toutefois, l’espoir de voir nos craintes et peurs soulagées ne peut empêcher une inquiétude plus fondamentale que la peur légitime d’éventuelles violences. Cette inquiétude est fondamentale parce que, nous semble-t-il, elle est au principe et au fondement même d’un Etat, de droit qui plus est, qui est le Droit comme Loi.

C’est cette inquiétude fondamentale que l’on se propose d’exprimer ici, en ces termes : quid du droit et de la loi ? Que fait-on du droit et de la loi ? A quoi sert la loi ? A dire vrai, cette inquiétude est d’autant plus vive que quelques juristes se réjouissent, sans plus d’interrogation, du deus ex machina certes bienvenu, mais qui ne fait qu’établir un retrait, voire une retraite du droit et de la loi, retrait(e) qui se laisse encore difficilement identifier : s’agit-il d’une inexistence du droit, d’une impuissance de la loi, d’une imperfection de notre constitution, ou d’une vanité ou inutilité du droit et de la loi dans notre pays ?

Voyez plutôt : que dans un État de droit, fondé sur le droit et la loi, ceux-ci en viennent à se montrer comme impuissants, on ne sait mais devine devant qui, devant quoi de plus impératif et de plus puissant que tout un peuple de 16 millions, plus puissant que ce peuple, mais sans être Dieu, c’est cela même qui fonde l’interrogation et l’inquiétude.

On me dira sans doute que c’est précisément parce que les choses sont bloquées au niveau de la loi que les "sages" interviennent ! On le dira, mais sans pouvoir dissiper cette inquiétude pour autant, bien au contraire : qu’y a-t-il, dans notre pays, de plus fort et de plus éminent que la loi et le peuple pour bloquer droit et loi et les rendre vains et impuissants ? A quoi sert le droit, à quoi sert la loi dite fondamentale si elle ne sert à rien ? Et si par "fondamental" on laisse entendre que l’on peut s’asseoir dessus ?

Exprimons les mêmes choses d’une autre manière. Le deus ex machina mérite donc droit de cité, lequel est aussi le droit de ce qui vient et arrive du dehors et d’ailleurs, droit de l’étranger comme tel. Accueillons. Mais ce qui survient et arrive du dehors est toujours porteur d’interrogation et d’inquiétude (lesquelles sont donc saines de cela seul qu’elles naissent en même temps que l’accueil et l’hospitalité), puisqu’il vient, malgré lui, solliciter et disputer un droit qui ne lui appartient pas d’abord, un droit qui appartient dans sa lettre à celui qui est chez lui : or dans une Cité comme république, le droit et la loi sont chez eux, à domicile.

Par conséquent, l’extra-juridique qu’est le deus ex machina des "sages", s’il n’est pas le non-juridique qui ferait violence au droit et à la loi, ne doit pas moins inquiéter le juridique, chez lui : car cet extra-juridique des "sages", qui est donc plus para-juridique que non-juridique, et s’il n’a pas de légitimité, a bien une autorité certaine sans laquelle nos "sages" n’auraient pas pu s’AUTO-saisir. Finalement, que de l’extra-juridique ait ou puisse ainsi avoir plus d’autorité que le droit et la loi même fondamentale n’en ont, voilà qui fonde encore notre inquiétude.

Accueillons donc, mais inquiétons-nous aussi : non pas des "sages" eux-mêmes, mais inquiétons-nous de l’autorité qu’ils ont et montrent, et que la loi n’aurait pas dans notre pays. L’accueil est de fait, l’interrogation inquiète est de droit et traverse cet écrit de part en part.

2. L’accueil

Nous accueillons cette démarche des "sages" pour 3 raisons jusque là insoupçonnées

A. Logiquement les militants pro-référendum et pro-révision du 37 devraient franchement s’opposer à ce deus ex machina dans son principe, parce qu’on ne voit pas comment les "sages" pourraient soutenir et encourager la révision de cet article, puisque c’est cette révision qui divise les burkinabè. Et pourtant ils ne s’y opposent pas, ce qui est tout à fait à leur honneur et que donc nous saluons. Mais, ce faisant, ils nous montrent et rappellent par là même toute l’importance du consensus que les anti-référendum et anti-révision ont toujours clamée en se fondant sur la lettre et l’esprit de cet article.

On se demande alors pourquoi les pro ont-ils attendu que des "sages" interviennent pour enfin prendre conscience que l’intérêt national et commun vaut mieux que l’intérêt personnel et partisan. Sans rien présager de l’issue de cette médiation, mais quelle qu’en soit cette issue, on peut le dire et rappeler avec certitude : seul le respect de la constitution nous unit et pourra nous unir comme peuple.

B. Cette intervention des "sages", même si ce n’est pas son intention, est à elle seule un démenti simple aux incantations partisanes et aux analyses toujours COMPAORIENTÉES d’une stabilité réussie au Burkina sous le Président actuel : les réussites et les avancées (il serait même scandaleux qu’en 27 ans de pouvoir on n’ait pas avancé) dans l’économie et la diplomatie ont donc eu lieu sur fond d’une instabilité et d’une incertitude insignes qui sont juridiques, relatives à la loi et au droit dont nous constatons aujourd’hui la faiblesse et l’impuissance.

Cette instabilité est d’autant plus grave et profonde qu’elle concerne donc ce qui seul peut tenir les burkinabè ensemble, leur lien commun. Aujourd’hui nous assistons à la montée en surface d’une profondeur jusque là recouverte, volontairement ou non, par des effets de surface. Quand le fond se fissure et s’énerve, la surface s’enfonce. Qu’on le veuille ou non ce que nous constatons, à la faveur de cette médiation, c’est que le Président actuel n’aura pas été l’artisan d’une transition apaisée au Burkina Faso. La paix sociale et l’unité nationale n’auront pas été son oeuvre

C. Ce qui nous fait accueillir enfin ce deus ex machina, c’est la temporalité que les "sages" font prévaloir, et qui est celle de l’avenir, et non du passé. Il n’est pas question de faire table rase du passé, encore que ce passé n’est sanctifié que si l’on en retire soigneusement ce qu’il comporte AUSSI d’obscur et de sombre. Il faut évidemment faire droit au passé, mais ce qui fait problème pour les burkinabè aujourd’hui est moins le passé que l’avenir. Or, il faut l’accepter, le président actuel appartient plus au passé qu’à l’avenir du Burkina : faisons donc droit à ce qui, bien sûr et fort heureusement, n’est pas encore un deuil, mais ressemble déjà à une commémoration de la part de ses supporters et fidèles. La véhémence de leurs résistances actuelles ne trahit que l’extrême profondeur de leur douleur de voir finir ce qui est en train de finir et qui va inévitablement finir.

3. La souveraineté est indivisible ou n’est pas

Nous savons qu’il y a des burkinabè qui sont de bonne foi en faveur du référendum parce qu’ils veulent la paix et pensent que seul un référendum peut départager les citoyens et les faire vivre en paix. Aussi pensons-nous qu’en marge de la médiation en cours il demeure nécessaire de faire de la pédagogie et d’expliquer encore davantage les choses pour essayer de faire comprendre qu’ils sont dans l’illusion (je laisserai donc volontiers une adresse mail pour poursuivre la discussion avec les compatriotes qui le souhaitent : kombô c’est, en dagara, la discussion, la libre conversation, comme quoi la philosophie dite grecque et occidentale n’a décidément pas grand’chose à apprendre à des gens qui savent qu’une conversation se déguste et se savoure (di) avec autrui).

Nous ne parlons pas des partisans fanatisés que même les raisons et explications les plus rigoureuses ne pénétreront jamais. Ces derniers se suicideraient peut-être, ou démissionneraient à coup sûr du CDP si par miracle le Président annonçait lui-même qu’il n’est pas candidat aux prochaines présidentielles. Reconnaissons-leur volontiers cette raison de vivre, si ce n’est que cette raison de vivre n’est pas celle du Burkina comme nation.

Par amour de la paix donc, des compatriotes de bonne foi voudraient un référendum. Mais des élections et un référendum peuvent aussi déboucher sur des violences pires que celles que tout le monde craint en ce moment, et que la médiation actuelle essaie de conjurer. Des crises post-électorales de par le monde et tout près de chez nous, nous ne devrions pas avoir la mémoire courte et faire montre d’un aveuglement partisan pour les exclure des issues possibles d’un référendum. Pourquoi ? Des élections où d’aucuns sont à l’avance sûrs et certains de gagner ne présagent rien de bon ni de pacifique, sans qu’on n’ait même besoin d’évoquer la fraude. Que se passerait-il s’ils venaient à perdre une victoire qui leur est comme due ?

Aux compatriotes plus ou moins savants, qui, déjà sûrs et certains de leur victoire, viennent vers nous, en bombant la poitrine qu’ils se frappent et en bandant les muscles, et qui demandent "de quoi avez-vous peur ?" je réponds : pas d’une défaite, parce que je suis aussi républicain et démocrate que vous, mais de VOUS. Car accepteriez-vous de perdre, si vous perdez ? Un jeu auquel on joue parce que l’on sait qu’on ne peut pas perdre, qu’il est impensable qu’on perde, n’est pas un jeu : on me permettra donc de n’aller jamais voter à un référendum de ce genre, c’est-à-dire finalement de jouer un jeu dont celui ou ceux qui nous propose(nt) de jouer sont les tout premiers à ne pas respecter les règles de jeu (même voter contre serait encore jouer le jeu !).

C’est parce que vous n’avez jamais perdu des élections dans ce pays que vous êtes si sûrs et si certains de gagner à nouveau, et vous vous faites une loi empirique que l’avenir devra toujours répéter le passé : accepteriez-vous donc que quelqu’un viole votre loi ? Le monde du football aurait à s’inquiéter sérieusement si une équipe nationale clamait sa victoire avant même d’aller au mundial du Brésil, et même si elle était réputée la toute meilleure équipe du monde... Nous connaissons tous le scénario : on commence toujours par sous-estimer l’adversaire politique, à le marginaliser, et quand on perd, même sans fraude, on fait de la résistance et crie au complot, on joue la victime et s’octroie donc le droit de se défendre, et du verdict des urnes on en vient à des batailles rangées.

Nos hommes politiques racontent n’importe quoi à la population, en prétendant lui parler de démocratie (remarquez : la même démocratie qui les a portés au pouvoir ne serait plus, bizarrement, démocratique à la fin de leur mandat, comme si par "démocratie" il fallait entendre "ce que je veux") et de souveraineté du peuple à tort et à travers, lorsqu’ils trouvent légitime d’utiliser la loi contre la loi, et d’appeler un peuple divisé à littéralement "se mesurer" dans les urnes.

La démocratie n’a rien à faire avec la virilité, et la virilisation de la politique a toujours été, si on l’ignore, l’apanage du fascisme et de l’extrême-droite (ce qui ne veut pas dire que ceux qui sont certains de leur victoire à un possible référendum soient des fascistes !). En tout cas, le "si vous n’avez pas peur, venez !" fait peur, car c’est déjà une menace, en même temps qu’une invitation à la bagarre.

Un peuple profondément partagé ou divisé ne peut pas se départager dans des élections. On ne départage que ce qui est uni comme un tout. Jamais un référendum ne fera l’unité d’un peuple si ce peuple y va divisé. L’unité et le consensus ne se fabriquent pas en aval, par les urnes, mais elle est toujours présupposée, toujours déjà là en amont, de sorte que le verdict des urnes permette justement aux perdants de se reconnaître encore dans la victoire de leurs adversaires qui ne sont que l’autre partie du même tout dont ils savent qu’eux aussi font partie.

C’est pourquoi, au passage, je reste étonné de l’étrange raisonnement de madame Juliette BONKOUNGOU, quand elle parle de la faisabilité d’un référendum sur l’article 37 en se référant à la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance. Elle écrivait en effet dans sa tribune, en parlant donc de la Charte : "elle dispose en son article 10 que les États doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur Constitution repose sur un consensus national comportant le cas échéant le recours au référendum".

Or, où voit-on l’ombre du consensus national qui est exigé comme condition de faisabilité d’une révision de l’article 37 ? Et pourtant madame, de ce qui vient d’être cité, en tirait une conclusion qui surprend (nous soulignons en lettres capitales) : "Dans ce sens, l’éventualité d’une consultation référendaire du peuple burkinabè, envisagée par le Président du Faso pour départager les partisans et les adversaires de la révision de l’article 37 de la Constitution, est TOUT À FAIT CONFORME à l’engagement que notre pays a souscrit en ratifiant cette Charte africaine".

Autrement dit, j’ai bien du mal à voir en quoi cela serait "tout à fait conforme", puisque la condition du consensus national posée par cette Charte, et qui n’est pas rien, n’est pas remplie en amont dans la légitimité même du référendum, la charte ne pouvant permettre que les Etats violent leurs constitutions qui sont des consensus pour rechercher un consensus national par le référendum.

Madame sait elle-même qu’il n’y a pas ce consensus pour aller à un référendum, puisqu’elle reconnaît, tout de suite après, que " comme on peut le constater, il y a autant d’arguments pour justifier le déverrouillage de l’article 37 de la Constitution que pour justifier son intangibilité". Cela est donc tout sauf un consensus en amont qui permettrait d’aller chercher en aval, dans les urnes, ce consensus alors véritablement national qui satisferait à la condition de révisibilité de la Constitution !

La division des burkinabè se fait aujourd’hui sur ce qui seul pourrait leur permettre de s’unir, leur loi fondamentale, et c’est bien cela qui est dramatique et périlleux. Ce n’est pas une division politique et partisane entre le pouvoir et l’opposition, c’est une division nationale, car des citoyens burkinabè sont contre la révision qui ne sont ni dans le parti au pouvoir ni dans l’opposition, mais adhèrent tout simplement au principe de l’alternance démocratique dans notre pays. En outre, tous les arguments dont parlait Madame ne peuvent pas s’équivaloir et avoir même poids, ou alors notre inquiétude ne fait encore que se justifier : à quoi sert donc la loi s’il n’y a pas de critère universel qui soit une référence et une norme pour trancher et départager ces arguments ? Pour nous, ce critère et cette norme ne peuvent être autre chose que l’universel. Et l’universel dans un État, c’est la Loi.

4. La sagesse de l’universel

Regardons en effet le spectacle, puisqu’on se croirait effectivement au théâtre : tout un chacun se trouve constitutionnaliste invétéré aujourd’hui dans notre pays, et se promène avec un voire plusieurs articles qui contrediraient ce fameux article 37, sans jamais accepter qu’une constitution digne de ce nom, si elle peut et doit comporter des articles qui se complètent et s’entre-éclaircissent, tout comme le sont les citoyens d’une nation, ne peut jamais se contredire, c’est-à-dire disposer d’une chose et son contraire.

Or on nous récite qu’il y a des articles de notre constitution qui déverrouillent ce que l’article 37 a pris soin de verrouiller en tant que clause et sûreté : imaginez que vous verrouillez votre porte d’une main prudente pour remettre volontairement, de l’autre main, les clés au voleur qui attend de vous dépouiller ; ou que vous verrouilliez votre porte sous les yeux mal intentionnés d’un individu qui possède par-dessus vous les doubles de vos clés. A quoi sert la loi ? A quoi vous servent vos clés ? Et pourtant il y a des juristes spécialistes de la Constitution, et des instances scientifiques du droit de la Constitution, qu’on ne consulte même pas, de peur sans doute d’être découragé dans ses intentions. "Le malade doit aller frapper à la porte du médecin", écrit Platon dans le sixième livre de sa République.

La sagesse c’est aussi de se savoir malade pour aller consulter le médecin. Nos politiques préfèrent la sagesse de l’intime et du sentiment, qu’on leur parle bien à l’oreille, comme dans une famille, ou comme dans nos villages, soit tout ce que ne fait pas la Loi. Sauf qu’ils dirigent un pays qui est un État. A la sagesse de l’intime et du sentiment, qui a donc son droit, nous opposons la sagesse de la Loi et du Droit, qui est la seule qui convienne à un Etat, dans lequel l’universalité et la rationalité trouvent domicile.

Si nous n’avons pas d’autre raison que celle des "sages" sur qui nous reposons à bon compte pour calmer et apaiser les esprits que notre absence de sagesse politique a excités et énervés (c’est une insulte faite mine de rien à la sagesse même que de faire jouer à nos "sages" le rôle de pompiers, et de deus ex machina), ou pour refermer les "frontières intérieures" que nous nous faisons un malin plaisir de creuser entre les burkinabè, alors il faut avoir le courage de démissionner, non pas d’un parti, mais de la politique : abdicare audete (ayez le courage de démissionner).

(A T.T.T)

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Docteur en philosophie de l’Université STRASBOURG
di.kombo@yahoo.fr

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Vos commentaires

  • Le 6 février 2014 à 21:54, par somda En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Professeur vous pouvez pas être bref dans vos analyses,c’est vrai que la philosophie est la mère de toute les sciences,mais c’est pas toutes les analyses philosophique qui sont vrais,sachez sa aussi !

  • Le 6 février 2014 à 22:01, par somda lucien En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    soit sans crainte si nous allons au référendum ,ce qui ressortira de ce référendum
    sera respecté car c’est la volonté du peuple .il faut donc écarté la possibilité de crise poste électorale à moins que tu sois un mauvais perdant et vouloir semé la pagaille ! prenez garde car on vous voit venir !

    • Le 7 février 2014 à 00:01, par Pinot En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Dabiré a déjà fait un paragraphe pour les partisans fanatisés. Il a renoncé à les convaincre et il explique pourquoi. Il faut relire. Je ne suis pas sûr que tu puisses comprendre, mais fais toi expliquer ? Je crois que tu finiras par être convaincu du danger qu’il évoque. Toi tu m’as l’air d’être un bagarreur tel que Dabiré l’a décrit. Si tu perd ton référemdum, tu nous feras une colère. Calmes toi ? Respire. Sois Zen. Tu ne feras pas de colère parce qu’il n’y aura pas de référendum sur des questions dont nous avons déjà la réponse.

  • Le 6 février 2014 à 22:02, par vérité no1 En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Mr Dabiré, nous sommes effectivement comme au théâtre avec des acteurs pas credible du côté de la majorité. Il faut que Blaise parte pour notre sécurité.

  • Le 6 février 2014 à 22:04 En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    FAIT UNE GUERRE CIVILE ET QUE LE PLUS FORT L’EMPORTE LA , LA PHILOSOPHIE FOUTRA LE CAMP !

  • Le 6 février 2014 à 22:08, par somda lucien En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    le référendum est la meilleur solution si vous avez des arrières pensées ,cela vous regarde !si vous n’êtes pas en paix avec vous même alors il y a probleme ! vous ne pouriez jamais faire un pas en avant du seul fait que vous avez peur des urnes

  • Le 6 février 2014 à 22:20, par Tapsoba®(de H) En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Sublime,un texte qui se laisse lire .Comme quoi,« Seule la vérité peut affronter l injustice.La vérité ou bien l amour. »(A.Camus)

    • Le 6 février 2014 à 23:12, par Yako En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Mr Dabire a une conception etrange de la democratie,Voila. Un philosophe de circonstance il excellence bien dans une premance qu,a la fac sinon comment comprendre qu,un philosophe trouve le recours au peuple comme une arme letale dans une democratie.Je ne sais PAS ou est ce qu,il a Fait ses etudes il ferait mieux de lire un peu la france sous De GAULE et ses referendums notamment le passage de la 3eme republique a la 4eme puisque vs vivez en france.Puis il me semble que vs parlez de la constitution burkinabe que vs ne connaissez pas,notre loi fondamentale en son article 168 prevoit la possibilite d,un recours au referendum pour des questions d,interets majeurs dont l,article 37 quoi que son argumentaire ne dit rien de nouveau Sauf qu,il s,efforce d,nfluencer le debat sous le couvert de docteur.Cher Dabire vs savez le diplome n,impressionne plus les gens au faso,tu feras bien de regagner le Burkina et te battre pour le non ,ce serait une belle contribution a l,enracinement de notre democratie sinon avec la seule force de ta plume d,ailleurs confuse n,a PAS droit de cite.

      • Le 7 février 2014 à 00:47, par SOMDA Anselme En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

        YAKO c’est plutot toi qui doit relire la constution. Tu te trompes lamentablement sur le siège du referendum constituant. Vaurien retournes vite lire la Constitution en son art.168 avant de revenir vomir sur ce site. Vous me faites honte !

      • Le 7 février 2014 à 01:24, par Le même SOMDA En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

        yako ! Tu dis que les diplomes de Mr Dabiré ne t’impresionne pas. Moi par contre ce qui m’impressionne chez toi, c’est ton ignorance. Si on pouvait renverser le savoir de ce Monsieur dans ta cervelle, tu allais pêter 1000 cables à 12h00. Au demeurant, Je t’avais renvoyé à la Constitution mais tu l’as pas donc tu ne peux pas la connaitre. Je te livre donc la teneur de l’art.168 "Le peuple burkinabè proscrit tout idée de pouvoir personnel. Il proscrit également toute oppression d’une fraction du peuple par une notre." Tu as pigé ? Respect !

      • Le 7 février 2014 à 01:50, par syndicat rouge En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

        Yako,prenez le soin de lire Mr Dabiré et vous comprendrez que dans le contexte présent,le Burkina court beaucoup de risque en organisant un référendum sur la modification de l’article 37.Mr Dabiré vit à l’extérieur mais est au parfum de tout.Les discours,les injures,les propos sont un signe de violence qui couve.En conclusion un référendum ne s’organise pas lorsque la population de toute une nation se querelle et se divise sur une loi.

      • Le 7 février 2014 à 04:39, par Paris Rawa En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

        Yako, Mr Dabiré sait qu’il ne peut pas vous convaincre, vous les partisans fanatisés du référendum. Mais il se demande si vous ne risquez pas de vous suicider si Blaise renonce de lui-même à sa candidature en 2015. Pouvez vous répondre à ce questionnement ? Que ferez-vous si Blaise dit qu’il ne se présente pas ou bien s’il meurt (puisque ça peut arriver même si ce n’est pas à souhaiter) ?

        • Le 7 février 2014 à 09:12, par Kamélé En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

          Paris Rawa, Personnellement, moi, je lui souhaite une "belle" mort naturelle exactement comme la "mort naturelle" qu’ils ont donné à Thomas Sankara. En Afrique c’est hypocrite de dire qu’on ne doit pas souhaiter la mort à son semblable. Question aux africains : on en peut ou on ne doit pas souhaiter la mort d eson semblable, mais on peut tuer son semblable et être à l’abri de la justice. honte à nous. Je préfère souhaiter la mort de quelqu’un et ne pas le tuer que de tuer quelqu’un sans souhaiter sa mort.

        • Le 7 février 2014 à 12:24, par Yako En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

          Pars Rawa,mon probleme n,est point Mr Compaore en 2015 .Seulement Voila une minorite agitee qui veut imposer sa loi sans le verifier X une consultation.Au demeurant pour l,avenir si on ne trouve PAS des boucliers contre une telle pratique peu elegante on risque d,aller au purgatoire X la volonte d,une minorite dite "eclairee" qui se confond avec le peuple.Cher Rawa,le peuple est mature et sait dire oui ou non a un referendum pour peu qu,on lui accorde une certaine consideration.Or,dans le climat actuel au faso montre bien que cette minorite veut prendre le pays en otage alors que le referendum le libererait.

      • Le 7 février 2014 à 08:18, par MemoireVive En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

        Certainement que pour toi, Franklin Nyamsi, le camerounais de Soro, est plus au parfum de la Constitution burkinabé que Dabiré le burkinabé. Franklin a consommé un billet d’avion Paris-Ouaga, A-R avec séjour, logé-nourri-blanchi-véhiculé et certainement des indemnités de déplacement. On lui a déroulé le tapis rouge à la présidence du Faso. Les coûts d’une telle opération sont-ils à la charge du salaire du Président, de la caisse de la FEDEAP-BC/CDP ? Si Blaise Compaoré annonce ce soir qu’il respectera la Constitution en son art.37 telle qu’inscrite aujourd’hui, ou telle que sanctuarisée par les "sages" (Blaise aurait accepté le compromis), tu te suiciderais ? Si les juristes disent, que la jurisprudence aidant, même si, par extraordinaire, une telle modification était consommée, elle ne pourrait être rétro-active, tu te prendrais ?

  • Le 6 février 2014 à 22:37, par MAX En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    "Un peuple profondément partagé ou divisé ne peut pas se départager dans des élections. On ne départage que ce qui est uni comme un tout. Jamais un référendum ne fera l’unité d’un peuple si ce peuple y va divisé"
    Tout est dit. Enfin un philosophe, un vrai Dagara !
    Bravo Mr.

  • Le 6 février 2014 à 23:29, par Pinot En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Dabiré, encore une contribution décisive. Merci à toi, digne fils du Burkina. La médiation vient à un moment où il est difficile de parler de crise, les défections au sein du CDP et les marches n’étant que l’expression de la lutte politique et de la démocratie. C’est pourquoi il me semble que la médiation vient complexifier la situation, en particulier lorsqu’elle propose une "transition apaisée à l’issue du mandat constitutionnel du président". Comment une telle monstruosité a pu effleurer l’esprit de nos "sages" ? Ce biscuit gratuit qu’ils veulent donner à Blaise Compaoré en violation flagrante de la constitution pour le récompenser de la crise qu’il est en train de créer de toute pièce est simplement délirant. Une telle proposition ne porte t-elle pas des germes de division pire que la crise que les médiateurs veulent conjurer ? En tout cas, une telle perspective ne s’inscrit nullement dans les principes qui unissent les burkinabè, à savoir la constitution et les instruments internationaux auxquels notre pays a souscrit. La médiation autoproclamée peut elle s’autoriser à faire des propositions qui sont contraires à la loi fondamentale ? L’insensé de certaines propositions du comité lui enlève toute autorité. On taira volontiers ses dysfonctionnements (1 démission, un absent). Cette médiation est plus que suspecte. Elle doit être d’autant plus dénoncée qu’elle veut remettre Blaise Compaoré en selle, contra legem. Le fait de brouiller les cartes et d’écarter la constitution, ne serait que la période d’une transition, de quelque longueur qu’elle soit, signera fatalement le glas de la règle de droit dans notre pays. Pourquoi diantre, s’entêter à résoudre des équations et faire des médiations autour de questions dont la solution est déjà inscrite dans la constitution ? Il faut que les burkinabè se réveillent et voient l’évidence. JBO connait quoi à la chose politique, après quelques mois de présidence. JBO connait quoi au droit constitutionnel, comme l’atteste ses propositions dont l’illégalité est monstre. On ne résout aucune question par la violation du droit. Dabiré tu as raison. Je confirme que les spécialistes ne sont pas consultés ou s’ils se prononcent malgré tout, on en tient aucun compte. On aboutit à des situations comme celle où l’AN a voté la loi en toute illégalité, alors que le Sénat n’était pas en place, alors que le premier étudiant de première année de droit aurait donné la solution. Encore merci pour cet apport éblouissant de logique et tout simplement de bon sens.

    • Le 7 février 2014 à 08:31, par MemoireVive En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Je ne crois pas que ce soit un biscuit. Tu sais, nos sages avaient proposé un ARTICLE 37 SANCTUARISE et les malins du CDP ont frauduleusement inscrit un ARTICLE 37 MODIFIABLE, c’est ce que relève Dabiré. Les sages vont démontrer qu’ils ne sont pas aussi idiots que ces malfrats l’ont cru en les roulant dans la farine. A présent, le CDP peut tergiverser quelques jours mais il ne peut plus reculer : LE REGIME COMPAORE EST OBLIGE DE PARLER OU DE SE SUICIDER. Une fois donc l’art.37 SANCTUARISE - cela ne faisant pas parti des produits échangeables, comme l’a souligné les sages - les discussions seront saines entre les parties en ce sens que tout ce qui est contre-sens s’estomperont naturellement. Par derrière les éléments proposés se cache un système cohérent dont la mise en oeuvre se fera naturellement, à moins que le CDP décide de se dérober et appelle à la guerre ouverte, ce qui sera vite étouffé - malheureusement - par un coup d’Etat.

  • Le 7 février 2014 à 01:00, par SOMDA Anselme En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Correcte mon parent ! Il n’y à dire, c’est implacable sauf pour les gens de mauvaise foi qui sont déjà à l’assaut pour tomber sur vous à bras raccourcis. La honte, le ridicule et la bonne foi ont foutus le camp de ce pays et c’est pour cela nous nous retrouvions à défendre l’indefendable.

  • Le 7 février 2014 à 03:19, par ABDOUL NAS 1er En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    J ai une question .Peut on organiser un referendum pour permettre a une personne d etre candidat . Je pense que l article 37 ne pose de debat puisqu en 2010 il n y avait probleme.

  • Le 7 février 2014 à 05:45 En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Et de deux. Et sans faute. Ce que tu viens de dire frère burkinabè est clair et lourd de sa logique.Mais, la logique des enfants "gâtés" constitue la grande menace à notre pays. En effet, un enfant gâté refusera toujours de rendre ou déposer l’objet dangereux qu’il tient dans ses mains, au risque de se détruire ou détruire autrui. Nous vivons le syndrome des enfants "gâtés" qui ne se refusent rien et à qui on ne doit rien refuser, car ils n’accepteront jamais qu’on leur refuse ce qu’ils désirent même si cela est illégitime.

  • Le 7 février 2014 à 06:51, par HONTE En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Bonjour Mr Dabire
    Respects ,je m’incline respectueusement (meme si je suis gouin) devant tant de clarte.
    peut m’importe desormais je suis en paix avec moi meme car je suis en accord avec la verite.
    ’’les sages sont sages, mais la loi est la loi , dure cruelle,mais imaginez une vie ou la loi c’est le plus fort....".
    vive la republique, vive la democratie, vives nos enfants,vive l’alternance,pas besoin de transition

    • Le 7 février 2014 à 10:03, par Sid Ka walendé En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Trop de blabla chers forumistes... Quel est votre contribution au débat politique ? De grandes gueules ! Des oisifs, plutôt des désœuvrés bons pour aller faire le djihad en S...! Allons à la guerre civile et on verra qui, du côté des politiciens ou de celui des pronostiqueurs que nous sommes, gagnera la bataille politique et idéologique... A bon entendeur...

  • Le 7 février 2014 à 09:34, par le citoyen En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    au lieu rester en décors pour dire que tu est intellectuel , rentre au pays pour apporter ton intélligencia au peuple et fou nous la paix.

  • Le 7 février 2014 à 09:37, par RV En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    La loi et le Droit ne sont pas immuables. Et Dieu merci ! La proposition des sages est claire et indiscutable : RESPECT de la constitution. Pas de révision de l’article 37 contre mise en place du Sénat. Alors, le vrai référendum aura lieu aux présidentielles de 2015 : si le pouvoir en place gagne, le Sénat reste, si l’opposition gagne, le Sénat saute.

    • Le 7 février 2014 à 11:17, par Bissongo En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Pourquoi organiser un référendum puisque la loi n’est pas rétroactive c’est à dire que ça ne sera pas appliqué au manda actuel de Blaise Compaoré. Je pense que lui même sait ce que veut dire rétroactivité d’une loi puisque ça lui à déjà servi en 2000. Donc Économisons en temps, en énergie et surtout en argent.
      Comprenez une chose la fin c’est en 2015 pour COMPAORE.

    • Le 7 février 2014 à 16:26, par pal En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Les nombreuses interventions sur la toile pour toutes les questions politiques témoignent de l’attention que les gens accordent à l’avenir de notre chère patrie. Mais, en tant qu’observateur je perçois toujours difficilement où nos braves sages sont allés cueillir la bombe (crise) qu’ils cherchent à désamorcer. Et non content de cela, ils créent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent car primo quelle est cette médiation où le principal concerné (Blaise) est absent ? Dites moi chers amis que valent ses résultats qui n’engagent que ceux qui ont participé aux négociations ? Ou Est-ce qu’il faut entendre que les résultats seront convoyés à Kossyam comme un projet de décret que le PF va charcuter à sa guise et on "reconvoque" les parties pour donner la position du grand "Manitou" et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il soit content du contenu ? Le seul fait de son absence aux négociations vide la médiation de son essence. Secondo, la médiation propose une transition après 2015. Chers médiateurs, dites nous pourquoi on ne peut pas respecter la constitution ? dites nous où se trouve la crise si le Président respectait la loi fondamentale ? J’espère seulement que vous serez suffisamment lucides pour vous ressaisir et dire la vérité à qui de droit. Vous n’en sortirez que grandis.

  • Le 7 février 2014 à 10:39, par GUESSAD En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    S’ils refusent que le peuple décide de la révision de l’Article 37 ou de sa non révision en allant au referendum, qu’on nous (Pouvoir et opposition) laisse s’affronter pour résoudre définitivement ce problème. Il n’y aura pas de solution plus que ces deux. Que Dieu aide le Burkina Faso !!!!!

  • Le 7 février 2014 à 11:27, par Tien Tigui En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    La posture de Blaise vient du fait qu’il n’a jamais appris à respecter la loi, fondamentale ou pas. Et il ne se soumettra à l’article 37 que sous une pression interne et externe forte et soutenue. Il ne faut pas se leurrer. Comment comprendre qu’après 28 ans de règne sans partage il ait encore besoin d’un lenga pour terminer SES soit disant chantiers ? D’ailleurs, ce sont NOS chantiers, réalisés avec NOTRE argent à TOUS. Nous serons capables de les terminer sans lui. S’il s’agit de ses propres chantiers, pourquoi nous demander un lenga ? On lui donne la possibilité de disposer de son temps dès décembre 2015 pour les terminer, et il résiste. Va comprendre. Sait-il que l’excès en toute chose nuit ? Même être accro à Kosyam ?

  • Le 7 février 2014 à 12:16, par soum En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Bonjour M.Dabire,très belle analyse et continuer de nous faire partager votre point de vue

    • Le 7 février 2014 à 14:21, par Bb En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Cette belle demonstration m a rappelee mes cours de Philo ! Quelle limpidite , quelle logique ! Vous avez tout dit ! Continuez a eclairer le peuple ; votre concours est appreciable !

    • Le 7 février 2014 à 14:33, par Sanfaçon En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Voilla qui est bien dit Prof ! rien ne sert de tergiverser autour de la modification par référendum ! la constitution est la loi fondamentale d’un Etat, seul son respect garantira la paix social. On ne départage pas ce qui est divisé (le peuple) ! Et notre constitution est un tout cohérent sans contradiction interne, les article se complètent mais ne se contredisent pas. Autrement dit notre constitution est une loi bidon si elle se contredit. Conclusion pas de référendum pour la modification de l’article 37 !

    • Le 7 février 2014 à 16:21, par VIGILE En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

      Merçi Mr DABIRE, votre analyse nous éclaire.c’est une bonne contribution au débat actuel.Continuer à éclairer la masse populaire.
      Que Dieu nous sauve !

  • Le 7 février 2014 à 16:12, par Moussa En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Excellent penseur ce Dabire. Qui a dit que la philosophie n’est pas utile. La contribution de nos philosophes dans l’analyse et ou la recherché de solution a la crise que traverse le BF est inestimable. SVP continuez d’ecrire. CONTINUEZ Professeur Dabire. Vous etes une inspiration pour la jeunesse.

  • Le 7 février 2014 à 16:25 En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    Moi je trouve le PhD (Mamadou Djibo) plus convainquant que ce docteur

  • Le 7 février 2014 à 22:18, par lucrèce En réponse à : « Deus ex machina » : Un État de droit sans droit de cité pour le droit.

    "Un peuple profondément partagé ou divisé ne peut pas se départager dans des élections. On ne départage que ce qui est uni comme un tout. Jamais un référendum ne fera l’unité d’un peuple si ce peuple y va divisé" Bravo ! Quelle vérité ? Au moins cette crise nous aurait permis de découvrir de vrais talents ! Merci pour enorme contribution !

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