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Bourses Fulbright : des opportunités pour les Burkinabè de poursuivre des études aux Etats-Unis

Publié le jeudi 30 janvier 2014 à 00h38min

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Bourses Fulbright : des opportunités pour les Burkinabè de poursuivre des études aux Etats-Unis

Répondre aux questions des Burkinabè sur le sens du programme de bourses Fulbright qu’octroie le gouvernement américain, les critères et les conditions à remplir pour en être bénéficiaire ont été les points abordés lors d’une session d’information y afférente. C’était ce mercredi 29 janvier 2014 à l’ambassade des Etats Unis en présence de l’ambassadeur Tulinado Mushingi.

Depuis quelques années, rares sont, des pays occidentaux qui octroient toujours des bourses à des étudiants africains désireux de poursuivre des études à l’étranger. Si fait que les étudiants et jeunes travailleurs n’ont pas marchandé leur présence à cette session d’information du Fulbright en vue d’avoir de plus amples informations sur ce programme de bourses. A écouter l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Tulinabo Mushingi, ébaucher le programme Fulbright en termes de statistiques, l’on peut retenir qu’il a été créé au milieu des années 1940 et existe dans 155 pays du monde. Au Burkina Faso, « nous comptons déjà 250 fulbrighters c’est-à-dire des gens qui ont déjà été bénéficiaires du programme », indique l’ambassadeur Mushingi. Selon lui, cette année, 4 Américains sont présents au Burkina Faso et 11 burkinabè sont aux USA dans le cadre de programme Fulbright qui se cristallise en échanges culturels et éducatifs. Pour bénéficier de la bourse Fulbright, « C’est tout un processus », précise Tulinado Mushingi. A l’en croire, « chaque année, il y’a des gens qui sont sélectionnés. L’essentiel, c’est de savoir ce qu’on veut faire et de montrer des projets que l’on veut mettre sur pied de retour au pays ». Pour Yolande Kaboré, assistante aux affaires éducatives et culturelles à l’ambassade des Etats Unis qui a présenté le programme Fulbright, l’objectif de la conférence est de « permettre au grand nombre de personnes qui sont intéressés par le programme d’échanges éducatives de pouvoir comprendre comment postuler à Fulbright et quelles sont les étapes à suivre pour être sélectionnées ».

Tous les Burkinabè sans distinction d’âge peuvent y postuler

Pour y participer, d’après Yolande Kaboré, « il faut être Burkinabè d’abord parce que chaque pays doit envoyer les dossiers de ses citoyens en plus de comprendre l’anglais ». En sus, tous les citoyens burkinabè sans distinction d’âge et titulaires d’une maîtrise ou d’un master 1 sont autorisés à prendre part à la sélection. « Il n’ya pas de nombre, tout dépend de la qualité des dossiers », a ajouté Mme Kaboré. Le public, composé en majorité d’étudiants ne voulaient pas se faire conter cette rencontre d’échanges. C’est le cas par exemple de Wendpanga Ernest Sarambé, étudiant en fin de cycle en droit. Lui qui a l’intention de poursuivre ses études en relations internationales répond sur l’objet de sa présence en ces termes : « en tant que jeune africain et ambitieux, vu qu’on n’a pas les moyens de continuer les études, ce programme offre l’opportunité aux gens de poursuivre les études dans les filières de leur choix. Voilà pourquoi je suis venu pour mieux connaître le programme.

Fulbright comprend huit programmes

Hubert Humphrey Fellowhip (HHHFP) est le premier programme. Il concerne le perfectionnement professionnel pour les citoyens et résidents permanents et légaux du Burkina Faso. Il ne donne pas droit à un diplôme universitaire. C’est un programme réservé à des cadres, occupants des fonctions de direction dans le secteur public ou privé souhaitant passer approximativement neuf mois d’une année académique aux Etats Unis dans le but de suivre des cours universitaires dans le cadre du perfectionnement de leur travail professionnel. Par contre, Fulbright Junior Staff Development (JSDP) le deuxième programme, donne droit à un diplôme universitaire pour les citoyens du Burkina Faso. Il concerne les universitaires et les travailleurs désireux de passer 1 à 2 ans aux Etats Unis, pour un D.E.S ou un PH.D. Le programme Fulbright Francophone/Lusophone Junior Staff est similaire au précédent à la différence que les candidats ne sont pas obligés d’avoir un très bon niveau d’anglais au moment du dépôt du dossier de candidature. L’économie, l’histoire, les sciences de l’information, les sciences politiques et l’administration publique sont les filières enseignées dans ce programme. S’agissant du programme Fulbright African Research Scholar (ARSP), il pourrait intéresser les Burkinabè travaillant dans des facultés universitaires ou dans les centres de recherches. Il permet aux candidats sélectionnés de mener des recherches dans des institutions académiques ou de recherche pour une durée de « 3 à9 mois de l’année académique. Quant à Fulbright des spécialistes, c’est un programme conçu pour donner l’opportunité aux professeurs et autres professionnels d’universités de donner des formations de courtes durées (2 à 6 mois semaines). Le programme Summer Institute For English Language (EFL) est réservé à des conseillers, inspecteurs de l’enseignement du secondaire du Burkina. Notons que les candidats sélectionnés participent pendant six semaines à un programme aux Etats Unis. A cela s’ajoute les programmes Fulbrigt Summer American Studies Institute et le program de Visiteurs Internationaux (IVP). A l’instar des précédents, l’ambassade des Etats Unis assurent des sessions d’information sur ces différents programmes tous les mercredis et ce, jusqu’au 14 février 2014. Professionnels, chercheurs et étudiants en fin de cycle, à vos marques !

Eric Ouédraogo (stagiaire)

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