Doter les Etats d’instruments pour réduire au maximum les dégâts des catastrophes sur les populations. Telle était le principal objectif du Cadre d’action de Hyogo, adopté en 2005 par les Etats membres des Nations Unies. Avec une durée mise en œuvre de 10 ans, ce cadre arrive à termes en 2015. Les objectifs ne sont pas totalement atteints. Pour le bilan et prévoir des actions pour l’après 2015, Margareta Wahlström, Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe, a entrepris une tournée qui l’a conduite au Burkina.

Dans le cadre de ce périple, Mme Wahlström était avec le chef de l’Etat, Blaise Compaoré. « Le Burkina a fréquemment des inondations et des sécheresses. Pendant quelques instants, nous avons eu des échanges avec le chef de l’Etat sur les progrès réalisés par le Burkina qui a mis en place des institutions pour réduire les risques de catastrophe », a-t-elle indiqué à sa sortie d’audience.

Pour Margareta Wahlström, 2015 sera une année importante dans la lutte contre les risques de catastrophes. Pour ce faire, trois rencontres cruciales seront organisées. Il s’agit de la 3e conférence mondiale sur la réduction des désastres qui aura lieu au mois de mars 2015, de la conférence globale sur le développement en septembre et de la conférence sur le climat en décembre. « Avec ces trois rencontres, on peut créer une vision intégrée et très forte sur la manière d’assurer et de protéger le développement social et économique dans le monde », a-t-elle conclu.

Au cours de son séjour, Mme Wahlström fera une visite de terrain à Wapassi, à 30 km de Kaya. Elle aura également des entretiens avec des membres du gouvernement et d’autres personnalités burkinabè.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net