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Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

Publié le jeudi 23 janvier 2014 à 23h30min

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Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

Je partirai volontiers de l’humour auquel vous avez semblé m’inviter un bref moment, même si je regrette de ne pas le trouver dans votre propre texte. Et tant qu’à faire, je resterais pour cela avec Deleuze dont vous ne soupçonnez pas l’intérêt qu’il accorde à l’humour : vos histoires de brouette, de baleine et autres étalons autour d’une jument lui auraient peut-être donné l’occasion de plaisanter sur le fait que son concept du concept s’est déterritorialisé chez des Africains, et celui du devenir-animal devenu autrement plus intéressant dès lors que, pour des étalons, il y a une jument en jeu...

1. Une cantine n’est pas une cantine

Mais je partirai aussi, plus sérieusement, de comment l’humeur peut nous faire passer à côté de l’essentiel. Aristote écrivait : "la colère, en effet, semble bien prêter jusqu’à un certain point l’oreille à la raison, mais elle entend de travers, à la façon de ces serviteurs pressés qui sortent en courant avant d’avoir écouté jusqu’au bout ce qu’on leur dit, et puis se trompent dans l’exécution de l’ordre, ou encore à la façon des chiens, qui avant même d’observer si c’est un ami, au moindre bruit qui se produit se mettent à aboyer" (Éthique à Nicomaque VII, 7).

Vous êtes philosophe et avez donc assez d’esprit pour ne pas prendre cette occurrence du chien à la lettre car elle renvoie , au-delà de l’animal lui-même, à l’absence de la raison dans le désordre de la colère comme passion. Mais je crains bien fort, vu le sort que vous avez réservé au concept de cantinisme que j’ai proposé, à partir de la théorie du concept de Deleuze ( ce n’est nullement la délimitation conceptuelle du cantinisme qui lui est empruntée comme vous dites, mais la définition même du concept ou le concept du concept), je crains donc qu’avant de bien entendre vous vous précipitiez sur la lettre : tout comme vous avez immédiatement entendu, avant même de lire la singularité du pluriel de cantineS, le réfectoire, lieu du manger, dont on a du mal à imaginer qu’il puisse avoir comme trait principal l’accumulation secrète et douteuse ET l’exhibition.

Au lieu de cela, mes cantines renvoient aux caisses d’argent dont on nous parlait au Burkina il y a deux ans, et dont la dissimulation avait été trahie par l’exhibition et l’ostentation. Ce qui m’a inspiré ce concept de cantinisme, c’est ce fait divers, qui n’est pas un "fait-événement". Les cantines-caisses ne sont donc pas votre cantine-réfectoire, et je ne suis même pas sûr du tout que ceux qui ont, ou avaient les premières mangent dans la seconde.

Il y a deux conséquences à cela : 1) En commençant par vous égarer et vous méprendre ainsi grossièrement sur mon concept de cantinisme, vous avez bâti toute votre réponse sur le vide de vos seuls phantasmes, en même temps que vous avez voulu imiter mon geste de subsumer une situation sous un concept : ne pouvant créer par vous-même, vous avez repris exactement mes propres termes (dont subsumer) pour désigner autre chose (rentiers de la république). Or, et comme c’est toujours le risque dans toute imitation, le modèle étant mal regardé dès le départ, votre copie n’en a été que doublement défaillante, et non convaincante.

2) En pensant m’atteindre vous vous êtes mis à taper à bras raccourcis sur des fantômes, car je n’ai rien à voir avec toutes les organisations et tous les noms propres politiques que vous citez et confondez (subsumer n’est pas confondre). Aveuglé et abusé dès le départ, vous tapez sur des adversaires qui ne sont pas moi. Sans doute alors avez-vous pris un coup, qui vous met hors de vous : ce coup est celui d’un concept (cantinisme), si seulement vous l’aviez compris.

Ce coup, voyez-vous, ce n’est pas l’impact d’une pierre de lance-pierres. Le coup qui vous a atteint, et atteint dans la mesure même où vous n’avez pas compris, est donc encore celui d’un concept, dont Deleuze dit encore qu’il a une vitesse infinie, tout en étant lui-même fini. Une entité finie et discrète, comme une pierre de lance-pierres, mais à vitesse infinie vous a percuté au point de vous faire perdre la raison et de vous faire délirer...

Vous ne pensez pas par vous-même, alors que vous osez citer Kant sur les Lumières, vous ne faites qu’imiter la violence d’une charge récente contre un universitaire Burkinabè avec lequel vous pensez m’identifier : "l’état de tutelle est l’incapacité à se servir de son entendement sans la conduite d’un autre" écrivait donc Kant dans Qu’est-ce que les Lumières ? Et dans votre délire, vous voyez des doubles de moi partout, ce dont je dois vous remercier de faire de moi un fantôme qui vous hante et contre lequel vos coups sont vains, des coups d’épée dans l’eau. Car quels rapports existent-ils entre les gens que vous évoquez et l’hypothèse que j’ai soumise non pas à vous seul comme vous avez l’enflure de l’écrire (ou alors je vous fais trop d’honneur de vous réserver l’exclusivité d’une réflexion rigoureuse), mais à tous les burkinabè ?

Encore une fois je laisse les questions ne relevant pas de ma compétence de philosophe sur cet article 37 : les avocats du SYNAF ont récemment défendu son maintien en l’état. Mais je parie que même eux ne seraient pas compétents à vos yeux pour en parler. Revenons à la philosophie, en rapport avec la situation politique de notre pays.

2. Politique et philosophie

A. Sur la liberté : pourquoi la liberté d’un seul citoyen, le Président, vous préoccupe-t-elle plus que celle de 15 millions d’autres ? Pourquoi ses droits à lui, que personne ne peut limiter si ce n’est la loi, vous importe-t-elle plus que ceux des autres citoyens, par où étrangement vous insinuez alors qu’il n’est plus citoyen comme les autres, mais plus que les autres ? Un citoyen qui a pourtant l’avantage sur ces autres d’avoir joui et usé de son droit à diriger le pays, et qui est en fin de ce droit. Vous citez Montesquieu "la liberté est le droit de faire ce que les lois permettent", mais auparavant la liberté est aussi définie : "la liberté politique ne consiste point à faire ce que l’on veut", précisément parce qu’on n’est pas seul, mais dans un État où il y a les autres, et que la vie sociale ou politique n’est pas l’état de nature.

C’est pourquoi, après la définition que vous citez, Montesquieu poursuit après deux points : "et si un citoyen pouvait faire ce qu’elles (les lois) défendent, il n’aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir". La liberté n’est pas l’indépendance vis-à-vis des autres, mais la liberté d’un citoyen est toujours limitée par celle des autres, de même que "le pouvoir arrête le pouvoir" pour qu’il n’y ait pas d’abus. Oui, le Président est un citoyen comme les autres, mais il n’est donc pas seul à être citoyen ; ce qui veut donc dire qu’il n’est pas plus citoyen que les autres.

B. A supposer que la citation que vous attribuez à Kant dans un "Essai sur la paix perpétuelle" (si ce titre lui-même n’est pas tout à fait exact, que doit-on attendre de l’exactitude de votre citation !), je vous invite au simple bon sens d’imaginer aussi ceci : que Barack Obama au terme de son 2è mandat demande à modifier je ne sais quel texte de loi pour briguer un 3ème mandat, pensez-vous que les Américains qui s’y opposeraient forcément soient moins démocrates et républicains que vous ?

Vous vivez comme moi dans une grande et vraie démocratie dont vous faites semblant d’oublier les bienfaits pour votre propre peuple : une duplicité et autre forme d’une arnaque intellectuelle en règle qui consiste à défendre ce que ni vous ni personne d’autre ne défendrait là où vous résidez. Vous ne tenez pas compte du principe de continuité leibnizien qui veut "que c’est toujours et partout en toutes choses tout comme ici". La démocratie de l’alternance dont vous jouissez en Amérique du nord, vous semblez la refuser dans votre Burkina natal en nous rebattant les oreilles avec les droits et la liberté d’un seul citoyen qui, lui, trouve le moyen de s’en inspirer quand il pense que cela l’arrange (cf "aucune manifestation n’a jamais modifié de loi en Amérique ni en France" !).

Le principe ontologique de continuité chez Leibniz est aussi, pour moi, un principe d’universalité de la dignité humaine : l’homme est ici comme là-bas, et il est là-bas comme ici. La différence entre vous et moi me semble que vous parlez en avocat et en conseiller du Président (même si vous ne l’êtes pas en vrai, ou peut-être souhaiteriez-vous l’être), alors que je ne suis ni l’avocat ni le philosophe-conseiller d’aucune organisation politique ; et que vous vous adressez à l’opposition comme si vous étiez le pouvoir en place, ce que je ne fais pas.

Je n’ai rien contre le Président, mais je suis simplement pour le principe de l’alternance dans une démocratie comme celle dans laquelle je vis moi-même ; une démocratie à l’intérieur de laquelle il peut arriver aussi d’entendre que les Africains que nous sommes ne seraient pas capables du meilleur chez nous : il y va donc aussi de ma dignité de Nègre.

C. Du coup je me demande si ce n’est pas plutôt vous qui êtes dans une logique toute nietzschéenne, selon Fukuyama, de non-reconnaissance de la dignité des gens, des humains qui, écrit-il, "ont de la fierté et croient en leur propre dignité, et exigent que cette dignité soit reconnue, surtout par le gouvernement du pays où ils vivent". Vous craignez et tremblez devant ce que vous semblez alors considérer comme l’avènement du "dernier homme" , égalitaire, au Burkina Faso puisque, à l’exception d’un seul homme vous ne voyez personne, surtout de l’opposition ou démissionnaire du CDP, capable de diriger notre pays ; parce que, dites-vous, vous ne voyez pas de programme : est-ce même votre rôle de philosophe d’épier et surveiller ainsi, dans une démocratie, les programmes d’organisations politiques si vous n’êtes pas militant et partisan, ou journaliste politique ?

D. Vous exigez donc des programmes, soit, mais alors quelle est la pertinence de votre lecture d’Alain Badiou, et de votre demande de "thermomètre adéquat" , si vous ne méconnaissez pas la part d’aléatoire inscrite dans l’événementialité de l’événement ? Si vous connaissiez ce qu’est chez Badiou, le coup encore, ou le trou qu’est et qu’opère l’évènement dans l’être qu’il creuse, et dont il s’excepte, vous n’allliez pas demander un thermomètre pour mesurer ce qui, donc, ne peut se mesurer dans sa vérité singulière (qui n’est pas La vérité) qu’après-coup.

En clair, la bonne lecture de Badiou aurait dû être, l’événement étant "l’absolu non-être" pour lui : le président actuel appartient à l’être, et l’événement est une alternance qui s’annonce comme rupture, avec et GRÂCE à l’indétermination même du sujet politique qui portera et soutiendra cette rupture. Vous pleurez au contraire : "c’est le degré zéro du leadership d’anticipation". Or, précisément, là où ça fait événement, ce n’est pas dans l’anticipation, mais dans l’après-coup où du vrai se mesure à la fidélité offerte à cet événement.

Vous avez le droit d’exiger des programmes, en votre qualité de censeur de la république, mais faites-le sans Badiou. Comment, du reste, on se demande, vous qui n’aimez pas et fuyez les concepts, abscons ou non, auriez quelque chance de pénétrer des pensées hautement conceptuelles comme celles de Deleuze et de Badiou (avec lequel, comme vous racontiez aussi vos rencontres, j’ai pu avoir le privilège de philosopher : cf un ouvrage collectif "Penser l’Europe à ses frontières").

Et puisque vous invoquiez Dieu pour finir, après autant d’insanités (je préfère écouter des évêques et des imams, ou m’en remettre à mes ancêtres de terre Dagara) : "sa religion aurait dû plutôt conseiller à M. Von Haller de pleurer, car c’est une punition divine (et la plus sévère que l’homme puisse encourir) de négliger la pensée et la raison" (Hegel).

Kwesi Debrsèoyir Christophe DABIRE
Docteur en philosophie de l’Université de STRASBOURG.

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Vos commentaires

  • Le 23 janvier 2014 à 19:35, par Ngaw En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Ah il a enleve ses lunettes. C’est pas mieux comme ca. Surement qu’il n’a pas dormi et son ego tout comme celui de ses maitres a pris un gros coup. Kia kia

    • Le 24 janvier 2014 à 10:03 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

      Ngaw, franchement si tu n’es pas analphabète et si tu as bien lu, est-ce qu’on peut dire qu’on dire que celui qui a écrit ça, mr Dabiré, ressemble à quelqu’un qui a des maîtres. Au lieu de regarder des lunettes, Corrige ta vue et lis s’il te plait

    • Le 24 janvier 2014 à 11:04, par Verite En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

      J’ai jamais vu un docteur ecrire un tel torchon. Dabord, l’alternance dont lui il parle en Amerique et en Europe est la volonte des peuples.Quand les peuples de ces pays veulent reconduire ou non leur dirigeant, ils le font par les urnes. (Principe Democratique)
      Ensuite dans tes pays models, je te rappel qu’il y a des senats

      • Le 24 janvier 2014 à 11:34, par Error En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

        Il y a aussi une Constitution cher Verite, une Constitution qu’on ne modifie pas pour se représenter : donne un seul exemple en Amérique ou en Europe où tu connais un chef d’État rester au pouvoir après son ou ses mandats. Si tu veux comparer, alors Blaise peut se représenter et être de nouvo candidat mais pas en 2015. Il suffit pas d’avoir sénat et constitution, il faut les respecter

      • Le 25 janvier 2014 à 15:26, par L’HOMME En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

        Cher ami Vérité, l’alternance est une conséquence directe de la démocratie. L’absence d’alternance est synonyme de monarchie. Nous avons choisi la démocratie au Burkina, alors acceptons les règles du jeu démocratique.

        Web master je t’ai fait quoi ? Je n’insulte personne, mais tous les post que je fais depuis un bon moment ne sont pas publiés ! Celui-ci est mon second sur cet article. Si c’est mon pseudonyme qui fait problème, alors je changerai pour te plaire. mais s’il te plait arrête de me censurer.

  • Le 23 janvier 2014 à 19:45, par bibeega En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    La reponse simple de Djibo t’a fait vraiment mal hein. Tu parle de democratie dont il jouit en Amerique du Nord, la ba il y a Senat. Tu dis quoi ???

    • Le 24 janvier 2014 à 12:34, par Eleve de maternelle En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

      Dans sénat de laba est ce que le 1/3 est désigné par un seul individu ?. Il faut allez au fond des choses et ne pas rester superficiel. En Allemagne y a un président au Burkina y’ a un président. Alors que le président du BF a tout le pouvoir exécutif en Allemagne le président n’a aucun pouvoir exécutif c’est le Chancelier qui a ce pouvoir. Le mot Sénat ne veut rien dire c’est le mode de désignation et le contenu qui importe.

  • Le 23 janvier 2014 à 20:09, par Laure En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Mr le Dr. vous dites :

    "Pourquoi ses droits à lui, que personne ne peut limiter si ce n’est la loi, vous importe-t-elle plus que ceux des autres citoyens, par où étrangement vous insinuez alors qu’il n’est plus citoyen comme les autres, mais plus que les autres"

    Il m’a tout l’air qu’a force d’avoir fait trop papier, vous semblez ne pas comprendre les choses faciles. Le President est un citoyen comme tout le monde en droits et en devoirs et devant la loi. Par contre on s’interesse a lui parce qu’il est le president. Tout comme le monde entend les injustices faites aux gens celebres comme toi par exemple. Mais un gars comme moi, on s’en gnagne.

    Arrete de reflechir trop loin et lit les choses aussi simplement. Ta haine et ta colere pour le KO de Djibo va te faire perdre des boulons. Ecris un bouquin ou bien "fesse le singe = voir traduction en Anglais), ca te fera du bien

  • Le 23 janvier 2014 à 20:11, par vérité no 1 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    J’ai beaucoup aimé votre écrit. Un intellectuel c’est celui qui peut faire la part des idées et des concepts. Le peuple est fier de vous. Mr Djibo continue de frapper dans l’ océan.

  • Le 23 janvier 2014 à 20:18, par Pasakzidi En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Dr DABIRE, vous êtes un philosophe a la poigne. Vous avez mis le cantiniste réfectoriste a sa place. Oui il n’est pas a la hauteur, intellectuelle et morale, pour tenir ce débat avec vous. Sans passion ni colère vous l’avez renvoyé sur les bancs. Je suis sur qu’il fouillera ses citations mal assimilées pour une réponse confuse et confondante,pauvre petit docteur Djibo. Un bon bac a Djibo vous aurait mieux former. J’espère qu’avec tout ces coup que vous avez provoqués et obtenus, on vous en vera enfin votre part des ressources de la cantine, veule diplômé a l’honneur bradé, et on se plait a s’appeler philosophe ? prrrrrr.

  • Le 23 janvier 2014 à 20:19, par Sirop En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Bravo Dabiré. On reconnait ceux qui ont un doctorat. Merci pour ce coup de grâce à Djibo. Nous allons demander une messe de requiem pour sa pensée chaotique. Comment quelqu’un qui bénéficie des bienfaits de la démocratie et de l’alternance dans un pays civilisé peut soutenir que nous, les nègres, nous n’avons pas droit à l’application des principes universels de l’Etat de droit et que nous devons nous satisfaire d’une gouvernance bananière dans laquelle le dictateur local fait ce qu’il veut, y compris la remise en cause du pacte qui fait le socle de notre nation. A quoi cela sert-il de prévoir des clauses limitatives dans la règle de droit si on peut les transgresser comme on le souhaite, sous le prétexte d’être un citoyen comme les autres, alors que précisément, cela montre qu’il n’est pas un citoyen comme les autres. Si Djibo revient sur le forum, il va falloir vraiment l’interner en psychiatrie, pour son bien.

  • Le 23 janvier 2014 à 20:21, par MemoireVive En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Aujourd’hui je constate que y’a des docteurs intègres et aussi des docteurs tubes-digestifs. Publiez votre adresse mail.

    • Le 24 janvier 2014 à 04:50 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

      Pardon, que votre humilite de philosophe et de dagara ne soit pas touchee. mais si vous pouvez laisser votre email, vous rendriez beaucoup de service a la jeunesse. Vous ressemblez a un homme de bien. Pas a Djibo qui a fini de demontrer qu’ il n’est pas a prendre au serieux. Des gens de cet acabit, presses trop presse, n’arriveront nulle paert. Ecce homo.Dans toute sa laideur. Platon croyait que seul le philospohe - roi avait du merite pour garder la citer et la diriger. Djibo n’ est ni l’ un ni l’autre. Il men per die(m). En francais d’ abidjan, on dira qu’ il est un mendi(ant) perdu dans la tounra canadienne aprs avoir lamentablement echoue en philosophie en france la ou vous Debresoyir Christophe aviez reussi et de fort belle maniere. N’ arretez jamais d’ apporter vos contributions sur la toile. A l’ heure des TICs il ne faut point laisser un seul espace pour les criminels de tout bord qui peuplent la terre. Ces oiseuax immondes feraient des agneaux comme nous une bouche. Ils n’ ont pas pitie, ils n’ ont pas peur de faire le mal, ils n’ ont pas honte.

  • Le 23 janvier 2014 à 20:38, par Tapsoba®(de H) En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Sincèrement "Barka"(excusez moi de ne pas pouvoir vous remercier en dagara).J avoue qu après avoir lu les "insanités",comme vous le dites ,de Mr Djibo,j ai eu le sentiment d être devant quelqu un qui n a que du mépris pour le peuple burkinabè mais qui se camoufle hypocritement dans une fausse affection.Qu il se détrompe,car il se fait inutilement mal,pas à ce vaillant peuple qui a lutté dans les années 90 ,sans l aide des faux conseillers-philosophes ou philosophes-conseillers(peu importe l ordre) pour acquérir sa liberté.Montesquieu ne disait-il pas ,« Ce qui m a beaucoup nui,c est que j ai toujours méprisé ceux que je n estimais pas » ? À méditer donc...

  • Le 23 janvier 2014 à 21:17 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Écoutez, ça finit par lasser, tous ces pingpong entre philosophes. Allez discuter de tout ça autour d’un verre. Ça vous rafraîchira le cerveau tous les deux.

  • Le 23 janvier 2014 à 21:43 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Blaise est entrain de réveiller les vrais hommes du Burkina. Cela m’intéresse beaucoup. Blaise tu voies qu’il y a des intellectuels, sauf que eux ils préfèrent la logique.

  • Le 23 janvier 2014 à 21:57, par Diplomite En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Il faut que j’aille m’inscrire en philo ! Oh que c’est bien dit et non élucubré ! M. Djibo, reconnais tu as été battu à plate couture.

  • Le 23 janvier 2014 à 22:52, par manus En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Djibo, fou den à daba dieni dè ? Djibo, arrête de te faire laver ! c’est pas ta pointure ! Merci

  • Le 23 janvier 2014 à 23:00 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Je pense que personne ne vous a obligé à faire de la philosophie donc laisser nous en paix avec ces raisonnements sans fond.

  • Le 23 janvier 2014 à 23:07 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Watatatatata, que c’est bien écrit la réplique. Entre cette "philosophie de la Lumière" et la "philosophie du ventre" de Djibo, il n’y a pas match !

  • Le 24 janvier 2014 à 01:06, par hipé En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    L’un des mérites de la situation actuelle du Burkina est de nous relever des penseurs profonds, sérieux, méthodiques comme Dabiré. M. Dabiré, ne sous-estimez pas vos compétences sur la question de l’article 37 car de mon point de vue, votre analyse sur le "pourquoi" du référendum dans votre premier écrit est une lumière qui guide le juriste. Vous avez posé la vraie question, car en droit, on interprète la lettre d’une loi en s’appuyant sur sa raison d’être qui est son esprit, esprit qu’on trouve généralement dans les travaux préparatoire des lois. Je soutiens donc avec force que vous avez compétence (même juridique) pour parler de l’article 37.Je ne vous apprends rien en ajoutant que le droit serait fade sans l’apport des philosophes (les vrais, je veux dire), car la science du droit ainsi que son raisonnement ont été fortement inspirés par des philosophes : Hegel, Kant, Montesquieu, etc. Bravo à vous ! Je remercie aussi certains intervenants, car sans leur inoxydable vacuité, nous n’aurions peut-être pas eu droit à un écrit si profond.

  • Le 24 janvier 2014 à 03:53 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

    Juste des griots qui font du bruit sans rien dire. bof, on circule et on garde le combat en vue : aucun referendum, aucune modification de l’article 37, aucun senat, des salaires décents pour les travailleurs...

    • Le 24 janvier 2014 à 04:53 En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec DJIBO

      Allez au referendum et c’est la que Blaise va manger son totem. S’ il ne connait pas son totem, il va tre surpris de le decouvrir a un age ou ce n’etait plus necessaire. Djibo, faut pas acheter une bagarre pour rien. Car on va te triter comme tel.

      A bon entendeur, salut. Blaise meme a commencer a mettre de l’ eau dans son Mouton Cadet.

  • Le 24 janvier 2014 à 06:39, par Kougny En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Bon mon ami si c,est pour contribuer au debat bienvenu,mais si c,est pour faire etalage de vos talents philosophiques alors sache que cela n,interesse personne c,est une tribune autopublicitaire.vs savez mon Cher Dabire le narcisisme est une pathologie comme telle exige une cure adaptee.La reponse de Mr Djibo vs a si blesse au point que vs lunettes ne resistent plus au coup.Petit prof en quete de pub,l,art.161 permet la modification de notre constitution via referendum,les constituents ont eu tort ? Je m,en tiens AUx textes en vigueur comme citoyen libre comme quoi une constitution ne saurait etre un sujet de disertation litteraire.Soyons serieux Mr Djibo Fait une analyse politique et vs,vs nous donnez un CM donc vs etes hors sujet sache que l,humeur de la rue n,a Jamais creer un grand roi.

  • Le 24 janvier 2014 à 06:44, par Kougny En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Bon mon ami si c,est pour contribuer au debat bienvenu,mais si c,est pour faire etalage de vos talents philosophiques alors sache que cela n,interesse personne c,est une tribune autopublicitaire.vs savez mon Cher Dabire le narcisisme est une pathologie comme telle exige une cure adaptee.La reponse de Mr Djibo vs a si blesse au point que vs lunettes ne resistent plus au coup.Petit prof en quete de pub,l,art.161 permet la modification de notre constitution via referendum,les constituents ont eu tort ? Je m,en tiens AUx textes en vigueur comme citoyen libre comme quoi une constitution ne saurait etre un sujet de disertation litteraire.Soyons serieux Mr Djibo Fait une analyse politique et vs,vs nous donnez un CM donc vs etes hors sujet sache que l,humeur de la rue n,a Jamais creer un grand roi.

  • Le 24 janvier 2014 à 07:08, par Peace En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Dr, Dieu vous bénisse !!!!

  • Le 24 janvier 2014 à 08:12, par Laïla En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Voilà, voilà, DJIBO, c’est toi même qui a cherché. Si tu te tais ça fait quoi, han ! Comme tu ne connais pas la honte, continu. Blaise va te faire son conseiller spéciale.

  • Le 24 janvier 2014 à 10:33, par Saonzabré En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Réplique claire, limpide, méthodique et cinglante à un prétendu philosophe égaré dans les sombres dédales de son tube digestif ! Merci frère DABIRE pour ces lumières qui ne font que le plus grand bien au débat sur la situation nationale. Continuez d’éclairer le peuple de vos brillantes analyses et ne laissez surtout pas les "obscurcisseurs" parvenir à leurs criminels desseins de nous perdre pour leurs seuls intérêts égoïstes. Encore chapeau bas !

  • Le 24 janvier 2014 à 10:40, par leNostalgique En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    "En commençant par vous égarer et vous méprendre ainsi grossièrement sur mon concept de cantinisme..."

    Si je comprends bien, l’écrit de Monsieur Djibo était un hors-sujet ? Monsieur Etienne Traore disait de lui qu’il était un des moins brillants de ses étudiants. Avait-il finalement raison ? Car j’étais un de ceux-la qui estimaient qu’il ne devait pas rappeler les performances anciennes de ses étudiants. S’il avait raison, alors mea-culpa.

  • Le 24 janvier 2014 à 10:49, par Moukoro En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Simplement merci à ce digne burkinabé qu’est Mr Dabiré. Je reviendrai certainement à vous lorsque mon temps le permettra.
    Ahmed S. MOUKORO,
    Dr en théologie et philosophie politique
    Cambridge USK

  • Le 24 janvier 2014 à 12:07, par tièkadiyé En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    po !po !po !po !!!!!!!!!!!!!!! WaïÎïïï !!!!!!!!! Là là, moi j’ai compris quelque chose pour une fois. Je croyais que les philosophes ne savaient qu’aligner des mots bizarres pour former des phrases incompréhensibles. Mais là, c’est plutôt un enseignant, un éducateur qui se fait comprendre par ’’les élèves’’. En plus, vous n’avez point versé dans un pédentisme à la con comme ce Djibo. Non !!!! celui-là, il gate le nom de Djibo Alzheimer de l’Obs. Ce que j’admire le plus, c’est cette intelligence qui te permet de laver proprement cet impertinent et prétentieux avec la manière. Sans être grossier et loufoque comme lui, tu l’éduques et tu enseignes les lecteurs. Simplement bravo.

  • Le 24 janvier 2014 à 12:37, par Saonzabré En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Réplique claire, limpide, méthodique et cinglante à un prétendu philosophe égaré dans les sombres dédales de son tube digestif ! Merci frère DABIRE pour ces lumières qui ne font que le plus grand bien au débat sur la situation nationale. Continuez d’éclairer le peuple de vos brillantes analyses et ne laissez surtout pas les "obscurcisseurs" parvenir à leurs criminels desseins de nous perdre pour leurs seuls intérêts égoïstes. Encore chapeau bas !

  • Le 24 janvier 2014 à 18:14, par Ky Dramane En réponse à : Le coup d’un concept : Une mise au point avec Mamadou DJIBO

    Mes chers compagnons de promotion que sont Christophe et Mamadou, (pour ne pas vous nommer par vos noms respectifs), il serait philosophiquement gratifiant de mettre fin à de tels échanges. Elevons nos esprits pour contribuer ensemble à l’avènement d’un Burkina uni, prospère et fraternel. Si débats, il doit y avoir, pourquoi ne pas créer un espace d’échanges (forum) dans le respect d’une certaine "éthique de la discussion" (Habermas) et non chercher à s’embrigader dans des concepts qui sont au delà des vrais enjeux de société de notre pays ; encore moins flatter certains ego. Puisse la voix (voie ) de la raison triompher !!.Bien à vous chers collègues !!! Fraternellement !!!

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