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Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

Publié le vendredi 10 janvier 2014 à 00h37min

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Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

Si l’on en croit le journal Mutations N°44 du 01 janvier 2013, un juge d’instruction a émis une convocation pour Salif Diallo aux fins de l’entendre sur sa supposée implication dans l’assassinat de Dabo Boukary. Rappelons que Dabo Boukary était un étudiant en septième année de médecine qui a perdu la vie dans les locaux du Conseil de l’Entente après avoir été arrêté et torturé pour son militantisme. C’était en mai 1990 dans le cadre d’un mouvement estudiantin engagé contre les tentatives de constitutionnalisation du Front populaire.

Dabo est donc mort en défendant la démocratie à l’instar de Norbert ZONGO. « Que leurs âmes reposent en paix », est-on tenté de dire. Il est difficile pourtant de faire pareil vœu parce que justement leurs âmes sont supposées errer dans la nature en attendant que justice leurs soit rendue. Ces valeureux fils sont morts afin que vivent la liberté et la démocratie. Pour leur mémoire, aucune perspective de vérité n’est négligeable. Savoir donc que le dossier Dabo a connu une avancée devrait à priori réjouir tous les Burkinabè pour deux raisons.

La première est le réveil tardif d’une morveuse justice aux ordres avec des juges acquis, dont les plus hauts faits d’armes sont l’enterrement des dossiers Thomas SANKARA et Norbert Zongo, … la condamnation des journalistes et journaux libres (Newton Ahmed Barry et l’Evénement, Boureima OUEDRAOGO et le Reporter) pour diffamation et des fonctionnaires dévoués (policiers, douaniers et agents du Trésor) pour outrages à magistrats. Dans ce même registre on n’oublie pas la condamnation pour trouble à l’ordre public des laissés pour compte de la république des Compaorés (Nana Thibaut et ses compagnons à la suite des émeutes de la faim en 2008, les étudiants en 2013) qui n’ont fait que mener une lutte de survie. Et suprême ignominie, l’onction constitutionnelle apportée à la confiscation de la démocratie par le juge constitutionnel en 2005… L’histoire a horreur de l’oubli et peuple ne saurait oublier.

La seconde raison est l’espoir de connaître la vérité sur cette abomination, afin que l’âme errante du défenseur acharné de la démocratie repose en paix. Parce qu’après vingt-trois ans, il y a lieu quand même de ne rien comprendre sur la non évolution de ce dossier malgré tous les éléments que l’on détient.
Mais hélas ! ce qui semble être un espoir par rapport aux derniers développements de l’affaire semble être une manipulation de la justice à des fins personnelles et politiciennes.

En examinant avec lucidité cette convocation les questions suivantes nous viennent itérativement à l’esprit : pourquoi Salif Diallo et pourquoi maintenant ? A-t- elle un lien avec la lutte de positionnement qui traverse le CDP et où le Président Blaise Compaoré et son Frère François entendent faire du Burkina Faso, leur chose familiale ? Ignominie !? Infantilisation des leaders politiques ou de celle du peuple tout entier !?

C’est incontestablement dans cette perspective qu’il faut placer la confiscation du CDP par François Compaoré et la volonté du Président de se représenter en 2015 en remplacement de François Compaoré. Ce dernier payant les frais du contentieux humain qui existe entre le peuple et lui depuis le crapuleux assassinat de Norbert Zongo. Car, malgré la fraude judiciaire orchestrée pour le blanchir, on se rend compte qu’on ne peut pas forcer les convictions d’un peuple.N’oublions pas que Norbert ZONGO est le symbole du sacrifice pour la liberté, la démocratie et l’alternance.

Dans cette même logique, Salif Diallo a opposé un refus catégorique et téméraire contre la patrimonialisation du pouvoir. Il avait déjà annoncé les couleurs à travers sa mémorable interview du jeudi 9 juillet 2009 accordée à L’Observateur paalga. C’est encore pour s’opposer à ce funeste projet qu’avec des camarades, il a démissionné du CDP. Ils sont sur le point de s’afficher sous la bannière d’une nouvelle formation politique.

C’est sûr que les Compaoré n’avaient pas prévu un tel scénario, d’autant que « Ouaga la causette » a fait état de plusieurs rencontres à Kossyam, ou peut-être à Ziniaré entre Salif et Blaise aux fins de nommer Salif Premier Ministre. Ce dernier aurait fixé deux conditions non négociables à remplir avant qu’il ne donne une suite favorable à la requête présidentielle : l’organisation d’un congrès extraordinaire du CDP pour expulser les aventuriers des instances dirigeantes du parti d’une part, la renonciation publique à la modification de l’article 37 d’autre part. C’est dans cette atmosphère qu’intervient curieusement la mise en cause de Salif Diallo dans la mort de DABO Boukary.

En convoquant Salif devant le juge, le PF et ses sbires cherchent à briser le front de l’alternance. D’abord, c’est à l’évidence une intimidation. Une façon de dire, « écoute mon type, si tu fais, on te tient et au besoin on te balance ». Ensuite, ce procès annoncé vise à avertir tous ceux qui ont participé à la gestion du pouvoir sous la bannière du CDP de ce qui leur adviendrait s’ils quittaient le navire qui tangue par ces temps si orageux. La volonté de conserver le pouvoir par les frères Compaoré étant manifeste, s’attaquer au symbole du courage et du refus (Salif DIALLO et autres) de la patrimonialisation du pouvoir s’entend aisément.

Enfin, convaincu de la popularité de Salif Diallo aussi bien en ville qu’en campagne, ils ont choisi de jeter sur lui l’anathème. Qui serait en effet d’accord avec un leader qui suce le sang innocent, le sang des combattants de la liberté ? Personne bien évidement. Surtout pas les étudiants qui attendent depuis vingt-trois (23) ans le jour de la vérité. Ce procès vise à couvrir de vomissures son image auprès des populations urbaines en général et des élèves et étudiants en particulier. Comme pour dire que Salif Diallo est aussi sanguinaire que celui à qui l’on reproche la mort de Norbert Zongo.

Le président du Faso est coutumier du fait. Souvenons-nous du coup d’Etat reproché au très populaire Kouamé Lougué en 2004, des trente millions de l’OBU avec le populaire Laurent Bado à la veille de l’élection présidentielle en 2005. Souvenons-nous du procès contre les dirigeants de l’ANACOMB (syndicats des commerçants), des 100 millions de Bédié supposés avoir été remis à Halidou Ouédraogo… aux heures chaudes de la lutte pour la recherche de la vérité pour Norbert Zongo. Souvenons-nous enfin de la menace de dévoiler des affaires sales de l’église burkinabè faite à l’adresse d’un illustre prélat de Ouagadougou aux heures chaudes de la lutte contre le sénat aux fins d’obliger les prélats à adorer le projet contesté. Heureusement l’homme de Dieu leur a opposé un refus de sagesse. L’église, aurait-il dit, ne cherche pas à couvrir de telles dérives.

A l’égard du Président, il faut se rappeler que les anciens ont dit que le caractère et la grossesse sont d’une même essence ; on ne peut pas les cacher longtemps. Il ne lui reste donc qu’à organiser la répression des manifestations civiles et populaires à venir. Mais les anciens nous ont aussi parlé du vent et de la tempête.
Il faut donc en conclure qu’après avoir tenté en vain d’isoler Salif Diallo en le nommant en Autriche comme Ambassadeur, c’est maintenant la volonté de semer la zizanie entre le parti à naitre et les autres partis de l’opposition et surtout entre ce parti et les acteurs de la société civile. Il a pour objectif de livrer Salif aux mouvements de la société civile et de rendre par là même toute jonction des forces de l’alternance impossible. Il vise à briser le front de l’alternance parce qu’il est enfin un procès de diversion.

Par ce procès, les frères Compaoré cherchent à détourner l’attention du peuple du combat principal : celui de l’alternance. Ils voudraient que nous poursuivions l’ombre au lieu de la proie. En Afrique, il y a un adage qui dit que tandis qu’on parle de la sorcellerie de la vieille, elle vous divertit en vous parlant de la pluie qui se prépare.

Chers concitoyens, ne nous trompons pas de combat. Oui à la justice. Mais oui à une justice libérée. Oui à l’alternance d’abord. C’est en libérant la justice et en instaurant une véritable démocratie que nous aurons rendu justice à Dabo Boukary, Norbert Zongo, Thomas SANKARA…C’est cette cause qu’ils ont défendue au prix de leur vie. Cette bataille se gagnera plus rapidement avec la contribution des dissidents du CDP. Salif est donc une victime. Nul n’est infaillible et nous devons accueillir ceux qui ont, en interne, entendu les cris de ce peuple assoiffé de démocratie et de justice.

In fine, même les OPJ chargés de remettre cette convocation ont compris ce risible et scélérat calcul. Savez-vous en effet, pourquoi la convocation a été remise à la gendarmerie de Boulmiougou pour être transmise à Salif Diallo ? C’est parce que ces dernières années, cette brigade s’est fait un nom par le sérieux et la rigueur de son travail dans la lutte contre le grand banditisme. Nos chauves-souris ont aussi voulu profiter de la popularité de cette brigade pour donner à leur forfaiture l’air d’un travail professionnel. Eh Dieu ! Il faut rendre hommage à ces gendarmes qui ont vu le piège et espérer qu’on ne les y contraindra pas. C’est aussi dans l’air du temps, avant la convocation aurait été transmise sans murmure.

Pour nous autres citoyens, ce combat politique doit revêtir une double signification. Il symbolise le divorce entre Salif et Blaise sur la question principale de l’alternance. Il illustre aussi et surtout la volonté manifeste des frères Compaoré de faire du pouvoir une chose familiale. Le combat pour l’alternance doit valoir pour nous un sacerdoce, afin qu’à notre position de pays dernier (résultat de la gouvernance Compaoré), ne s’ajoute pas le pays ou le Président règne à vie pendant que les mandats ont toujours été limités à deux ! En réalité, les Frères sont devenus les sources de tous les maux de ce pays.Ils ne peuvent en aucun cas, faire partie de la solution.

Cet article n’est nullement un soutien à Salif Diallo. Il se veut une chétive contribution à la clarification de l’escroquerie politique qui s’annonce. Notre engagement pour réclamer la justice doit être total, certes, mais tout en restant lucide. Si aujourd’hui les COMPAORE ne sont plus aux affaires, il y aura non seulement justice pour DABO, mais aussi pour les autres. A nous de voir.

Alphonse TOUGOUMA

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Vos commentaires

  • Le 9 janvier 2014 à 15:10, par Tapsoba R(de H ) actuellement en Allemagne En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Que ceux qui veulent comprendre comprennent.Sans commentaire !

  • Le 9 janvier 2014 à 15:11, par Zegue, US En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Bon article, bien dit ! C’est du sans faute !

  • Le 9 janvier 2014 à 15:11, par PRESIDENT FONDATEUR En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Mr Tougouma, merci pour votre analyse mais je trouve que vous avez perdu votre temps car la génération actuelle que j’appelle toujours consciente s’est lire entre les lignes et a déjà compris cette lâche aventure de certains juges qui n’ont aucune dignité. Hélas les frères Compaoré ne lisent pas le Faso.net sinon ils auraient compris que les temps ont changés. Affaire Guiro au placard, la non démission du ministre des mines et de la justice à la suite du scandale de l’or suffissent à donner une idée de ce qu’est la justice dans mon cher Faso.

  • Le 9 janvier 2014 à 15:15, par Colonel En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Restons dans leur logique. Après cette affaire DABO, mobilisons nous activement pour que l’affaire Thomas Sankara et de tous les crimes de sang soient instruite par la justice burkinabè. A mon humble avis c’est une mascarade bien ficelé. Mais le peuple n’est pas dupe. A force de mener le peuple en bateau, on finit par créer une certaine frustration telle que le jour où cette frustration explose, elle emportera tous les auteurs qui l’ont nourrie comme le fait une bombe.

  • Le 9 janvier 2014 à 15:18, par Soul En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Belle analyse.

  • Le 9 janvier 2014 à 15:21 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Salif fut convoqué avant sa démission pas après défendez le mais avec plus de vérité ça l’aide plus !!!!!

    • Le 9 janvier 2014 à 16:59, par LE COQ DU MATIN En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

      Il fut convoqué avant sa démission parce qu’on savait qu’il allait démissionner. Dans tous les cas, ce procès s’il est dirigé contre Salif ne marchera pas, le peuple a compris. Ce serait une grave erreur pour ce régime de continuer dans ce sens. Thomas SANKARA, Henri ZONGO, BOUKARY Lingani, Norbert ZONGO, TUINA, ETC sa va se savoir, et des dossiers des crimes les plus crapuleux doivent sortir des tiroirs.

  • Le 9 janvier 2014 à 15:29, par YVES En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Mon frère, tu as vu juste. Je pense que notre Justice sait très bien qu’il s’agit sa salir l’image de Salif Diallo ; mais hélas elle est aux ordres. Si non pourquoi attendre 24 ans après la mort de Dabo Boukary pour soulever cette affaire ? Tout simplement parce que Salif Diallo a quitté le CDP. La justice actuelle est aux ordres du pouvoir actuel.
    Mobilisons nous pour l’alternance ; après quoi, toutes les affaires de justice( Thomas Sankara, David Ouédraogo, Norbert Zongo et Compagnons, Dabo Boukary ....) seront traitées avec une vraie justice indépendante.

  • Le 9 janvier 2014 à 15:33, par yamsoba En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    c’est la dissuasion fatale pour tous ceux qui tenterons de quitter le cdp. vous croyiez que blaise est stupide en basant son système de gouvernance sur la corruption et la mangécratie ?. on vous laisse manger en toute impunité mais on vous attend au tournant si vous osez contester son pouvoir

  • Le 9 janvier 2014 à 16:16, par Sidzaba En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Depuis quand un militaire obtempère aux ordres d’un civil ? S’il faut rechercher des coupables ce sera forcément au sein de l’armée. Ce militaire qui veut soulager sa conscience doit nous dire le responsable hiérarchique qui a donné des ordres pour enlever séquestrer et tuer.

  • Le 9 janvier 2014 à 16:34, par NAZIDOUBA En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    "Si aujourd’hui les COMPAORE ne sont plus aux affaires, il y aura non seulement justice pour DABO, mais aussi pour les autres. A nous de voir." Ce n’est pas vrai. Si le clan Salif Diallo - Simon COMPAORE - Rock KABORE remplace les COMPAORE en 2015, aucune lumière ne sera faite sur ces affaires. Ne cherchez pas à duper les gens. N’oublions pas que Salif DIALLO avant d’être mis en disgrâce, a été N°2 du régime, craint par ses camarades du CDP que par des membres de l’opposition. Il y a seulement un an et demi que ce clan a été mis à l’écart. Quand on assassinait Thomas SANKARA, LINGANI, Henri ZONGO où était Salif DIALLO (à côté de Blaise COMPAORE), quand le Burkina était devenue la plaque tournante du trafic de diamants du Libéria de Charles TAYLOR et du cacao de Côte d’Ivoire, où était Salif DIALLO (à côté de Blaise COMPAORE). D’où viennent les moyens financiers dont dispose Salif DIALLO aujourd’hui ? (une chose est sûre, pas de son salaire en tout cas, lui qui est resté l’éternel étudiant. Au fait quelle est sa profession exacte même). Salif DIALLO lui même a déclaré qu’il était effectivement sur le campus lors des affrontements en 1990 entre les étudiants et les commandos. Que faisait-il là-bas ? Lui qui n’était inscrit dans aucune FAC et ne faisant pas partie du corps administratif de l’université. Voyez-vous avec des personnes comme Salif DIALLO qui trainent derrière elles des casseroles aussi bruyantes, on ne saura jamais la vérité sur la disparition de Thomas SANKARA, Norbert ZONGO, Boukari DABO, Clément OUEDRAOGO, etc. (lui même étant mouillé jusqu’au coup). Pour espérer voir clair dans toutes ses affaires après 2015, il faut des gens propres qui n’ont pas été mouillés dans ces affaires d’Etat. C’est ma conviction profonde. Que les mânes des ancêtres veillent sur le Burkina. NAZIDOUBA

    • Le 9 janvier 2014 à 23:23 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

      Merci mon Frère Nazidouba. Tu as fait une belle contre-analyse. Tout ceci est de la pure mascarade. Blaise, Salif, Simon = crimes de tous ordres. Nous avons besoin de quelqu’un de neutre n’ayant jamais soupé avec ce pouvoir pour rendre justice à Thomas Sankara, Henri Zongo, Boukari Jean-Baptiste Lingani, Watamou Lamien, Oumarou Clément Ouédraogo, Guillaume Sessouma, Gaspard Somé (qu’ils ont kafcidenté parce qu’ils le craignaient pour ses menaces) Norbert Zongo et ses compagnons, Black So Man, Kéré et ses compagnons de la BIA de Koudougou, etc, etc. ....

      Blaise et compagnie, vous paierez pour tous ces crimes et de la manière la plus atroce possible...

  • Le 9 janvier 2014 à 16:42, par LE PATRIOTE En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    François est fini,Blaise peut avoir des circonstances atténuantes mais son frère lui il sera découpé comme un rat. On attend après 2015. On va se manger ici

  • Le 9 janvier 2014 à 16:50, par l’Intègre En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    vous êtes le meilleur annaliste politique du monde. félicitation. surtout le dernier paragraphe nous donne la sincérité de votre analyse. aucun intellectuel ne le niera. Salif doit à mon avis être le prochain PF car trop intelligent, courageux comme un vrai Yadéga (je le précise pour éviter qu’un Gourmantché ne se mêle dedans) et aime sa population si non il pouvait accepter et hop la galaire populaire continu ; mais il a compris que sa propre bien être n’est nécessaire et qu’il faut arrêter maintenant.

  • Le 9 janvier 2014 à 16:50, par yako En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    A la 1ère lecture on s’attend à une analyse objective plus on avance plus on se rend compte qu’il s’agit d’un trac subventionné X Salif.Si la justice cherche à entendre Salif quoi d’anormal ! je pense qu’il a de quoi à leur dire,vs voulez en faire un procès politique ? c’est votre droit mais sachez que le pays n’a jamais oublié les excès de Salif et puis dans la divagation politicienne vs affirmez gratuitement que Salif fut proposé comme 1er ministre un peu de pudeur en aucun moment cela est venu dans la tete du PF et enfin,sa popularité moi je la résume aux faubourgs de ouaga puisque il prtage le yatenga avec ADF et le CDP.Soyons sérieux

    • Le 9 janvier 2014 à 22:39 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

      Pour ma part je pense que c’est une plaisanterie car les frères Compaoré ne sont pas aussi bêtes pour vouloir chercher à trainer un des démissionnaires en justice. Parce qu’ils s’exposent eux mêmes à des révélations sur les crimes odieux qu’ils ont commis. Il est clair que Salif en sait beaucoup sur les sales affaires comme celles de David Ouédraogo, Oumarou Clément Ouédraogo, Norbert Zongo etc.......

  • Le 9 janvier 2014 à 16:50 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    quoique l’on dise personne ne peut changer le cours de l’histoir.pourquoi toi journaliste,tu n’as pas été reproché pour l’assassinat de DABO ?Ce qui faisait que salif n’etait pas reproché c’est parce que le CDP le protegeait.Maintenant qu’il a quité le CDP il n’est plus protegé.Si non il est bien et bel impliqué dans cette affaire.

  • Le 9 janvier 2014 à 16:53, par l’éveillé En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Je pense à mon humble avis que les démissionnaires doivent être préparés à subir toutes sortes de machinations,et certains même la prison,puisque le pouvoir ne peut plus tuer comme dans les années 90,mais si c’est le prix qu’ils doivent payer pour se refaire une virginité politique alors ça vaut le coup,peut-être le peuple acceptera-t-il de leur accorder son pardon,car ce monstre qu’il veulent combattre aujourd’hui c’est bien eux qui l’ont créer nourri et entretenu

  • Le 9 janvier 2014 à 16:54, par konat En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    quoique l’on dise personne ne peut changer le cours de l’histoir.pourquoi toi journaliste,tu n’as pas été reproché pour l’assassinat de DABO ?Ce qui faisait que salif n’etait pas reproché c’est parce que le CDP le protegeait.Maintenant qu’il a quité le CDP il n’est plus protegé.Si non il est bien et bel impliqué dans cette affaire.

  • Le 9 janvier 2014 à 17:19, par anta En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Tougouma, on a compris le liliblib des Frères Dalton. Mais c’est eux qui confondent le rouge au vert, nous on voit claire dans leur jeux.Le règne des Compaoré prend fin en 2015 et s’ils font le malin, ce règne risque de prendre fin avant terme.

  • Le 9 janvier 2014 à 17:41 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Comme c’est la campagne de dénonciations qui a commencé j’espère que Salif DIALLO n’oubliera pas de nous parler un peu de l’argent qu’il a convoyé dans les DJEMBE en France. C’est sûr que nous apprendrons beaucoup de choses dans les jours à venir. Sacré régime ; ils sont très forts ces mecs. Un PPTE qui va financer une campagne politique dans un pays développé et avec de la manière. C’est la touche culturelle du pays qu’on a ajoutée.

    • Le 9 janvier 2014 à 20:04, par salou En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

      Le peuple, le vrai peuple doit rester vigilant. Cet article a tout dit. Ne pretez vous pas à la diversion de ce regime. Ne vous trouver pas, et demandez vous pourquoi maintenant une convocation de Salif. Travailler vos tetes et non vos coeurs sinon vous servez ce regime insconsciemment.
      Qui a assassiné Dabo Boukary ?
      Qui assassiné Norbert Zongo ?
      Qui assassiné Thomas Sankara ? On sait que tous ces crimes sont de Blaise et corporation.
      Il y aura jamais de justice sii ce regime perdure. La preuve 26 ans de pouvoir et ces delits etaient dans les tiroirs.

    • Le 9 janvier 2014 à 22:36, par SOUMAILA En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

      nou voyon clair ds cet ecri.ces pour endormir la conscience du peupl.on vera plu la famill compaore ni les ex tenor du cdp frustre apre 2015. A bas la politik politicienn.

  • Le 9 janvier 2014 à 20:02, par LAYIRI En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    J’ai la larmes au yeux après la lecture de cet article.Vivement que les choses soit claires pour tout le monde.
    Ne nous trompas de combat ,ne chassons l’ombre mais la proie vraie et réelle.
    Merci, vous un digne fils de ce pays et votre mère doit encore plus fière car elle a eu raison de bien souffrir.

  • Le 9 janvier 2014 à 20:05, par Toto En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Tres bel écrit !!!!

  • Le 9 janvier 2014 à 21:24, par AD En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Je suis persuadé que les vrais conseillers de Blaise se trouvent sur le forum des internautes mais hélas comme l’a souligné quelqu’un ils ne lisent pas le forum. Pour qui sait bien analyser les choses , cette mascarade contre Salif est un chemin truffé d’embuches à issue fatale pour le pouvoir lui même d’abord. En réalité , ce pouvoir est embrouillé et ne sait plus la stratégie efficace pour parvenir à sa salle besogne. Nous disons à Blaise : Merci de nous aider à trouver les coupables de la mort de notre cher frère DABO Boukari qui aurait dû être un excellent médecin et aurait sauvé la vie de milliers de Burkinabés. Mais pour le moment nous souhaitons que la famille Compaoré nous laisse en toute humilité notre pouvoir , le peuple s’en chargera lui même avec la justice bien sûr . D’ailleurs nous avons aussi d’autres disparitions macabres pour lesquelles la vérité nous tient à cœur . Il s’agit du Capitaine Thomas Isidore SANKARA qui dit on est mort de "mort naturelle",de Norbert ZONGO , et de ses compagnons mort " par suite d’accident" sur la route de Sapouy.

  • Le 9 janvier 2014 à 23:38, par medes En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    <<.....le caractère et la grossesse sont d’une même essence ; on ne peut pas les cacher longtemps>> !!!
    Que ce soit Compaorés,CDP,Dissidents CDP.........>>le caractère et la grossesse sont d’une même essence ; on ne peut pas les cacher longtemps

  • Le 10 janvier 2014 à 00:13, par le fier yadega En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    salif se bat desormais pour son peuple. Les tueurs sont dans l’armée et le gros lot de ceux qui ont été assassinés sous blaise sont des militaires . Bravo à ce journaliste !

    • Le 10 janvier 2014 à 01:59, par un patriote En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

      Bravo mon cher très valeureux journaliste,

      Vous êtes digne et intègre et votre position me confirme ce que des sages annonçaient : ils ont tué Norbert mais Le bon DIEU nous donnera des centaines de Norbert. Ces gens là qui prennent le Burkina Faso comme leur chose, compte sur la garde présidentielle pour les protéger. Mais ils oublient deux choses. D’abord ils doivent savoir que la volonté populaire est plus forte que n’importe quelle armée au monde. Aussi il faudrait qu’ils retiennent que notre police, notre gendarmerie notre armée y compris la garde présidentielle sont constituées des enfants des hommes et des femmes du Burkina profond et nos ceux de blaise et de son frère. Nous sommes persuadés qu’ils savent où se trouve la vérité et agiront au temps en faveur de la vérité pour un Burkina meilleur de demain. Ils n’ont qu’à se référer au cas du Niger pour se faire une idée.

      • Le 10 janvier 2014 à 10:51 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

        Juge
        Mes chers frères, arretons de faire trop de commentaires et sortons tous demain pour marcher comme un seul contre la vie chère. La famille Compaoré est déjà finie parce que la garde présidentielle va démissionner bientôt du CDP. Blaise et son frère deviendront comme des lions sans crocs et sans griffes qui ne peuvent plus se défendre à plus forte raison d’attraper une proie. On ne parlera plus de la famille Compaoré d’ici 2015. C’est fini pour eux

  • Le 10 janvier 2014 à 11:00 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    "Si aujourd’hui les COMPAORE ne sont plus aux affaires, il y aura non seulement justice pour DABO, mais aussi pour les autres" ; cependant ; si aujourd’hui les COMPAORE persistent à rester aux affaires, il y aura une justice partielle pour DABO, mais rien pour les autres

  • Le 10 janvier 2014 à 11:06, par yantiahanli En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Que personne ne se laisee duper par ces machinerie du pouvoir et de ses hommes. Ces trois démissionnaires ne sont pas blanc comme neige. A mon avis ils cherchent une porte de sortie mais nous ne devons jamais oublier leur complicité pendant 25 ans avec le pouvoir. Un gars comme Salif était dans un passé récent le maître penseur du régime. Alors qui nous dit que leur démission n’est pas un coup monté pour afflaiblir ZEPH ? Attention c’est des loups déguisés en agneaux.

  • Le 10 janvier 2014 à 11:09 En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    "Si aujourd’hui les COMPAORE ne sont plus aux affaires, il y aura non seulement justice pour DABO, mais aussi pour les autres" ; cependant ; si aujourd’hui les COMPAORE persistent à rester aux affaires, il y aura une justice partielle pour DABO, mais rien pour les autres

  • Le 10 janvier 2014 à 11:52, par sank l a En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    un vrai article sans parti prix , c est tres remarcable merci monsieur le journaliste
    plus l alternance arrivera , et plus la justice y sera pour nous tous

  • Le 10 janvier 2014 à 11:58, par joujou En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Cher Alphones, je n vous saisis pas. Vous voulez une chose et son contraire. Vous voulez une justice indépendante et en même temps vous vous offusquez parce qu’elle a convoqué un homme. Vous decriez la justice parce qu’ elle a convoqué Salif Diallo. La mort de Dabo ne vous importe guère que la personne de l’homme convoqué.Salif est il votre amis ou Vous a t on payé pour cette article ? êtes vous un débutant ou vous êtes aussi acquis à Diallo. Nous attendons de vous des critiques objectives dignes d’ un journaliste et non des éloges d’un homme autrefois bourreau et aujourd’hui bon samaritain. Tais toi pseudo journaliste.

    • Le 10 janvier 2014 à 13:58, par DIONISOS En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

      Nous pensons pour notre part comme certains ont eu à le dire avant nous que M.SALIF Diallo et les autres démissionnaires du CDP ne sont pas blanc comme la neige.Ils doivent tous payer au peuple ce qu’ils ont fait.N’oublier pas que si ces derniers n’avaient pas aider le régime actuel,il n’allait pas atteindre les 26ans de calvaire qu’ils ont imposé au peuple.Le peuple a besoin de connaitre la vérité.Ces derniers peuvent avoir des gens acquis à leur cause, mais cela ne constitue en aucun cas une raison de les épargner parce qu’ils ont quitté le CDP.Nous avons besoin d’un digne fils exemplaire pour développer ce pays et distribuer les richesses à tout le peuple comme il se doit.Si le pouvoir actuel peut nous aider à les punir avant son tour tant mieux.Il aurait fait quelque chose d’utile cette fois-ci.

  • Le 10 janvier 2014 à 14:38, par El quebrantador En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    "Salif fut convoqué avant sa démission..." Mais évidemment, puisque sa démission était certaine désormais quoi qu’on lui propose, il était temps que l’Entreprise mette en route la machine à chantages. Dans tous les cas, je ne crois pas que quelqu’un qui meurt au conseil peut l’être par Salif ou par la volonté du sel Salif. Le Conseil est le refuge et le laboratoire d’expérimentation de tout type de torture de Blaise, de sa famille, et de sa garde prétorienne. Tout laboratoire ayant horreur du manque de cobaye, Salif serait-il complice pour que Dabo y soit "hébergé" pour faire avancer les "recherches" ? je ne le sais pas ! Néanmoins, si c’est le cas, Blaise pourra expliquer par la suite au Juge pourquoi Dabo a été conduit chez "lui" et pourquoi il a mis sa garde à disposition pour la besogne. Et à l’exemple de Kafando Marcel et de ses compagnons, des éléments de sa garde (Guinguéré en tête) devraient sortir des rangs pour participer à la quête de la vérité sur Dabo avant de passer aux autres crimes en attente de clarification.

  • Le 10 janvier 2014 à 16:39, par woro En réponse à : Mise en cause de Salif DIALLO dans l’affaire DABO BOUKARY : Le début de l’ignominie ?

    Très bonne analyse rien à dire.

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