Faisant le constat - à la 43è session ordinaire de leur conférence tenue à Abuja les 17 et 18 juillet 2013 - que les résultats atteints dans le cadre de la réalisation de la CEDEAO des peuples sont « très modestes », les chefs d’Etat et de gouvernement ont pris l’engagement « de tout mettre en œuvre pour éliminer les obstacles au commerce et à la mobilité des personnes », a ainsi déclaré le ministre d’Etat, Bjibrill Bassolé. Dans ce sens, un mandat a été donné au président du Faso, Blaise Compaoré, afin qu’il travaille à impulser une nouvelle dynamique dans l’application effective des protocoles de la CEDEAO relatifs à la libre circulation des personnes et des biens.

Des recommandations au Président du Faso

Pour ce faire, le président du Faso devra non seulement développer de nouvelles initiatives, mais aussi et surtout requérir l’expertise des techniciens avertis en matière de libre circulation des personnes et des biens. D’où le présent cadre de concertation réunissant des experts de la CEDEAO et des experts intervenant au sein de plusieurs départements ministériels au Burkina Faso.

L’identification d’actions novatrices et fortes permettra ainsi d’apporter des réponses à tous les niveaux sur la problématique de la libre circulation des personnes et des biens. C’est, du moins, ce qui ressort de l’allocution du président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo. Ce sera aussi l’occasion de formuler de précieuses recommandations, et de la définition de mesures d’accompagnement pour une meilleure exécution du mandat du président Blaise Compaoré. Il est donc attendu de ces experts réunis à Ouagadougou, un document à l’attention du président du Faso.

Déjà, Kadré Désiré Ouédraogo promet de veiller « personnellement à ce que tous les Départements concernés de la Commission de la CEDEAO soient effectivement et pleinement impliqués dans la mise en œuvre d’une feuille de route qui sortira de la présente réunion ».

Fulbert Paré

Lefaso.net