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Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

Publié le dimanche 26 janvier 2014 à 23h54min

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Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

Bien que son indice de développement humain ne progresse pas au rythme souhaité, notre pays, le Burkina Faso, est devenu en Afrique et dans le reste du monde un pays qui compte. Lentement mais sûrement, le pays se modernise. Sa croissance économique est significative, même si des efforts restent encore à consentir pour une meilleure redistribution des fruits de cette croissance (5,5% en moyenne entre 2000 et 2012, 6,8% en 2013 et 7% attendu en 2014).

Mais si le Burkina Faso est devenu aujourd’hui un pays leader, respecté en Afrique et dans le reste du monde, éclipsant du coup d’autres pays disposant d’atouts économiques plus considérables, il le doit sans doute à la discipline et à la force de travail de son peuple, mais aussi au leadership incontesté du président Blaise Compaoré qui, par sa longue expérience du pouvoir, est devenu le « sage » de la sous-région que l’on vient consulter. Point n’est besoin d’être un « ABC » pour l’admettre. Tout esprit objectif ne peut que le reconnaître : en plus d’avoir enregistré des progrès économiques et sociaux sans doute insuffisants, là où d’autres Etats africains mieux dotés se délitent, le Burkina Faso est devenu une plaque diplomatique incontournable en Afrique.

Mais, qu’on se le dise, tous ces acquis demeurent fragiles ! Il existe indéniablement d’énormes défis qui restent à relever, au nombre desquels la lutte contre la mauvaise gouvernance, la pauvreté et le sous-développement ; tout cela en préservant la stabilité sociopolitique de notre pays. Car, comme le montre l’expérience de nombreux pays émergents, la stabilité politique, la mise en œuvre de politiques adéquates sur le long terme sont des ingrédients indispensables au développement. C’est dans ce contexte que se pose la question de la succession du président Compaoré, l’un des chefs d’Etat burkinabè qui aura le plus marqué l’histoire postcoloniale de notre pays. Il faut souhaiter que les acteurs politiques burkinabè, en particulier ceux qui soutiennent le président Compaoré ou ceux qui le pressent de quitter le pouvoir au terme de son mandat présidentiel, restent soucieux du bien commun et acceptent de se projeter sur le long terme en évitant d’entraîner notre peuple dans une dangereuse confrontation aux conséquences insoupçonnées.

Que ce soit en 2015 ou après, la question de la gestion de la succession du président Compaoré restera posée. Nous sommes donc confrontés à la question de savoir si, pour le bien commun, nous voulons une succession apaisée qui ne porte pas atteinte à la cohésion sociale ou si nous voulons au contraire une succession mal préparée, dans un environnement tendu voire chaotique, assortie d’une division des Burkinabè dont les effets porteront un coup fatal à notre modèle de stabilité si précieux pour le progrès de notre Nation. Il s’agit donc ici pour tous d’un véritable test de maturité politique.

Depuis plusieurs années, le parti au pouvoir n’a jamais fait mystère de sa volonté de déverrouiller l’article 37 de la Constitution limitant à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs que doit exercer le Président du Faso. Les raisons invoquées par le CDP sont connues :

- la limitation du nombre de mandats présidentiels est antidémocratique, car elle viole le principe de la souveraineté du peuple, qui voit son intelligence insultée par une clause censée provoquer automatiquement l’alternance au pouvoir ;

- limiter le nombre de mandats présidentiels serait une injustice contre les présidents sortants empêchés de se présenter au-delà de deux mandats consécutifs ; mais aussi une injustice contre le peuple burkinabè privé d’un leadership talentueux dans la force de l’âge et qui répondrait non seulement à ses aspirations profondes, mais aussi à celles des peuples de la sous-région et d’une communauté internationale soucieuses de paix et de sécurité.

Pour les partisans de la modification de l’article 37, il faut donc supprimer la clause limitative du nombre de mandats présidentiels ; d’autant qu’une telle révision constitutionnelle n’est pas interdite par la Loi fondamentale. Par manque de vision et d’anticipation, et sans doute par manque de volonté politique réelle de certains leaders du parti, ce projet a été constamment différé alors que les fenêtres d’opportunité se refermaient en raison d’une conjoncture politique internationale, régionale et nationale de plus en plus difficile.

En face, les adversaires d’une telle révision constitutionnelle ne manquent pas non plus d’arguments :

- en soi, la clause limitative du nombre de mandats présidentiels a l’avantage de permettre la circulation des élites au sein d’une coalition dominante et, sous réserve de la volonté populaire, de favoriser l’alternance démocratique, limitant ainsi les abus et les dérives que pourrait entraîner un exercice trop long du pouvoir d’Etat ;

- dans l’histoire récente de notre pays, la limitation du renouvellement du mandat présidentiel, consacrée dans la version originelle de la Constitution du 2 juin 1991, a fait l’objet d’un compromis politique à défaut d’un consensus au sein de la commission constitutionnelle ;

- sa remise en cause à la faveur de la révision constitutionnelle de 1997 a été très critiquée par une bonne partie de l’opinion burkinabè, y compris par le Collège de sages, en dépit de la régularité de la procédure de révision ;

- rétablie en 2000 à la suite du règlement de la crise sociopolitique née du drame de Sapouy sur prescription du Collège de sages, sa remise en cause aujourd’hui heurterait l’éthique et la morale politique ;

- réviser l’article 37 de la Constitution, même en respectant les procédures constitutionnelles pertinentes ne serait rien d’autre qu’une manipulation des règles du jeu démocratique.

« L’éventualité d’une consultation référendaire est conforme à la Charte africaine sur la démocratie »

Mais retenons qu’en ce qui concerne la Constitution de notre pays, en plus du référendum d’initiative populaire, la révision de l’article 37 peut être opérée par la voie parlementaire sans recours au référendum à la majorité qualifiée des membres du Parlement ou par la voie référendaire dans l’hypothèse où la majorité qualifiée n’est pas réunie (article 164 de la Constitution). Y aurait-il dans notre Constitution une autre procédure de révision constitutionnelle qui autoriserait le Président du Faso à soumettre directement au référendum un projet de révision sans passer par le Parlement, en recourant ainsi à l’article 49 de la Constitution ? Cet article dispose que « le Président du Faso peut, après avis du Premier ministre, du Président du Sénat et du Président de l’Assemblée nationale, soumettre au référendum tout projet de loi portant sur toute question d’intérêt national. En cas d’adoption de ladite loi, il procède à sa promulgation dans les délais prévus à l’article 48 ».

Autrement dit, notre Constitution aurait-elle consacré une seconde procédure de révision constitutionnelle au profit du Président du Faso à l’article 49, en sus de celle prévue au Titre XV de la Constitution ? La réponse à cette question est controversée, même chez les constitutionnalistes les plus éminents. Mais, un début de réponse peut être trouvé en Droit comparé, où en France le Général De Gaulle en 1962 a utilisé l’article 11 de la Constitution de 1958 pour obtenir l’élection du Président au suffrage universel direct. Quant à la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance, ratifiée le 5 novembre 2009 par notre pays, elle dispose en son article 10 que les Etats doivent s’assurer que le processus d’amendement ou de révision de leur Constitution repose sur un consensus national comportant le cas échéant, le recours au référendum. Dans ce sens, l’éventualité d’une consultation référendaire du peuple burkinabè, envisagée par le Président du Faso pour départager les partisans et les adversaires de la révision de l’article 37 de la Constitution, est tout à fait conforme à l’engagement que notre pays a souscrit en ratifiant cette Charte africaine sur la démocratie, les élections et la gouvernance.

Comme on peut le constater, il y a autant d’arguments pour justifier le déverrouillage de l’article 37 de la Constitution que pour justifier son intangibilité.

En réalité, le débat n’est pas tant juridique. Il est essentiellement politique. Et si les questions de droit peuvent se résoudre en droit, les questions politiques, sans exclure des réponses juridiques, impliquent des réponses politiques avant d’être coulées dans le moule juridique sous peine de se leurrer. Le droit n’a pas réponse à tout. Et sans consensus, la règle de droit aura du mal à s’appliquer ; elle ne pourra régler ou réguler le conflit auquel est confrontée la société.

On avait espéré que la tenue du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) et des Assises nationales sur les réformes politiques permettrait de trouver des pistes de solution consensuelle à la problématique de la succession du président Compaoré qui transparaît derrière la question de la révision de l’article 37 de la Constitution. Comme chacun a pu le constater, les concertations n’ont abouti qu’à constater l’absence de consensus sur cette question. Comment parvenir à un consensus si le pouvoir ne dialogue pas avec ses vrais adversaires ? Doit-on s’étonner que l’opposition qui n’a pas pris part aux concertations, à tort ou à raison, se mette à contester dans la rue les décisions auxquelles elle n’a pas été associée ? Fait-on la paix avec ses amis ou ses adversaires ? Peut-on arriver à un consensus si chacun des protagonistes ne dévoile rien de ses intentions, dissimule ses motivations ? Comment parvenir à une solution optimale ou à un accord si les partisans du déverrouillage et ceux qui tiennent à l’intangibilité de l’article 37 de la Constitution, qu’il s’agisse des acteurs de la majorité présidentielle ou des acteurs de l’opposition, ne se font pas confiance, ne se parlent pas, ne dialoguent pas autour de leurs attentes, craintes et espoirs réciproques ?

Dans ce marché de dupes, c’est la morale et le courage politiques qui ont le plus souffert sur l’autel des ambitions des uns et des autres, au risque de mettre à mal la cohésion de notre peuple. Certes, les ambitions personnelles sont légitimes en politique, mais elles doivent être conjuguées aussi avec d’autres valeurs : la loyauté, le courage, l’esprit d’équipe, le sens du bien commun...

Comment restaurer la noblesse de la vie politique dans notre pays si fédérer les énergies d’un parti commence par l’isolement des plus expérimentés, si la loyauté se paye par la défiance ? Comment restaurer la confiance de nos compatriotes s’il est possible de défendre une cause aujourd’hui et de la pourfendre le lendemain ?

Que ce soit sur l’échiquier politique, entre pouvoir et opposition ou au sein même des partis politiques, le refus du dialogue conduit nécessairement à des déchirures. Dans toute organisation, les conflits, les griefs, les motifs de frustration sont choses courantes. Cela se traduit souvent par des prises de parole interne que toute organisation sérieuse doit pouvoir traiter par des mécanismes formels ou informels, faute de quoi elle s’expose à des défections. L’organisation ne peut espérer raisonnablement conserver la loyauté de ses membres si elle ne fait rien pour examiner leurs griefs. Il est fort possible aussi que ceux qui partent et ceux qui dirigent l’organisation finissent par se rendre compte qu’ils ne font pas le même rêve et concluent sans l’avouer un divorce par consentement mutuel enrobé dans des arguments désignant l’autre comme celui qui a exclusivement tort. C’est ma lecture des récentes défections que le CDP a récemment enregistrées.

Rejoignant l’opposition burkinabè et embouchant la même trompette qu’elle sur la question du Sénat et de l’article 37, Roch, Salif, Simon et les autres sont à l’origine d’un « big bang » politique qui aura sans conteste un impact sur le système de partis burkinabè. En attendant d’en mesurer les effets réels, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’ils ont contribué à décupler les forces de l’opposition, ainsi qu’en témoigne la grande marche du samedi 18 janvier 2014. Et après ? Et si du côté des partisans du président Compaoré on montre aussi ses muscles ? Qu’adviendra-t-il de la paix sociale dans notre chère patrie ? Dans ce contexte actuel de tensions, de bras de fer entre pouvoir et opposition, la tenue d’un référendum serait-elle possible ou même souhaitable ?

« Une solution politique est nécessaire pour redonner du sens au politique »

Nous sommes aujourd’hui face à un dilemme politique. Qu’il s’agisse de la solution de continuité avec le président Compaoré, de celle la circulation des élites au sein de la majorité présidentielle ou de celle de l’alternance préconisée par l’opposition, notre pays risque de ne pas sortir indemne si un compromis politique historique n’est pas trouvé. Avec l’intransigeance des uns et des autres et le dialogue de sourds qui risque de s’installer, l’avenir du Burkina Faso risque d’être balloté au gré des rapports de force bruts et de la raison du plus fort. Qui plus est, quand la volonté de laver l’affront, la vengeance ou la revanche deviennent les enjeux de ce bras de fer politique, quand la violence discursive, les grands déballages, les discours de stigmatisation, les sentiments d’amertume, d’ingratitude, le jeu du quitte ou double prennent le dessus sur la raison et le sens du bien commun, il faut craindre que cela ne dégénère en des désordres qui déchirent durablement notre tissu sociopolitique et empoisonnent la cohésion de la Nation burkinabè.

Dans toute société, les conflits, à défaut d’être régulés par l’autocontrôle, la maîtrise de soi, l’intériorisation par les protagonistes des normes collectives qui empêchent tout un chacun de franchir la ligne rouge de la violence physique, doivent nécessairement être traités par des mécanismes formels ou informels, extérieurs au conflit. Et c’est précisément dans ce processus d’organisation et de contrôle des conflits qu’apparaît le politique. En effet, l’une des fonctions essentielles du politique dans la société, c’est justement une fonction de médiation ou d’arbitrage qui implique qu’il intervienne de façon plus ou moins volontariste dans les rapports sociaux conflictuels au nom des valeurs cardinales d’une société censée promouvoir l’unité, la cohésion contre les facteurs de désordre et les forces centrifuges qui la menacent en permanence. Lorsque le conflit éclate, cela signifie que le politique a failli. A chaque fois qu’un Etat africain a été livré à la violence ou à l’insécurité endémique, c’est parce que le politique, ses élites politiques, y compris les leaders de la société civile, censée jouer un rôle politique de tampon entre les différentes forces politiques, n’ont pas été capable de se montrer à la hauteur des enjeux.

« N’offrons pas à la grande muette le prétexte pour arbitrer au sein de la classe politique »

Dans ce monde globalisé, en particulier dans une Afrique occidentale où s’imbriquent les peuples, ce qui se passe chez nous ne peut laisser indifférents les voisins. Dans ce sens, les « seaux d’eau » des voisins sont les bienvenus pour éteindre l’incendie chez nous. Mais ce serait là aussi la démonstration de notre échec collectif à réguler nos propres conflits. Que des initiatives viennent de l’extérieur pour appeler les Burkinabè à savoir raison garder, de surcroît de pays où nous avons aidé à asseoir un « dialogue direct » entre des hommes qui se sont livrés une guerre meurtrière, devrait constituer un électrochoc pour la classe politique burkinabè.

On n’a pas besoin de jouer aux prophètes de malheur. Un regard lucide sur la situation actuelle devrait nous inciter à reconnaître qu’en l’absence de pacte entre élites du pouvoir et de l’opposition, le risque demeure élevé d’un clash et d’offrir encore une fois à la grande muette le prétexte pour arbitrer au sein d’une classe politique incapable. Ce serait un échec pour l’ensemble de la classe politique et de la société civile burkinabè.

La discussion, le dialogue ou la négociation sont inévitables si nous voulons faire l’économie d’affrontements stériles. Car, de part et d’autre, chacun dispose d’une capacité de nuisance. Dans le contexte actuel, le pouvoir n’acceptera certainement pas de perdre la face et dispose encore des moyens d’empêcher le ou les leaders de l’opposition victorieux de gouverner ; et inversement, un référendum organisé au forceps, dans le contexte actuel, sans négociation politique préalable avec l’opposition et la société civile, s’accompagnerait de violence, minerait la légitimité du président Compaoré et entacherait son crédit international.

Chacun des protagonistes de ce jeu dangereux doit savoir raison garder et se rappeler que, dans toute société, les conflits ayant pour enjeu le pouvoir et l’accès aux ressources sont inévitables et que le rôle du politique, c’est avant tout de réguler ces conflits, promouvoir le compromis pour préserver le bien commun, la paix, sans laquelle le bonheur individuel ou collectif n’est pas possible. Bien que constitutionnelle, la solution référendaire ne risque-t-elle pas irrémédiablement de cristalliser l’opposition du pays en deux camps tranchés et retranchés si sa mise en œuvre n’est pas préalablement négociée ?

Mais, entendons-nous bien, sur le principe, tout démocrate sincère doit accepter de s’en remettre à l’arbitrage du peuple. Si objection il y a, elle ne peut porter que sur les conditions d’organisation du scrutin et non sur le principe même du référendum. C’est pourquoi les conditions de tenue d’une consultation référendaire réellement démocratique, sous la surveillance d’observateurs nationaux et internationaux impartiaux, doivent être inscrites sur l’agenda du gouvernement et de l’opposition, et chacun devra s’engager à respecter le verdict du peuple, quel qu’il soit. Sans une telle négociation préalable, il faut craindre que le remède ne soit pire que le mal. L’autorité de l’Etat déjà mise à mal pourrait s’en trouver davantage affaiblie. La légitimité du président Compaoré pourrait en être affectée.

Et si à l’inverse, l’opposition remporte le bras de fer en obtenant le départ du président Compaoré contre son gré, ne risque-t-elle pas d’être confrontée à gérer elle aussi une victoire à la Pyrrhus ? Obtiendra-t-elle l’acceptation de sa légitimité, la coopération des partisans du président Compaoré installés aux commandes de l’appareil d’Etat ? Ne risque-t-elle pas d’hériter d’un pays ingouvernable ? De plus, les attentes immenses, souvent irréalistes et contradictoires, qu’elle est en train de susciter ne risquent-elles pas de se retourner contre elle ?

Quelle que soit l’issue du bras de fer entre pouvoir et opposition, le vainqueur risque de passer l’essentiel de son temps et d’utiliser les maigres ressources du pays à asseoir d’abord sa légitimité envers et contre ses détracteurs, au lieu de s’attaquer aux seuls enjeux qui vaillent la peine, consolider les progrès économiques et sociaux du pays, ainsi que la démocratie, dans la paix et la stabilité. Autrement, ce serait un quinquennat perdu pour notre patrie. Dans ces conditions, pourquoi ne pas conclure une paix des braves pour le bien commun ? Je m’inscris dans cette optique, mon camp est celui de la paix, de la stabilité et du respect du suffrage universel.

C’est pourquoi en tant que patriote, femme, mère et croyante, j’appelle mes amis Roch, Salif, Simon – dont je salue les grands mérites et les acquis de l’engagement politique au profit du Burkina Faso -, Assimi, Zéphirin, Gilbert, Ablassé, mon fils le Larlé Naaba Tigré, ma petite sœur chérie Sarah Sérémé, mon petit frère Me Sankara, mes aînés Herman Yameogo, Arba Diallo et Boukary, dit « le Lion », le Président Blaise Compaoré – dont je mesure l’importance des sacrifices consentis - et tous les autres acteurs de la vie sociopolitique et économique interpellés par la situation actuelle, particulièrement les femmes et les jeunes du Burkina, à ne pas oublier que ce qui nous unit est plus important que ce qui nous sépare ; que la négociation et le sens du compromis constituent l’essence même de la politique et de la vie démocratique. Nous, nous passerons, mais le Burkina Faso restera. Travaillons à le léguer en paix, stable et digne.

Je fais confiance aux autorités religieuses et coutumières de notre pays pour œuvrer dans ce sens.

Le Burkina Faso, notre chère patrie, doit sortir gagnant de cette épreuve. A nous d’agir en conséquence.

Juliette Bonkoungou

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Vos commentaires

  • Le 24 janvier 2014 à 15:17, par Raymson En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Je salue cet écrit de Juliette sur la situation nationale. Même si je reconnais qu’elle essaie de prôner un compromis entre toutes les composantes nationales sur la situation nationale ; il apparait quelques subtilités dissimulées. D’abord, ses argumentaires entre le pouvoir et l’opposition sur l’article 37 et le Sénat sont déséquilibrés. Ensuite, le consensus qu’elle prône est d’accepter un referendum pour que Blaise continue de régner. Elle semble ignore tous les efforts et les compromissions que le peuple et l’opposition ont consentis pour que Blaise et sa famille reste au pouvoir près de 30 ans (journée de la paix ou du pardon, Assisses nationales, CCRP, Armistice etc...). Pensez vous vraiment que le Destin d’un pays doit être lié à un mortel ? Pense-t elle(Juliette) que ses enfants auront du travail si des gens ne partent pas à la retraite ? La cause principale de situation actuelle est durée au pouvoir de Blaise et non une conséquence. Elle sait très bien qu’au Burkina ici les élections sont juste un moyen de légitimer un pouvoir sinon elle n’a aucune valeur démocratique comme dans les pays Occidentaux. Je crois qu’elle devrait prendre sa voiture et se rendre dans les villages pour mieux apprécier les conditions de vie des populations qu’elle prétend défendre ou lire le message des évêques du Burkina qu’elle évoque qui connaisse mieux la situation nationale. Aucun Burkinabé veut voir des troubles dans ce charmant pays. C’est seulement des gens qui font semblant d’aimer le pays et en ne voyant que leur propre intérêt personnel. Dieu est contre la démagogie, le mensonge, la tricherie, l’égoïsme.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:29, par sekou En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Me Bonkoungou .J’ai lu avec intérêt votre point de vue sur la situation nationale.
    Souvenez vous que l’article s’est invité au CCPRP et seules les deliberations consensuelles allaient être mises en œuvre. Bien que l’opposition dans sa grande majorité n’a pas pris aux dites assisses, au finish l=il n’y a pas eu un Consensus au tour de la modification de l’article 37.
    DEPUIS CE TEMPS C4ET CLAIR ET LIMPIDE QUE LE PEULE N’EN VEUT.
    Dites le lui au President du FASO et au CDP.

    • Le 25 janvier 2014 à 08:51, par Ouedraogo Issa En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      C’est ceux qui connaissent la démocratie qui parlent de démocratie et savent que la limitation des mandats présidentiels est anti-démocratique selon les fondements même du mot démocratie. La démocratie c’est d’abord la souveraineté du peuple. Pourquoi bafouer cette souveraineté par la limitation des mandats présidentiels. C’est un manque de confiance en vers le peuple.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:30, par Burkinabè En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Merci Tantie

  • Le 24 janvier 2014 à 15:34, par Papou à poux En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Mme,
    Il n’est pas dit que Mr Compaoré n’est pas bon ou n’a pas bien travaillé ! Au contraire, il doit poursuivre dans cette voie en ne modifiant pas la constitution pour lui même.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:41 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Pas de commentaire, c’est propre.C’est la seule solution paisible possible.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:46, par Le Sénateur En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    C’est l’une des voies qui nous reste effectivement. Merci beaucoup Madame pour ce avertissement ! Malheureusement vous êtes aussi comptables de ce qui va nous arriver. Suis d’accord pour le dialogue et la concertation comme vous avez conclu. Sauf que là il n’ya plus d’arbitre. Tous ceux qui étaient susceptibles d’arbitrer se sont sont déjà affichés, le vin est déjà tiré on fait comment ??? that’s the question....
    Mais a vrai dire j’aimerais beaucoup échanger avec vous, donnez votre contact SVP madame parce que quelque chose me dit que vous êtes la solution à cette crise.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:47, par Demo En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Koro Juliette,tout cela est beau à lire,mais il faut appeler Blaise directement car c’est lui seul le problème..s’il persiste on assistera tristement à ce que les autres dont nous étions les mediateurs,ont vécu...On ne fait pas d’omelettes sans casser les oeufs.Vive le changement.A bon entendeur,salut.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:48, par Tenga ouedbila En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Madame Bonkoungou,
    Consulter le peuple est bon.
    Si aujourd’hui vous consultez les jeunes sur l’argent facile, ne rien faire ou braquer les gens et être riche subitement, 70% des jeunes diront oui. Mais est-ce que nous voulons ?
    Si vous consultez les jeunes sur une vie dépravée, faire tout ce qui passe par la tête sans aucune retenue, 70% des jeunes diront oui.Mais est-ce que nous voulons ? l’on peut multiplier les exemples.
    Comme vous le savez, aucune loi n’interdit un voisin de courir la femme du voisin et même de son meilleur ami. Vous êtes juriste, ce que la loi n’interdit pas peut être fait. Vous, allez-vous conseillez votre fils de descendre la braguette devant toutes les femmes de ses voisins ?
    Non en tout il y a une morale. la Véritable question à se poser est celle-ci : Entre le respect de la constitution telle qu’elle est aujourd’hui et la tripatouiller encore, quel le risque majeur pour la grande majorité des burkinabé, notamment la vieille grand mère (86 ans) de Nestor Samné dont il parle dans sa lettre au PF ? Si vous voulez une vraie réponse de sages qui ne camouflent pas leurs propres intérêts dans de longs discours, relisez la lettre des évêques. Tout simplement.
    Une des grandes vérités que vous avez écrite est que "nous passerons, mais le BF restera". Une petite vérité que l’on peut a-jouter est celle-ci : l’on peut travailler à inscrire éternellement son nom en lettres scintillantes aux côtés du nom du Burkina, ou faire en sorte que l’on se rappelle de vous en crachant sur votre tombe. Le plus beau tombeau d’un homme reste le coeur de ses semblables.Nous prions Dieu, et nous avons confiance en lui, car jusqu’à présent, Il nous a secourus.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:49, par naba En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    bien grande dame les jalou vont périr

  • Le 24 janvier 2014 à 15:50, par d8d8 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    madame bongougou votre analyse et votre raisonnement tiennent absolument le chemin mais dommage, bon nombre de burkinabé sont illettrés qui ne comprennent pas encore le sens de l organisation étatique que nous avons reçu du Colomb lesquels sont manipulés par des affamés du pouvoir ,alors une large sensibilisation se trouverait nécessaire pour éclairer ces ignorants

  • Le 24 janvier 2014 à 15:51, par kiemde En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Merci grande sœur, pour l’analyse du centre d’intérêt des Burkinabé et l’équidistance observée à l’égard de tous les acteurs. Une fois de plus, les autorités religieuses et coutumières doivent être neutres pour jouer efficacement le rôle d’arbitre.

  • Le 24 janvier 2014 à 15:53, par ZINO En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Les dirigeants des parties politiques qui s’ opposent a la modification de l’ article 37. Soient considerer comme des traites qui ne respectent pas non seulement la democratie mais surtout le peuple Burkinabè. Ils doivent se constituer prisonnier et être incarserer pour Trahison. C’ est ça la vrai democratie" CE-LUI QUI A TORRE SE RENDE" A BAS LES TRAITES. C’ EST ENCORE EUX QUI ONT CRUSSIFFIER JESUS CHRIST.

    Il veulent le gateau, ils oront la MACA. pour manque d’ honnêteté.
    Nous ne voulons pas des Judas Escariot dans notre pays.

    u d l Burkina ( partie en construction)

  • Le 24 janvier 2014 à 15:54 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Il y a trop de blabla. Le maitre de la cour de récréation est Monsieur le Président. S’il veut faire rentrer les élèves dans la classe, il peut. Qu’il sorte et dise cette phrase magique. "Une constitution est écrite pour être respectée en tout point. Et moi, Président du Faso, ayant juré solennellement de respecter la constitution je la respectera jusqu’au bout". Vous verrez le bruit de la cour de la récré va cesser.
    Webmaster, SVP le PM vous demande de laisser exprimer les opinions même les plus divergentes. Merci

  • Le 24 janvier 2014 à 15:56, par Thunder En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Dame Bonkoungou a bien parler. Et puisqu’elle peu encore parler à Blaise Compaoré, je pense qu’elle peut être utile pour convaincre le Président que les une bonne partie des Burkinabé, (politiques ou apolitiques) lui souhaite une sortie honorable ; et cela dépend en grande partie de lui même. L’argument du chaos ne convint peu parce qu’il est est valable pour ceux qui ont amasser des biens et richesse à sauver. Que Dieu sauve notre patrie !

  • Le 24 janvier 2014 à 15:58, par Verdad En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Il faut être mure d’esprit politique pour raisonner de la sorte. La violence, la vengeance, n’a pas sa place en politique. Dans la politique il faut trouver des consensus , des compromis pour préserver l’intérêt national.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:01, par Lepaysdoitavance En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Madame vous nous ramenez en arriere. vous ne pourriez pas avoir une position differente. votre decision a soutenir Blaise pour un pouvoir a vie ne surprend personne.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:02 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Le President Compaoré a mis en place un systeme qui est en train de donner des fruits : tous ceux qui ont été dommés à des postes de responsabilité se croient aujourd’hui redevables au President et non pas au CDP et encore moins au peuple burkinabe.Ils savent qu’il est en train de "foncer droit dans le mur", mais ils se gardent de le lui dre au risque de paraitre ingras.L’article 37 est modifiable mais "dans l’interet superieur de la nation". Est ce franchement le cas Mme Bonkougou ? Le President veut le faire modifier dans son interet a lui. Se confont il à la nation burkinabe ? Soyons tout simplement serieux ! Si le President disait "conformement à la constitution actuelle, je ne me presenterai pas apres 2015, mais ma longue experience m’amene a proposer au peuple burkinabe la suppression de cet article37 pour mon successeur !", nous l’aurions applaudi meme si on n’est pas d’accord avec lui.Ce n’est malheureusement pas le cas. Laisser en l’etat l’article 37 ne compromet en aucun cas la paix au burkina. C’est vouloir le modifier qui expose le pays à la guerre civile. La solution est donc simple.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:04, par L’expérience 1 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Une analyse très approfondie. C’est la solution mais si Seulement Blaise avait toujours des oreilles pour écouter les hommes sages. Blaise doit savoir qu’il ne veut la paix plus que ceux qui s’opposent à la révision de la constitution.
    Ce qu’on lui demande c’est très simple. Qu’il prend l’engagement de ne pas se répresenter en 2015. c’est tout ! S’il persiste à vouloir modifier la constitution pour se représenter, je dirai que c’est lui qui n’aime son pays et qui ne veut pas la paix.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:04, par Le terrible En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    voila bien dit julliette Bonkoungou .Certains pensent qu’il suffit d’etre président, d’autres ne souhaitent qu’une alternance.Sans se poser la question de savoir si je serai à la hauteur des attentes du peuple burkinabé.et d’autre ne se pose pas la question de savoir qui sera le remplaçant de Blaise si toute fois il partait. Les sénégalais étaient pressés pour le depart de Wade et voila qu’ils regrettent aujourd’hui.et la seule personne qui peut sauver le sénégal actuellement c’est karim Wade. à quoi a servi cette alternance ?

    • Le 25 janvier 2014 à 09:18, par Suyélé En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      Vous êtes vraiment terrible comme votre pseudo ! quel sondage a révélé que les sénégalais regrettent le départ de Wade ? un peu de sérieux tout de même !!!

    • Le 27 janvier 2014 à 09:51, par un citoyen En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      Votre analyse est aussi TERRIBLE que votre Pseudo.Comment TOUT un PEUPLE peut préférer ceux qui le pillent à ceux qui ne savent pas comment gérer ses biens ?

      Si vous doutez des capacités de celui qui être le prochain Président du Faso, alors il ne vous reste qu’une chose : "DEMANDER A DIEU DE TRANSFORMER BLAISE EN IMMORTEL".

      Hélas : IMPOSSIBLE car à part DIEU Li-même, RIEN, ABSOLUMENT RIEN n’est immortel ici bas, même LE FER et LA PIERRE.

      Donc il ne vous reste qu’à......

  • Le 24 janvier 2014 à 16:04, par Watt En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Bien écrit Tantie mais on est déjà loin aujourd’hui car les divergences sont criardes, les lignes rouges ont été dépassées. Ce qui est sur l’histoire se répète et se répétera pour nous aussi au Burkina. J’ose espérer que la grande muette se montrera RÉPUBLICAINE.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:07 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Article très long pour une conclusion insipide. Je m’attendais à une position plus claire de la part d’une personnalité de cette envergure.
    J’ai perdu mon temps à lire cet article

  • Le 24 janvier 2014 à 16:07, par peterg En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    quand on se sait mortel, on ne travaille pas à asseoir un pouvoir à vie. Nous ne sommes plus pour le dialogue dans la duperie. Dites à Blaise que nous sommes prêt à tout pour qu’il s’en aille. Le Burkinabe véritable préfère mourir honorablement que de vivre dans le déshonneur. Que pourrons nous compter à nos petits fils demain, si Compaoré reste au pouvoir après 2015 ? Que nous avons laissez un seul individu disposer de notre destin pendant plus de 28 ans ? Je vous jure qu’il ne seront pas fière de nous. La patrie ou la mort nous vaincrons !

  • Le 24 janvier 2014 à 16:08, par theo En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    bonne analyse, sauf que vous oubliez que l’opposition à la modification de l’article 37 de la constitution est aujourd’hui portée par une frange importante de la population qui souhaite un changement en dehors de toutes autres considérations politiciennes. le terrain politique actuel miné par des calculs de positionnement ou de promotion personnelle intéresse peu les burkinabé.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:08, par L’enfant du pays En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    La discussion, le dialogue ou la négociation sont inévitables si nous voulons faire l’économie d’affrontements stériles. Car on sait que de part et d’autre, chacun dispose d’une capacité de nuisance. Et nous jeunes on ne veut pas détruire notre pays

  • Le 24 janvier 2014 à 16:10, par jeuneConscient En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    L’alternance est bien mais l’alternative est mieux.C’est pourquoi il ne faut pas précipiter le départ de Blaise.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:14, par BILLY le kid En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    L’ équilibrisme dont fait preuve cette brave dame n’a de commune mesure que les postes qu’elle a eu à occuper qui ne correspondaient nullement au parchemin dont elle dispose. A écouter son raisonnement le BF deviendra invivable ou sera détruit parce qu’un clan n’est plus aux affaires. Cette myopie est à rattacher à son passé universitaire où personne ne se souvient d’elle comme une militante. Son engagement politique ne date que de l’occupation des postes à l’époque où " l’on attachait, detachait, rattachait et chargeait". De 1983 à 1987, le rayonnement du BF n’est pas encore atteint du fait du narcissisme, de l’incompétence, du régionalisme, du vol, des mensonges, du servilisme et autres larbinismes de certains opportunistes comme elle qui ne sont rien d’autres que des situationnistes. Fini les coups de Jarnac et autres bébés dans le dos au profit de sa famille de ses intérêts personnels ou de sa région. J’en veux pour preuve l’érection d’un hameau en chef de région à un jet de pierre de Ouaga sous prétexte que le Kadiogo faisait partie de l’Oubritenga. ( chacun se reconnaitra)

  • Le 24 janvier 2014 à 16:14, par Jeux ouvert En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    les protagonistes de ce jeu politique actuel doivent savoir et se rappeler que, dans toute société, les conflits ayant pour enjeu le pouvoir et les ressources sont inévitables et que le rôle du politique, c’est avant tout de réguler ces conflits, promouvoir le compromis pour préserver le bien commun, la paix, sans laquelle le bonheur individuel ou collectif n’est pas possible.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:14 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Pas de référendum, on sais comment sont organisées les élections dans ce pays.
    Rappelez vous que le jour des élections un ancien maire a bourré une urne et transporté dans son véhicule et y a rien eu. Vous n’avez fait que développer votre constipation intellectuel.
    Le Mali, les USA, la France pour ne citer que ces pays ont inscrit dans leur constitution deux mandat consécutif dont il n’y a pas de démocratie chez eux. Un journaliste avait demandé à Alpha Omar Konaré en son temps s’il allait se présenter après son dernier mandat. Il a donné la réponse suivante : que dit la constitution ? penses-tu que je suis anti-constitutionnaliste ? Rappelez vous de ce que le président Blaise Compaoré avait dit à l’ex président du Niger Tandja quand il disait qu’il voulait terminer ses projets avant de quitter le pouvoir. Ne soyez pas aussi aveugle, évitez le griotisme.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:16, par le dur qui dure En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    belle analyse de la situation, mais çè dommage que Juliette ne veuille pas dire la vérité en face au Blaiso, quand elle souhaite une implication des autorités réligieuses. le collège des sages a dit quoi à Blaise ? le CCRP a aussi laissé en l’état ce que Blaise veut modifier ou veut faire non ? je pense que la clé de la paix se trouve entre les mains du Blaiso, ne tournons pas en rond, qu’il accepte partir et la paix sera préservée c’est tout. et il aura respecté sa parole d’homme et d’honneur, svp dites lui cela en toute quiétude

  • Le 24 janvier 2014 à 16:16, par jeuneConscient En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Mme Juliette Bonkoungou, beaucoup ne pense pas comme vous.Beaucoup sont entêtes,aveugler,ou se disent assoiffés de changement.voila le problème qui se pose.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:17, par Vraiement En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Merci, Grande soeur pour l’analyse. Mais, il n’ y a aucun compromis possible, aucune discussion possible qui tienne. Blaise est en fin de mandat, qu’il parte et qu’il se représente en 2020. Si son départ créera forcement une situation difficile pour son remplaçant ou une grave crise (affrontement, mort d’hommes, ingérence de l’armée...) que ce soit maintenant. Parce que dans tous les cas, ce n’est pas quand on va se lever un matin et entendre la musique funèbre à la radio qui garantira une succession apaisée !!!!!!! Rappelez vous du Togo, de la RCI. Blaise a préparé cette situation de sans moi, le chaos depuis et ses proches l’ont laissé faire (la non désignation de son remplaçant dans son clan).
    Le pouvoir n’est pas à Blaise, donc, nous allons nous battre avec toute l’intelligence que nous avons mais aussi la force ou les armes dont nous disposons pour que ’’l’article 37 soit respecté au moins pour la première fois dans ce pays’’.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:18, par ilai En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Madame Bonkoungou , merci beaucoup pour la profondeur de votre analyse , c’est intellectuelle , c’est mère , c’est soucieuse de notre devenir et c’est patriote, seulement sachez que la paix et la stabilité de notre pays appartiennent seulement qu’a ceux qui recherche la paix et je ne crois pas pas que blaise et ses accolytes en cherche . Nous voulons une alternance legitime et legale pour jouir d’une stabilité democratique , et cela n’a rien de belliqueux et vous le savez , vous qui etes aussi proche de blaise que certains , dites lui simplement que le peuple en a marre et est pret a lui offrir une sortie simple pour la stabilité de notre cher faso , s’il s’entete , sachez que les coutumiers , les religieux , les sages , ne pourront empecher une revolution aussi sanglante sera t’elle dans ce pays , nous suivons aussi l’actualité partout comme vous et il vous revient reellement de puiser dans les origines de ces conflits ((ras le bol de la population) pour savoir ce que la jeunesse consciente de ce pays veut , c’est tout ! ils ne sont victimes que des situations qu’ils creent eux meme et ça , je pense que cela n’engage qu’eux c’est tout ! Nous voulons la paix et la stabilité du burkina comme tout bon burkinabe mais nous ne les voulons pas avec blaise et françois , c’est tout et c’est aussi simple ,

  • Le 24 janvier 2014 à 16:19, par mort-né front republicain En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    bien dit madame, mais comment gérer ces positions qui se sont radicalisées au fil du temps ?, c’est vraiment la conclusion d’une paix des braves car les positions sont nettement radicales , mais rien n’est perdu il faut que le pouvoir arrête de nous forcer pour instituer un sénat et il faut aussi que l’opposition accepte le referendum à conditions que toutes les garanties de fraude et et de non bourrages des urnes sont réunies, et qu’à l’issue de ce scrutin, le perdant accepte sa defaite, c’est ça que moi j’appelle paix ds braves, avant tout , c’est l’intérêt général qui prévaut sur nos divergences

  • Le 24 janvier 2014 à 16:19, par 1écoeuré En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Très belle analyse de la situation nationale par notre tantie non moins nationale !!, je suis tout aussi d’accord, pour la solution politique préconisée, mais le referendum n’est pas une solution politique, parcequ’il s’agit de faire designer des vainqueurs et des vaincus avec notamment la probabilité qu’un camp conteste les résultats et cela nous ramenerait à la case depart. Ce que moi je considérerais comme une solution politique, serait celle issue d’un consensus politique visant à permettre à Mr COMPAORE de partir sans craindre pour lui meme et son entourage des poursuites juridiques. c’est un sacrifice que la nation pourrait concentir pour asseoir une démocratie vraie basée sur l’alternance au sommet de l’Etat . Tout le monde sait pourquoi l’actuel locataire de Kosyame ne veut pas laisser prise ; alors donnons lui les gages nécessaires et préparons pour lui une retraite sans" nuage" !
    rappelez vous le consensus politique ivoirien qui a permis à ADO et Bédié d’être candidats en CI. demandez vous pourquoi le médiateur en chef n’a pas proposé un referendum don’t l’issue aurait entrainé plus de problèmes qu’il en aurait résolu. Ici au Faso, comme on veut toujours résoudre des problèmes sans jamais les exposer, en results tjrs des solutions qui insulte la mémoire du people. Sortons enfin de l’hypocrisie nationale et ayons enfin le courage de poser les vrais problèmes peut être que Dieu lui meme ns aiderait à les résoudre à defaut de pouvoir compter sur nos boussoles traditionnelles que sont les réligieux, les chefs traditionnels et autres sages...

  • Le 24 janvier 2014 à 16:20 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Rien de nouveau,tantie Julie,tu aurais du te taire si c’etait juste nous dire ce que nous savons,sans prendre position.Tu es ni arbitre,ni partisane,tu es quoi alors ? malhonnete intellectuelle

  • Le 24 janvier 2014 à 16:20, par fan de l’alternance En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tantie, c’est parce que les Rock sont partis que vous écrivez ? L’opposition était là depuis et vous ne sollicitez pas cette concertation. Il faudrait l’alternance, la population est devenue très exigeante. Je sais que certainement blaise doit d’avoir utilisée pour empêcher les Simon de partir. Quand on fait de la politique, on a des ambitions, mais si tout se repose sur une et une seule personne, ça ne marche pas. L’erreur de ceux qui gouvernent, ils pensent avoir à faire à leurs enfants. Non et non. A un certain âge, si tu te mets dans une équipe d’enfants pour jouer au foot et on touche à tes testicules, c’est toi qui l’aurait chercher. C’est ce que vous ne comprenez pas.
    Comment depuis plus de 26 ans, le parti au pouvoir n’a pas préparé quelqu’un pour le remplacer ? Chacun se laisse avoir par les beaux yeux de Compaoré et vous rentrer dormir sans réfléchir. Tous ceux qui ont été sincères en disant la vérité, même à un proche de la famille, toi tantie, tu sais ce qu’ils sont devenus. Dites à ceux qui nous gouvernent qu’ils ne peuvent pas être plus intelligents que leur peuple. Là ou est né quelqu’un, si ce dernier pense qu’il est intelligent au plus dur que les autres membres de sa famille, il a tiré dans l’herbe. Je suis convaincu que si Blaise accepte l’alternance, notre pays est parti positivement pour de bon.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:22, par bibèga En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    « L’éventualité d’une consultation référendaire est conforme à la Charte africaine sur la démocratie » le président du Faso a droit de demander l’avis du peuple sur cette question crucial. l’opposition avance comme argument la fraude électoral pour ne pas aller au référendum pourtant des milliard on été investis pour mettre en place le fichier biométrique et empêcher la fraude.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:22 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Je respecte cette analyse aussi bien dans le fond que sur la forme. Mais pour les arguments qui y sont développés, il faudra te référer à la déclaration du SYNAF, tu te rendra compte que tous tes arguments avancés ont déjà été combattus et ne sauraient résister à une critique éclairée en droit et en politique. Nous somme dans une république et il y a des règles qui s’imposent à tous.Je veux seulement dire qu’à l’heure actuelle, on ne veut pas les neutres et ceux qui jouent à l’équilibrisme. Il faut prendre partie. Je suis convaincu que nul n’est indispensable pour le Burkina Faso et louer les mérites de Blaise COMPAORE et insinuer qu’apparemment il serait le seul à pourvoir diriger le BF, c’est insulter la conscience de ces 14 millions de burkinabè. Respect

  • Le 24 janvier 2014 à 16:23, par gouama En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    on ne demande rien de spécial au Président Compaore. Respecter le texte fondamental en l’état et céder le pouvoir au terme de près de trente année de pouvoir. Beaucoup de gens n’ont même pas eu la chance se vivre aussi longtemps. Qu’il comprenne qu’il est vraiment un veinard s’il a pu durer aussi longtemps au pouvoir.
    Une sagesse dit nous on dit que quand un peul mange une poignée d’arachides et qu’il n’en reste qu’un, il préfère jeter ce dernier de peur qu’il ne soit pourri et vienne gâter tous ce qu’il à déjà mangé.
    Mais là on ne demande pas à notre très chère et vénéré président de refuser de jouir de ses deux années de pouvoir restant.
    On lui demande tout simplement de ne pas chercher à transformer des cailloux en arachide pour pouvoir continuer à en manger. Ça pourrait lui casser quelques dents !

  • Le 24 janvier 2014 à 16:24, par Cheick En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Il faut que la constitution soit respecter. Etant loi fondamentale elle est impersonnelle .Modifier l article 37 vise tout simplement a permettre a Blaise Compaore de mourir au pouvoir et c est presenter aux yeux du monde une pietre democratie Burkinabee.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:27, par Le laic En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Chère madame, c’est avec une grande déception que j’ai lu votre écrit parce qu’en plus de ne rien proposer de concret, j’ai lu des passages à la limite de l’aberration et qui me sidèrent profondément.
    Quand vous évoquez les compétences de médiation à Blaise Compaoré, je vous demande de me citer un seul cas où il a été médiateur sans que son nom ait été évoqué comme parrain d’un des belligérants, le plus souvent armé d’ailleurs.
    Vous évoquez aussi une succession mal préparée et je lis entre les lignes que pour cette raison vous souhaitez d’accorder un ultime mandat à Blaise afin qu’il prépare cette succession. Dois-je vous rappeler que nous sommes en république et non dans un régime monarchique où on peut parler de préparer un dauphin à la succession du roi. En république on devient président par vote, on accomplit son mandat, on se soumet à nouveau au vote et quand on parvient au terme de ses mandats on quitte le pouvoir et on laisse d’autres prétendants s’affronter aux urnes. Ce n’est pas nous qui avons inventé ce système ; c’est universellement ainsi.
    Vous dites aussi que cela fait quelques années que le parti au pouvoir ne cesse de clamer sa volonté de modifier la constitution aux fins que Blaise puisse se représenter. Même si vous feignez de l’ignorer, je suis sûr que vous savez que cela est pensé par Blaise lui même et que c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’a permis à aucune figure d’émerger dans le camps présidentiel en tant que son remplaçant à la compétition. Et cela pour que des gens comme vous évoquiez justement la non préparation d’un dauphin.
    Chère madame, j’au d’abord été déçu de ne pas voir votre nom parmi les démissionnaires, puis vous m’avez encore déçu quand un journaliste a requis votre avis sur les démissions, que vous lui avez répondu que vous étiez en train de donner à manger à votre petit enfant comme si pour une question d’un aussi grave enjeu, une femme politique de votre carrure pouvait être aussi légère. Ensuite quand l’observateur a annoncé qu’il publiera votre écrit ce jour, je l’attendais impatiemment et puis voilà. Rien de ce qu’on ait déjà entendu, rien de concret, juste une position de mi figue mi raisin. Vous êtes premier ministrable, tout le sait ; mais ne vous connaissant pas en profondeur quand j’ai entendu murmuré votre nom parmi les potentiels démissionnaires, j’avais cru avoir à faire à une femme courageuse pas à un poltron, d’où peut être ma grande déception après lecture de votre écrit. Peut être que ceux qui vous connaissent déjà assez vous reconnaitront dans l’écrit mais je puis vous dire que si c’est avec cette position que vous réussissez à prendre possession du palais de Koulouba, je ne vous prédit pas un mandat qui arrivera terme encore moins un mandat de succès.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:32, par Dame De En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    l’équilibrisme ne marche pas ici ; tt le monde, je dis tout le monde au Faso sait que tu as trahi les autres ; c’est decevant pour une dame que je respectais

  • Le 24 janvier 2014 à 16:34, par vetcho En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Merci maman j’espère que mr Hermann yameogo te lira comme moi

  • Le 24 janvier 2014 à 16:36, par Dedale En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Merci pour votre contribution très enrichissante au débat politique actuel et à l’avenir politique de notre pays. Vous avez surtout mis l’accent sur la recherche de la paix, du dialogue ainsi que les sacrifices que chacune des parties prenantes doit consentir pour y arriver. Cependant, laissez moi vous rappeler ceci : la paix n’est pas l’absence de conflit. Cette période (la IV république ou période Compaoré) que vous avez décrit comme stable, prospère et pacifique, cette période là l’est pour vous seulement et pour ceux qui ont été invités à la table pour partager la soupe du roi. Laissez moi vous rappeler que pendant cette période les conditions de nos parents au village n’ont pas changé comme vous le pensez, le coût de la vie n’a fait que se renchérir pendant que les salaires ont pratiquement stagné (malgré le boom minier de notre pays). Pendant cette période le taux de chômage des jeunes n’a fait que croitre. Pendant cette période des familles n’ont pas connu la paix (Thomas Sankara, Dabo boukary, Norbert Zongo, la liste est encore longue). Pendant cette période, le Burkina Faso a connu de graves crises (affaires Norbert Zongo, crise socio-politiques du premier semestre 2011) et il a fallu la contribution des toutes les couches de notre société (chef coutumiers, religieux, société civiles, leaders politiques) pour éviter le pire au Burkina Faso. Pendant cette période, on a utilisé les fondements et les valeurs de notre société pour résoudre les crises (collèges des sages) mais les promesses n’ont été tenues. Pendant cette période enfin (27 ans durant), le Burkina Faso n’a connu qu’un seul président.
    Est-ce normal ?
    Parmi les 16 000 000 de burkinabé, personne d’autre ne peut diriger le pays ?
    Si la question du départ du président Compaoré n’est pas résolue maintenant, elle reviendra tôt ou tard avec de graves conséquences pire que ce que nous redoutons. Les longs règnes ont toujours plongé les pays dans le chaos (Côte d’Ivoire, Lybie, Egypte, Tunise,....).

    Quant à la question du retour de l’armée dans les affaires politiques je vous invite à revisiter l’histoire de notre "démocratie", vous vous rendrez compte que depuis les indépendances (sauf Maurice yameogo), le pays a toujours été dirigé par des militaires.

    J’ai tant à dire mais je m’arrête là pour le moment.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:40, par Raso En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Il n y a pas de compromis possible entre la chèvre et le loup. La seule solution possible est que Blaise accepte le consensus enchasé dans l’article 37 et quitte le pouvoir en 2015. Un seul individu est en ce moment-ci l’objet de cette pseudo crise. Si Blaise fais une déclaration aujourd’hui même dans laquelle il annoncerai la non modification de l’article 37, toute la tension qu’on vois en ce moment retomberai..

  • Le 24 janvier 2014 à 16:40, par curabiè En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Nous voulons tous la paix, seulement lorsque l’on pense être indispensable c’est que l’on cache l’évidence d’être un mortel. WADE à failli sortir par la petite porte mais comme il n’est jamais tard pour mieux faire il a par la suite anticipé en acceptant sa défaite. Ce cas doit inspirer plus d’une personne !

  • Le 24 janvier 2014 à 16:45 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Votre position n’est pas claire !

  • Le 24 janvier 2014 à 16:45, par JMSTO En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tantie, tu ne rejoins pas les RSS ? je t’y attendais pourtant. Il faut être Membre Fondateur dès !!!

  • Le 24 janvier 2014 à 16:50, par Chef En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Merci ma sœur, vous avez fait une analyse parfaite de la situation. Tout simplement je vous tire mon chapeau. Plaise à dieu que beau nombre de burkinabé comprennent et acceptent cette réflexion

  • Le 24 janvier 2014 à 16:51, par BUT En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Pourquoi ton camp n’est celui du respect de la constitution.
    Comme disait le grand sage Desmon Tutu, si devant l’injustice qui est de respecter la constitution, toi Juiliette tu ne prends pas de position, c’est que ton camp est celui des oppresseurs (Camp de Blaise compaoré).
    Pardon, comme tu es desormais du camps de Blaise compaoré et comme tu es croyante, prend ton plume et tu rappelle à Blaise compoaré qu’il avait juré de respecter la constitution. je voudrais simplement rappeller à notre chère Juliette, qu’il ne s’agit pas là d’un débat de d’intellectuel mais d’une simple prise de conscience que la parole donnée est sacrée et que son respect en est de meme.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:52, par Ib En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    le problème actuellement au burkina, c’est blaise compaoré et lui seul. c’est lui qui a mis le pays dans cette incertitude. il ne veut pas partir pour des raisons que lui seul connait et que les autres semblent de deviner. ce n’est pas à l’aube de 2015 qu’il faut parler de préparer la sortie de blaise compaoré. il aurait dû y songer depuis longtemps. en tout cas, une bonne partie du peuple est prête à l’affronter par tous les moyens pour l’empêcher de jouer les prolongations. novembre 2015, c’est encore assez pour préparer une sortie honorable. c’est la lui de choisir le scénario de la fin de son film.

  • Le 24 janvier 2014 à 16:54, par LA FILLE DU PEUPLE En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tout d’abord, simplement vous dire que vous êtes très belle malgré l’âge. Ensuite, très émue en vous lisant. J’ai eu des frissons et des larmes aux yeux en lisant la conclusion de votre écrit. Vous avez tout dit et clairement pour la paix. Seulement, la solution de" l’apocalypse" au Burkina Faso revient au Président COMPAORE Blaise que j’aime très bien. Qu’il accepte l’alternance, qu’il accepte de voir quelqu’un d’autre le remplacer. La peuple aspire à un changement à la tête de la République. Que les générations futures se rappellent de lui avec respect, avec la nostalgie dans les coeurs. Je n’ai jamais participé à ce forum mais je ne peux restée insensible à ce que vous avez dit car les premiers a en souffrir seront les femmes, les enfants, les vielles personnes et les handicapés de tous genres. Que DIEU NOUS PROTEGE DES PLANS DU MALIN AU BURKINA FASO. AMEN

  • Le 24 janvier 2014 à 16:55 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Voila un sens aigu de l,etat.En effet,le Burkina est un pays democratique le bizare c,est que il n,ya PAS de demcrate mme Bonkoungou a raison"s,il ya divergences elle ne peut que porter sur les conditions d,organisation du referendum et non sur le principe de sa tenue"la question qui m,intrigue depuis la sortie brillante de notre philosophe Djibo il ya un mois invitant la classe politique a ne PAS rejeter le principe de referendum X la simple peur de la defaite,bien au contraire se battre pour que le NON l,emporte ,elle se serait grandi creant ainsi un precedent democratique dans la sous-region.Tabou,il a ete traite de Tous les noms .Ma conclusion est la suivante:ns avons une classe politique PAS assez mure vit au rythme de la rue a l,exception de Mr Diabre ils ne sont point guide par la raison preferant le ko pour vue que les petites ambitions gagnent.Exemple les demissions dans le camp Cdp,pour un observateur comme moi cela reflete la defaite personnelle de Mr Compaore d,abord avant qu ,elle ne le soit pour le CDP.En effet,durant les 26 ans d,exercice du president il n,a PAS su cree d,homme d,etat a qui leguer le pays et se reirer dans sa kibous a ziniare pour contempler un pays qui avance.Malheureusement c,est une defaite personnelle pour un pere qui a echoue dans la preparation de sa succession meme sur le plan des valeurs,vs remarquerez qu,avec ce grain de poison "polemique larle naba/francois" que Simon veut bien planter dans le jardin des Compaores dans le but de gagner la sympathie de pays mossi ignorant par la meme la pluralite du pays ! Faisons attention a ne PAS tout mélanger au risque de reveiller les vieux demons.Donc la meilleure facon de sortie de ce bras de fer c,est la voix du peuple sinon l,apres Blais risque d,etre douloureux.Que dieu benisse le Burkina.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:02, par Contre-Caméléons En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Le cri de cœur d’une privilégiée du système en place, dont l’unique but est de préserver avec une certaine intelligence ses acquis, dans la prolongation du système, s’il gagne et dans l’alternance, si c’est celle-ci qui triomphe. Car, elle n’aura milité pour personne en se posant en soi-disant sage sœur, mère et épouse de des parties en branles pour le prochain pouvoir. Nous comprenons bien vos inquiétudes madame.
    C’est aujourd’hui que dame diplomatique remarque soudains les inégalités criardes, un euphémisme pour désigner les injustices cumulées pendant un quart de siècle. Si Blaise savait qu’il ne pouvait pas gouverner ce pays en véritable homme d’État comme son prédécesseur, il avait le choix de faire place des hommes charismatiques et de haute intelligence dont regorge ce pays. Il n’avait pas besoin de le brader aux institutions internationales et une petite élite qui se préoccupe moins de la grande majorité des Burkina. Aujourd’hui, plus de 90% de jeunes, tous de parents pauvres, n’ont de chance de mettre en valeur leur intelligence et leur savoir-faire.
    Invoquer ou brandir l’argument d’une intervention de la grande muette relève du diable. Que le général ou le colonel, le capitaine etc. ne se trompe. Ce pays avec ses citoyens mûris aux feux des souffrances d’un quart de siècle est d’un autre âge ! Nous sommes dans une démocratie naissante qui veut s’exprimer librement et des voix qui s’élèvent pour demander le changement font peur.
    Madame, votre position est très diplomatique ! Et on ne peut que vous féliciter pour cette intelligence qui vous permettra de rester dans l’actuel système s’il gagne ou de retrouver une autre place sans grand dommage dans l’alternance, si c’est elle qui advient.
    Il y a longtemps que les sages, les religieux (vrais) et les autorités coutumières (vraies) ont parlé. On n’a pas eu d’oreille en son temps. Ce pays a besoin d’un changement. C’est la seule vérité.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:08, par kelkundebien En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Sans commentaire....Espérons que ce cri de cœur n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd !!!!Suis vraiment séduit (intellectuellement je veux dire).

  • Le 24 janvier 2014 à 17:09, par Wendlaboumb En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Chère Grande Soeur,
    Je t’ai lu avec beaucoup d’intérêt. J’admire l’effort de rigueur intellectuelle et d’impartialité avec lequel tu abordes ce sujet. Mon petit esprit ma ’a permis de retenir de cet écrit de haut vol que tu souhaites que les deux camps s’asseillent et conviennent d’un mode paisible d’arbitrage de leur divergence.

    Tu redoutes que dans l’ambiance actuel la victoire d’un des camps ne lui offre que peu de légitimité pour gouverner efficacement. J’ai souvent entendu ceux qui t’ont connu évoquer ta sincérité dans l’engagement politique. C’est pourquoi ton écrit m’a beaucoup intéressé en ces moments critiques pour notre pays. La piste que tu proposes suscite cependant quelques interrogations. Supposons qu’à l’issue du dialogue évoqué, Assimi, François (que tu as oublié de citer) et Blaise consentent à ne pas toucher à l’article 37 ou que Zephirin et ses compagnons du moment acceptent le reférendum. Crois-tu réellement que cela suffira à créer les conditions d’une gouvernance apaisée pour la future équipe (ancienne ou nouvelle) ? Si l’opposition devait l’emporter crois-tu que le clan actuel qui contrôle l’économie et traine des dossiers sensibles acceptera paisiblement les ajustements nécessaires pour une nouvelle gouvernance ? Si Blaise devait l’emporter, penses tu vraiment que la soif sociale du changement qui s’est exprimée le 18 janvier sera étanchée du jour au lendemain pour permettre la continuité paisaible d’une gouvernance qui a montré un essoufflement tangible depuis ces dernières ?

    Je pense que quelque soit le dialogue, la piste de la continuité du règne du clan au délà des 27 ans de pouvoir apparaît comme la plus porteuse de dangers pour le pays et pour notre Sage Président. Et c’est ce message que tu dois aujourd’hui transmettre en toute impartialité et en toute amitié à Blaise Compaoré. Je suis même convaincu que tu l’as fait mais face à l’obstination de ton interlocuteur, et malgré ta loyauté, tu as éprouvé le besoin de soulager ton coeur en t’adressant impartialement aux deux camps.

    Tu as encore l’espoir que celui que tu as conseillé sans succès, percevra ton insistance et retrouveras entre les lignes de cet appel impartial au dialogue ce que tu lui as déjà dis dans la confidentialité. Merci pour tes efforts. Je crois que nous devons veiller et prier afin que le Tout Puissant touche le coeur de ceux qui veulent ce règne illimité non consensuel. Nous n’avons aucun exemple comtemporain d’une telle longevité en système républicain qui n’ait pas abouti au chao que tu redoutes.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:09, par LAGUI ADAMA En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Mme Bonkoungou ! soyez tranquille le PEUPLE burkinabè ne se laissera pas privé de sa souveraineté et de son droit constitutionnel à être consulté par référendum et tous ceux qui choisiront d’embrasser la voyoucratie politique au lieu du respect de la volonté PEUPLE auront le PEUPLE contre eux ! Vive le PEUPLE Vive la démocratie Vive le CDP Qu’Allah bénisse et protège son Excellence Mr Blaise Compaoré et sa noble famille

  • Le 24 janvier 2014 à 17:13, par LoiseauDeMinerve En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Ma sœur, ton discours est intellectuellement sans reproche et donc parfait. Mais question : En toute objectivité et du fond de ton âme crois-tu ce dialogue encore possible ? Si pour faire la politique il n’existe plus de balises, plus de respect aux lois, à la constitution, alors finie dame Démocratie et vive l’anarchie, l’incivisme, armaguedon !

  • Le 24 janvier 2014 à 17:17, par Sidin-Yidé En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    (i) Je pense qu’il n’y aura pas de référendum ici (au Burkina Faso) : nous avons besoin de cet argent pour l’amélioration des conditions de vie et de travail du peuple. La majorité des Burkinabè meure de faim.

    (ii) Les tensions nées de l’article 37 et du référendum peuvent être des alibis pour une alternative mais elles ne doivent pas être la cause pour une alternance !

    (iii) L’ alternance signifie changer pour changer (pour paraphraser l’autre) donc la misère la corruption, l’impunité, les crimes resteront et prospéreront !!!!!!!!!!! or alternative est une remise en cause de tous ces maux !!!!!!!!!! et l’application stricte de l’article premier de notre constitution.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:17, par le Gourmand En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Bravo à toi Julie ma sœur, comme tu as pu interpeller les autres. Ton analyse est d’une pureté sans limite et je suis entièrement acquis à ta cause. Je souhaite vivement que tu sois entendue pour le bonheur de tous. Et si je pouvais ; j’allais humblement demander à Blaise de te confier la Primature pour l’aider a traverser cette phase. Que DIEU nous assiste.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:18, par NAB En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Il y a du sens dans ce que vous avez écrit grand soeur. Vous faites un constat et vous interpellez vos frères, sauf qu’ils ne sont plus en mesure de vous entendre. Vous êtes un peu comme le Front Républicain qui vient de naître. Trop tard, trop peu.
    Il ne faut plus constater et interpeller. C’est quoi faire ?
    Le projet de Blaise la n’est plus réalisable. Peut-être, comme vous le dites, il eut fallu s y prendre plus tôt. Maintenant c’est trop tard.
    C’est pourquoi il fallait de votre part une ou des propositions.
    dommages
    Newton Ahmed Barry

  • Le 24 janvier 2014 à 17:22 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    C’est du propre maman Juliette, tu viens de faire une analyse sans complaisance de la situation socio-politique du Burkina mais la seule que tu as oubliée de mentionner c’est pourquoi Blaise depuis longtemps n’a pas préparé sa succession au point que c’est la veille de la fin de ses mandats qu’il s’exprime pour dire qu’il veut rester. Il est victime de son propre silence et de sa propre politique de l’Autriche. Il a beaucoup dupé le peuple avec les changements de la constitution et maintenant personne ne lui fait confiance. Il doit simplement accepter de partir en organisant de bonnes et transparentes élections présidentielles en 2015 pour passer le témoin a celui que le peuple aurait choisi. Car si on peut faire un referendum pour dire si oui ou non Blaise reste - cela veut dire que le peuple est souverain et lucide pour choisir celui qu’il lui faut en tête de sa destinée - on peut en même temps économiser cet argent pour organiser les élections présidentielles en 2015 et ce peuple souverain et lucide choisirait celui qui lui faut. On ne va quand même pas me dire que sans Blaise, personne même du CDP n’est a mesure de gouverner et poursuivre l’oeuvre de Blaise ? Blaise n’a tout de même pas fait tout ce travail tout seul ? Il a eu des conseillers et le CDP compte bien des hommes charismatiques pour diriger ce pays. Même l’opposition a aussi des gens dignes pour diriger ce pays. On ne va pas mettre en péril l’avenir de tout un pays pour une seule personne qui est Blaise ? Car si on est la c’est bien sa faute de n’avoir pas préparé sa succession, il se voyait président a vie sans préparer les mentalités a cela. Qu’il paye le prix de sa négligence politique et qu’il s’en aille en laissant ce pays en paix. Il ne vaut pas mieux que tous les 16millions de burkinabé que nous sommes. Balise nous a mené en bateau depuis plus de 25ans et son bateau accoste en 2015, un point c’est tout.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:22, par nabayouga En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Ce discours doit s’adresser en priorité à BC

  • Le 24 janvier 2014 à 17:23, par Message pour Julie En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    une victoire à la Pyrrhus ? Pour l’opposition ?
    Alors là pas du tout !!!!
    C’est Compaoré qui risque justement une si sinistre victoire dans son desir et sa soif
    inextiguible de pouvoir.
    En fait il ne risque pas une victoire pyrrique , une victoire pyrrique lui est inexorablement assuré.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:23, par Temps Moderne En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Ok pour "...que la négociation et le sens du compromis constituent l’essence même de la politique et de la vie démocratique. Nous, nous passerons, mais le Burkina Faso restera. Travaillons à le léguer en paix, stable et digne."
    Je propose alors pour le volet negociation que l’actuel President du Faso puisse avec son experience organise avec la CENI en 2015 des electrions presidentielles transparentes avec comme candidats le front republicain, l’opposition autour de Mr Diabre, le parti eventuel des demisionnaires du CDP et un candidat du CDP. Ainsi donc est exclu de cette course tout candidat ayant deja fait 2 mandants. A l’issu de ces elections que de maniere claire il soit ecrit dans la constitution du Burkina qu’aucune modification de l’article 37 n’est possible et la nous ressemblerons un peu aux Americains. Nous revons un jour de ressembler au Canada, USA et Mme Bonkoungou ne me dira pas je l’espere qu’il ne fait pas bon vivre laba. Pour y parvenir une vraie democratie s’impose et dans les vraies democraties le pouvoir change de main.
    Du compromis, tout le monde en a deja fait au Burkina car si le college des sages apres la mort de Norbert Zongo n’avait pas fait un excellent travail meme si toutes les propositions n’ont pas ete appliquees avec le temps, si toutes les parties n’avaient pas regarder l’interet general et esperer une justice malheureusement qui tarde a venir pour Norbert Zongo, le Burkina peut etre a l’epoque serait impossible a Gouverner. Donc ne nous cachons pas derriere les compromis et acceptons qu’aujourd’ui nous avons besoin de changement de sorte que les generations futures comprennent qu’au burkina on est elu chef d’etat pour 2 elections et on change d’homme.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:26, par Sticky En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Quand le débat politique atteint un certain niveau, les politiciens du bas de la ceinture gagneraient a se taire et laisser le peuple avancer.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:28, par Demain est un autre jour En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    trop de dissertations, trop de théories vides ! y’en a trop. Moi, je ne voie aucun problème. La constitution limite le nombre de mandat à 2, pourquoi rien que pour satisfaire les envies d’une seule personne, on veut la modifier. Pourquoi est-ce à tout le peuple de s’incliner devant une seule personne ? Pourquoi ? Si le CDP veut gouverner après 2015, il n’a qu’à préparer un autre candidat(Blaise n’étant plus éligible en 2015) pour 2015. Est-ce un problème de demander de respecter la constitution ?Est-ce BC le seul, le plus, l’unique, l’incontournable homme du CDP a être présidentiable ? Au vue de la menace sur la paix sociale, je pense que votre message devait être rédigé à l’endroit du Président actuel. On ne peut pas passer plus de 2 décennies à modeler, à modifier la constitution Burkinabè qui est censée régir les actes, les lois, les règlements de toute la société Burkinabè suivant les caprices d’un et un seul individu. De grâce, c’est avec des interventions comme ça qui font l’amalgames entre tous les problèmes qui nous empêchent d’évoluer, on ne fait que faire du surplace. Ayez le courage de dire à cet Homme(BC) qu’il n’est pas le seul, que le Burkina Faso n’est pas sa propriété. Comment accepter que plus de 15 million de personnes soient assujettis aux desideratas d’une seule personne ?

  • Le 24 janvier 2014 à 17:28, par Medicos del Burkina En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Mère, femme ! Vous avez parlé. Du fond du coeur a mon avis, cela n ’engage que moi. J’apprécie positivement vos propos même si les fougueux contre COMPAORE et ceux qui le soutiennent auront toujours quelque chose a dire de mal sur ces mêmes propos.
    J’apprecie surtout votre crainte justifiée pour la paix quelque soit l’issue de la situation actuelle si jamais elle évoluait sans dialogue franc mettant la preservation de la paix et le respect du bien commun au centre des débats. Vous en êtes arrivé a qualifier la situation actuelle d’un jeu dangereux : parfait !!!! auriez vous eu cette dernière fibre de courage pour dire que l’acteur principal de ce jeu dangereux c’est le President actuel ?
    Je m’explique :- sur des questions très importantes de la vie de notre cher pays a lui confier , il donne toujours des brides d’informations pratiquement vides de contenu et sournoises a l’analyse profonde ;
    - Devant la turbulence actuelle dans le pays, il reste stoïque comme le ferait un berger devant des agneaux débordant d’énergie, alors que détenant aussi bien le pouvoir sur les opposants que sur ses pros donc capable de lancer un dialogue de paix a temps, exercice dont il réclame d’ailleurs la parternité chez tous nos voisins : médiateur, facilitateur (togo,RCI,mali...)
    - il sait bien que tous les feux qu’il est parti éteindre chez les voisins sont arrivés parceque des gens ont fait ce que lui il veut essayer maintenant (a quoi sert la leçon des autres)
    Ai je raison ou pas de croire qu’ il est l acteur principal du jeu dangereux ? Allons nous continuer avec une personne jouant dangereusement avec nos vies ou bien préfèrerons nous jouer sérieusement avec nos vies sur cette personne dangereuse ou devenue dangereuse apres 1/4 de siècle de pouvoir ? Je crois que oui a la dernière sauf s’il change !

  • Le 24 janvier 2014 à 17:30, par le cladestin En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Belle intervention madame.Félicitations !!J’espère qu’ils vous liront et entendront votre cri de cœur ?

  • Le 24 janvier 2014 à 17:32, par horizon En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    J’adhère pleinement à votre demarche chere grande soeur. Que nous acceptons de dépasser nos clivages, que nous fassions montre du dépassement de soi, pour ne voir que l’intérêt supérieur de la nation. Que nous de l’opposition acceptons de suivre patiemment les choses dans la vigilance et en face que le pouvoir arête ses manipulations, ses provocations et surtout ne touche pas à l’article 37. Qu’il s’engage à lutter véritablement contre la corruption, la mal gouvernance pour une justice, une seule et veritable pour tous. Ainsi, nous pouvons préparer ensemble l’alternance. En effet, pour la paix dans mon cher Faso, ce ne sera ni avec l’opposition seulement ni avec le FR encore moins avec la guerre mais seulement par la main tendue dans la CONFIANCE. C’est tout sauf de la faiblesse.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:32, par TK En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    La Julie Nationale a ete un peu decevante sur ce coup ci

  • Le 24 janvier 2014 à 17:32, par Faché En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tantie ! tout ça pour en arriver à conclure qu’il faut négocier les modalités de la mise en œuvre du référendum !! toi aussi, imagines tu un seul instant que face à 27 ans de contrôle total et sans partage de l’administration et des ressources d’un pays, un référendum puisse tourner autrement qu’en faveur du parti au pouvoir, avec toutes les tricheries et pressions qu’ils orchestreront ! au finish on aura une victoire d’un "OUI" Face au refu catégorique de l’opposition qui refusera les résultats (car forcément truqués) et on sera à nouveau dans le même cercle mais cette fois plus infernal que jamais. si comme tu le dis si bien les défis pour le Burkina c’est la lutte contre la mauvaise gouvernance, la pauvreté et le sous-développement, reconnais alors qu’il est nécessaire de changer de régime pour y parvenir. en 27 ans bcp de choses ont été faites et la mal gouvernance ne fait que s’installer dans notre pays comme une légalité. Laissez le soins à d’autres de venir avec des méthodes autres pour réaliser ce qui n’a pu l’être. Celui qui aime vraiment son pays et son peuple devrait quand même pouvoir l’accepter au nom de l’intérêt général. dans tous les cas la fatalité du temps fera son effet et nul n’est immortel ! Alors QUID donc de l’après COMPAORE !

    • Le 24 janvier 2014 à 23:32, par Bintou En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      C est ce que je m apprêtais à écrire. Ceux qui organiseront ce référendum (pouvoir) gagneront, pas la peine de se leurrer. Ce serait dommage et regrettable de construire pendant 27 ans, je dirais plus , depuis le 4/8/83 quoiqu on dise et tout détruire par orgueil ! Que léguer aux enfants ? Un nom ABHORRÉ. Que le Seigneur nous donne la sagesse.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:36, par Cheicklamenace En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    #la limitation du mandat présidentiel est antidémocratique # bon Dieu je suppose que américains les français n’ont aucune notion de la démocratie ? Si Obama est président aujourd’hui c’est bien parce que Bush et les autres président s lui ont cédé la place..quelle honte quelle honte madame

  • Le 24 janvier 2014 à 17:36 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    C’est dommage que les dirigeants africains n’ont jamais accepté préparé un filleule pour les remplacé exemple Blaise aurai pu cédé le pouvoir a Rock en 2015. C’est honteux pour l’Afrique.

    • Le 24 janvier 2014 à 17:55, par bibèga En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      il ne pouvait pas céder le pouvoir a rock parce qu’il sait que rock est aussi vieux que lui et il veut que la relève soit assuré par les jeunes.

      • Le 24 janvier 2014 à 18:28 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

        Si Rock est aussi vieux que lui, lui- meme devait meme desendre du trone nabal Mossi Zinyare avant 2015. Quelle contradiction pour un jeune cerveau comme toi. Mais Rock est de 1957 et Blaise est de 1951. Comparaison pour Compaore tu n’ y es pas encore. Mais come tu as faim, bnon appetit si tu gagnes.

      • Le 24 janvier 2014 à 18:31, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

        Et vous pensez qu un des jeunes qui ont pris le controle du parti lui succédera en 2015 ou est-ce qu en plaidant pour le déverrouillage de la constitution pour lui permettre de règner à vie,ces jeunes d aujourd hui qui seront aussi vieux,voire plus, que Roch d aujourd hui à sa mort(il n a que 63 ans ,ne l oubliez pas et même s il n aurait que 20 ans à vivre[je touche du bois],ces jeunes prendraient un coup de vieux),ceux-ci feraient mieux que ce dernier[Roch] ? Ou bien pensent-ils arrêter le temps en attendant le jour -J ? Si telle est votre volonté voire possibilité,qu il en soit ainsi alors !!

  • Le 24 janvier 2014 à 17:37, par Le fou En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Du bla bla. La paix , la paix, la paix, vous nous rebattez les oreilles. Nous vous demandons seulement de dire à votre champion Blaise COMPAORE qu’il finit son mandat en 2015 conformément à la Constitution. Qu’il la respecte ! Point barre. Nous ne voulons pas de referendum ici, ,nous n’avons ni l’argent ni le temps pour cela.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:37 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    C’est dommage que les dirigeants africains n’ont jamais accepté préparer un filleule pour les remplacé exemple Blaise aurai pu cédé le pouvoir a Rock en 2015. C’est honteux pour l’Afrique.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:42, par Le justicier En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Une très bonne analyse de Madame Bonkoungou que j’admire. Toutefois, je me demande si actuellement la mise en œuvre de l’article 49 de notre constitution par le président Blaise est opérante. Il faudra d’abord démontrer que la révision de notre Constitution sur l’article 37 revêt un intérêt général. Est ce qu’on risque pas de revenir à la case départ en remettant à plat les acquis qui ont suivi les recommandations du collège des sages. Aujourd’hui réviser l’article 37 n’est nécessaire que dans l’intérêt du seul Président Blaise Compaoré pour lui permettre de briguer à vie le fauteuil présidentiel. Mme Bonkoungou, vous l’avez si bien dit dans votre analyse, l’issue d’un référendum est fatale pour les deux camps. Donc telle qu’on vous connaît courageuse, inviter solennellement le Président du Faso à s’abstenir de cette révision. Si c’est pour l’intérêt du peuple, on pourra le faire après les élections de 2015. L’urgence ce sont ces élections d’abord de 2015.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:42, par OUSTAAZ En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    merci BONKOUNG.Mais,que dit la constitution actuellement sur les mandat ?BLAISE a fait 28ans au pouvoir et ça vous dit rien ?Bon sens !De quel référendum vous parlez ?Il n’est pas le seul être burkinabè vivant quand même !Fites usage de votre concience !!

  • Le 24 janvier 2014 à 17:42, par trop long En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tout çà c’est long. Si on ne touche pas à l’article 37, vous même vous pouvez présenter votre candidature. Ca fait quoi de ne pas toucher. Tu as été ministre, on t’a enlévé....tu vis. Tu as été ambassadrice, 5 ans après, on t’a rappelé..tu vis. Pourquoi ne pas demander à changer le délai pour rester encore au Canada ??

  • Le 24 janvier 2014 à 17:42, par le fils de pays En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    il ne suffit pas de faire de l’alternance pour en faire. jeter une regard sur les pays qui on voulu vaille que vaille qu’il y ait alternance. Algérie, Egypte, Tunisie, Libye et même le Sénégal. il regrette tous le président sortant parce qu’ils n’étaient pas encore près pour une alternance. après plusieurs année de pouvoir il est vrai que le système de gestion n’a pas fonctionner mais il a engranger des acquis. pourquoi ne pas changer de système mais garder la même personne et évité de tous sacrifier avec l’arriver d’une autre personne qui va nous précipiter dans le gouffre.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:43, par le guatemalteque En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    non,non et non Madame Juliette Bonkoungou ! si le president Compaoré est consulté pour régler certaines crises en Afrique, ce n’est pas parce qu’il est sage mais qu’il a une grande responsabilité dans la genèse ou dans l’évolution de ces crises. votre analyse manque d’objection car elle est une analyse cameléon qui menage aussi bien la majorité que l’opposition. la question de la révision de l’article 37 n’est pas une question de droit ( même GOAMA sait que juridiquement, on peut le modifier) mais une question ethique c’est a dire le respect à nos braves sages qui ont permis de sauver une situation que tout le monde connait. c’est pourquoi, moi en tant que votre fils et voisin de quartier, vous devez dire la "vraie verité" au president du faso c’est a dire accepter partir en 2015 pour la paix. Actuellement peut etre je dis bien peut etre il est encore temps car demain ce sera trop tard (on se souviendra de l’appel lancé par Barak OBAMA à Laurent GBAGBO). la question de l’alternance depasse tres largement les seuls acteurs politiques que vous citez maintenant c’est une question "NATIONALE". "le peuple dira tjr non, non et non".

  • Le 24 janvier 2014 à 17:45, par ZENA En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    oui Mde on reconnait que blaise était le seul même quand il n’étais pas au pouvoir il réalisait des chose pour les jeunes mais maintenant il faut qu’il œuvre a laisser une transition qui va faire primer la paix comme lui

  • Le 24 janvier 2014 à 17:45, par vital En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    bien dit tantie

  • Le 24 janvier 2014 à 17:45, par le fils de pays En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    il ne suffit pas de faire de l’alternance pour en faire. jeter une regard sur les pays qui on voulu vaille que vaille qu’il y ait alternance. Algérie, Egypte, Tunisie, Libye et même le Sénégal. il regrette tous le président sortant parce qu’ils n’étaient pas encore près pour une alternance. après plusieurs année de pouvoir il est vrai que le système de gestion n’a pas fonctionner mais il a engranger des acquis. pourquoi ne pas changer de système mais garder la même personne et évité de tous sacrifier avec l’arriver d’une autre personne qui va nous précipiter dans le gouffre.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:45, par kiîsg-ziri En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Madame, j’avoue que vous auriez gagné en temps en disant simplement à Blaise qu’il n’est pas inamovible , qu’il n’est pas indispensable et que le pays peut continuer à vivre sans lui. Merci de lui dire ceci au lieu de raconter votre vie ici.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:52, par dygithas En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    ma soeur arrêtez de nous distraire ayez le courage de dire au président de s’en allez après 28 ans de reigne .vous dites qu’il est un leader incontesté de la scène politique dans la sous région je m’inscris en faut barack obama est venu dans plusieurs pays africains et même dans la sous région sans passé Burkina car notre pays n’est pas un exemple de démocratie à leurs yeux Sarkozy en 5 ans de mandat n’est jamais venu au Burkina non plus. vous parlez de référendum on en veut pas car ce régime est spécialisé dans les bourâge d’urnes avec des bulletins de vote fictifs on l’a constaté lors des dernières élections. si le président s’entête à vouloir modifier l’article 37 on sera pas surpris chère bonkoungou comme vous le craignez que la grande muette tranche à l’image de la république du Niger de son ami tandja

  • Le 24 janvier 2014 à 17:53, par Moussa En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    En resume : ’discutons et allons pour le referendum’.

    Le probleme reel c’est ce document dont chacun parle : LA CONSTITUTION.

    Au BF le pouvoir en place a pese de tout son poids sur la redaction de la Constitution. Le document donne des pouvoirs illimites au President du Faso. Une constitution taillee sur mesure qui a instaure un regime presidentiel et presidentialiste au Burkina Faso. Le document n’a jamais fait l’objet du consensus indispensable qui donne la force reelle a toute constitution. C’est pourquoi il est difficile aujourd’hui de brandir certains articles permettant la modification de l’article 37. Les Burkinabe ont vote la constitution de 1991 afin de sortir de l’Etat d’exception, pas parce qu’il y avait un consensus. Et dans la constitution, Burkinabe c’est surtout l’article 37 qui n’a jamais fait l’objet du consensus souhaite : la non limitation du mandat presidentiel impose dans la premiere version de la constitution a ete a l’origine de la plus grave crise de l’histoire du Burkina Faso. En consequence, cet article 37 ancient avec les mandats presidentiels successifs illimites a ete remise en cause et re-ecrite avec le sang et la plume du journaliste Norbnert Zongo. Et la limitation des mandats a ainsi apporte le calme et la paix. Dans les limites de cet article 37 nouveau, les Burkinabe ont accorde deux mandats successifs de 5 ans a Blaise Compaore malgre le fait qu’il avait deja beneficie de 2 septennats. La justification pour preserver la paix a ete la non-retroactivite de la loi.

    Aujourd’hui, le pouvoir a les cartes en main et doit preserver la paix en ne touchant pas a l’article 37 actuel. Le pouvoir doit egalement reconnaitre que meme en cas de modification de la constitution (ce qui n’est pas necessaire), le president Blaise compaore ne devrait plus en beneficier car encore une fois cette loi serait alors non-retroactive. Ce meme principe qui lui a permis de jouir de deux quinquenats successifs, lui enleve le droit de jouir d’un troisieme, quatrieme, cinquieme ... enniemme quinquenat. S’il part cette fois-ci en 2015, il pourrait peut-etre revenir pour un autre quinquenat. Qui sait ?

    L’obstination actuelle du pouvoir en place de rechercher le pouvoir a vie pour Blaise OCmpaore pose les jalons pour des lendemains qui s’annoncent douloureux pour notre pays. Cela peut encore etre evite. Le dialogue dont J. Bonkoungou parle ne debouchera sur rien si l’objectif est de faire un referendum dont l’issue certaine (le OUI) va permettre a Blaise Compaore d’etre reconduit a la tete de l’etat BF comme President du Faso et a vie.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:54, par Africain En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    ``mon camp est celui de la paix, de la stabilité et du respect du suffrage universel’’Madame c,est plus simple de dire que votre choix c,est Blaise Compaore au pouvoir jusqu’à sa mort, au lieu de faire toute cette gymnastie.
    Je constate aussi que tu joues au caméléon équilibriste,sa ne marche pas.affiche clairement ta position,ce serait mieux pour toi.Sinon c’est trop facile de dire que ton choix c,est celui de la paix ou bien ? des deux camps,dis nous clairement qui est pour la paix et qui est contre la paix.Dans tous les cas,le peuple aura le temps de s’occuper des gens comme vous,Herman,Ram,Salvador, Zoubga,Toussaint et autres quand il finira avec Blaise et François.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:58, par Africain En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    ``mon camp est celui de la paix, de la stabilité et du respect du suffrage universel’’Madame c,est plus simple de dire que votre choix c,est Blaise Compaore au pouvoir jusqu’à sa mort, au lieu de faire toute cette gymnastie.
    Je constate aussi que tu joues au caméléon équilibriste,sa ne marche pas.affiche clairement ta position,ce serait mieux pour toi.Sinon c’est trop facile de dire que ton choix c,est celui de la paix ou bien ? des deux camps,dis nous clairement qui est pour la paix et qui est contre la paix.Dans tous les cas,le peuple aura le temps de s’occuper des gens comme vous,Herman,Ram,Salvador, Zoubga,Toussaint et autres quand il finira avec Blaise et François.

  • Le 24 janvier 2014 à 17:58, par spartacus Traore En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Vous avez bien résumé les différentes positions des leaders politiques. Cependant, vous avez oublié le peuple. Vous avez oublié que le combat mené aujourd’hui contre la modification de l’article 37 est d’abord celui du peuple avant d’être celui de l’opposition. Plus de la moitié de la population burkinabé (la jeunesse) n’a connu que Blaise comme président depuis leur naissance. Il y a donc la soif de voir autre chose que le régime actuel. Cette soif n’est ni une question juridique, ni une question d’appartenance politique. C’est une question d’orgueil. La jeunesse se demande pourquoi elle doit toujours être gouvernée par la même personne, le même clan pendant qu’on dit être dans une démocratie et non dans une monarchie. La jeunesse a l’impression d’assister a un apartheid avec d’une part ceux qui sont proches du clan qui gouverne et qui n’ont besoin d’aucun effort car ils seront toujours dans le beurre et auront les meilleurs postes tant que Blaise sera au pouvoir et d’autre part, la masse populaire qui croule dans la misère sans boulot ou avec des salaires qui arrivent à peine à les nourrir.

  • Le 24 janvier 2014 à 18:00 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    tchhhhhhhhhhh. Tu me decoit. dites la vérité aux gens

  • Le 24 janvier 2014 à 18:03, par Massabah En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Les burkinabé ne s’écoutent plus donc ta réflexion si forte de sens et de maturité sera plutôt l’occasion d’injure a ton endroit ...en tout cas sur ce forum c’est comme ca ! Webmaster si tu veux il faut censuré.

  • Le 24 janvier 2014 à 18:08, par Citoyens et non sujets En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Plat comme raisonnement. Equilibriste comme position. La tantie n’a rien dit de bon. On ne peut à longueur d’années tripatouiller une constitution pour le bon gré d’un seul individu fut-il sage. Le référendum, le savez-vous ? ressemble à un marché de dupes où les tenants du pouvoir pourront gruger le peuple en bourrant les urnes et en comptant sur un peuple à 90% analphabète. Le résultat est connu d’avance : 99,99% de oui. Blaise a tout donné au Burkina. Il n’a plus rien à prouver. Qu’il ait le courage d’aller se reposer parce qu’il ya une vie après la présidence. SEUL DIEU EST INDISPENSABLE !!!!!

  • Le 24 janvier 2014 à 18:14, par Osiris En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    vous avez écris un beau texte dans lequel vous tentez être objective. Mais, beaucoup de gens ont eu du mal à vous lire intégralement si bien que d’autres internautes n’ont pas pu saisir votre position. je les invite à vous lire vers la fin. on comprend parfaitement vos motivations. faire passer la pilule de la modification de l’article37. Madame, pourquoi vous douter que l’opposition ne puisse pas gouverner le pays si blaise partait. Rassure vous l’opposition peut mieux faire que la monotonie qui caractérise aujourdhui nos institutions.

  • Le 24 janvier 2014 à 18:20, par RV En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Bien dit, la différence entre la dictature et la démocratie, c’est le dialogue permanent. La solution est un changement de génération en 2015 qui mettent tous ce beau monde à la retraite. Il faut tourner la page du CNR et de la Rectification !

  • Le 24 janvier 2014 à 18:22, par Lui-meme En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Il faut que le pouvoir sache bien « lire le jeu ». Ce n’est pas une question de droit ou d’être républicain. L’heure est grave et il ne faut pas se voiler la face. Même si le pouvoir a le droit, il faut qu’il comprenne qu’il a en face de lui une bonne partie du peuple qui est bien désabusée, qui a le sentiment qu’on le tourne en bourrique depuis des années, avec des tripatouillages, pas pour l’intérêt du peuple, mais pour le maintien éternel d’un individu au pouvoir. Ça, c’est la réalité des sentiments qui se dégagent. Il faut que le pouvoir soit conscient de cela au lieu de toujours brandir son droit au referendum. Tout le monde (même le pouvoir et le CDP) sait que le referendum quelle qu’en soit l’issue n’est pas la panacée. Posons-nous la question de savoir pourquoi Blaise n’a pas brandit ce droit au referendum depuis, mais s’est référé au CCRP. Il est conscient que ce n’est pas si simple que ça et que nous sommes à un tournant de notre histoire où il faut bien négocier le virage. Si le ras le bol d’une portion du peuple atteint son paroxysme, il faut faire très attention. Ben Ali en Tunisie était abonné aux gros scores électoraux et n’importe quel referendum l’aurait conforté. Mais, cela n’a pas empêché que l’immolation d’un anonyme fasse volé en éclat tout ce qu’il y avait de légitime et républicain. Blaise est conscient de la situation, mais il faut que les griots qui l’entourent lui disent la vérité et l’aide à s’en sortir au lieu de l’enfoncer. Nous mesurons tous la gravité de la situation et il faut que Blaise joue le jeu (anticipativement) en instaurant un dialogue franc avec l’opposition et au besoin mettre en place un mécanisme de gouvernance acceptable par tous (pouvoir comme opposition). Plus ça traine, plus les positions se radicalisent et se renforcent de part et d’autre et chaque position développe une capacité de nuisance terrible et un affrontement sera très dommageable et n’arrangera personne (pouvoir comme opposition).

  • Le 24 janvier 2014 à 18:24 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Julie parle comme s’ il nous incombait a tous de preparer la succsession de blaise Compaore. Sa succession, il en porte l’ entiere responsabil ;ite. Et qu ;’ est-ce que Julie nous demande quand elle dit que ca depend pas de nousd’ avoir une succession mal preparee ou apaisee. Non, tout ca, ca se trouve dans les mains de Blaise. s’ il veut s’ enteter a rester au pouvoir, il verra ce qu’ il n’ a ajamais imagine. Arretez tous ces ponce- pilatismes et dites a blaise de degager le plancher en 2015 come le veut la constitution.Ne dites que ca depend de la poule et du renard si la poule seera croquee ou pas. Dites honnetement et courageusement au renard que ce n’est pas bien de prendre ce qui ne te revient pas. Et Blaise est le president qui aua le plus marque l’ histoire du pays ? en comment ? Par le sang rouge de ses compagnons d’ armes ou bien par le bien ? Ou bien par la duree ? La duree serait- elle vraiment unm critere suffisant ? Nos intellectuels par defaut biaisent. Ils veulent chasser avec la meute de chiens et en meme temps ils veulent courir avec les lievres. Dites a Blaise de ne pas enflammer notre pays ou alors taisez- vous. Ne bottez pas en topuche car nous voyons tous clair dans le goudron noir. On vous voit venir de loin, grandeur nature.

    Jean Marie Vianey Fayama, Chercheur en Sciences Sociales, Toronto, Canada

    • Le 24 janvier 2014 à 22:39, par Yidi En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      On pouvait tout attendre de n’importe agent du CDP sauf Madame Bokoungou. Ce que vous demandez manque totalement. Dans une administration à la solde du pouvoir actuel, pouvez vous imaginer un seul instant qu’après 27 ans de contrôle total et sans partage de cette administration et de la totalité des ressources du pays, un référendum puisse tourner autrement qu’en faveur du parti au pouvoir, avec toutes les tricheries et pressions qu’il orchestrera ? Au finish on aura une victoire d’un "OUI" Face au refus catégorique de l’opposition qui jugera avec raison les résultats frauduleux à la fois dans la forme que dans le fond. Vous êtes très intelligente pour proposer une telle approche. Qu’adviendrait du pays si Blaise créature de Dieu et mortel venait à disparaitre comme tant d’autre grands hommes. Vous demandez que les Burkinabe élaborent une constitution à la Taille de Blaise. Soyons raisonnable. Blaise n’est pas le seul à aimer ce pays. Même si la politique n’exige pas forcément l’homme le plus intelligent, il y des gens dans ce pays capables de réussir autant tout au moins.

    • Le 24 janvier 2014 à 22:40, par Ngaari En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      Il est quand même beau de voir toutes opinions de citoyens burkinabè sur ces questions fondamentales traitant de l’avenir de notre pays. Les oligarchies auront de plus en plus de mal à duper le peuple. Vive les nouvelles technologies de l’information, vive l’accès à l’éducation, vive lefaso.net et que Dieu bénisse le Pays des Hommes Intègres !

  • Le 24 janvier 2014 à 18:31, par Boukary En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Les modalités de la mise en oeuvre du referendum ne sont pas a negocier mais plutot une realité et puis les 27 ans de blaise au pouvoir a donner quelle image au burkina donc ne soyons pas ingrat

  • Le 24 janvier 2014 à 18:32, par Difa En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tres beau discour. J’ai apprecie la conclusion : Nous, nous passerons, mais le Burkina Faso restera. Veuille a partir et laisse le Burkina en paix. Que tout ce monde degage. Tous les meme. Ils ne pensent qu’au pouvoir et a leur tube digestif.
    Bravo pour ce discour sans parti pris meme si nous savons que tu es du CDP

  • Le 24 janvier 2014 à 18:35, par ouedassi En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    COMPROMIS EN 1991, 23 ANS AU POUVOIR DE BLAISE. VOUS REDEMANDEZ UN COMPROMIS POUR LUI EN 2015 ? CE N’EST PAS SERIEUX. BLAISE A EU LE TEMPS, SUFFISAMMENT LE TEMPS, TROP DE TEMPS POUR NOUS FAIRE EVITER LA SITUATION PRESENTE. IL Y’ A COMME DANS SON ATITUDE "LA MAUVAISE FOI" OU "L’INCAPACITE D’UNE VIISION DE PAIX". VOTRE COMPROMIS, A CE SATDE EST UNE COMPROMISSION.

  • Le 24 janvier 2014 à 18:37, par nouf En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Les autorités religieuses et coutumières de notre pays ont déjà fait ce qu’il peuvent pour Blaise et le peuple en présentant leur rapport où l’article 37 avait été modifier au non de la paix sociale.
    si Blaise veut changer ce article par ce q’il n’a aucun respect pour ses sage alors je pense que les sage ne pourrons rien pour lui...

  • Le 24 janvier 2014 à 18:38, par vérité no1 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tantie Julie, la dernière partie est pleine de sagesse mais nous les jeunes on veut un changement, c’est tout. On est fatigué de voir les mêmes personnes depuis l’école primaire ! Aba !

  • Le 24 janvier 2014 à 18:43, par Saura En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    De l’hypocrisie ! Chacun veut preserver ses interets et esperer rebondir sur la scene politique. Je vous assure que quand Blaise partira,elle tiendra un autre discours. Arreter de nous balancer vos analyses qui n’apportent rien a la lutte. Vous dites des choses que tu le monde connait deja. Donc si vous n’avez rien de nouveau a nous apporter, vous la fermez sinon vous risquez de subir le courroux du vaillant peuple lorsque votre Blaise va prendre son helicoptere pour fuire.

  • Le 24 janvier 2014 à 18:45, par ABAZ En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Juliette toi aussi ! Tout le monde sait que le referendum et la modification de l’article 37 sont possibles du point de vue de La constitution. Du reste, tu ne fais qu’emboucher la meme trompette que le CDP, la FEDAP/BC., l’UPR.....

    La question qui se pose est la suivante : Penses tu que Blaise doit -il se presenter alors qu’il a promis de ne pas mettre en oeuvre les points non consensuels du CCRP ? je pense que tu dois clairement te positioner ; soit du fait allégeance et réaffirme ton soutien à Blaise soit tu demissiones du CDP ?
    Arrêtes les positions équilibristes et assume ton choix ;

  • Le 24 janvier 2014 à 18:46, par LeJEUNE En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Madame, il faut juste dire clairement la vérité à notre cher président qu’il doit quitter le pourvoir en 2015 s’il aime vraiment son pays. 27 ans c’est déjà trop, pas la peine de prolonger. Plus de la moitié des Burkinabés sont nés trouver Blaise au pouvoir, en tout c’est mon cas. Et je n’ai à présent qu’un seul désir : que Blaise quitte le pouvoir en 2015. S’il soutient un autre candidat, je suis même prêt à voter pour ce candidat. Mais lui même n’a qu’à se reposer un peu, il pourra revenir en 2020.
    Je pense sincèrement que ça sera une honte à la jeunesse Burkinabè de laisser Blaise rebeloter en 2015. La jeunesse sénégalaise et nigérienne ont réussi, pourquoi pas nous ?

  • Le 24 janvier 2014 à 18:52, par kevine Lompo En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tout d’abord, Bravo à Madame JB pour cette analyse. Je vais finir par croire qu’il est temps que les mossi accordent une place à une femme comme vous a la direction du peuple burkinabé.
    Mais enfin, qu’est-ce que tu veux dire ? Blaise reste au pouvoir pour consolider la paix ?
    Et quand il mourra, le CAO sonnera sur nos enfants.
    Ton analyse est parfait et nous confirme comment tu es plus qu’une politicienne : Etre encore avec tout le monde.
    Par contre je reconnais que les 8 ans passe au canada t’a apris une chose. La rigueur ; Pis se le Dieu t’aide a voir plus claire

  • Le 24 janvier 2014 à 18:54, par Anonymous For Africa En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Okay, jai lu et relu votre ecrit Madame Bonkoungou et je suis satisfait par votre approche de proneuse de stablilite sociale mais decu par votre manque d’opinion personelle. A l’heure actuel il n’ya pas un seul burkinabe qui n’est pas conscient que la paix sociale est menacee et cela de part le desir d’un seul homme BLAISE COMPAORE a se maintenir au pouvoir.
    Vous avez enormement de point interessant dans votre ecrit et cela se lit que vous etes dotees d’une intelligence remarquable et d’un lecture consciente de la vie politique du Burkina depuis des annees.
    Vos camarades qui ont quittes le navire savent aussi les raisons qui les ont pousses a abandonner leur frere et compagnon de depuis 27 ans. La boulimie du pouvoir mene toujours a des drames. Ne nous voilons pas la face aujourd’hui ce qui s’est passe au Mali (avec Tandja) en cote d’ivoire (avec Gbagbo) peut egalement nous arriver. Et nous jeunesse du Burkina en sommes entierement conscient. On ne peut pas au prix de la stabilite et de la paix egalement laisser un groupuscule nous gourverner et nous narguer de nos jours. Les masses populaires disent non. Si le Burkina s’embrasse demain cela sera seulement et surtout de la faute d’un seul homme Blaise Compaore. Il a les moyens de preserver cette soit disante stabilite sociale. Nous sommes conscient que le Burkina est en pleine croissance mais merite est au peuple qui depuis des annees se bat et participe activement a construire ce pays, le merite d’une croissance n’imcombe pas a un seul homme mais a tous ces acteurs du plus petit au plus grand. Cette machine de la croissance soit disant en passant ne peut pas et ne doit pas sarreter sur le desir d’un seul homme a se maintenir au pouvoir Madame. Non notre croissance ne tient pas a un seul Homme. Pourquoi ? Il ne faut pas Madame insulte notre intelligence politique en jouant sur nos sentiments et notre besoin de stabilite et de croissance. Ceux d’en face ont plus a perdre que nous dans tout les cas en parlant de bien materiel mal acquis. Nous, nous avons nos vie et notre coeur patriotique et cela est bien plus a nos yeux que vos maisons et voitures luxeuses. Nous ne voulons pas du tout que le pays sembrase DU TOUT que Dieu nous en garde et nous esperont que Son excellence sait encore lire et ecouter son peuple. Nous jeunesse de ce pays, nous ne connaissons pas Blaise la terreur, nous connaissons ce president qui ne parle pas beaucoup et qu’on voit peu. Nous n’avons pas peur du changement et nous croyons en nous pour relever le defis de croissance economique de ce pays. On sait qu’on veut la paix et qu’on ne veut plus de Blaise Compaore comme president, adressee vous a nous donnant des solutions allant dans ce sens. Il serait dommage pour tous d’en arriver aux extremites de la violence. Vraiment dommage et encore nous sommes conscient que cela peut arriver. Nous prions que la sagesse touche les Compaores pour qu’ils sachent raisons gardees sur leurs ambitions personelles. Les bonnes democraties savent pourquoi ils pronent l’alternance. Le pouvoir use et le pouvoir a besoin dune alternance peu importe les conditions.
    Merci.

  • Le 24 janvier 2014 à 18:56, par augustelejuste En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Il m’a tout l’air que madame s’est reveillee et a trouvee qu’il ya un debat politique. Et elle perd son temps a nous expliquer ce que l’on sait deja. C’est a cause des gens comme vous autres que nous sommes dans ce merdier. Alors epargnez nous ces discours creux !

  • Le 24 janvier 2014 à 18:58 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Merci madame de nous avoir donné votre position. c’est en pareil circonstance que l’on reconnait ceux qui veulent vraiment le bien de ce pays !
    Mais dites nous madame, si le Burkina Faso est royaume et que la famille compaore et alliés doivent le gerer à vie ?

  • Le 24 janvier 2014 à 19:02, par bapla En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    le Président Mandela n’a pas duré au pouvoir juste un seul mandat mais a laissé un trésor à son pays ! paix et amour pour le Faso

  • Le 24 janvier 2014 à 19:30 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Bonjour Madame ; j’espére que tu prends le temps de nous lire. C’est une analyse tendancieuse. De grâce, merci de comprendre que cette situation a été créée et entretenu par Blaise. Merci d’éviter de nous prendre comme des idiots. On ne se laissera plus baisser. Le souci c’est Blaise, va lui dire de libérer le pouvoir en 2015, tu verras qu’il n’y aura plus de tension. Je suis ecoeuré de vous lire parce que vous n’etes pas de bionne fois. Mettez vous sagement à l’abri.

  • Le 24 janvier 2014 à 19:30, par Larlé nobo En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Eh oui, c’est un véritable appel à sauvegarder l’essentiel (la soupe) avant que l’armée ne renverse la marmite. Il n’y a pas de question de principe qui tienne quand la soupe est en danger. Alors, july appelle tout le monde à la soupe, pouvoir, démissionnaires, opposants, tous sont frères car apparentés d’une façon ou d’une autre à july.

  • Le 24 janvier 2014 à 19:31 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Un imbroglio n’est-ce pas ? à qui la faute ? le résultat d’un référendum quelque soit l’observateur indépendant envoyé, sera t-il accepté par les parties au scrutin ? Et si le président Blaise et le CDP n’avaient pas laissé planer le doute de tordre la constitution pour un 4ème mandat et présentait un autre candidat aux élections de 2015, ? et si ses supporters n’avaient pas pensé qu’il le seul à même de gouverner ce pays ? le vin est tiré, il faut le boire !

  • Le 24 janvier 2014 à 20:59, par oeil En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Ah Tantie pour une des rares fois que ton écrit ne m’a pas donné du gout . Tellement j’étais pressé de le parcourir mais hélas cette fois-ci , c’est l’herbe . Donc sans Blaise le Burkina est foutu ? Vous meme , pouvez diriger ce pays . Les longs règnes ont toujours apporté quoi ?

  • Le 24 janvier 2014 à 21:09, par benito En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    BELLE ANALYSE LA TANTIE. LE POUVOIR EST POUR LE PEUPLE DONC LAISSEZ LE PEUPLE S’EXPRIMER ; VIVE LE BLAISO

  • Le 24 janvier 2014 à 21:29, par Panthere revolte En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Madame, remarquez que nous n’avons pas de Senat or la constitution dit l’avis de son president est obligatoire - article 49 - "« le Président du Faso peut, après avis du Premier ministre, du Président du Sénat et du Président de l’Assemblée nationale, soumettre au référendum tout projet de loi portant sur toute question d’intérêt national. En cas d’adoption de ladite loi, il procède à sa promulgation dans les délais prévus à l’article 48 ». C’est bien "et" et non "or" donc constitutionnellement le President ne peut pas utiliser cet article pour demander un referendum, a moins qu’on revise article d’abord.

  • Le 24 janvier 2014 à 22:52, par Gourma En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    il faut permettre l’évolution de l’élite burkinabé. Chaque politicien cherche à atteindre le sommet. Blaise veut rester ; vous croyez que Soungalo ne veut plus progresser ! n’allez pas lui poser la question. il n’a pas fini de caresser l’animal du sens des poils

  • Le 24 janvier 2014 à 22:54, par patriote En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Enfin voila quelqu’un de sensé avec une analyse objective qui réconcilie le droit et la politique. Merci madame Bonkoungou pour ce courage a l’heure ou les rats semblent quitter le bateau.merci de rappeler a l’l’opposition que le CDP est dant est dans son bon droit de demander au peuple de départager les pro et anti révision de l’article 37. MERCI ET comme dit samori les hommes ont peur qu’ils donnent le sabre a la femme et elle leur montra le chemin de l’honneur ii

  • Le 24 janvier 2014 à 23:11, par yaabi En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Madame Bonkoungou et si Blaise décédait demain (je touche du bois, en priant qu’il ait longue vie), le Burkina Faso basculera-t-il pour autant dans l’instabilité ?
    Vous avez terriblement manqué de courage ici, moi qui avais beaucoup d’admiration pour vos prises de positions. Cela atteste vraiment que le pays va mal.

    • Le 24 janvier 2014 à 23:32, par Laabi En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      Il est quand même beau de voir toutes ces opinions de citoyens burkinabè sur ces questions fondamentales traitant de l’avenir de notre pays. Les oligarchies auront de plus en plus de mal à duper le peuple. Vive les nouvelles technologies de l’information, vive l’accès à l’EDUCATION, vive lefaso.net et que Dieu bénisse le Pays des Hommes Intègres !

    • Le 25 janvier 2014 à 01:58, par Tenga En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      Non, Tantie a voulu se placer au-dessus de la mélée. C’est un vibran appel qu’elle a lancé et c’est pertinent. En lisant entre les lignes, on comprend que l’heure est gave et risque de dégénérer. C’est la deuxieme fois apres Simon qu’un message nous interpele vraiment. Si Simon dit que même lui, homme courageux commence à avoir peur, c’est que c’est vraiment tendu. Evitons cette tension pour ne pas foncer droit au mur.

  • Le 25 janvier 2014 à 01:39, par Tenga En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Tantie, merci. C’est une vision vraiment impartiale doublée d’un appel à la paix et au dialogue. Seulement, de tous les discours et écrits que je suis, personne n’a jamais dit pourquoi le pouvoir est obligé de modifier la constitution. Pourquoi urge t-il de le faire. Entendons-nous bien. On sait que juridiquement, c’est faisable. Mais qu’un juriste m’explique ceci : si le président n’appelle pas à un referendum, aurait-il violé la constitution ou trahi son peuple ? Si oui, il est obligé. Si non, il n’est pas obligé,même s’il a toute la latitude juridique de le faire. C’est donc un dialogue de sourds avec des non-dits. On veut appeler le peuple à aller voter pour des non-dits ?
    Un camp dit : on sait que tu peux, mais nous, on ne veut pas que tu le fasses. Pourquoi tu veux le faire ?
    L’autre repond : parce que j’ai le droit, donc je le fais. Pourquoi tu ne veux pas que je le fasse ?
    Que reste t-il à faire ? Rapport de force. La raison du plus fort ? L’histoire récente dans le monde nous montre que dans les pays où les longs regimes ont créer des générations de cabris morts, le plus fort n’est pas necessairement celui qui croit avoir le rapport de force. Vraiment le bon sens nous invite à negocier et à faire des concessions. C’est possible.

  • Le 25 janvier 2014 à 06:57, par Faramina En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Souvent l homme oubli que demain ne lui apartient pas !!! Seul par la volonté de dieu . Ceux qui me ramène à me pose cette question !!! Et s il arrivait que le président disparaît d une morte naturel avant 2015 , qu’est qui va se passe !!! Nul n’ait immortel . Que Dieu bénisse le Burkina Faso

    • Le 26 janvier 2014 à 22:53, par la flèche En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      Vraiment merci grande soeur pour cette perception des choses. Moi ce que je perçois c’est tout simplement la désacralisation des valeurs essentielles qui constituent le socle de la vie en commun. Je pense que Blaise se doit de defendre ses principes sacro-saints afin de laisser un héritage morale à la postérité. La constitution étant une convention, il faut donc respecter ce vouloir vivre ensemble en respectant ce sur quoi on est convenu. Respecter donc les termes de la constitution et l’assumer.

  • Le 25 janvier 2014 à 07:43, par justice En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    ça en devient énervant à la fin. Pas un jour sans qu’on nous resserve le risque de destabilisation du Burkina Faso. C’est aussi curieux que ce soit au moment ou le pouvoir se sent de moins en moins souverain, et que l’opposition de plus en plus forte qu’on nous sert cela à toutes les sauces et tout le temps. Faut-il rappeler que c’est aussi cela le jeu démocratique ? Nous sommes à un tournant de l’histoire de notre pays ou les uns et les autres ont des choix pour l’avénir du Burkina. Le vrai risque viendra du fait que les règles du jeu démocratiques soient bafouées comme cela semble se profiler à l’horizon avec la révision de l’article 37. Il ne s’agit pas d’être naif et occulter les risques. Ils ont bien réussi l’arternance aui Senegal alors qu’on y annonçait le chaos. A notre pouvoir qu’il est responsable et que notre démocratie est aussi forte qu’il le proclame. Arretons de faire peur au peuple. Laissons s’exprimer. Arretons les discours de la peur.

  • Le 25 janvier 2014 à 07:47, par Le Modéré En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Dame Julie j’apprécie votre discours que tout ceux qui protestent aujourd’hui connaissent aussi. Le problème n’est pas de l’ordre du juridique. Trop c’est Trop ..Voila l’équation ; alors que faire ? Pourquoi déverrouiller A37 ? Pourquoi un référendum ? Fallait il qu’il prépare un dauphin ? Les sages n’avaient ils pas prévus tout ce qui se passe ? Si à ce jour nous en sommes là c’est que délibérément le Blaiso a depuis toujours murit de mourir au pouvoir, il n’a jamais penser à l’alternance même dans le CDP. Nous n’en serions pas à marcher s’il se souciait du peuple depuis 27 ans. Seulement voilà ; aujourd’hui Blaise ne plus faire quelque chose pour ce pays. Adresser votre courrier à François qui nous préside de longue date. Vous ne me direz pas que vous n’avez pas vu cela venir ? Salif Diallo lui ne l’a pas supporté et l’a dit haut et fort. Blaise ne peut rien contre Moukila, ce dernier à miner non seulement leur parti mais aussi l’appareil d’État de ses partisans. Comme Rock, Salif, Simon Le Blaiso aussi a été isolé depuis, mais que dire face à son petit frère ? Jetez un regard autour de lui Quel est son ami historique à ses cotés ? Voyez par contre le gouvernement quels sont ceux qui ne sont pas courtisans de Moukila ? Dites lui que la paix pour notre pays et sa grandeur ne dépendent que de lui. S’il est vraiment libre qu’il nous dise AU REVOIR. Voila la clé de la stabilité et les qualificatifs que vous avez attribué au pays. Merci

  • Le 25 janvier 2014 à 08:42, par maiga saidou En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Je me trompe ou pas ce n’est pas la même qui défendait la levée de la limitation des mandat en 1997 au motif qu’il ne faut pas permettre aux médiocre y compris d’accéder au fauteuil présidentiel. Elle est restée dans la même logique. Pas de référendum. Pas de dialogue stérile. Le seul slogan c’est non à la modification de l’article 37.un point mille traits

  • Le 25 janvier 2014 à 08:53, par Citoyen En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Bonjour,

    Maman BONKOUNGOU, je trouve votre analyse d’une importance capitale. Cependant, vous avez manqué de courage et tentez de jouer les équilibristes. Si vous n’étiez pas engagé, impliqué et comptable de cette situation, votre appel à la raison serait salutaire.

    Mais vous, vous n’avez pas su prendre vos responsabilités. Les autres (Salif, ROch, et d’autres) l’on fait.

    Mais vous lancez quelque chose de dangereux que je vais souligner en passant. Quand vous dites que "Dans le contexte actuel, le pouvoir n’acceptera certainement pas de perdre la face et dispose encore des moyens d’empêcher le ou les leaders de l’opposition victorieux de gouverner ; ..." , je vous demande à quoi vous faites allusion. SI ce sont les huiles dont vous parlez installés aux commandes de l’appareil d’Etat, ne comptez pas avec eux car ils ont tous des comptes à rendre au peuple et auront d’autres comptes à rendre que de jouer au blocage du fonctionnement de l’Etat. çà, je vous l’assure et peut être que vous serez aussi occupé à préparer votre défense ou à négocier pour ne pas être poursuivi.
    Si c’est par la force des armes aussi (la garde Présidentielle comme Gbagbo l’a fait), ne vous en faites pas aussi. Ces même militaires dont on croyait qu’il avaient des gros avantages financiers, sont en fait brimés par la hiérarchie militaire, et nombreux d’eux aspirent à un Burkina plus juste, dans lequel ils pourront bénéficier de l’intégrité de leur frais de missions et autres avantages liés à leurs missions. De plus, à part les gradés qui ont trempés leurs fusils dans la soupe du système COMPARE, vous savez bien que le pouvoir actuel est impopulaire au sein de la grande muette. Si jamais l’armée s’en mêle, çà ne sera pas contre le peuple ni contre l’opposition. De plus vous savez les Nations Unies ne laissent plus un dictateur assoir son pouvoir en Afrique sur un peuple, dès que des coups de feu sont tirés sur des civils, car nous iront le sortir de KOSYAM au moment venu et les mains nues, s’il veut jouer au Gbagbo.

    Vous auriez dû simplement rappeler ¨son Excellence le Président COMPAORE à la raison et lui donner les conseils nécessaires pour une sortie par la grande porte. Déjà que les remous se font sentir, que la grogne monte, il perdra sa légitimité sur la scène Internationale si cela continue. Donc, s’il modifie l’article 37 pour rester au pouvoir, sur le plan Internationale il sera grillé. Les autres ne l’accepteront plus à leur chevet s’il y’a crise politique.

    Lui qui donnait des conseils aux autres sur la tentation du diable n’aura pas pu résister ? Vous devriez l’encourager, comme le Pasteur le fait avec le fidèle, à ne succomber à la tentation. Mais vous avez si peur du Président pour le contredire ? Je respecte cela. Mais je vous appelle à un plus grand respect et à une plus grande peur du peuple. Car, nul ne peut affronter indéfiniment le peuple.

    Pour ceux qui prônent haut et fort comme vous, que Blaise est incontournable pour le Faso et pour la sous région (c’est ce qui ressort de votre écrit quand je l’analyse, car à le lire on ne s’en rend pas compte), je répond que çà me fait rire. Pourquoi repousser à demain un problème qu’il faut résoudre aujourd’hui ? C’est une insulte envers Dieu de dire cela ! Car il a fait de sorte que personne ne soit indispensable à ce monde. Je dis cela car Dieu de par sa bonté a créé la mort. Et nul n’y échappera, même s’il s’appelle Blaise COMPAORE. Vous aussi, vous mourrez BONKOUNGOU. Vous mourrez ! C’est donc une vérité universelle. Donc, considérons que Blaise COMPAORE mourra politiquement comme Président en 2015 et réfléchissons à un autre candidat pour le CDP en 2015. Ca sera plus intelligent et bénéfique pour tout.

    Mais dans tout çà, quelle est votre position ? Pour cela, répondez à la question suivante : Pour la paix et le bonheur du peuple Burkinabé, Blaise COMPAORE doit t-il modifier l’article 37 pour rester au pouvoir, ou bien doit-il respecter la constitution et partir en 2015 ?

  • Le 25 janvier 2014 à 14:33, par verdad En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    avez-vous remarqué qque chose ? tous ces gens se connaissent. ce sont des anciens potes. si seulement si vous avez su... qu’on se fatigue pour rien. que chacun de ces vieux copains veuille le pouvoir, tant pis ! mais qu’ils ne jouent pas avec la vie des autres. soyons integres et sereins, et preservons notre pays des troubles. departissons-nous des parties prises, jugeons les choses de manière objective.

  • Le 26 janvier 2014 à 23:31, par ka En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Juliette on se connait, Il est temps de permettre à ceux qui veulent vraiment partager avec le peuple de prendre le volant de l’émergence du Burkina. Ne vous inquiétiez pas la jeunesse Burkinabé est très intelligente et non violant, l’alternance se passera à merveille si vous laissez l’idée que la vengeance est le seul objectif. Vous parlez de préparer l’alternance, est ce qu’en 1987 ils ont préparé l’alternance ? Le peuple Burkinabé prépare l’alternance depuis plus de 20 ans. Alors ne tournez pas autour du pot pour berner le peuple avec votre philo de caméléons. L’article 37 est modifiable mais cadenassé par 99% du peuple Burkinabé, Le sénat couteux est refusé par 99% du peuple Burkinabé. Toute la jeunesse Burkinabé veut aller de l’avant, mais la corruption à ciel ouvert retarde l’avancer de notre pays. L’alternance de suite, le peuple burkinabé est très muri et vos inquiétudes de drame comme ils l’ont créé en 1987, ne pas fonder. Le peuple est prêt pour un changement pacifique comme dans tous les pays civilisés, mais c’est vous qui veulent créer le drame.

  • Le 27 janvier 2014 à 09:54, par koamsa En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Encore de l’équilibrisme ! juste pour s’assurer de pouvoir manger à tous les râteliers dans l’avenir. Il faut avoir une position Mme ! Ne demandez pas à l’opprimé de négocier avec un oppresseur impénitent. Il a le droit (c’est même un devoir !) de se libérer.

  • Le 27 janvier 2014 à 10:19, par Tino85 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Concrètement, la modification de l’article 37 de La Constitution profite à qui ?
    Pas au Peuple mais seulement à ceux qui seront exposés à la justice après le départ du Président Blaise COMPAORE. En termes de leadership, il y a eu des présidents qui en avaient plus que le nôtre mais après leur départ, on a vu ce que leurs populations ont dû vivre.
    Nous voulons des institutions fortes et non des individus forts.
    Avec ce régime, rien ne va concrètement changé, dans le positif bien sûr.

  • Le 27 janvier 2014 à 10:27, par un citoyen En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Si FLEMING, LOUIS PASTEUR, CLEMENT ADER, PIERRE et MARIE CURIE, ARCHIMED,..... jusqu’à CALACHNICOV, sont morts et l’humanité continue de vivre, ce n’est pas le départ de Blaise du pouvoir qui va écorcher le BURKINA qui a pour tant été gouverné avec BRIO et respect par Maurice YAMEOGO-le visionnaire, Le Très bon PAPA Sangoulé LAMIZANA, le grand REVOLUTIONNAIRE et Homme du Peuple Saye ZERBO, le PATRIOTE Thomas SANKARA.

    Si c’est ceux qui PILLENT le BURKINA que vous préférez, alors cessez de PLEURNICHER auprès de l’OCCIDENT.

    • Le 27 janvier 2014 à 15:08, par raogo En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      Je suis d’accord avec Juliette, parce que si A et B ne s’entendent pas pour diriger,c’est C qui va le faire. C’est très logique comme conclusion

    • Le 27 janvier 2014 à 15:29, par Albatros En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

      vous faites un bon discour tantie.ayant beaucoup travaillé avec le président compaoré,appeler le et dites le clairement de de se retirer de la course en 2015.car les burkinabè veulent un vent nouveau ;du sang neuf.on est est fatigué de 27 ans de demagogie,de corruption,de crime de sang et économique,de chomage et de patrimonialisation du burkina.qu’il est la sagesse de partir se reposer à ziniaré et sortir par la grande porte.

  • Le 27 janvier 2014 à 14:35 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Pourquoi voulez vous madame, que pour garantir la paix, ce soit l’opprimé qui accepte de continuer à se laisser piétiner ? Pourquoi ne pas dire pultôt à l’oppresseur de changer ????

  • Le 27 janvier 2014 à 14:51, par romson En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    A MA CONNAISSANCE, LE STATUT D’ANCIEN PRÉSIDENT N’EST PAS ENCORE BAFOUE AU FASO. cCOMPAORE GAGNERAIT A MODIFIER LEUR GRILLE SALARIALE EN CONNAISSANCE DE CAUSE. ALTERNER, C’EST PERMETTRE A L’AUTRE DE FAIRE SES PREUVES. QUE DIEU BÉNISSE NOTRE PAYS.

  • Le 27 janvier 2014 à 14:52, par KENZA En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    la solution défendue par Mme BONKOUNGOU est tout simplement un parti pris. Elle s’est donnée toute cette peine pour enfin conclure à un référendum ? Prôner le référendum, n’est-ce pas aller dans le sens du CDP, contre l’opinion de l’opposition et de la majorité du peuple ?
    Parlant de référendum, tout le monde dans ce pays sait que toutes les élections organisées sous ce régime ont été entachées d’irrégularité, de fraude massive, de corruption organisée et massive, d’intimidation , de trafic d’influence....
    Arrêtez de nous rebattre les oreilles avec ces refrains.

  • Le 27 janvier 2014 à 23:48 En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    C’est peut-être noble pour un père de vouloir continuer a veiller sur son enfant après 28 ans. Mais un père qui aime son fils à un moment donné le laisse vivre son expérience personnelle. Même si il restera toujours force de conseil. Ça permet au fils d’apprendre à vivre sans le père qui n’est pas éternel.

  • Le 28 janvier 2014 à 03:52, par moi En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    "Et si à l’inverse, l’opposition remporte le bras de fer en obtenant le départ du président Compaoré contre son gré, ne risque-t-elle pas d’être confrontée à gérer elle aussi une victoire à la Pyrrhus ? Obtiendra-t-elle l’acceptation de sa légitimité, la coopération des partisans du président Compaoré installés aux commandes de l’appareil d’Etat ? Ne risque-t-elle pas d’hériter d’un pays ingouvernable ? De plus, les attentes immenses, souvent irréalistes et contradictoires, qu’elle est en train de susciter ne risquent-elles pas de se retourner contre elle ?"
    Serieusement, ce n’est pas une raison suffisante ni valable pour refuser a l’opposition la chance de faire ses preuves tout comme l’a fait votre parti cheri. Votre article m’a literallement fait verser des larmes a l’ideee que ce sont des personnes telles que vous qui se tu a mener notre pays a l’abatoire bien que votre discours semble le masquer.

  • Le 29 janvier 2014 à 11:00, par Grand Dodo En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Mes amis,
    J’ai lu avec intérêt votre papier. Laissez-moi vous dire qu’il est temps que les africains se prennent au sérieux si nous voulons acceder au développement. Un pas en avant, deux pas en arrière à quoi cela conduit ?
    Regarder les deux Congos, le Cameroun, le Togo, le Gabon et que sais-je ?... Comparez ces pays aux pays comme le Bénin, le Ghana, mais chers ne nous abreuvons pas d’illusions ou de rêveries. Nos Etats vont continuer par exister même si ces potentas de leaders venaient à disparaitre. ils ont fait leur temps. ils sont au bout du rouleau, ils sont epuisés et à bout d’inititives nouvelles.
    Quand on aime son pays, sa patrie on ne peut que lui souhaiter le meilleur.
    Le désir sans limite de détenir le pouvoir pour le pouvoir doit s’arrêter maintenant en Afrique.
    Le président Roosvelt, malgré ses bons effrts pour sortir la grande Amérique de la crise ne s’est pas éternisé au pouvoir.
    Sachons nous prendre au sérieux si nous voulons que le monde nous prenne au sérieux. le danger pour notre pays est réel et l’on veut sacrifier notre pays sur l’autel des intérets personnels.

  • Le 20 mars 2014 à 09:12, par Gaby En réponse à : Alternance politique au Burkina : Le point de vue de Juliette Bonkoungou

    Bonjour. Ne voulant pas répéter des vérités déjà dites et bien dites par Raymson je dirais simplement que ces décennies passées au pouvoir ont fini par porter les germes de la désolidarisation du peuple avec le parti au pouvoir et de l’éloignement de nos dirigeants des véritables besoins de notre peuple. Un seul parti ou individu ne peut pas gérer la destinée de tout un État tout le temps surtout que la corruption ; le chômage ; l’injustice... sont galopants au Burkina. SEM Blaise C. et tout son appareil laissez nos respirer et allez vous reposer.

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