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Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

Publié le mardi 4 février 2014 à 00h35min

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Situation nationale : « Comment  l’ADF/RDA devrait se comporter »

Dans la tribune ci-après relative à la situation politique nationale, Serges Alain Kaboré dénonce un flou entretenu par l’Alliance pour la fédération et la démocratie/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) ; alors que le président du parti, Gilbert Noël Ouédraogo, pourrait, selon lui, tirer beaucoup de dividendes en soutenant toujours Blaise Compaoré.

Le débat sur l’avenir et le devenir du Burkina Faso cristallise les passions. Il ressort que chacun, du petit tablier, assis à l’angle mort du rond-point du quartier au haut fonctionnaire, y va de son commentaire. Pendant ce temps, les leaders politiques rivalisent d’imaginations avec une volubilité en vue de se positionner à l’avant-garde du combat pour le triomphe de leur cause.

Alors que des partis politiques, qui dans un passé récent, étaient restés indécis et indifférents, s’alignent soit derrière le Chef de file de l’opposition politique(CFOP), soit le parti au pouvoir, avec le front républicain, un ancien parti comme l’Alliance pour la fédération et la démocratie/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) entretient le suspense, dans un discours pluriel et équivoque. Le 30 janvier 2014, le président du parti Gilbert Noël Ouédraogo, en tournée à Ouahigouya, avançait que son parti est contre la modification de l’article 37 et l’institution du Sénat. Pendant ce temps, son lieutenant et porte-parole, Zakaria Tiemtoré a annoncé sur le site de Jeune Afrique « Nous allons prendre très bientôt des positions décisives. Comment comprendre et pardonner une telle inconstance au sommet d’une machine politique, aussi vieille que le crocodile de mer, qui a présidé à l’éclosion et à la naissance de la Haute Volta, aujourd’hui Burkina Faso ? Comment comprendre qu’à l’heure où tous les partis politiques prennent clairement position sur la situation nationale, l’ADF-RDA continue d’entretenir le flou total, en affirmant qu’il est de la majorité, qu’il soutient le président Blaise Compaoré, en même temps, qu’il se dresse contre la convocation d’un referendum populaire, l’un des vœux de Blaise Compaoré. A quel jeu se livre vraiment Maître Gilbert Noël Ouédraogo ? On ne leur tiendra pas entièrement rigueur, vu que le pays traverse une zone de turbulence qui jette le commun des mortels sous le coup d’une grande perplexité. Toutefois, sans vouloir me prévaloir d’un quelconque titre, avec une dose de mesure, je voudrais, de ma modeste posture, attirer l’attention des dirigeants du parti de l’éléphant sur un certain nombre de facteurs.

Solidarité et fidélité à l’africaine

La sagesse africaine enseigne que la solidarité et la fidélité sont des valeurs les mieux partagées. On ne fuit pas son frère parce qu’il souffre de gale, on ne fuit pas son ami parce qu’il souffre de pian. C’est en ces moments de peine et de détresse que la sollicitude des âmes épris de justice et de bon sens est plus que jamais manifeste. Celui ou celle qui se méprendra de ces valeurs court à sa propre perte.

Cela dit, je voudrais demander à Maître Gilbert Noël Ouédraogo de ne pas se renier et tourner subitement la veste, après avoir accompagné il y a environ 10 ans, le programme présidentiel de Blaise Compaoré. Me Ouédraogo aimait lui-même répéter qu’il accompagnait le candidat Compaoré et non le parti, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). N’est-ce pas d’ailleurs ce même Gilbert Noël Ouédraogo qui a participé à son gouvernement, au Conseil consultatif pour les réformes politiques (CCRP) et soutenu la mise en place après l’apport de correctifs. Personne ne comprendra, pas même ceux-là qu’il veut se résoudre à suivre. S’il n’est pas traité avec suspicion, il le sera davantage avec mépris et dédain, pour avoir douté et redouté, fléchi et réfléchi avant de rallier la dynamique qui prône le changement pour le changement à la 25e heure.

Risque pour Gilbert

Voudrais-je alors demander à Maitre Gilbert Noël Ouédraogo de ne pas se confondre et morfondre en dansant au rythme d’une musique qu’il n’a pas composée. Il s’apparenterait à cette catégorie de matelot impotent qui lève les voiles de leur embarcation et attende que le vent l’emporte là où il veut. A ce jeu, il risque de s’en tirer avec le menu fretin. On ne lui donnera aucun ministère régalien gras et pulpeux avec lequel il pourra entretenir ses courtisans qui avaient déjà commencé à s’évanouir dans la nature comme peau de chagrin, depuis qu’il a quitté le gouvernement.

Il me plaît de faire savoir à Maître, qui n’est peut-être pas sans savoir, qu’une information précédemment murmurée sous cape dans un certain milieu est largement partagée par tous les cercles d’initiés. Les partisans du changement, sous la conduite abusée du triumvirat, Kaboré, Diallo et Compaoré, auraient esquissé leur gouvernement qu’il mettrait en place s’ils parvenaient à s’emparer du pouvoir. Inutile de dire que les postes les plus importants ont été dévolus à des leaders politiques. Rock Marc Christian Kaboré, Président de la République, Zéphirin Diabré, Premier ministre, Salif Diallo, Président de l’Assemblée nationale. Le seul et unique leader de grand calibre qui a été oublié dans ce partage est le patron de l’ADF/RDA. Or, sa formation politique est jusqu’à preuve du contraire la deuxième force politique du Burkina Faso. Il n’y a qu’à regarder les scores réalisés aux législatives et municipales de décembre 2012 pour s’en convaincre.

La grande dynamique mémorielle commande que le parti cinquantenaire, témoin majeur qui a survécu à l’histoire mouvementé de notre pays, soit conséquent avec lui-même. L’ADF/RDA ne doit pas se laisser languir ni attendrir par des alliances naïves, subjectives, idéalistes, sans objectifs. La logique de la rigueur veut qu’il œuvre au renforcement de ses acquis, plutôt que de tout recommencer avec des forces hétéroclites, aux intérêts antagonistes diamétralement opposés.

Le cas de Maurice Yaméogo en 1958

L’histoire du Burkina Faso nous enseigne suffisamment. En janvier 1958, alors que le président du conseil de gouvernement, Daniel Ouezzin Coulibaly du l’Union démocratique voltaïque-Rassemblement démocratique africain (UDV-RDA) connaissait une mauvaise passe, comparable à celle que traverse Blaise Compaoré en ce moment, c’est le ministre de l’Agriculture sortant, Maurice Yaméogo du Mouvement démocratique voltaïque (MDV) qui l’a sauvé de la motion de censure. Par la suite, il a été bombardé ministre de l’Intérieur, ce qui faisait de lui, le n° 2 du gouvernement. La suite, on la connait, il est devenu premier Président de la Haute Volta. Il serait convenant que l’ADF tire des enseignements de l’histoire. Il a le choix ; soit qu’il suit les opportunistes scélérates, soit qu’il fasse ce qu’il a toujours fait, en demeurant aux côtés du président Compaoré, qui lui taillera cette fois un costard de choix au cœur de l’appareil d’Etat. La conjoncture lui est totalement favorable.

Serges Alain Kaboré , Enseignant-chercheur

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Vos commentaires

  • Le 3 février 2014 à 15:27 En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    M. KABORE, l’ADF / RDA n’est pas un parti politique qui veut conquérir le pouvoir mais un parti qui veut une opportunité pour être au pouvoir. On ne peut pas comprendre que depuis des années il n’est pas allé à la conquête du pouvoir. C’est un parti suiviste.

  • Le 3 février 2014 à 15:28, par ZEF En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    son avenir politique est derrière lui.

  • Le 3 février 2014 à 15:33 En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    mon cher chercheur, Zeph n’a jamais été premier ministre. il faut souvent bien chercher avant d’écrire. laisse Gilbert se chercher maintenent que c’est gaté

    • Le 4 février 2014 à 11:03, par mbafopian En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

      On dit souvent que les chercheurs burkinabe sont des chercheurs qui trouvent. Ici la il me que monsieur fait partie d’une autre catégorie,celle qui trouve pas ou tout moins dont la trouvaille n’est point d’utilité publique. Vous aurez eu au moins le mérite de dire que vous avez apporter votre cri de de détresse pour sauver le naufage Blaise.
      Mon cher ami il faut plus d’arguments pour convaincre l’ADF/RDA, je dirai le RDA du vieux Gérard pour embarquer sur un navire qui prend l’eau de toutes parts. Une sagesse de chez nous conseille de ne point embarquer sur un navire conduit par un âne. Fort de l’expérience du RDA que vous faites bien de rappeler ici,le fils Kango ne va pas embarquer sur ce navire qui coule.

  • Le 3 février 2014 à 15:43, par kabore En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    Mon parent ! comme le dit l’adage :"des chercheurs qui cherchent on en trouve mais des chercheurs qui trouvent on en cherche".
    L’équilibrisme de l’ADF-RDA tire vers sa fin.Le CDP pourra survivre quelque temps après Blaise COMPAORE mais ce ne sera pas le cas avec ce parti caméléon qui ne sera que l’ombre de lui-même très prochainement avec le retrait du Président Blaise COMPAORE du perchoir. L’article 37 aurait pu être modifié en janvier-février 2011 ne serait-ce que par convocation d’une assemblée générale extraordinaire de l’AN mais les hésitations des uns et des autres et les calculs de positionnement ont fait traîner les choses jusqu’aux mutineries et hop...voilà la glissade...Si tu penses que l’ADF-RDA a encore quelque chance de se tailler une grosse part du gateau avec une allégance mortelle avec le CDP, alors là tu es encore loin du compte.C’est fini pour le Baliso ainsi pour l’ADF-RDA. Nous jouons actuellement les prolongations. Continue de chercher et je suis sûr qu’un jour tu trouveras, foi d’un parent non chercheur.

  • Le 3 février 2014 à 15:57, par atiga En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    Mon cher ami, tu n’as pas bien lu l’écrit du chercheur. En effet, Gilbert joue à l’équilibriste. Ce sont de telles positions indécises pétries d’intérêts qui ont amené le pays où il est actuellement.

  • Le 3 février 2014 à 21:15, par N.T MICHEL KRG.O En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    le sort de adf est scellé depuis !!!!!!!!!!!!!!!! nous on en parle meme plus. un pied dedans un pied dehors, le peuple n’est pas bête-là.quand c’est chaud on est dehors et quand c’est froid on est dedans. sa c’est quelle politique du tube digestif.là où eux ils se dirigent pour dormir là, nous on dja laba pour l’attendre.

  • Le 3 février 2014 à 22:40, par LE BLACK En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    Merci cher pour votre contribution a ce debat qui est plus que important actuellement. Avant de poursuivre mon ecrit, je veux vous posez une question, est ce que faire parti d’un projet empeche d’avoir des points de vue differents sur certaines actions ? Pour moi oui, et avant de continuer vous dite que Me Gilbert O. a dit a ouahigouya qu’il etait contre la modification de l’article 37 et contre la mise en place du Senat. Pour votre gouverne et pour etre plus precis, c’est juste pour le premier point mais pour le second il a toujours dit conformement au programme politique de l’ADF-RDA le Senat oui mais avec un consensus et sans mise en danger de la paix sociale. L’ADF est traite d’equilibriste, de cameleon alors qu’aujourd’hui on applaudit ceux qui sont des vrais cameleons qui retourne leur veste apres avoir seigne le peuple burkinabe, ils sont aujourd’hui aclame au point meme qu’on oublie les opposants qui aujourd’hui on due mal a avoir meme des representants a l’Assemblee hormis l’UPC qui beneficie du travail de Me SANKARA et les autres. Ce qui est bien dans tous cas c’est tout le monde a fait le voeux de vivre longtemps, l’avenir nous fixera tres bientot.

  • Le 3 février 2014 à 23:13, par Bam’s En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    LA SEULE ALTERNATIVE QUI RESTE A L’ADF-RDA SEST DE RESTE AVEC LE BLAISO, CAR CEST UN PARTI QUI NE SURVIVRA PAS APRES BLAISE. JE CONSEILLE A LEURS MILITANTS ENCORE INTEGRES DE QUITTER LE NAVIRE PENDANT QUIL EST ENCORE TEMPS CAR GILBERT VOUS ROULERA

  • Le 4 février 2014 à 07:23, par SASPBF En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    Attention !!!s’il s’agit de se tailler un costard de choix dans l’appareil d’état, mon cher prof., je pense que vs mm vs allez vs voter... . L’exemple de 1958 ne suffit pas pr courir aux intérêts personnels. Le souhait de tous c’est d’avoir une démocratie véritable et une paix totale au Burkina Faso ; arrêter les déchirements.

  • Le 4 février 2014 à 08:54, par Koumbem Tipousga En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    Bonjour à tous

    Monsieur le professeur, votre titre ronflant ne vous permet pourtant des écarts de langage comme : opportunistes scélérates. En écrivant, il faut d’abord vous respecter. La politique c’est savoir saisir l’opportunité. Si avec votre titre de chercheur qui ne trouve rien, vous n’avez pas assez de lucidité pour analyser, il faut arrêter de pomper l’air.
    Bonne journée

  • Le 4 février 2014 à 09:16, par wadiabakan En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    Mon cher chercheur ; vous avez cherché mais pas encore trouvé. L’ADF/RDA n’est pas sortie deuxième force politique apres les élections de 2012. Et encore, toujours on est la, deuxième force politique ! Est-ce cela l’objectif d’un parti. Je vous comprend militant d’un parti morribond (ADF/RDA) ou militant d’un parti explosé (CDP)dont le salut, vous l’espérons sans doute, viendrait du soutien d’un ex-opportuniste (ADF/RDA) ! Detrompez-vous et rejoignez le peuple ! Quand on aura notre pouvoir, on améliorera les conditions de l’enseignant-chercheur ! Et la, vous oublierez vos ex-camarades du CDP et de l’ADF

    • Le 4 février 2014 à 23:36, par Mahamoudou SOULAMA En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

      Très cher enseignant-chercheur, votre démarche qui,je suppose,vise à mieux comprendre la position actuelle du parti démocrate l’éléphant, est louable et noble. Mais en procédant comme vous l’avez fait, il était prévisible le résultat auquel vous êtes parvenu : la conclusion que vous tirez de la posture de l’ADF/RDA dans la conjoncture politique actuelle de notre pays, est inexacte ! Parce qu’en effet, les bases de votre réflexion étaient très fausses [contre la modification de l’article 37 de notre Constitution et contre la mise en place du Sénat dans d’une part (I), et refus du parti de l’éléphant de se positionner dans l’un quelconque des camps antagonistes (II) ; d’où il suit que vous le traité de suiviste,attentiste].
      I-L’EXIGENCE DU RESPECT DE L’ARTICLE 37 DE NOTRE CONSTITUTION PAR L’ADF / RDA ET DE SON "OPPOSITION" À L’INSTAURATION DU SÉNAT.

      a- Concernant la modification de l’article 37 de la Constitution, L’ADF / RDA a clairement affirmé son opposition, comme vous l’avez si bien souligné.
      b- Quant à l’instauration du Sénat dans notre pays, l’ADF/RDA y est contre,si et seulement si cette mise en place se fait pas par consensus général de tous les acteurs politiques de notre pays ! Mais dans son principe, en tant que ce Sénat peut apporter une valeur ajoutée au système démocratique de notre pays, le parti de l’éléphant n’y est pas du tout opposé. La nuance ici est de taille, et mérite d’être soulignée, sinon, son omission fausse la compréhension de la position du parti, dans la conjoncture politique actuelle de notre pays.

      II- DU REFUS DE L’ADF / RDA DE SE POSITIONNER DANS L’UN QUELCONQUE DES DEUX CAMPS ANTAGONISTES

      Pour comprendre le refus, disons plutôt l’impossibilité pour le parti de l’éléphant de se ranger dans l’un des deux camps opposés en ce moment dans notre pays, il suffit tout simplement de se rappeler que l’ADF/RDA relève avant tout de la Majorité Présidentielle, et non de l’Opposition. Et le fondement de cette alliance est,je le rappelle, le mandat actuel du Président Blaise COMPAORE, lequel mandat n’est pas encore terminé. À ce titre, il s’impose à l’ADF/RDA, au nom des mêmes principes pour lesquels il y a cette atmosphère politique très délétère dans notre pays, à savoir le strict respect des règles de la démocratie,que le parti de l’éléphant soit dans la posture qu’elle affiche dans la conjoncture politique actuelle. Parce que le parti se doit d’être avec lui - même conséquent, et respecter la règle de la séparation nette, sans ambiguïté aucune,entre Opposition et Majorité Présidentielle, dans tout système démocratique digne de ce nom ou qui se veut tel !

      En conséquence de tout ce qui précède, il s’impose à vous de récuser la conclusion de votre réflexion, en reconnaissant désormais que:l’ADF/RDA, dans la conjoncture politique actuelle de notre pays a une posture digne,responsable et conséquente !

  • Le 6 février 2014 à 07:23, par lepays En réponse à : Situation nationale : « Comment l’ADF/RDA devrait se comporter »

    Un trouble fête. C’est un conseil ou une façon de discréditer L’ADF/RDA et son jeune président Maître Gilbert Noël Ouedraogo qui est entrain de déjouer les pronostics ? En tout cas sa position politique dérange beaucoup .il me semble car il a conquis le coeur des jeunes. Jadis son parti mobilisait les anciens mais maintenant toutes la population voit en lui l’homme de la situation à travers son comportement exemplaire.

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