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Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

Publié le lundi 3 février 2014 à 00h59min

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Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

Dans un article récent, je concluais en rappelant l’exemple Alpha Omar Konaré qui, à la fin de ses deux mandats, s’en était tenu au respect strict de la constitution malienne, laquelle limite les mandats présidentiels à deux, et pas plus. Mais voilà, certains ont posé la question pertinente suivante : « D’accord pour Alpha Omar Konaré, mais où en sommes nous aujourd’hui avec le Mali » ? Belle question, qui fait toutefois un mélange des genres qui nécessite une petite mise au point.

Je réaffirme avec force qu’il s’agit bel et bien d’un exemple, d’une bonne pratique de gouvernance et que cet ex président, et bien d’autres de ses homologues, ghanéens, entre autres, restent des exemples de par leur souci de respect de leurs lois fondamentales, malgré l’existence et les possibilités de tant d’astuces et de raccourcis légaux qu’un système juridique peut lui-même offrir !

Entre nous : la situation dramatique actuelle du Mali n’est pas liée au fait que le président Konaré ait respecté la constitution malienne. Elle ne peut surtout pas servir de contre-argument pour justifier le non respect ou la modification de l’article 37, dans notre contexte, en l’occurrence.

Il ne faut jamais perdre de vue que la situation dans laquelle se trouve le Mali aujourd’hui, provient, en partie, du non respect justement de la constitution malienne (qui bannit toute forme de prise du pouvoir par les armes) par les putschistes Sanogo et consorts. On ne peut pas nier par la suite que ce coup de force anticonstitutionnel et la fragilité qu’il a engendrée à la tête de l’Etat et dans l’Etat a eu une incidence certaine sur l’ampleur et l’aggravation de la problématique touareg et sur le bon flair du sens des opportunités des groupes touareg.

Nous sommes donc dans deux logiques inconciliables : le respect de la constitution contre sa violation flagrante.

Cela posé et précisé, je considère que le respect de la constitution est un principe absolu. Il faut juste respecter la constitution parce que c’est la constitution, parce que c’est notre pacte, avec tout ce qu’il implique de sacré et de symbolique.

Il faut la respecter, même dans l’hypothèse d’une modification, avec toutes les meilleures intentions du monde. Dans ce cas, il faut démontrer qu’une quelconque modification sert bien la cause de notre pays et non la cause d’un homme.

Il faut la respecter, peu importe les conséquences qui en découleront après soi, en tant que président, lesquelles éventuelles conséquences relèvent de la responsabilité de ceux ou celles qui viennent immédiatement après nous.

Dans ce sens, la responsabilité d’Alpha Omar Konaré était de se conformer à la constitution de son pays. Il a assumé. Il appartenait à ses successeurs et au Malien d’en assumer la leur. Sanogo ne l’a pas compris et le Mali, avec les maliens payent pour cette irresponsabilité.

Et puisque nous y sommes, et pour prendre un exemple, à une échelle beaucoup plus humaine, on ne se substitue pas à ses enfants, on ne dirige pas la vie de ses enfants indéfiniment de peur qu’ils commettent des erreurs un jour dans la vie, ou qu’ils souffrent, ou parce que l’on est le meilleur père de famille. On se contente de les éduquer, les conseiller, les guider, les accompagner comme il se doit. Déjà à 18 ans, ils sont majeurs et c’est de leur responsabilité de faire ce qu’ils veulent de l’éducation, de l’appui, du soutien, de l’héritage que leur lèguent leurs parents.

Et ainsi, au gré des circonstances, des contextes, des opportunités, des risques, parfois même des drames, les enfants se forgent. Et les peuples aussi. C’est la loi de la vie.

Si vous voulez diriger la vie de votre enfant jusqu’à l’âge de 28 ou 30 ans, vous l’apprendrez à vos dépends et toute personne qui est mère, père ou tuteur peut savoir aisément de quoi il s’agit. A un moment, on leur laisse prendre leur destin en main, tout en les admirant et en les soutenant dans l’ombre ou quand il en manifeste le besoin mais toujours avec un regard bienveillant, parfois critique.

Je conclue par ces termes :
- il est clair que personne ne conteste le fait que l’article 37 soit modifiable,
- il est clair que personne ne refuse le principe même du référendum qui est naturellement consacré par notre constitution,
- il est clair que personne ne prédit ou ne garantit que si le Président Blaise

Compaoré venait à se conformer à la constitution en partant, le Burkina serait meilleur. Cela dépendra de la responsabilité des burkinabè et des dirigeants de demain et de ce qu’ils feront de l’héritage Compaoré, entre autres ; tout comme, et convenons-en, vous n’avez aucune garantie sur l’avenir de vos enfants quand bien même vous leur fournissez la meilleure éducation et le meilleur pain du monde. Ce qu’ils seront, relève aussi de leur responsabilité et de ce qu’ils feront de votre héritage.
- il est clair que personne ne demande le départ du Président en 2015 par méchanceté, ingratitude, jalousie ou ambition personnelle mais plutôt par strict respect de l’article 37.
- il est tout aussi clair et évident que s’il devrait y avoir modification de l’article 37, parce que à cette étape actuelle de notre histoire, le peuple ne voudrait plus de la limitation des mandats présidentiels, cette modification ne devrait intervenir qu’à une seule condition, non négociable : que l’actuel Président sortant ne puisse en aucun cas se prévaloir des nouvelles dispositions de l’article 37 qui résulteraient de cette modification, comme d’autres l’ont déjà développé.

Du reste, ce sera une belle occasion pour le président de démontrer sa bonne foi et de démanteler tous les « procès d’intentions » qu’on lui fait injustement et surtout de boucler le clapet définitivement à tous ceux qui l’accusent ou le soupçonnent d’envie de pouvoir à vie.

Mais, si une modification à cette condition n’est pas possible, alors il y aura une grosse supercherie que ne verront que ceux ou celles qui voudront voir.

En attendant, il faut reconnaître à Alpha Omar Konaré, le mérite d’avoir respecté la constitution malienne sur la question particulière des mandats présidentiels. Même si le Mali ne va pas très bien aujourd’hui. Lui, au moins, aura bien joué sa partition.

Gnienhoun Abdoulaye Nazaire
Consultant-Freelance, droits de l’homme et communication
contact@abdoulaye-nazaire.ch

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Vos commentaires

  • Le 1er février 2014 à 11:56, par LAGUI ADAMA En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Mr Nazaire ! Comme L’autorise la constitution, Alors Que la parole soit donnée au PEUPLE En démocratie le PEUPLE est le seul maitre de sa destinée ! Vive le PEUPLE Vive le référendum Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Compaoré et sa noble famille

    • Le 2 février 2014 à 18:20, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

      Pour une fois que je prenne un tout petit peu de mon temps pour répondre à Lagui Adama,lequel semble formaté puisqu ayant toujours invariablement la meme réaction quelque soit l argumentaire sur l article 37,je lui dirai que l article 37 adopté par le même peuple depuis 1991 jusqu à sa suppression en 97 puis rétablissement (forcé d aillaurs en 2000) n a jamais été appliqué.Ce qui signifie que celui-ci(le peuple évidemment) n a jamais eu l occasion d apprécier l efficacité ou non de l alternance à la tête du pays ,constitutionnellement instaurée.C est comme une voiture que vous offrez à un(e) ami(e) qui ne possède pas encore de permis de conduire et à qui vous louez les bienfaits d en posséder une.Alors que ce(tte) dernier(e) est à la recherche d un permis pour pouvoir bien jouir de votre cadeau (utile selon vous) ,vous repartez la lui retirer sous prétexte qu il(elle) courrait des risques d acidents.Sans même lui laisser le temps d essayer.Comment voulez vous que cet(te) ami(e)vous prenne au sérieux ,vous qui lui aviez venté son utilité ? Pour ce cas présent,vous aviez venté le bien fondé de l alternance à ce peuple qu il l adoptât en 1991.Vous le lui aviez retirez en 97 sans son avis en passant par ses représentants qui,eux n ont pas jugé nécessaire de convaincre ceux pour qui ils ont été élus avant de le réviser pour le plaisir du président .Pourtant,ils ont battu campagne en promettant de défendre leurs intérêts dès leur admission à l assemblée .Mais par la force des choses ils ont été obligés de revenir sur leurs pas en 2000 en catimini.Aujourd hui que l occasion s est présentée à ce peuple d expérimenter l alternance qu il a consacrée dans la constitution,vous voulez la lui retirer ? Si ce n est une insulte à son intelligence,ça y ressemble.

  • Le 1er février 2014 à 12:04, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Tout à fait mon frère !Nous semblons prêcher malheureusement dans le vide face à des irréductibles qui se cachent derrière leur supposé amour pour Blaise Compaoré pour défendre leurs intérêts malhonnêtement acquis qui seraient ménacés après son départ.Comme l a si bien dit notre communicateur et frère Nestor Samné de l autre côté de l atlantique.

  • Le 1er février 2014 à 12:21 En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Le Mali est tout simplement une victime collatérale de la bêtise qui a consisté à dégommer Kadhafi pour des raisons stupides et de cupidité que tout le monde sait.

  • Le 1er février 2014 à 12:32 En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    On ne peut être plus clair. Merci mon frère.

  • Le 1er février 2014 à 12:40, par awk En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Merci pour cette précision

  • Le 1er février 2014 à 12:51, par zamanoma En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Merci pour cette analyse. Tout le monde sait où se trouve le problème. Les partisans de la modification de l’article 37 me font pitié. A la limite, je me demande si ceux ci sont au BF. Moi personnellement, je ne suis pas contre le Président actuel et j’ai d’ailleurs toujours voté pour lui. Seulement au stade actuel, nous devrons aider le Président à trouver son successeur et faire campagne pour ce dernier au lieu de lui créer des problèmes en lui disant sans lui, le pays va prendre du feu. Si, nous ne sommes pas capables de trouver quelqu’un au sein de la mouvance(majorité) pour succéder son excellence, c’est que, nous tous, nous voulons le fauteuil Présidentiel. Si tel est le cas, malheur à nous !

  • Le 1er février 2014 à 12:51, par fofana drissa En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    monsieur Nazaire alors avant tout écrit il faut épuiser le contour du sujet ou son exemple alors faite l économie de vos crachats pour vos recherche d emploi au lieu de séduire les politiens

  • Le 1er février 2014 à 13:09 En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Avant que Blaise parte, il faudrait qu’il démantèle la Sécurité Présidentielle et mettre une structure républicaine sinon ???????????

  • Le 1er février 2014 à 13:10, par kabore Félix En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Mon cher Nazaire,ton écrit précédent ne comporte aucune ambiguïté.Mais comme le dit bien un adage"on ne peut pas réveiller une personne qui ne dort pas".Tu pourras écrire chaque jour sans pour autant convaincre toutes ces personnes de mauvaise foi aveuglées par leur égoïsme.Le débat sur la modification de l’artcle 37de notre constitution doit tourner autour des questions suivantes:quel est l’esprit dans lequel le constituant a limité le mandat présidentiel à deux en 1991 ?De nos jours,cet esprit est_il toujours d’actualité dans le contexte actuel du burkina et de la démocratie en général ?Nous n’exigeons pas des persosonnes qu,ils soient des anges.Mais qu’à une étape aussi cruciale de la vie du burkina,elles aient l’honnêteté d’écouter leur conscience afin de préserver la paix dans ce pays que nous aimons tous.

  • Le 1er février 2014 à 14:30, par lechanceux En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    C’est très propre comme analyse. RAS.

  • Le 1er février 2014 à 15:02, par dygithas En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    très bel analyse que ceux qui sont intelligent pour la comprendre le fasse. la constitution est claire et nette fin du mandat de blaise en 2015.que son successeur fasse moins bien que lui ou qu’il fasse mieux que lui seul le destin nous le dira.que dieu bénisse le Burkina

  • Le 1er février 2014 à 15:19, par Bb En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Merci de cette pertinente mise au point ! Elle permet d eclairer l opinion publique sur la situation nationale du Mali comparativement a la notre ! Nous vous encourageons a poursuivre votre mission d education et d eveil des consciences ! Ce qui est certain plus rien ne sera comme par le passe .

  • Le 1er février 2014 à 15:40, par issac En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Une belle analyse : en précisent que le départ de blaise en 2015 n’est pas le synonyme,de garantie la démocratique au BF.

    • Le 3 février 2014 à 11:46, par Balma kevin En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

      Avant de prendre un exemple pour appuyer vos dire il faut vous assurer que c’est l’exemple approprier ; parce que là je reste bouche bé. L’on dit bien que la parole est moyen de communication mais il faut souvent savoir aussi se taire et écouter. Un dernier conseil il faut savoir qu’en politique rien n’est jamais totalement blanc ni totalement noir garde ça en mémoire.

  • Le 1er février 2014 à 15:49, par ferdi En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Merci de précisé que blaise, peut passer par un referendum pour modifié l’article 37, qui est bien inscrit dans la constitution Burkinabé.

  • Le 1er février 2014 à 17:03, par ferdi En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Blaise entent que,le père de la démocratie au BF, il a peut-être suit que le moment n’est pas encore propice de légué le pouvoir,Alpha konare a fait l’erreur et voici ce que le mali est devenu,donc on laisse pas, pour laissé.

  • Le 1er février 2014 à 17:07, par Kilmandjaro En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Merci Nazaire pour ta mise qui pour moi n’en valait pas la peine. Dois-je rappeler que notre democratie est a revconstruire car depuis plus de 2o ans nous vivons dans une dictature. Une vraie dictature

  • Le 1er février 2014 à 17:09, par KABORE daouda En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    n’est-ce pas le meme NAZAIRE qui defendait que l’article 37 n’est pas modifiable malgré qu’il est juridiquement ? et aujourd’hui il evoque une question de "bonne foi" ! tu parles sans fond de verité mr NAZAIRE en reunissant les idées pele-mele. alors ne te contredit plus : l’article 37 est modifiable, et il sera modifié, non pas par BLAISE mais par le peuple à travers un referendum.

  • Le 1er février 2014 à 17:12, par tche En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    ta conclusion étant, je pense pour t excuser a plus tué la petite valeur qu on veut octroyer a tes dires,en ce sens que ,les souci d un président digne de l appellation personne d état ne doit pas se limiter a garder la période de son reine il doit surtout garantir son après lui alors revoit encore et revient !!!!!!!

  • Le 1er février 2014 à 17:12, par Adama En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    La démocratie c’est pas la guerre c’est le respect de la volonté du peuple, le choix du peuple. Si le peuple a élu un président, je crois que ce président a le droit de consulter ce même peuple pour savoir s’il doit oui ou non continuer l’aventure.

  • Le 1er février 2014 à 17:21, par KABORE daouda En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    bcp de contradictions. on demande de respecter l’article 37 mais on ne demande pas de respecter la constitution. la constitution englobe l’article 37 et cette meme constitution dit que l’article 37 est modifiable. oubien vous brulez la constitution avec son article 37, et comme ça il n’yaura plus d’amalgame.

  • Le 1er février 2014 à 17:58, par L’étranger venu de loin En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Le débat autour de l’article 37 n’aurait pas sa raison d’être si en 1991 les constitutionnalistes burkinabè ou du moins ceux qui avaient la lourde responsabilité de rédiger la constitution n’avaient pas manqué d’indépendance et de vision pour notre pays. La constitution de 91 contenait en elle même des germe d’une inféodation et d’une personnalisation du pouvoir.
    Il faut reconnaître que jamais depuis l’avènement du front républicain oh pardon le front impopulaire ; aïe wa depuis le front populaire ; le peuple burkinabè ne sait diviser sur une question fondamentale comme la modification de l’article 37.
    Il est vital pour démocratie de passer de temps en autre par voie référendaire pour avoir l’assentiment ou non du peuple sur certaines questions essentielles ; mais avec le lourd passif de ce régime nous ne sommes pas prêts à nous laisser entuber une nouvelle fois.
    Le cas du Mali ne peut en aucun cas être un prétexte pour tracer une voie royal une seule personne et son clan. C’est parce que justement ils ont triché avec les préceptes démocratiques qu’ils en sont là. Ils ont fait du saupoudrage, un mauvais lifting que le greffe n’a pas pris.
    Peut-on prendre le cas d’un premier de classe qui triche pour justifier son intention de le faire aussi ou de devenir paresseux ?
    Chers amis soyons un peu sérieux.
    Merci mon frère pour ta contribution sans cesse inlassable.

  • Le 1er février 2014 à 18:04, par Oeil de lynx En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Lorsqu’une loi est faite pour un seul homme, ce n’est plus une loi. C’est même tout sauf une loi. Modifier aujourd’hui l’article 37, ce ne serait que pour une seule personne : Blaise COMPAORE. Pour économiser temps, argent et bien d’autres choses, que le Chef de l’Etat qui dispose de toute les forces décrète qu’il reste au pouvoir à vie et nous serons tranquille.

  • Le 1er février 2014 à 18:04, par dabo clement En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    alors tout ce beau discours est juste pour dire que tu veux le départ le BLAISE et non une question de démocratie de respect de constitution ou quoi que se soit sans laisser le choix au peuple tant connaitre la vérité et aussi de décider de son départ ou non ,,,vous êtes alors des dictatrices donc halte a la violence a Blaise

    • Le 3 février 2014 à 11:33, par Balma kevin En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

      quand les sentiments personnel prennent le dessous de notre raison on ne peut que faire une analyse émotionnelle et non rationnelle. Si le gars veut faire un pacte avec blaise pour qu’il lui cède sa place alors qu’il nous ne dit. Blaise n’a en aucun car bafouer la constitution il a juste plus compris les textes que les personnes qui sont la actuellement et qui demande qu’il part. Mr NAZIR au lieu de passer votre temps a faire de l’histoire et a revenir sur vos dire je pense qu’il serait mieux pour nous tous que vous changer de sujet dans vos écrit a venir.

  • Le 1er février 2014 à 18:39, par MemoireVive En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Ceux qui t’ont posé cette question sont soit de mauvaise foi, soit ont des difficultés à utiliser leur intelligence ou soit sont/étaient nuls en analyse logique au CM2.

  • Le 1er février 2014 à 20:36, par kamem En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    bien dit , merci bcp pour ton analyse

  • Le 1er février 2014 à 22:14, par mousbil En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Encore une fois vous avez fait de belles analyses .Ceux qui ont pris l’exemple de la situation malienne ,sont ceux là qui refusent toujours de voir la réalité.Comme vous l’avez su dire,la situation actuelle du Mali n’a aucun rapport avec l’acte salutaire d’Alpha Omar Konaré .Pourtant la tentative de modification de l’article 37 par le parti de Blaise est le noyau de l’agitation du peuple burkinabé.Qu’Allah protège et bénisse notre chère patrie !

  • Le 1er février 2014 à 22:22, par vérité no1 En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    La crise malienne n’est pas liée au départ de Alpha Omar Konaré, il ya des internautes qui veulent argumenter dans le vide. Cette crise est due à la France qui voulait couper le Mali en deux mais les États-Unis se sont opposés.

  • Le 1er février 2014 à 23:25 En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    C’est avec un grand plaisir que j’ai Lu l’article qui est Clair, concis et plaisant. Dommage que ce soit un bobo qui en est l’auteur au lieu d’un peul. Dans tous les cas, bravo mon bobo.

  • Le 2 février 2014 à 01:20, par Tien Tigui En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    On ne peut être plus clair. Comme quoi, terminer tous ses chantiers de President n’est pas chose indispensable et qu’il faut faire confiance aux successeurs pour le faire. Quitte a ce qu’ils s’en attribuent les lauriers comme lui même l’a fait ! L’essentiel est que les retombées bénéficient au peuple. Il est vraiment temps d’arrêter de divertir le peuple et de se consacrer au travail salvateur.

  • Le 2 février 2014 à 08:44, par Karissa En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Que voulez-vous qu’on dise de plus ? Il faut simplement déplorer l’inflation de la malhonnêteté intellectuelle dans un pays qui se voulait d’hommes intègres. Il est clair que le respect de la clause limitative des mandats présidentiels est un critère de démocratie et une garantie d’alternance dans des républiques tropicales où les élections s’achètent. Il est par conséquent saugrenu de tenir ceux qui respectent la constitution de leur pays pour responsables de dérives postérieures à leur mandat : ils sont comptables de leur mandat. Il est curieux que des africains qui prétendent participer à la civilisation de l’universel appellent à transformer nos républiques en principautés gouvernées à vie par des monarques.

  • Le 2 février 2014 à 09:23, par Bagre Denis En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Je ss parfaitement d’accord avec tes propos mais ce qui me laisse perplexe es-que je me ss tjrs poser la question a savoir si ce ne pas l’inspiration de chaque indivudu. Prions ensemble pour que le bon Dieu donne cette bonne inspiration a tous pourqu on assaillent sur une même table pour debatre ces questions qui minent la vie politique Burkinabe aujourd hui et qui peuvent nous entrainer la dechirure et le chao.

  • Le 2 février 2014 à 09:24, par Bagre Denis En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Je ss parfaitement d’accord avec tes propos mais ce qui me laisse perplexe es-que je me ss tjrs poser la question a savoir si ce ne pas l’inspiration de chaque indivudu. Prions ensemble pour que le bon Dieu donne cette bonne inspiration a tous pourqu on assaillent sur une même table pour debatre ces questions qui minent la vie politique Burkinabe aujourd hui et qui peuvent nous entrainer la dechirure et le chao.

  • Le 2 février 2014 à 09:51, par Tenga En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Je ne vois pas trop la pertinence de l’exemple de Konaré dans le Mali actuel. Je crois que son cas est isolé par rapport à la crise actuelle et son départ ou plutôt son respect des clauses limitatives de son mandat n’était pas une garantie de la stabilité au Mali, ni un facteur aggravant. Le Mali a toujours eu ses rebelles (parfois en somnolence, parfois en ébullition). On peut reconnaitre son mérite d’avoir pu gérer ses rebelles pendant son mandat. La situation au Burkina est toute autre. On a pas de guerre, on a pas de rébellion (Dieu merci). Nous sommes dans une situation où un clan, depuis le coup d’état de 1987 utilise tous les moyens s’accapare du pouvoir d’état et de tout ce qu’y s’apparente et qui ne pas entendre raison. Il l’a déjà fait sans problèmes et il pense pouvoir continuer à l’infini. Et puis s’il faut comparer Alpha à Blaise, il faut retourner en 2005 à la fin des deux mandats de 7 ans. Si vous les comparez à la situation actuelle, vous rabaissez AOK qui lui, n’a fait qu’un seul mandat alors que le notre se prépare pour son 3ème (sans compter la période d’exception) qui n’a pas fait de lui moins qu’un président. Pour le reste, je vous rejoins dans votre analyse.

  • Le 2 février 2014 à 10:22, par Peace En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Mr Nazaire, je me demande si vous n’êtes pas en mission avec tous ces developpements. Vous ecrivez : "il est clair que personne ne demande le départ du Président en 2015 par [...] ambition personnelle mais plutôt par strict respect de l’article 37". Là je ne vous suis plus.

    A mon sens, le MPP est créé parce que d’anciens hommes forts se sont sentis écartés du pouvoir. Sinon, quand ils etaient aux commandes, ils disaient à qui voulait l’entendre que l’article 37 etait anti-constitutionnel. Aujourd’hui, ils demandent de faire l’économie des reformes. Ils auraient tenu ce discours en 2010 par exemple qu’on les aurait pris au serieux. Le méa culpa actuel n’est que politicien.

    Suis-je pour la revision de l’article 37 : la reponse est NON et NON ! parce que je pense qu’il n’est pas opportun de proceder à cette revision. Blaise Compaore s’est donné pr notre pays et nous lui en remercions. Maintenant, il est temps qu’il passe le relai à d’autres fils/filles du pays pr de nouveaux projets de société.

    Simon, Salif et Roch ont-ils trahi le president ? NON et NON ! Ils ont été des compagnons loyaux du President pendant plus de 25 ans. Meme à son propre enfant, on lui laisse la liberté après sa majorité. Et en politique, il est souvent necessaire de tuer le "père". Le President Compaore doit être fier de ses anciens camarades - ils doivent pouvoir donner libre cours à leurs propres ambitions.

    Mais, l’article 37 est-il modifiable ? OUI, comme vous l’ecrivez dans votre mise au point. La loi autorise ce qu’elle n’interdit pas. Et en l’absence de compromis politique, il faut faire appel à l’arbitrage du peuple. L’idéal aurait été que le President renonca à sa volonté de modifier la loi, mais tel ne semble pas être le cas - il ne s’est pas prononcé clairement sur la question. Sans ce renoncement, nous assistons au clash des ambitions qui risque de porter atteinte à la paix, à la stabilité et à la cohesion nationale.

    Nous lisons ca et là que le "peuple" est POUR et CONTRE la revision de la loi fondamentale. Le concept "peuple" utilisé par les politiciens africains est comparable à celui de "communauté internationale" utilisé par les grandes puissances internationales : ce sont des concepts creux, qui n’ont pas de definition objective. Peuple rime avec "mes voeux" ou "mes ambitions". Et dans notre contexte où il n’est pas facile de faire même de vrais sondages d’opinion, seul le referendum peut nous sauver : que les principaux acteurs donnent le pouvoir au vrai peuple, et le peuple les départagera - en l’absence bien sur de compromis politique.

    Sinon, si la maison Burkina prenait feu, tous les acteurs politiques seraient responsables (à commencer par le President Compaoré - mais Roch, Simon et Salif seraient aussi comptables de toutes dérives que la poursuite de leurs ambitions occasionerait).

    Par un Burkinabè de la diaspora, Scandinavie

  • Le 2 février 2014 à 10:48, par ON A VU HIER En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    ATTENTION : Vous dites "il est tout aussi clair et évident que s’il devrait y avoir modification de l’article 37, parce que à cette étape actuelle de notre histoire, le peuple ne voudrait plus de la limitation des mandats présidentiels, cette modification ne devrait intervenir qu’à une seule condition, non négociable : que l’actuel Président sortant ne puisse en aucun cas se prévaloir des nouvelles dispositions de l’article 37 qui résulteraient de cette modification, comme d’autres l’ont déjà développé". Cette hypothèse est à écarter, car c’est ce qui s’est passé quand on est passé de SEPTENAT à QUINQUENAT. Tous les théoriciens sont passés à la télé pour démontrer en quoi la loi n’est pas rétroactive et que Blaise Compaoré n’est pas concerné. Et c’est pourquoi, il a pu faire 2 quinquennats et c’est fini pour de bon.

  • Le 2 février 2014 à 11:05, par lebabila En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    cè bien vue mn gas.cè ça on apel intellectuel.

  • Le 2 février 2014 à 11:14, par lebabila En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    cè bien vue mn gas.cè ça on apel intellectuel.

  • Le 2 février 2014 à 13:52, par Leroy En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    Très belle analyse. Chapeau à toi et surtout continue à éclairer ceux qui refusent de voir la vérité en face. Même s’il devait avoir modification, Blaise ne devait pas en bénéficier car il a trop duré au pouvoir,nous sommes nés le trouver et il continue à gouverner nos enfants et nous mêmes. Nous voulons un autre car il n’est pas le seul burkinabé capable.

  • Le 2 février 2014 à 15:12, par Nessida En réponse à : Brève mise au point : l’exemple Alpha Omar Konaré et la situation actuelle du Mali

    La loi fondamentale n’ est pas une vérité absolue et doit toujours s’ adapter selon les contextes. La démocratie n’est pas une prescription médicale qu’on donne à tous les patients mais elle doit tenir compte des cas particuliers. Depuis le discours de la baule jusqu’à maintenant l’application de la démocratie a fait plus de mal que de biens. La democratie ne doit pas être percue comme une fin en soi mais doit concourir à la preservation de la paix sociale et de la prospérité.

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