Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Ceci est une lettre de Sibiri Nestor SAMNE, un Burkinabè des Etats-Unis d’Amérique, au président du Faso, Blaise Compaoré, par rapport à la situation actuelle de notre pays.
LETTRE OUVERTE A SON EXCELLENCE BLAISE COMPAORE
Monsieur le président, au-delà de tout, pensez à votre peuple et votez pour la paix.
Monsieur le Président,
Je voudrais, avant toute chose, vous formuler mes vœux les plus chers pour 2014. Que cette année vous rappelle l’héritage commun à tous, Burkinabè, Africains et pourquoi pas les citoyens monde entier ; c’est-à-dire l’héritage de ces grands hommes comme Nelson Mandela, de vénérable mémoire. Puisse leur charisme désintéressé et leur sens du sacrifice vous inspirer et déterminer vos actions en tant que chef de l’Etat burkinabè, et cela pour la consolidation de la démocratie et le développement du pays dans toutes ses dimensions. Bonne et heureuse année 2014 à vous, a votre famille, à ceux qui vous sont chers !
1-Préambule
Monsieur le Président !
Lors de votre passage à New York en septembre dernier pour prendre part à l’Assemblée Générale de l’ONU/2013, vous avez fait honneur à vos compatriotes qui y vivent, en rencontrant symboliquement leur bureau et les membres du conseil de sages et de personnes de ressource dont je suis membre.
A titre personnel, je me suis adressé à vous en ces termes : « Vous avez déjà fait 26 ans à la tête de la nation. 26 ans de sacrifices et d’insomnies pour le bien d’une nation, c’est noble, mais épuisant. Vous êtes devenu un grand président aux yeux de tous. Dans cette salle, des gens viennent de vous formuler leurs vœux de vous voir construire une bibliothèque pour conserver vos multiples et riches documents sur les médiations que vous avez conduites en vue de restaurer la paix dans les différents pays. Personnellement, je voudrais aller plus loin, en vous suggérant d’ériger votre personne en un ‘’monument vivant’’ pour les générations présentes et futures. Comment y parvenir ? Je ne le sais pas plus que vous, et je n’ai aucune prétention de vous en faire la leçon. Mais puissent vos ancêtres et Dieu vous y aider ! » C’était en présence de votre épouse, la première dame, Mme Chantal Compaoré, le 24 septembre 2013 dans l’une des salles de « The Waldorf Astoria New York ».
La quintessence de mon message, au-delà de toutes les interprétations possibles, est de vous encourager à œuvrer à l’avènement d’une transition pacifique. Nul ne doute qu’après 26 années de dévouement au service d’un pays comme le Burkina Faso, ce n’est plus simple. Il est donc évident que le temps vous achemine vers la sortie. Une sortie que je souhaite non seulement honorable pour vous, mais encore pacifique pour le pays et bénéfique pour la sous-région, selon les confidences de notre « frère adoptif », Guillaume SORO.
Monsieur le Président, j’ai décidé de vous adresser cette lettre parce que l’évolution de la situation socio-politique dans notre pays est des plus inquiétantes. Peut-être que ma plume pourrait vous importuner. Mais comme l’enseigne si bien la sagesse moaaga : « Quand la danse familiale se mène dans un plat, que chaque membre y mette le pied ! » En tout état de cause, permettez-moi Excellence, de partager avec vous mes convictions patriotiques.
2- Constat : les enfants de la cour se livrent une bataille
Dans la grande cour du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), le méga-parti, des déchirures se constatent, des divisions sont en train de naître. Les habitants se lancent des flèches, ils se livrent une bataille qui déconcerte l’opinion publique. L’eau de la marre CDP devient de plus en plus trouble. Une crise corroborée par la démission des grands ténors du parti, en l’occurrence Roch Marc Christian Kabore, Salif Diallo et Simon Compaoré ; à ces défections s’en ont suivies d’autres au niveau des sections régionales, provinciales et départementales. Vous seriez, entre le marteau et l’enclume, tiraillé entre le camp des démissionnaires et celui du « club des fidèles ».
le camp des démissionnaires
Ceux qui se sont désolidarisés « politiquement » de vous aujourd’hui étaient pourtant vos amis d’hier. Eux, ils mangeaient à la même table que vous, dégustant vos boissons de choix commun. Ils étaient vos défenseurs intrépides, vos yeux qui scrutaient tout autour, vos pieds qui courraient partout, vos énergies qui se déployaient là où besoin était. Ils étaient vos armes qui crépitaient pour disperser parfois ceux qui n’étaient pas du même avis que vous. Ils étaient vos complices, vos confidents, vos protecteurs. Mais voilà, ils ont quitté le navire en pleine mer, le laissant à la recherche assidue de nouvelles stratégies pour résister à des vagues subites.
Leurs raisons - « Nous ne sommes plus écoutés, nous sommes écartés… » - sont-elles vraies ou fausses ? Ce dont on ne discute pas l’évidence, c’est qu’ils avaient perdu les « délices du pouvoir ». Alors, ils ont opté pour le divorce.
Ceci me fait penser à la situation du feu Félix Houphouët Boigny en 1990, « l’une des années les plus difficiles et pour le Président Houphouët et pour la Côte d’Ivoire » a dit Alassane Dramane Ouattara dans son discours au forum de réconciliation nationale en 2001. ADO poursuivait : « Pour la première fois, le Président Houphouët faisait face à un mécontentement généralisé. Plus grave, il avait été abandonné par les siens qui étaient convaincus que c’en était fini pour le « vieux ». Un jour, il m’a fait venir de Dakar. Je l’ai trouvé seul, tout seul et triste. »
Le camp des démissionnaires me rappelle tristement aussi ce que certains des anciens collaborateurs de SANKARA ont dit de lui après sa mort : « …à un moment donné, il ne nous écoutait plus, il était devenu autocratique et gouvernait seul… »
Monsieur le Président, je n’évoque pas ses souvenirs pour vous perturber la quiétude ou vous souhaiter indirectement les sorts de votre ancien mentor ivoirien et de de votre ex-frère d’arme, mais juste pour vous interpeller. On pourra objecter en réaffirmant que la trahison a toujours existé. Oui, j’en suis convaincu ! Pour preuve, même Jésus le Fils de Dieu a été trahi par un des siens. Par conséquent, la déloyauté et les retournements de veste font partie des choses les mieux partagées dans les relations humaines, surtout dans les compétitions politiques.
Au demeurant, lorsqu’il nous arrive de vivre ces irrégularités comportementales humaines, nous ne devrions point nous y arc-bouter au point de perdre dans notre résistance, toute capacité d’analyse objective afin de mieux mériter et de mériter mieux. Vous pourriez soutenir que leur départ témoignerait d’une démocratie dynamique ; mais ça demeure tout de même une situation à gérer. Cette réalité ne confirmerait-elle les prophéties de feu Norbert Zongo quand il disait que « la vraie opposition ne viendra que du CDP » ? Wait and see !
Le club de vos « amis »
A l’opposé de ceux qui vous discréditent, il y a ceux qui se réclament être vos soutiens indéfectibles. Eux, ils ne jurent que par et pour vous. Ils vous encourageraient dans vos options et directions. Se positionnant comme vos ambassadeurs inconditionnels, ils vont parfois jusqu’à vous suggérer de nouvelles pistes à emprunter. En de pareilles circonstances où vos complices d’hier vous désavouent, vous entendriez toutes sortes de paroles de la part de vos fidèles. Ils vous loueraient et vous vénéreraient, parfois même comme un dieu.
Mais le chant que chacun d’eux vous exécutera peut ne pas être forcément dicté par un attachement pur, mais plutôt par des calculs privés inavoués. C’est vrai que tout partenariat est fondé sur des intérêts, surtout en politique. Parmi eux, il y aurait : ceux qui vous restent fidèles parce qu’ils veulent finir leur projets de construction, ceux qui vous courtisent pour garder leurs postes juteux où ils goutent aux délices du pouvoir ; ceux qui vous honorent parce qu’ils attendent votre caution pour décrocher, soit un poste international, soit un prêt bancaire consistant pendant que d’autres rêvent des marchés publics dont ils vont bénéficier.
Il y a également ceux qui sont en réalité vos ennemis déguisés en amis, donc des amis moins vrais, ceux qui espèrent de votre part, une protection spéciale par rapport à l’un ou l’autre dossier devant la justice ; ceux qui vous soutiennent sans savoir qu’à cause d’un zèle trop débordant, ils contribueraient à vous induire en erreur ; il pourrait y avoir aussi des amis sincères (personnes, institutions ou puissances extérieures)… Pourquoi pas ? Et oui ! Mais, qu’il ne sera pas aisé de distinguer présentement le bon grain de l’ivraie !
Il est difficile que toutes ces personnes, dans la défense de leurs intérêts hétéroclites, puissent oser se faire auprès de vous des « distilleurs » d’idées vraies et constructives pour vous et pour votre pays. De leurs lèvres, vous n’entendriez que des louanges. Et pourtant, l’Histoire nous enseigne que c’est généralement au niveau des clubs dits d’amis zélés que les révélations déconcertantes sur leur idole une fois déchue ou absente de la terre se propagent. Les proches de Mobutu, ont dit après lui : « …on n’était pas d’accord avec lui, mais on n’avait pas le choix, on se cherchait. Il fallait forcement le soutenir dans ses décisions pour ne pas… ».
Au temps de votre frère et ami Thomas Sankara, nous entendions des chansons qui frôlaient un peu le culte de la personnalité en faveur du président. « A Sankara se n be wa n bee ee, a sankar sen be waa n be bey a ye », (Là ou est sankara, c’est là où je suis et serai). Ou encore, lors des meetings populaires, il était scandé des slogans tels : « Sankara, quand tu mourras, il faudra m’emmener avec toi. » Je ne crois pas que ces personnes aient pu avoir le courage nécessaire d’accomplir leur serment. Car à la mort du héros de la Révolution d’Août, on s’est rendu bien compte que c’était juste du cinéma de la part de griots et d’acteurs dont la parole n’était pas d’honneur.
Ces inconstances ne devraient pas nous étonner car même St Pierre qui a tout juré à Jésus, s’est donné la force malheureuse de jouer à l’intelligent égoïste pour renier son ami (Marc14, 67-71). Et plus loin, de la foule qui a acclamé Jésus le dimanche des rameaux, sont sortis ceux qui ont imposé sa crucifixion à Pilate (Marc15, 9-15). Autant de preuves qui attestent à souhait que ce que les lèvres bruissent n’émane pas toujours du cœur. L’hypocrisie et le mensonge ont toujours été au centre des tragédies politiques, comme le montrent l’écroulement du système Gbagbo en Côte d’Ivoire, les chutes tragiques de Kadhafi en Lybie, Nicolas Ceaucescu en Roumanie, Laurent Désiré Kabila en RDC, … L’Histoire en possède à légion et on pourrait en citer davantage… Monsieur le Président, ouvrez donc l’œil, et le bon.
3- Les impacts plausibles du ‘’conflit-CDP’’ sur vous et sur le peuple burkinabè
Sur vous-même, le patron des lieux
Monsieur le Président, je vous sais assez stratège pour faire face aux situations les plus difficiles en politique. On vous définit souvent comme un fin observateur et un encaisseur averti. Des flèches adaptées à l’animal, vous en avez peut-être dans votre carquois. Mais, l’abattre est tout de même une équation à multiples inconnues pour la quatrième République. Vous ne pouvez donc pas prétendre être insensible à cela.
Il est évident que la poussière soulevée par la bataille des enfants de la cour CDP peut, non seulement vous obstruer la vue, mais aussi vous faire éternuer et même vous causer un rhume. Et plus encore, les bâtons ou autres instruments qu’ils utiliseront pour se battre peuvent vous piquer mortellement les yeux si vous n’avez pas la juste posture. Mais, j’ose croire que vos qualités humaines et vos acquis de président-médiateur vous permettront de travailler à apaiser la panique en vue de l’intérêt supérieur de la nation.
Sur le peuple burkinabè
Excellence, votre peuple est dérouté. Nombreux sont ceux, comme moi, qui voudraient se laisser croire à l’idée de « non-évènement », le départ de ceux qui ont rendu possible le CDP en 1996, métamorphose de l’ODP/MT. En tant que libre observateur, bien que moins averti en politique, je ne me laisse cependant pas convaincre qu’il n’y a rien. Les Moose disent que « Si un crapaud sort de la rivière et annonce que le caïman a mal aux yeux, nous disposons de pauvres arguments pour le contester, car ils vivent tous dans l’eau. »
Le départ des défenseurs intrépides d’hier de votre grand parti rend donc pénible les efforts du peuple à admettre qu’il n’y a rien. L’oiseau ne part pas de son nid pour rien : soit il a faim, soit on lui a jeté une pierre. Monsieur le Président, cette situation inquiète votre peuple. Il a la peur au ventre. Sans être alarmiste, j’avoue que le moment comporte des signes similaires à ceux qui ont contribué à basculer certains pays dans le spectre de la violence. Ce qui voudrait dire que la paix sociale serait en danger au pays des Hommes intègres. D’où la nécessité de bien réagir afin d’éviter que le pays ne se transforme en pays des « Hommes mal intégrés » dans la nouvelle civilisation mondiale : une culture de paix durable et de justice pour un vrai décollage économique.
4- Vous devez faire un choix : la paix pour le peuple
Monsieur le président, face aux boulets rouges que vous recevez des démissionnaires, et entouré du club de vos « amis », vous avez à opter ; pas forcément pour la droite ou pour la gauche. Il vous est fortement recommandé de ramer dans le sens de la paix en vue de préserver la cohésion et l’unité nationale dans la justice. Vous devez choisir pour le peuple, surtout les pauvres et les petits, ceux qui n’ont jamais goûté aux « délices du pouvoir ». Eux, leur seule richesse, c’est la paix dans le pays.
A chaque fois que je rends visite à ma grande mère, retranchée dans sa case dans un petit village de Saponé, je remarque une chose. Quand je la salue : « Bonjour yaaba, comment ça va chez vous ? ». Sa réponse tourne autour d’un même contenu : « Grâce à Dieu et au chef du village, il y a la paix ». En moore : « Wend la teng naab panga, laafi bee ! » Agée de 86 ans au moins, elle garde toujours en mémoire l’importance capitale de la paix.
De sa formule habituelle, je tire les enseignements suivants : Dieu et le chef de village sont, à des degrés différents, les deux artisans de la paix dans le village. Si elle n’a jamais douté du fait que Dieu ne faillit jamais à sa mission de protecteur de ses créatures, elle reconnait que la paix dans le village est dépendante du chef. Sans la paix, il n’y a pas de vie possible.
A l’instar de ma grande mère, beaucoup d’autres, à travers le pays n’attendraient pas de vous un intérêt quelconque, excepté la paix dans le pays dont vous êtes garant depuis 1987. Elle souhaite seulement la paix autour d’elle pour vaquer à ses activités ordinaires qui lui assurent sa pitance quotidienne : aller chercher du bois ou ramasser du sable à vendre au marcher et acheter son tabac. C’est la raison pour laquelle, je vous exhorte à voter pour la paix : la paix acquise à préserver, la paix à construire. Optez pour la paix en vue de sauvegarder les acquis enregistrés. Votez la paix qui procède de la justice pour le peuple, dans l’objectif de rendre possible et facile le développement continu de la nation, surtout même après vous.
Excellence, nul n’est parfait, et c’est ce que nous enseigne la sagesse du fou qui dit : « l’Homme qu’on qualifie de bon est celui dont les défauts ne sont pas encore révélés ». Je suis de ceux qui croient que vous avez des zones d’ombres comme tout le monde, mais que vous avez aussi travaillé pour le peuple. Des égarements, tout homme en fait l’expérience dans sa vie. Le drame n’est pas de tomber mais de vouloir rester couché.
« Seul le bien m’étonne de l’homme », confessait un saint homme. Les biens réalisés pour notre pays par votre génie méritent notre attention et notre admiration. Ils doivent êtres conservés. Alors, que les acquis engrangés au prix de sacrifices inouïs ne soient pas détruits à cause des orientations politiques partisanes risquées. La voie à suivre, l’Histoire vous-en donne un riche enseignement.
Mon Président, dans votre lieu de repos ordinaire, loin des camera et micros, retiré des dossiers de médiations, inspiré par l’instinct maternel de Mme Chantal Compaoré, du tréfonds de votre être, pensez aux plus vulnérables de votre peuple : les veuves, les orphelins, les enfants, les femmes, sans voix et sans moyens. Eux, ils n’auront que leurs yeux pour pleurer en cas de trouble dans le pays. N’écoutez que les confidences de votre cœur et les recommandations de votre conscience. Elles vous indiqueront la juste voie à suivre.
Excellence, ce n’est pas simple, mais vous pouvez y arriver. Vous pourriez me répliquer que l’idéal n’existe pas en politique, mais j’insisterais pour dire que tout risque en vue de la paix est très noble. Donc permettez-moi d’emprunter les mots de l’artiste-musicien chrétien Jean-Claude Gianadda, pour vous suggérer ceci : « Osez les rêves les plus fous, encore et jusqu’au bout, pour que la paix revienne. Risquez, même en tout et pour le tout, quand le jeu devient trouble, quand le cœur nous entraine ! »
5- L’avantage d’un tel choix.
Monsieur le Président, en bon ancien militaire, vous êtes sans doute toujours déterminé à de nobles sacrifices pour un avenir émergent de votre pays que vous aimez tant. Cultivez donc un esprit indépendant qui vous attire irrésistiblement à voter pour la paix. Choisir la paix est l’un des stylos sacrés qui vous permettra d’inscrire votre nom sur la page d’or de l’histoire de l’humanité. C’est la voie qui fera de vous une référence historique pour les Burkinabè et les Africains. Car la meilleure façon d’être légitime et de se protéger en démocratie, c’est d’aller toujours du côté du peuple, pas d’un ‘’peuple subjectif’’, mais du vrai peuple. Voter pour la paix est une entreprise qui aura l’avantage de vous aider à tout finir en note majeure. Nos ancêtres attestaient qu’ « une bonne fin est mieux qu’un bon début. »
Conclusion
Cher Président, vous êtes à la croisée des chemins : choisir une direction est l’indispensable tâche à accomplir. Parmi les aides précieuses à votre disposition, vous avez :
a)- l’humilité qui peut vous servir de torche ou de projecteur pour mieux voir à une grande distance les creux et les bosses de chaque chemin à emprunter ;
b)-le courage qui peut vous servir de stimulant pour accomplir le premier pas, le plus dur, qu’est le choix de la juste décision ;
c)- l’aspiration à la paix réelle pour le pays, comme source d’énergies renouvelables.
Tous ces éléments réunis, pour pourrez séduire davantage l’extérieur et surtout le vaillant peuple burkinabè que vous aimez tant.
Excellence, l’amour ne se décrète pas. Il ne se décide pas et on ne l’impose pas. L’amour se vit et se laisse constater. Cher Président, vous dites que vous aimez votre peuple ; donnez-nous en une preuve de plus. Que l’esprit de sacrifice que vous et vos anciens camarades de la Révolution nous avaient enseigné vous habite ! Que l’humilité, le renoncement de soi de Nelson Mandela vous inspire ! Que votre rêve légitime à faire partie du cercle des grands de ce monde vous motive ! Que vos ancêtres vous guident et que Dieu, source et origine du pouvoir authentique vous protège, pour que se réalise mon vœu le plus cher pour vous : qu’assis un jour sous l’arbre de votre retraite, vous jouissiez du témoignage reconnaissant des Burkinabè, « Blaise est un vieux sage adossé à un mur : ceux qui y vont profitent et qui s’en éloignent perdent ! » En moore : « A Blaiz yaa nîkêem sông rell lalga, tat paam yôodo, ti giin bonâ mênga ! ».
Notre Président, au-delà de tout, choisissez toujours la paix pour votre peuple. Lequel ? J’insisterai, le vrai peuple évidemment.
Veuillez agréer, Excellence, l’expression de mes sentiments respectueux.
Un Burkinabè qui se soucie de la paix dans son pays.
Sibiri Nestor SAMNE
Communicateur.
Email : sasimastor@hotmail.
Vos commentaires
1. Le 24 janvier 2014 à 10:30, par 204 ; Année des choix En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Bel article. A lire et à relire absolument. Vous avez une belle plume. Le " chapeau du chef " de Smarty en dit aussi long sur l’attitude des notables autours du chef. Apprendre à aller au delà des " tout va bien chef " est le défis de Blaise Compaoré en 2014. De toute façon les options se rétrécissent et cette situation me fait penser à Gbagbo quand il vivait ses dernières heures au pouvoir dans le bounker...
2. Le 24 janvier 2014 à 10:42, par l’optimiste En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Très bonne contribution. Mais qu’est ce que la paix ? Que fêtes vous de la liberté, la justice,...?
Contrairement a ce que plusieurs pensent, la paix ne constitue pas la base de tout ; mais c’est tout qui constitue la base de la paix. Connaissez-vous un peuple qui a lutté pour la paix ? L’histoire nous enseigne que les peuples ont toujours choisi librement de lutter pour les valeurs comme la liberté, la justice, l’égalité, la solidarité au défaveur de la paix.
Vous demandez à Blaise de prendre sa retraite pour conserver la paix ? Non ! Blaise doit prendre sa retraire pour fortifier nos institutions ; favoriser la maturité de notre si jeune démocratie ; une démocratie qui doit enfin faire ses preuves. Toutefois ; si en patrimonisant le pouvoir il peut atteindre les même objectifs, j’en doute très fortement, alors qu’il fonce. De l’autre coté le vrai peuple luttera pour ses valeurs au détriment de la paix, car la vrai paix n’est pas offerte par un individus mais conquis par le peuple qui le mérite.
Le 24 janvier 2014 à 18:42, par Verdad En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
C’est dans un climat de paix qu’on construit la démocratie, qu’on parle de liberté, qu’on espère instaurer une véritable justice afin d’atteindre l’équité et l’égalité entre les hommes. On atteint jamais ces valeurs dans les conflits, la guerre. Garantissons d’abord la paix avant de trouver des véritables consensus pour ces valeurs
Le 25 janvier 2014 à 13:21, par Vercingétorix En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Si les peuples à travers les âges prônaient l’ inaction au nom d’ une certaine paix, il n’ y aurait pas d’ hommes libres sur cette terre, aucune cause juste ne serait défendue dans ce monde. Si pour la paix, on avait laissé Hitler agir à sa guise, Blaise et nous, ne serions pas pas à parler de démocratie et d’ état aujourd’hui. Un peuple affligé, ça se défend légitimement où subit les affres de l’ esclavage tant qu’il existera de Compaorés égocentriques.
3. Le 24 janvier 2014 à 11:02 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Simple, sincère et juste : vous avez le point de vue d’un Burkinabè de l’extérieur qui vit dans une démocratie et qui est sensé.
4. Le 24 janvier 2014 à 11:08, par toto En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
il n’entend plus !!!
5. Le 24 janvier 2014 à 11:21, par ibra de kdg En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
même loin du pays nos compatriotes sont conscient de la précarité de la paix dans notre pays. puisse le tout puissant inspiré le président Blaise pour qu’il puisse renoncer au pouvoir au grand bonheur du vrai peuple mais aussi à son grand profit. Qu’il n’écoute surtout pas ceux qui ont le ventre plus grand que les yeux qui ne pensent qu’à eux. Amin !!!!!!!!!!!!!!!!!!!
6. Le 24 janvier 2014 à 11:33 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Une belle dissertation de quelqu’un qui a la main au cœur pour son peuple mais cher frère il n’entend pas mais continuer à le conseiller. Si tu étais au pays tu allais comprendre que l’inquiétude est profonde mais la soif du pouvoir l’emporte sur la raison. Je souhaite perdre mon pari mais le Blaiso ne veut rien lâcher. Portes-toi là-bas et compati à notre misère.
7. Le 24 janvier 2014 à 11:46, par torobounte En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
A bon entendeur salut ! il est certes difficile à un président africain doté d’un long règne de remettre en cause le processus de ses ambitions, mais en lisant la pertinence de cette lettre ouverte et connaissant le stratège compaoré, il peut bien revenir à la raison pour enfin figurer dans la liste des grands de ce monde.
8. Le 24 janvier 2014 à 11:52 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Merci beaucoup Mr SAMNE. Vraiment tu as tout dit. Quand vous regardez les choses, c’est vraiment de l’égoïsme pur et simple. Blaise lui-même est allé signer avec un président américain ce que le tous les américains offrent aux Burkinabé, mais après ce dernier c’est OBAMA qui poursuit. Et vous blaise, ça ne vous dit rien. C’est dommage. Je me demande si le Burkina aura un 2nd compact ? Que Dieu nous aide et nous guide. Une fois de plus merci Sibiri
9. Le 24 janvier 2014 à 11:57, par Le kingtango En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Mon frère il y’en a eu plein d’avertissement !lui même en avait averti pleins en pareil situation,donc laisse le laba ,comme lui il vit sur une autre planète que celle des hommes qu,il pense que la règle se déroge !il est comme une femme,elle aime les éloges des griots(hommes que nous sommes) même absurdes !
10. Le 24 janvier 2014 à 12:01, par sekou En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Félicitations.Très bon article .
11. Le 24 janvier 2014 à 12:18, par le panafricaniste En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
M. Samne, bravo pour votre lettre ouverte dont la teneur est empriente de franchise, de discernement et de courtoisie. Mais, j’ai crains fort que le destinataire ne la lise par ces temps qui courent ou le seul son de cloches qui adoucit ses tympans est celui provenant de la plume de ce conglomerat de mercenaires de tous bords ( quelque apatrides vivantt au pays et ramant a contre courant de l’histoire et d’autres a l’etranger ainsi que ce ramassis de mercenaires etrangers payes a cout de millions pour distiller a profusion des articles nauseabonds dont la purulence n’a d’egale que la cupidite de leurs auteurs)
Frere Samne, vous avez parle et vous avez sauve votre ame. La balle est maintenant dans le camp des coeurs endurcis comme celui de pharaon l’a ete vis a vis du peuple d’Israel, malgre les differentes mises en garde.
Le 24 janvier 2014 à 14:56 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
c’est très bien comme article, mais ce régime "jusqu’au boutiste" ne changera pas si la lutte ne s’accentue pas ! Le peuple doit accentuer la pression pour les deux points à savoir pas de sénat et article 37 non modifiable.
Le 24 janvier 2014 à 16:25, par Le visionnaire réaliste En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Belle lecture de la situation sociopolitique et bons conseils pour notre Prési qui saura certainement tirer la meilleure des conclusions
Le 24 janvier 2014 à 16:28 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Félicitations, tes conseils sont pleins de sens et de vérités. Mais hélas, ce blaise veut se prendre pour le dieu qui fait et défait tout au Burkina Faso. S’il refuse de voir la réalité, c’est peut être parce que le bon DIEU qui le notre veut qu’il emprunte le chemin qui lui fera payer toutes les injustices qu’il a causé au burkinabè (ses multiples crimes de sang qui sont jusqu’à présent impunis)
Le 24 janvier 2014 à 18:19, par grace divine En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
bravo pour votre lettre pétrie de conseils et d’avertissements.
puisse la sagesse divine éclairée notre président et tous les fils du Burkina.
amen
Le 24 janvier 2014 à 22:58, par Lido En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Merci pour votre conribution au debats politico social qui alimente l’actualité de notre cher pays. Si seulement la lettre pouvait parvenir à Monsieur le président ou meme à son épouse dont j’admire les talents et l’ouverture d’esprit. Je suis sur que M Blaise aime son pays au plus profond de lui, mais je sais aussi que le pouvoir eloigne la plupart des Hommes du chemin de l’humilité,de la réalité. Dans ce cas, il faut une overdose de courage pour choisir contre notre moi. ’’To be or not to be, that’s the question’’
12. Le 24 janvier 2014 à 13:00, par Le Rim En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Félicitation et merci pour ta contribution même étant loin du Faso ( outre Atlantique).
Ainsi, tu te rends utile à ton pays en proie à des menaces pour sa paix qui est notre seule vraie richesse que beaucoup de pays envie aujourd’hui mais qui pourrait aussi ressembler aux autres si la sagesse du "père de la nation’’ ne prédomine pas.
A bon entendeur, salut.
Bon courage quelque sois alpha.
13. Le 24 janvier 2014 à 13:01, par Raogo En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Tu es bon. Cette lettre doit être encadré et déposé au pied du lit de Blaise.
14. Le 24 janvier 2014 à 13:59, par rachidsidpayété En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Salut mon frère ! le comité de presse et autres conseillers politiques qui sont autour du PRÉSIDENT sont tous des GRIOTS et des mendiants affamés ! économisez vos énergies car DIEU n’abandonnera pas le vaillant PEUPLE DU BURKINA.
15. Le 24 janvier 2014 à 15:22, par Bédjou En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Très bel article. C’est propre et profond. Que Dieu nous aide.
16. Le 24 janvier 2014 à 15:53, par zercle En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Rien à dire Félicitation
17. Le 24 janvier 2014 à 16:44 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Merci bien pour l’article cher frere meme étant loin tu as su imprimer la situation socio politique du pays. Mais sache que Blaise n’a jamais aimé son peuple. Si vous faites un petit historique se la vie politique, il a toujours pris des engagement ou commanditer des reformes quand il est acculé par la pression populaire dans l’optique de lui donner une image d’un démocrate, d’un patriote, d’un homme de paix. Cela lui permet de gagner du temps soit pour diviser l’opposition, soit pour briser la lutte du peuple. Mais comme ce qui se pqsse ds les film wertern c’est une erreur qui abat le chef mandit malgré ses exploits. Cette fois il n’y échappera pas
18. Le 24 janvier 2014 à 17:06, par Lumière En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Le vrai bonheur on l appreci lorsqu on l a predu mais mais le burkinabé se doit encore des reflexoin pour distinguer le vrai du faux et le bon du mauvais.Rien n est encore perdu peuple burkinabé ne suivons pas aveuglement des personnes qui croit avoir des compétences douteuses
19. Le 24 janvier 2014 à 17:08, par Lumière En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Le vrai bonheur on l appreci lorsqu on l a predu mais mais le burkinabé se doit encore des reflexoin pour distinguer le vrai du faux et le bon du mauvais.Rien n est encore perdu peuple burkinabé ne suivons pas aveuglement des personnes qui croit avoir des compétences douteuses
20. Le 24 janvier 2014 à 17:08 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Ngrrrr, tu doit savoir de qui il s’agit, les mots me manque, mais j’en ai au moins quelques un pour te dire : merci pour ta contribution mon frère.
Dieu te Bénisse et Bénisse le Burkina Faso
21. Le 24 janvier 2014 à 17:25, par nestorinade de nestorinade En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
très touchant ce message, une analyse dénuée de prise de position et de subjectivisme, une analyse objective ,intéressante et réelle, en gros une analyse juste, chapeau bas à ce monsieur très soucieux du devenir de son pays, j’espère qu’il écoutera la raison et non pas tous ces griots qui s’agitent comme des charognards qui recherchent des restes et des pourritures, ceux qui aiment leur pays et blaise sont ceux qui viennent de la quitter, ils voient les choses vénir et c’est très responsable, on ne les cautionne pas mais ils ont eu le mérite et le courage de le quitter car ils ne sont plus sur une même longueur d’ondes
22. Le 24 janvier 2014 à 18:29, par BAbelt En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
MA foi ! cette lettre ouverte n’est rien d’autre qu’un receuil de conseils inédits ! Je ne doute pas que cette lettre émouvante oblige le chef de l’Etat, sa famille et ses fidèles à la reflexion. Surtout les fidèles qui .... veulent finir leur ...chantier, ceux qui veulent garder leurs postes ... ceux qui ...attendent votre caution pour décrocher des postes,... des prêts bancaires .... des marchés publics. D’autres espèrent une protection ...en....justice ; il pourrait y avoir aussi des amis sincères (personnes, institutions ou puissances extérieures)…Mais une chose est sure : Son excellence monsieur le président du Faso le dernier mot vous revient : rester ou partir !
23. Le 24 janvier 2014 à 18:31, par Benoit En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Les mêmes causes produisent les memes effets que ce soit au Zaire (RDC), en Cote d’Ivoire ou au Burkina Faso. L’entêtement du pouvoir ne laisse que ruines et sang comme héritage. Je veux encore croire que Blaise Compaoré ne détruira pas de lui-même ce qu’il a construit tant au Burkina que dans d’autres pays frères d’Afrique à travers de pénibles efforts de médiations. De toutes les façons, il jouira de la loi d’amnistie déjà voté en plus du pardon légendaire du peuple burkinabè. Merci grand frère . Physiquement aux USA, tu demeures au Faso chaque jour dans tes pensées et dans tes préoccupations. Vive le Burkina Faso
24. Le 24 janvier 2014 à 18:51, par Verdad En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Pour le moment au Burkina les gens pensent que la paix est un mot. Mais la paix c’est que ça. IL faut la perdre pour connaitre sa vrai valeur. Demande aux frères qui ont connu la guerre, qui ont vécu sous des balles réelles.
25. Le 24 janvier 2014 à 23:08, par cha En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
les gens ont appris à creuser des trous/ à tomber dedans mais il faut une tiers pour les aider à en sortir//
26. Le 24 janvier 2014 à 23:20, par Zalle mamadou B. En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Regardez bien ! Jusqu’au moment ou j’écris mon commentaire aucun des commentaires antérieurs n’ose dire du mal de cet article. C’est un signe fort et je propose que fasonet récapitule les commentaires et propose plutard quelque chose a lire a nos autorités et a nous !
Quant à l’auteur de l’article, merci pour ta clairvoyance, plusieurs burkinabés de l’extérieur pensent bas la meme chose et vous avez eu le courage et bravez la paresse mettant l’intérêt commun des burkinabés au dessus de tout pour poster cette lettre qui sort de l’ordinaire. Sachez qu’une bénédiction particulière vous est réservée pour ce geste d’amour !
Cher président, bien aimé, écoutez pour une fois un message sans haine et sans griotisme !
27. Le 25 janvier 2014 à 01:48, par TANGO En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
merci mon frère pour ce discours
28. Le 25 janvier 2014 à 06:08, par Vrai dé vrai En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Article édifiant aussi bien pour pour le destinataire (à condition qu’il le lise) que pour tout lecteur. La démarche, la courtoisie et le respect dus au rang du destinataire aussi bien que la franchise, tout y est. Bravo Mr SAMNE. Espérons maintenant qu’il le lise et en prenne bonne note. Puisse Dieu le guider. Que Dieu garde le Burkina en paix.
29. Le 25 janvier 2014 à 06:16, par STANISLAS En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
merci NESTOR pour tes conseils à notre cher BLAISO. si seulement il pouvait te lire ! continue dans un tel amour pour la chère PATRIE surtout pour ton analyse objective . Tu es un vrai fils du PAYS des Hommes Intègres. Nous avons besoin de vous au pays.DIEU TE BÉNISSE
30. Le 25 janvier 2014 à 07:41, par sawadogo paul En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Tuum-toogo. A bon entendeur salut !
merci Nestor
31. Le 25 janvier 2014 à 08:01, par papa En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
merci message bien clair.ceux de donsin vous salut
32. Le 25 janvier 2014 à 10:06 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Ngrrrr, tu doit savoir de qui il s’agit, les mots me manque, mais j’en ai au moins quelques un pour te dire : merci pour ta contribution mon frère.
Dieu te Bénisse et Bénisse le Burkina Faso
33. Le 25 janvier 2014 à 10:12, par Vrai de vrai En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Article édifiant aussi bien pour le destinataire (à condition qu’il le lise) que pour tout lecteur. aussi bien le style, la courtoisie et le respect dus au rang du destinataire que la sincérité dans le raisonnement, tout y est. Bravo Mr SAMNE. Espérons maintenant qu’il le lise et en prenne bonne note. Puisse Dieu le guider. Que Dieu garde le Burkina en paix.
34. Le 25 janvier 2014 à 13:15, par Powerfull En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Rien à ajouter . très bel article.que Dieu vous bénisse et vous éclaire de plus.
Mr le président, ayez le précieux courage d’écouter votre peuple, il vous sera reconnaissant et vous serez épargner de mauvaises surprises.vous savez bel et bien et mieux placé n’être ignoré que tous ceux qui ont pris cette voie que vous tenter d’emprunter en ont péri, donc ressaisissez vous pendant qu’il est temps . C’est pas tard, on peut toujours vous pardonner et il vous revient de choisir.
En tant que médiateur, vous devez donner le bon exemple.on peut pas se contenter d’éteindre l’incendie du voisin pendant que chez soi les flammes dictent la loi.
TIME WILL TELL
35. Le 25 janvier 2014 à 14:33, par verdad En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
mon frère SAMNE, je sais que tu sens "l’homme bon" en BLAISO, et tes propos sont sinceres. mais tu sais, la verité-que d’autres refusent de voir- c’est que le BLAISO veut bien quitter mais à qui laisser son heritage si aucun de ses amis -les fideles,les opposants,les traites- ne lui inspirent confiance ? tu a parlé tantôt de la sagesse du village, et justement, n’a tu jamais entendu parler de ces vieux sages qui aurait aimé ceder leurs pouvoirs à un de ses enfants et par defaut à un fils du village mais qui malheureusement n’en trouve pas parmi eux un assez sage, et qui finallement meurs avec ses pouvoirs ? en verité, le BLAISO a peur de laisser tous ses efforts aux mains de dilapideurs. y’a un proverbe qui dit : " on ne lie pas l’agneau devant le terrier de l’hyene". quelle personne verrait bien l’abri de l’hyene et aller y attacher son agneau ? ainsi, quel citoyen, homme integre qui aime vraiment son pays le laisserait entre les mains des hommes peu moraux, sous pretexe qu’il faut alterner ?
cher frere, BLAISO est un vrai ancien militaire, comme tu l’a reconnu. et un vrai militaire integre comme le BLAISO ne laisserait jamais son pays dans les mains des gens peu recommandables. Le BURKINA n’est pas un royaume, et il ne revient pas au BLAISO de choisir un successeur, me repondras-tu surement... c’est vrai, mais en tant que militaire, president, homme integre à la fois, il a ce devoir moral de garantir une bonne contnuité de la nation et d’empecher qu’elle dans la main d’une bande organisée sans scrupule.
Le 25 janvier 2014 à 18:32 En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Verdad, le menteur, la constitution ne fait pas de la confiance que le chef de l’ etat pourrait avoir a un de ces "derriere" une condition pour quitter le pouvoir apres deux mandats, encore que je ne sais meme plus exactement de combien de mendats le Blaisot a vraiment joui de facto ? Il prend notre partience pour de l’ idiotie. Cette fois- ci, on va se rencontrer et meme s’ il est l’ enfant terrible de Ziniare, le peuple est l’ enfant terrible de tout un pays. Donc, y a pas match. Meme avec tous les chars et nos Milliards qu’ il depense a se payer des mendiants transmutes en philosophes.
Le 26 janvier 2014 à 16:10, par christophe En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Verdad,
ne reduis pas la pensee de Samne. Le Burkina n’est pas un village et le president ne choisit pas son successeur !
Le 27 janvier 2014 à 11:21, par Karissa En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Monsieur/Madame Verdad, il n’appartient pas à celui qui exerce un mandat électif de désigner son successeur. Il finit son mandat et il s’en va si c’est le dernier, et c’est ce qui est demandé au Chef de l’Etat actuel. Vous insinuez que le Burkina serait en des mains douteuses après M. Blaise Compaore : c’est une injure à tout un peuple ! Lui-même a accédé au pouvoir suprême après bien d’autres dont on ne peut pas dire qu’ils aient été tous de moralité douteuse ou tous excellents au point de n’avoir pas dû quitter le pouvoir.
36. Le 26 janvier 2014 à 22:02, par LA SOEUR DE YOOL En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
TOUT EST DIT.
37. Le 27 janvier 2014 à 22:20, par Samné En réponse à : Situation nationale : Sibiri Nestor SAMNE recommande à Blaise Compaoré le sens de la paix et de l’unité nationale
Mon frère, c’est une très bonne contribution. Le président avait déclaré à la mort de Nelson Mandela qu’il est à l’école de celui-ci. Que Dieu fasse qu’il applique la sagesse de Nelson.