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FESPACO 2005 : des prix beaucoup plus étoffés

Publié le lundi 31 janvier 2005 à 07h09min

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La XIXe édition du FESPACO aura lieu du 26 février au 5 mars 2005 à Ouagadougou. A un mois à peu près de ce rendez-vous cinématographique panafricain, le ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme a eu une rencontre d’échanges avec la presse le 28 janvier.

"Ce n’est pas une conférence de presse, mais une rencontre d’échanges à bâtons rompus", a d’emblée annoncé le ministre Mahamoudou Ouédraogo de la Culture, des Arts et du Tourisme le 28 janvier 2005 devant la presse au cours d’un petit déjeuner à Pacifique Hôtel. Pour l’occasion, M. Ouédraogo avait à ses côtés le ministre Adama Fofana des Relations avec le Parlement et porte-parole du gouvernement, le Secrétaire général de la Culture, le Délégué général du FESPACO et leurs proches collaborateurs. La rencontre a enregistré la présence des responsables de médias, tels les Editions Sidwaya, la Radiodiffusion-Télévision du Burkina, etc.

La XIXe édition du festival amorce, selon le ministre en charge de la Culture, un "tournant" caractérisé par des innovations. D’abord, en ce qui concerne le palmarès officiel long métrage, l’Etalon de Yennenga "s’éclate" en trois prix, à savoir l’Etalon d’or, d’une valeur de 10 millions, l’Etalon d’argent, de 5 millions et l’Etalon de bronze, de 2 millions. Cette trouvaille permettra, a expliqué le Délégué général du FESPACO, Baba Hama de primer trois œuvres au lieu d’une et de valoriser ainsi davantage beaucoup plus d’œuvres.

Ensuite, au niveau du court métrage, les prix seront remis sous l’appellation "Poulains d’or". Une autre innovation, et de taille, est l’institution d’un parrainage à compter de l’édition 2005. Ainsi, c’est le comédien français Richard Bohringer qui est désigné comme parrain. Ce choix se justifie selon Mahamoudou Ouédraogo par le fait que ce comédien est bien connu par l’Afrique, car il a joué dans des productions du continent : "Le Cri du cœur" de Idrissa Ouédraogo par exemple. Il s’est toujours engagé pour défendre des causes africaines, sans oublier qu’il aurait pris la nationalité sénégalaise.

L’édition à venir se propose également de récompenser de manière symbolique des acteurs burkinabè du secteur cinématographique. Un Etalon d’honneur sera aussi attribué qui récompense un cinéaste africain pour l’ensemble de son œuvre. Il sera remis par le président du Faso. Le ministre des Relations avec le Parlement, Adama Fofana à qui le milieu de la presse n’est guère étranger (il avait dirigé le ministère de l’Information), a souhaité et appelé de ses vœux que le festival soit "une occasion d’exhibition et d’exhumation de nos valeurs".

Il faut profiter de cette tribune qu’offre le festival pour parler de notre patrimoine humain, historique, etc., qui caractérise l’esprit de créativité burkinabè, a-t-il laissé entendre.

La rencontre a été l’occasion pour le ministre Ouédraogo d’annoncer que le volet spectacle, en l’occurrence les cérémonies d’ouverture et de clôture sera pris en charge par une société française. L’Etat burkinabè, jadis, investissait 300 millions de F CFA environ pour ces activités. Néanmoins l’Etat contribue à hauteur d’une trentaine de millions de F CFA.

Le Délégué général du FESPACO devrait revenir sur tous ces aspects lors d’une conférence de presse prévue pour le 10 février prochain. En attendant, le staff du FESPACO espère que ses locaux, en construction et suivant promesse faite par l’entreprise, seront fin prêts.

Souleymane SAWADOGO
Sidwaya

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