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Insécurité à Ouaga : La gendarmerie met en garde contre un réseau de faussaires

Publié le mercredi 5 février 2014 à 03h45min

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Insécurité  à Ouaga : La gendarmerie met en garde contre un réseau de faussaires

Faussaires, voleurs de véhicules, assassins... La gendarmerie nationale n’a pas le temps de chômer face à l’insécurité qui sévit malheureusement toujours un peu plus au « pays des hommes intègres ». Raison de plus pour aider les forces de l’ordre à mener leur mission et à toujours faire preuve de vigilance.

La gendarmerie nationale met en garde contre un réseau de faussaires qui sévirait à Ouagadougou. Ces membres sont spécialisés dans l’établissement de fausses pièces d’identités, notamment des pièces consulaires. En effet, un individu de nationalité gabonaise a été arrêté, il y a quelques jours en possession d’une fausse carte consulaire. Cette carte avait la particularité d’avoir été établie à Abidjan avec un cachet d’une autorité sénégalaise. L’intéressé, répondant au nom de Fabrice Karl EPEE, se faisait passer pour un étudiant en médecine et avait fini par dire qu’il serait l’entraîneur d’une équipe de football au secteur 16 de la ville de Ouagadougou. Il a été déféré au parquet depuis le 21 janvier 2014 et devrait répondre de ses actes de faux et usages de faux. Il n’a malheureusement pas voulu collaborer pour permettre aux gendarmes de mettre la main sur les gens qui l’auraient aidé à établir ces documents. Dans le cadre de cette enquête, la gendarmerie appelle les populations à la vigilance afin de dénoncer tout cas suspect qui pourrait permettre de démanteler ce réseau de faussaires

Attention aux véhicules volés

Dans le courant du dernier trimestre 2013, le Service Technique de Recherches Judiciaires (STRJ) de la gendarmerie nationale a mis la main sur deux véhicules recherchés par Interpol et dont le signalement avait été préalablement donné.

En fait il s’agissait de deux véhicules de marque BMW, dont un volé au Togo et un autre qui aurait été emporté suite à un braquage à main armée en Côte d’Ivoire.

Les véhicules seront remis à la police nationale qui avait reçu leur avis de recherche de ces deux pays voisins ; Pour éviter des désagréments, le directeur de la police judiciaire invite les citoyens burkinabè à procéder systématiquement à la vérification de tout type d’engins qu’ils souhaitent acquérir pour s’assurer que ceux-ci ne font pas l’objet de recherches afin d’éviter d’être mêlés à des affaires judiciaires.

Assassinat

Le 07 septembre 2012, la brigade territoriale de gendarmerie de TANGHIN DASSOURI a été saisie de la découverte d’un corps sans vie d’un jeune homme en état de putréfaction avancée dans la brousse de Doundoulma. La victime qui répondait au nom de KABORE Zakaria aurait quitté son domicile le 02 septembre 2012 vers 18 heures suite à un appel téléphonique selon les membres de sa famille présents sur les lieux. Après les constations d’usage, et les premières hypothèses, les gendarmes se sont intéressés au dernier correspondant de la victime. Ainsi à partir du numéro d’appel de la victime et, après une réquisition adressée à l’opérateur téléphonique, ils ont pu identifier Monsieur DIALLO Sita étrangement porté disparu depuis le meurtre du sieur KABORE. Le suspect a été localisé finalement grâce à un appel anonyme dans son village qui relève de la commune rurale de Nanonro dans la circonscription de la brigade Territoriale de Soaw. En collaboration avec cette brigade le fugitif a été interpellé le 18 janvier 2014 au petit matin. Cette opération n’a pas été du tout aisée dans la mesure où le délinquant, poignard en main, a tenté de s’opposer à son arrestation. Les éléments ont du faire usage de technique d’intervention pour le maîtriser. Les investigations ont permis de le confondre et il a reconnu par conséquent les faits d’assassinat de KABORE Zakaria.

Il explique qu’après son forfait, il a du faire recours à un certain TOE Ousmane pour l’aider à déplacer le corps du lieu du crime pour le mettre à l’abri des regards des riverains. Chose que celui-ci a acceptée et ensemble, ils ont ligoté les pieds et les mains du défunt avant de le transporter sur son vélomoteur pour le jeter dans la brousse dans les environs de Doundoulma. Ensuite, ils se sont emparés de son engin, son téléphone portable et de son argent. L’engin de la victime a été bradé quelques mois plus tard au sieur KY Kotoi, neveu de TOE Ousmane, qui exerce au marché de Théâtre populaire, à la somme de cent cinquante mille (150 000) F CFA. Les investigations ont permis à ce jour l’interpellation de l’auteur principal et de son complice. Ils ont été mis en route le 28 Janvier 2014 pour être conduits devant monsieur le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadoudou à toutes fins utiles. Quant au receleur du vélomoteur, il a été finalement arrêté le mercredi 29 Janvier et a également été transféré au parquet. Cette affaire a mis du temps à être élucidé mais l’a été quand même grâce à la persévérance des enquêteurs mais surtout avec la contribution des populations.

Pierre Mareczko

Lefaso.net

Source : Direction de la communication et des relations publiques de la gendarmerie nationale

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