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Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

Publié le mercredi 5 février 2014 à 18h45min

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Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

Il peut bien aller et venir. Participer aux sommets internationaux. Rencontrer les uns et les autres. Serrer des mains. Recevoir des émissaires. Il lui faut se rendre à l’évidence : il est en « présidence surveillée ». Cinq mois après avoir prêté serment (c’était le 4 septembre 2013), le président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) n’aura déçu que ceux qui avaient des illusions. La rupture, ce n’est pas lui.

La réconciliation, ce n’est pas lui. La droiture, ce n’est pas lui non plus. A la limite (je dis bien à la limite), ce ne serait pas dramatique. Il est quantité de chefs d’Etat en Afrique et ailleurs dans le monde (et c’est même une caractéristique de la fonction) qui manquent cruellement de sens commun. Ils pensent que la fonction se limite au titre et que c’est un acquis qui n’oblige a rien d’autre qu’à vivre selon le protocole.

IBK, promu président de la République du Mali par la grâce de l’opération « Serval » et confirmé dans la fonction par une élection présidentielle sans surprises, a donc tiré un trait, dès lors qu’il était installé à Koulouba, sur la réalité de la situation malienne. Une réalité contenue dans l’accord signé à Ouagadougou le mardi 18 juin 2013. Dont IBK n’était pas signataire mais qui l’engage clairement et absolument puisque c’est cet accord, signé par tous les acteurs de la « crise malo-malienne » et les représentants de la « communauté internationale » partie prenante dans sa résolution, qui a permis l’organisation de la présidentielle du 28 juillet /11 août 2013.

Or, chacun savait que IBK voulait ardemment accéder à cette fonction mais n’entendait pas, pour autant, se soumettre aux contraintes internes (les groupes armés installés au Nord-Mali) et aux contraintes externes (la Cédéao et la « communauté internationale » à commencer par la France) qui lui avaient permis de conquérir le pouvoir. Illusion : il pensait chausser tranquillement les mocassins de grande marque de son prédécesseur, Amadou Toumani Touré (ATT), afin de parcourir le Mali, l’Afrique et le monde avec l’étiquette de président de la République. Or, il y a dans sa chaussure présidentielle un caillou dont il aura bien du mal à se défaire et qui va l’obliger à claudiquer, et peut être même à chuter, s’il ne se résout pas à l’ôter.

L’Afrique adore organiser des sommets auxquels les chefs d’Etat des pays membres se rendent en délégation fournies qui les obligent à louer des avions ou à en emprunter. IBK s’est rendu au dernier sommet de l’UA*, à Addis Abeba (24-31 juillet 2014), dans un aéronef prêté par le roi du Maroc, Mohammed VI, qui dispute le parrainage du Mali à son « frère ennemi », l’Algérie. Et pendant ce temps-là, l’opération « Serval » et la Minusma s’efforcent de remettre de l’ordre dans le Nord-Mali tandis que l’UE s’est attelée à donner une capacité défensive (à défaut d’être offensive) à l’armée nationale malienne. Ce qui n’empêche pas IBK de penser qu’il est un chef d’Etat souverain dans un pays souverain.

Appelé à prononcer la motion de remerciements à la fin de la conférence de l’UA (la première à laquelle il participait en tant que chef d’Etat), IBK s’est montré redevable à l’Afrique (particulièrement au Tchad et à la Cédéao) et à la « communauté internationale » (particulièrement non pas à la France – qu’il n’évoque pas – mais à François Hollande qu’il appelle d’ailleurs tout simplement François) de pouvoir être là où il est après le « calvaire » et la « descente aux enfers » du Mali. Pour autant, c’est le silence radio complet sur l’évolution de la situation dans le pays et ses perspectives.

Or, le passé du Mali chacun le connaît : la « guerre » déclarée par le MNLA à Bamako ; le coup d’Etat militaire contre ATT ; la médiation de la Cédéao menée par le Burkina Faso afin de ramener le pays dans une norme constitutionnelle acceptable ; l’intervention militaire française avec le soutien des Tchadiens ; la négociation à Ouagadougou avec les différents acteurs de la crise ; les élections présidentielle et législatives, etc. Ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est le devenir de ce pays. Et l’observation de sa capacité à « gérer la crise ».

Malheureusement, le sentiment qui domine est que IBK fait comme si la crise était derrière lui et que son élection à la présidence avait, d’un coup de gomme, fait disparaître les causes internes et externes qui avaient provoqué le chaos. Mais IBK peut bien cacher sous un buvard les « pâtés » de l’histoire récente malienne, ils remontent, inexorablement, à la surface.

Dans son dernier rapport trimestriel, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s’est dit « vivement préoccupé par les conditions de sécurité précaires qui règnent dans le Nord du Mali et notamment par la recrudescence des attaques terroristes ». Il a noté l’absence de fonctionnaires, y compris de responsables de services techniques essentiels, les insuffisances en matière de policiers, de gendarmerie et de garde nationale, le manque de tribunaux, de prisons, de bureaux, de logements, les insuffisances de l’administration pénitentiaire, etc.

Et, du même coup, il a « engagé le gouvernement malien à mettre en place un cadre de concertation associant l’ONU et la communauté internationale, conformément aux dispositions de la résolution 2100 (2013) du Conseil de sécurité et de l’accord préliminaire [signé à Ouagadougou le 18 juin 2013] pour accompagner le processus ouvert de pourparlers et de négociations avec les parties signataires de l’accord ».

Chacun sait que c’est là que le bât blesse. Elu massivement à la présidence, disposant d’une majorité aux ordres à l’Assemblée nationale présidée par une personnalité (si tant est que le mot ait un sens pour l’occasion) atone, avec un chef de gouvernement dont on se demande de quel gouvernement il est le chef, IBK entend prendre le large. Et, du même coup, il va chercher ailleurs que dans la nébuleuse des acteurs de la gestion de la crise (ONU, Cédéao, France, etc.) des soutiens à sa vision strictement malienne de la résolution de la crise. Principale étape : Alger. Sa diplomatie a été en retrait sur le dossier malien dès que l’armée française est intervenue dans le Nord-Mali, ce qu’Alger voulait éviter.

Les Algériens n’entendent pas voir Paris se balader sur sa frontière Sud et mettre le nez dans leurs trafics locaux, y compris avec des groupes « terroristes » en réserve. Et puis, il y a eu « l’affaire In Amenas », douloureuse pour la bureaucratie algérienne dont l’existence est liée à la rente pétrolière et gazière. Bamako joue la carte algérienne pour dégager en touche la médiation menée par la Cédéao via Ouagadougou. Jugée trop en connexion avec le MNLA et Paris. IBK était d’ailleurs à Alger le jour où devait se signer le nouvel accord de défense franco-malien. Reporté du coup à une date ultérieure. Face à l’imminence de cet accord, Alger avait « mis les petits plats dans les grands ». Mais sans parvenir à rassembler tous les protagonistes de la crise. En d’autres temps, les Algériens ont joué la carte des dissensions au sein des groupes armés ; aujourd’hui, les « exclus » du jeu diplomatique algérien n’entendent plus jouer la carte de l’inclusion.

Alger peine ainsi à imposer sa médiation alors que Mohammed VI s’efforce, lui, de mettre la main sur le Mali, le grand voisin du Sud de son « frère ennemi » algérien. Le roi du Maroc y a passé une semaine, en septembre 2013, lors de la prestation de serment de IBK ; cette proximité entre Rabat et Bamako irrite Alger. Pour contrebalancer l’influence marocaine, les Algériens ne peuvent pas se couper de la médiation burkinabè ; il leur faut « ménager la chèvre et le chou » et « ne pas lâcher la proie pour l’ombre ». On ne s’étonne donc pas de voir le très habile ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibrill Y. Bassolé, séjourner à Alger quand il le faut.

* Ibrahim Boubacar Keïta s’est déplacé à Addis Abeba avec son épouse, Aminata Maïga Keïta, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, le ministre du Développement rural, Bokary Téréta, et plusieurs membres de son cabinet.

Jean-Pierre BEJOT
LA Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 5 février 2014 à 19:30, par N’Piessan En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

    Et il n’a pas tort de voir le problème avec l’œil d’un malien. Sans l’intervention de la France et de ses alliés en Libye, il n’y aurait pas eu de crise au Mali (en tout cas pas de ce type). La France est intervenue au Mali pour sauvegarder ses intérêts (l’objet de son accord secret avec le MNLA qui avait été chassé par les groupes dits terroristes-ils le sont pourtant tous-). Il s’est rendu compte que les discours et projets cachés font deux. Alors, il a pris ses responsabilités ; défendre les intérêts du Mali.

  • Le 5 février 2014 à 21:38, par wadiabakan En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

    Monsieur BIGOT, c’est assez votre acharnement contre IBK. Vous n’êtes qu’un envoyé de Blaise Compaoré pour sapper l’image d’un président qui est contre l’interventionnisme de Compaoré ! Le MNLA est nourri et blanchi à Ouagadougou. Soit objectif et dénonce ce fait au lieu de passer ton temps à n’écrire que du mauvais sur IBK !

    • Le 6 février 2014 à 07:34, par STH En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      Parler à quelqu’un qui ne veut pas entendre est peine perdu. ce que l’on dit dans contrées. refusé de voir la réalité en face, c’est de l’ignorance. À moins que l’on ne sait pas lire entre les lignes sinon cet écrit révèle qui est IBK. Il est tellement imbu de sa personnalité qu’ il ne veut écouter personne même à l’intérieur du pays. Sans considération des ouailles diplomatiques, en quelque sorte un président tout brut. À peine élu son pouvoir est basé sur le népotisme : son beau comme président de l’AN, il laisse son directeur de campagne pour aller chercher qui ne connait rien dans la situation sociopolitique du Mali pour nommer premier ministre. Un premier ministre qui n’a pas la main pour travailler car on a un président qui veut tout faire.
      Quand quelqu’un dit que les gens du MNLA sont logés et nourris au BF, s’est qu’ il ne connait rien en médiation sinon le burkina à aussi plus de 200.000 réfugiés maliens. Mais aussi n’oublie pas que l’Algérie héberge AQMI et ne veut même pas voir la stabilité du Mali. À bon entendeur, salut.

    • Le 6 février 2014 à 07:36, par Yako En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      Voila un pays ,un grand pays a l,histoire millenaire mais qui ne s,est Jamais donne la peine d,affirmer sa souverainite.J,aime le Mali avec qui tout me ressemble culture,langue et foi.Seulement Voila je m,indigne a chaque FOIS que je suis au mali de constater que l,etat ne Fait PAS d,effort pour imposer le respect rarement un pays semblable dans la sous region ,un poste de police en paille,une ecole sous arbre des fonctionnaires hyper-corrompus...or,ce sont la le symbole d,un etat qui se trouve ridiculise voire meme humilie.Que le Mali continue a negocier un aeronef pour se rendre AUx sommets est insultant pour le peuple malien,on pensait qu,avec ATT-Alpha mon Cher Mali avait retrouve sa grandeur mais helas il n,en est rien,on continue a faire les courbettes.Le Burkina etait dans la meme situation de fragilite dans les annees 80,grace a un effort des pouvoir s publiques et une stabilite relative l,etat s,est affirme.Le Mali aussi peut bien s,en sortir grace a un effort des pouvoirs publiques et une classe politique responsable.

    • Le 6 février 2014 à 08:03, par fâchée En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      IBK est mauvais et ingrat envers le Burkina et la CEDEAO. On va le dire n’en plaise aux détracteurs du Burkina FASO. C’est un mauvais président et les maliens se rendent compte maintenant. Foutez nous la paix avec votre haine de Blaise. Nous on parle Burkina

    • Le 6 février 2014 à 08:56, par le burkinabè En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      Avant tout le Mali a eu un président parce qu’à Ouagadougou, il y eu un accord obtenu entre les belligérants maliens. Je ne suis pas pour le président Blaise Compaoré mais je pense que le Mali doit mettre de l’eau dans son vin s’il ne veut plus de rébellion dans leur pays. Si il n’avait pas d’accord, aucune élection n’allait se tenir au Mali pour choisir un président ou un député. Pour une sortie de crise honorable, un Mali unique et indivisible aucune médiation ne doit exclure un groupe ou une personne. Si le Mali n’a plus besoin du Burkina Faso tant mieux, mais arrêtez de blâmer ceux qui vous aide et pensez plutôt réconciliation, paix et développement.

    • Le 6 février 2014 à 09:35, par bill En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      soit réaliste son analyse est clair comme de l’eau de roche. si tu peu faire une autre analyse sur le MNLA fait le.

    • Le 6 février 2014 à 10:10, par ALLIMAME En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      Je pense que le Président IBK sait qu’il est otage de la communauté internationale et de la france.IBK sait aussi que la france et la dite communauté internationale veulent imposer aux Maliens un statut particulier à Kidal à défaut de l’indépendance promise à MNLA pour attaquer le Mali et destabiliser le régime du Président ATT.D’ailleurs je suis convaincu que tous les Maliens ont compris que leur pays est sous tutelle.Les Maliens ont compris que l’Occident en crise a besoin du pétrole,du gaz,de l’uranium et autres métaux précieux du sous-sol malien.L’Amérique de Obama n’est pas en reste.La France n’est que le bras armé de ces grandes puissances en crise qui ont besoin d’énergie pour se maintenir toujours puissantes et dominer le monde.Ce sont les richesses du Sahel qui les intéressent et tout Président qui se dressera seul contre ces Puissances sera écrasé et jeté aux oubliettes comme elles l’ont fait avec THOMAS SANKARA.A titre de rappel THOMAS avait demandé à ses pairs Africains de refuser le paiement de leur dette.Le refus devrait être global et non individuel.IL a ajouté que si le Burkina seul refusait de payer sa dette,il ne sera pas à la prochaine réunion des Chefs d’Etat.IL en fut ainsi.QUE SON AME REPOSE EN PAIX.Alors CHERS AFRICAINS REFLECHISSEZ ENSEMBLE POUR SORTIR NON PAS LE MALI MAIS TOUT LE SAHEL DES GRIFFES DES PREDATEURS QUI CONTINUERONT A NOUS APPAUVRIR .Ceci dit je comprends le Président IBK et je lui souhaite bonne chance .
      Mr DIA

    • Le 6 février 2014 à 11:50 En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      IBK a bel et bien raison de refuser la médiation de Blaise Compaoré puisque son individu même n’inspire pas confiance pour plusieurs raisons ; et puis à regarder et observer de près ce qui se passe celui au Faso, il n’est pas un modèle de médiateur sur lequel un pays démocratique qui se respecte peut compter ;

  • Le 6 février 2014 à 10:09, par Vigile En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

    Mon frère, Blaise a assez à faire dans son pays pour s’embarrasser des services d’un journaleux aux seules fins de dénigrer IBK ! Relisez bien l’article et tirez en les vérités qui se dégagent. Je reconnais que l’auteur n’y est pas allé avec le dos de la cuillère mais je crois qu’il le faut car le vrai mal de l’Afrique ce sont ses dirigeants. L’Afrique a besoin de dirigeants révolutionnaires ! Même s’il se trouve toujours dans leur entourage des personnes prête à se faire l’instrument de l’occident pour les poignarder dans le dos, cela ne doit pas empêcher d’essayer ! Suivez mon regard...

  • Le 6 février 2014 à 11:17, par AMADOU TAPSOBA En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

    Le sinistre , lugubre et huberlulu Bégot ! Honte à toi , mercenaire d’une plume que tu maîtrises mal . Bientôt finiront les royalties généreusement versées par celui que tu défends bec et ongles depuis de nombreuses années . Et ton torchon de canard disparaîtra de notre champ de lecture . IBK est un Président élu et non promu . Sauf ta malhonnêteté , tu dois reconnaître que le choix de la communauté internationale à commencer par ton mentor , était Soumaîla Cissé , méconnaissant que vous étiez de l’Histoire et de la sociologie politique du Mali . Le Premier Ministre (jeune et bardé de diplômes obtenus brillamment dans les meilleurs grandes écoles du monde ) est un chef de Gouvernement moderne qui travaille ardemment dans la discrétion . Il n’est pas dans le flonflon que vous encouragez partout en Afrique . Ses titres et sa carrière dans d’importantes institutions parlent pour lui . Ce n’est pas un "vendu" de ton acabit qui peut donner des leçons d’intégrité aux Maliens . Sauf à proposer des solutions hasardeuses . Pour une fois , sois positif . L’Histoire n’a rien à te revaloir mais te prie d’embrasser pour une fois l’honnêteté et t’invite à plus d’objectivité . Le Mali et l’Afrique qui se construisent sous tes yeux de pervers politique ont besoin de sérénité .

  • Le 6 février 2014 à 12:53, par LE JUSTE En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

    DITES NOUS POURQUOI IBK N’EST PAS SIGNATAIRE DE L’ACCORD DE JUIN 2013 A OUAGADOUGOU. ET ATTENTION DE NE PAS PRENDRE PARTI POUR BLAISE COMPAORE ICI. OU FAIS LE CLAIREMENT.

    • Le 6 février 2014 à 15:28, par Ludo En réponse à : Mali : IBK ne veut toujours pas comprendre qu’il n’est qu’en « présidence surveillée » (1/3)

      Tous les africains doivent se traiter en frères et avec respect. L’égoisme, la mauvaise foi et la lâchété ne nous permettrons pas de tenir aux impérialistes et d’avancer. Comment comprendre qu’avec plus de 50 ans d’indépendance et de grande richesses l’afrique continu une regression fulgurante alimentée par une assiette de barbarie incroyable, d’interêt individuel et tous les menus de satan... Frères africains, reveillons nous ! Arrêtons de médire, que chacun entreprenne sa contribution positive pour l’émergence et le developpement de notre continent. En avant pour une Afrique nouvelle et digne ! Je vous aime... même toi le haineux.

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