Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Bouteilles de gaz butane sans bouchons de capsules d’inviolabilité, gaz sans odeur… De nombreux consommateurs ont, certainement, constaté ces changements ces derniers temps. Explications de la situation et promesse d’un retour à la normale par le directeur du département d’exploitation de la SONABHY (Société nationale burkinabè des hydrocarbures), Hilaire Kaboré, dans cette interview que nous a accordé le 18 décembre 2013.
Depuis un certain temps, on rencontre sur le marché des bouteilles de gaz sans bouchon. Comment expliquez-vous cette situation ?
Effectivement, depuis un certain temps, nous mettons sur le marché des bouteilles qui n’ont pas de capsules d’inviolabilité. C’est une difficulté d’approvisionnement. Le circuit d’achat est assez complexe. Avec la formule que nous utilisons actuellement pour les achats, nous avons de moins en moins accès aux fabricants parce que nous procédons par des appels d’offres et les fournisseurs de matériels très spécifiques n’ont pas tellement l’habitude de ces circuits de vente-là. Ils ne prennent pas eux-mêmes part à nos appels d’offres. Donc, en général, on se retrouve avec des intermédiaires qui vont ensuite chercher le matériel pour nous. Cela crée quelques perturbations dans notre approvisionnement. Ce sont des situations que nous avons déjà expliqué à l’autorité qui nous accorde désormais des possibilités de dérogations pour pouvoir accéder à ces matériels.
En ce qui concerne particulièrement les capsules d’inviolabilité (bouchons), nous avions un contrat avec un fournisseur local d’un pays voisin qui, lui, se réapprovisionne donc pour nous livrer. Outre ça, il y avait même d’autres fournitures dont il a la charge. Et, il y a eu quelques loupées dans la gestion du contrat. Avec tout le délai de reprise nécessaire, on a épuisé tout le stock de bouchons que nous avions. Nous avons pris des dispositions pour contourner cette difficulté en attendant que le fournisseur puisse livrer son prochain lot. Donc, nous attendons incessamment la livraison de bouchons par un autre fournisseur juste pour classer cette difficulté en attendant que le fournisseur puisse nous livrer. C’est purement une difficulté d’approvisionnement qui est à la base de l’absence de l’absence de ces bouchons.
Quelle est l’importance de ces bouchons de capsules d’inviolabilité pour le consommateur ?
Ces bouchons de capsules d’inviolabilité sont là pour assurer le consommateur que personne n’a utilisé la bouteille avant lui. C’est l’objet de l’utilisation de ces capsules. C’est assez curieux d’ailleurs que la mémoire collective ait déjà oublié que les bouteilles étaient commercialisées sans ces capsules, il n’y a pas si longtemps.
La capsule d’inviolabilité est apposée pour que si vous receviez la bouteille chez vous, et que vous vous aperceviez qu’elle n’a plus de capsule, que vous puissiez suspecter que cette bouteille a été utilisée avant d’arriver chez vous. Surtout pour les petites bouteilles, on a connu, peut-être pas à des échelles trop élevées au Burkina, mais dans d’autres pays que les vendeurs eux-mêmes utilisent les bouteilles pour des petits besoins et les replacent dans le lot de vente. Ces capsules d’inviolabilité étaient la preuve que les bouteilles n’ont pas été utilisées. C’est le lieu pour nous excuser vraiment auprès des consommateurs du désagrément parce que c’est vraiment un confort qui les manque aujourd’hui de pouvoir être sûr qu’ils achètent les bouteilles telles qu’elles ont été remplies par nos centres remplisseurs. Nous les rassurons que tout est mis en œuvre pour un retour à la normale au plus vite. Nous pensons, ce retour, si nous ne l’avons pas à la fin de ce mois de décembre, ce sera autour des premiers jours de janvier.
Ces bouteilles sans bouchons sont-elles réellement étanches et sécurisées pour le consommateur ?
Il faudrait qu’on puisse rassurer les consommateurs que ça n’a aucunement rien à voir avec l’étanchéité des bouteilles. L’étanchéité des bouteilles est assurée par les clapets ou par les robinets selon le type de bouteille que l’on a. Après remplissage des bouteilles dans nos centres, l’étanchéité des bouteilles est effectivement testée avec des équipements adéquats pour nous apercevoir s’il y a des problèmes de fuite de gaz. Si les bouteilles ne sont pas étanches, elles sont retirées du circuit, entretenues, avant d’être rechargées et remises dans le circuit de distribution. Nous sommes bien équipés pour nous rassurer que les bouteilles qui quittent nos centres sont des bouteilles qui sont étanches et qui ne présentent aucune fuite. On a même des réglages assez bas qui font que quelques fois, nos partenaires de la distribution se plaignent de la charge de l’emplacement de ces robinets et clapets parce qu’à la moindre fuite, nous arrêtons les bouteilles, nous vidons le gaz qui est dedans, nous remplaçons l’organe défectueux avant de remettre du gaz dedans.
Sur cette question, nous sommes formels. Le bouchon ne change absolument rien à cette situation d’étanchéité des bouteilles. L’étanchéité des bouteilles est garantie par les clapets ou les robinets et nous nous efforçons au moment du chargement des bouteilles de nous assurer que ces organes-là sont en bon état, qu’il n’y a aucune fuite détectable avant que les bouteilles ne soient mises sur le marché.
Mais qu’en est-il de la quantité ?
Sur la quantité, du moment où nous n’avons pas posé la capsule d’inviolabilité, on peut polémiquer sur le fait que la bouteille peut être utilisée avant d’arriver chez le consommateur final. C’était pour éviter cette situation que nous apposions ces capsules qui coûtent d’ailleurs extrêmement chères. Mais, nous tenions à ce confort des consommateurs et nous osons espérer que nos partenaires de la distribution qui sont des professionnels ne vont pas permettre à leurs réseaux de distribution de toucher à ces bouteilles-là, pendant ce laps de temps d’indisponibilité de capsules d’inviolabilité. Nous pensons que les consommateurs peuvent faire confiance à leur circuit d’approvisionnement pour avoir des bouteilles avec le gaz tel que chargé au départ de nos centres remplisseurs.
Et, quelles explications donnez-vous à la présence de gaz inodores sur le marché national depuis un certain temps ?
Les gaz inodores n’ont rien à voir avec les bouteilles, c’est le gaz lui-même. Le gaz butane qui est commercialisé dans notre pays, c’est ce qu’on appelle le butane. Le butane commercial a deux principales sources de fourniture. Il y a le gaz qui vient des raffineries et il y a le gaz qui vient de traitement fait à partir du gaz naturel. Dans tous les deux cas, le butane en lui-même n’a pas d’odeur. L’odeur très perceptible qu’on a du gaz est quelque chose qui est volontairement ajouté pour faciliter la détection des fuites de gaz. C’est un produit un peu soufré qui s’appelle le mercata qui est rajouté pour permettre qu’on puisse rapidement sentir le gaz. Le gaz qui est produit dans les raffineries, c’est de l’ordre du tiers du gaz disponible sur les marchés pétroliers. Et les raffineries sont généralement très outillées pour rajouter le mercata. Il reste l’autre grande proportion qui est produit à partir des champs de gaz naturel où c’est vraiment à la volonté qu’il faut mettre parce qu’il faut aussi savoir qu’il y a du gaz qui ne va pas dans les cuisines, qui va dans d’autres usages où on ne souhaite pas avoir cette odeur que nous, nous réclamons en ce moment.
Depuis un certain temps, le fournisseur quasi exclusif de l’Afrique de l’Ouest (Benin, Ghana, Côte d’Ivoire, Sénégal, Burkina…) nous apporte du gaz auquel on n’a pas rajouté ce mercata. Ça déstabilise toute la sous-région. Tout le monde actuellement s’adresse à lui pour qu’il rétablisse très rapidement la situation parce que les installations de stockage que nous avons ne sont pas outillées pour rajouter par nous-mêmes cette odeur. En ce moment, toutes les installations étaient conçues pour recevoir du gaz qui a déjà cette odeur. Donc, c’est ce qui justifie que ça peine un peu à revenir. Si c’est une situation qui devrait perdurer, nous pourrons éventuellement faire les adaptations nécessaires. Mais nous avons en tout cas des promesses de nos fournisseurs que la pression est mise sur le fournisseur principal pour que le mercata soit rajouté au gaz qui est livré dans notre sous-région.
On peut comprendre peut-être qu’ils avaient acquis du gaz qui n’avait pas cette odeur ou qu’ils ont une partie qui est à livrer à des industries ou qu’ils ont affaire à des navires qui ne souhaitent pas avoir la trace de cette odeur. Mais, il nous appartient de traduire l’importance de cette odeur pour nos consommateurs et d’exiger pour que cette odeur puisse être rétablie. Et nous voulons, à ce niveau, rassurer les consommateurs que la requête a été très fortement transmise à nos fournisseurs pour un retour très rapide à la normale. Je n’ose pas apporter de date parce que la chaine est relativement longue, nous n’avons pas accès nous-mêmes au fournisseur initial. Donc, je ne voudrais pas prendre d’engagements que nous n’allons pas tenir, mais nous continuons d’exiger la normalisation de cette situation. Nous continuons aussi d’être rassuré par nos fournisseurs que la situation va se normaliser. Nous travaillons à ce que cela arrive le plus vite.
Alors, sans cette odeur, que doit faire le consommateur pour s’assurer qu’il n’y a pas de fuite de gaz qui pourrait l’exposer à des risques ?
C’était l’objet de notre communiqué dès que nous nous sommes aperçus que le gaz n’avait pas l’odeur caractéristique habituelle. Nous avons invité les consommateurs à beaucoup plus de vigilance. Ce sont des comportements qui sont requis à tout moment, mais nous les exhortons davantage aujourd’hui à y veiller parce qu’il manque cette opportunité supplémentaire de savoir s’il y a des fuites. Nous recommandons fortement de s’assurer que la bouteille est bien fermée après utilisation, que le matériel de cuisine est fermé pour éviter qu’il y ait des possibilités de fuite de gaz. Ces dispositions sont à observer à tout moment, que ce soit avec du gaz inodore au avec du gaz qui a l’odeur caractéristique. Surtout, en ce moment particulier où la détection de la fuite est beaucoup plus difficile.
On a connu par moment des ruptures de gaz, peut-on dire qu’aujourd’hui le gaz est disponible et accessible pour le consommateur ?
Nous mettons tout en œuvre pour nous assurer de la disponibilité du gaz en permanence. Nous avons pu passer la saison hivernale sans gros dommage. Il n’y a pas eu de tension de gaz cette année. Nous n’avons pas connu non plus de tension pendant le mois de carême musulman et nous continuons de mettre en œuvre tout ce qui possible pour qu’il n’y ait pas une tension de gaz en cette période de froid, une période de forte consommation de gaz. En tous cas, le circuit d’approvisionnement est assez maîtrisé et nous pensons que, si aucun couac inattendu n’intervient dans notre mécanisme, le consommateur ne devrait pas connaitre une quelconque perturbation dans son approvisionnement.
Par moment, le gaz était là mais la mise en bouteille n’était pas conséquente. Maintenant, nous nous sommes aussi améliorés au niveau de la mise en bouteille. Nous nous sommes améliorés à ce niveau en rajoutant des équipements et nous avons encore de grands projets d’investissements, en particulier au dépôt de Bingo, nous voulons installer un 2e centre remplisseur. Donc, nous entendons doubler d’ici à la fin de l’année 2014 notre capacité de chargement pour la zone de Ouagadougou. Pour la zone de Bobo, nous sommes en plein projet de délocalisation. Et, nous commençons la construction du nouveau dépôt par le gaz. L’appel d’offre pour la construction de cette partie de notre projet est déjà en publication dans les revues des marchés publics. Donc, nous serons également à partir de 2014 en chantier. Normalement, la zone de l’Ouest, à partir de 2015, devrait être à l’abri de tout ce qui est faiblesse de capacité de stockage et faiblesse de capacité de chargement. La SONABHY a planifié un ensemble d’investissements pour accompagner cette croissance de la consommation du gaz qui est une croissance souhaitée par notre autorité. La SONABHY se doit d’être à la hauteur des attentes des consommateurs. Nous voulons saluer et dire merci à nos consommateurs qui nous font confiance et les assurer que tout est mis en œuvre pour que leur fourniture soit régulière et à leur satisfaction.
Vos problèmes de trésorerie ont-ils été aplanis, à présent, avec la « légère » hausse du prix du gaz au consommateur en avril dernier ?
Si on reste sur le gaz spécifiquement, il faut qu’on leur rappelle que la légère hausse du prix du gaz a été opérée pour atténuer l’effort demandé à l’Etat en termes de subvention. Ce n’est pas une hausse qui est répercutée sur le prix pratiqué par la SONABHY. De façon assez simplifiée, si la SONABHY vend un kilogramme de gaz, il y a une partie qui est payée par le consommateur et l’autre partie est payée par l’Etat burkinabè. La part qui est payée par l’Etat burkinabè, au fur et à mesure que la consommation du gaz monte, atteint des proportions relativement très élevées, qui finissait par faire que les paiements arrivaient très en retard. Ce qui aussi créait des difficultés de trésorerie pour la SONABHY. L’Etat a réajusté son effort. En principe, ça devait lui permettre de faire un peu plus facilement face à sa part de contribution. Mais, il faut aussi avouer que l’augmentation n’a pas été de nature à ramener la subvention aux proportions que nous imaginons parce que la consommation continue, elle, de croitre à des niveaux assez élevés. Il faut compter au moins 20% l’an pour les bouteilles les plus subventionnées, c’est-à-dire les petites bouteilles. Pour ces bouteilles, le taux de croissance annuelle est assez élevé si bien que le petit recul de l’Etat est rapidement rattrapé par l’augmentation du volume de consommation.
De façon globale, en avril 2013, il y a eu un léger ajustement sur les autres produits aussi parce que c’est l’ensemble de tout ça qui fait des problèmes de trésorerie de la SONABHY. On n’est pas encore guéri, on est peut-être un peu moins malade mais c’est vrai qu’au regard des prix au niveau international et de la volonté du gouvernement de contenir les prix à des proportions supportables par les citoyens, il y a des efforts qui sont attendus de toutes parts et qui effectivement se traduisent aussi par des difficultés de trésorerie pour la SONABHY. L’essentiel pour la SONABHY, ce n’est pas vraiment de faire des chiffres bénéficiaires faramineux, mais de pouvoir continuer à approvisionner régulièrement et conséquemment le marché national en produits pétroliers.
Quel est le message de la SONABHY pour rassurer les consommateurs ?
On s’est entretenu sur des sujets de préoccupations des consommateurs. Ça attire l’attention de la SONABHY sur le fait que les consommateurs attendent encore un peu plus d’elle. Nous en avons pleine conscience. Le message de la SONABHY, c’est vraiment de solliciter la compréhension des consommateurs ; de leur dire que nous regrettons cette contreperformance et que nous avons pleine conscience de la nécessité de rétablir la situation comme souhaitée par les consommateurs et de les rassurer que cela ne saurait plus prendre du temps.
Interview réalisée par Moussa Diallo
Retranscription : Minata Toé (stagiaire)
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 20 décembre 2013 à 02:26, par gaza En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Fallait communiquer avant surtout que vous avez augmenté le prix du gaz ! Respecter le consommateur
2. Le 20 décembre 2013 à 07:18 En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
La SONABHY est à l’image du gouvernement, elle souffre de la mauvaise gouvernance. Sinon, gérer c’est prévoir, planifier et anticiper. Tous vos argumentaires sont inutiles et si j’étais votre DG ou président du CA, vous seriez remplacé pour incompétence notoire.
3. Le 20 décembre 2013 à 07:43 En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Pathétique ! Un pays où tout est "caracollage". Enfin...
Le 20 décembre 2013 à 09:46, par y ir En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Il me semble que certains internautes n’aiment pas ecouter ce qui est vrai.En quoi les propos de M.Kabore sont pathetiques ?Il a juste depeint la situation que vit actually la Sonabhy.Pour ma part j avoue que ce Monsieur est très competent au vue des nombreuses taches qu’il coordonne.Cest une tete pensante !
4. Le 20 décembre 2013 à 09:18, par Djak En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
J’ai lu avec intérêt les explications apportées par M. Kaboré, mais j’avoue qu’il ne m’a pas convaincu sur plusieurs points :
1. Comment Oryx pour ne pas le nommer fait pour mettre ces capsules inviolables (bouchon) jusqu’à présent ?
2. M. Kaboré ne doit pas s’enorgueillir qu’il n’y a pas si longtemps les bouteilles de gaz sortaient sans ces bouchons. Cela n’est pas à leur honneur s’il corrige un défaut et y retombe aussitôt puisqu’il dit qu’il dit que n’ya pas si longtemps.
3. Ces bouchons sont devenus plus que nécessaire car il n’ya pas longtemps dans ce pays on avait souvent à faire à des bouteilles contrefaits par des particuliers qui conditionnaient eux mêmes le gaz pour le revendre au consommateur. Avec l’absence de ces bouchons n’est-ce pas une porte ouverte à cette contrefaçon.
4. De la cherté des capsule : après avoir augmenté le prix de la bouteille de gaz de près de 20%, la Sonabhy ne peu plus nous parler de cherté !
5. Du gaz inodore : M. Kaboré ne nous a pas situé si le consommateur aura un jour son gaz butane avec odeur car cela y va de sa sécurité. En effet le système d’étanchéité peut lâcher même pendant la cuisine car c’est un dispositif mécanique avec l’usure tout peut arriver. Mettre un 2ème élément de sécurité protégerait mieux le consommateur.
5. Le 20 décembre 2013 à 11:19, par Gary Hamel En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
J’apprécie le fait d’assumer la responsabilité des défaillances, contrairement à d’autres dirigeants de société qui ont toujours tendance à rejeter la faute sur d’autres. En revanche je ne comprends pas que les difficultés de trésorerie soient permanentes. Les mêmes problèmes à chaque fois, qui reviennent de façon cyclique.
6. Le 20 décembre 2013 à 11:23, par Fatigué En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Tout cela n’est que mensonge. Et vous les journalistes, arrêtés de nous énerver davantage quand vous partez à la rencontre de ces griots d’un autre temps qui vous pompent et nous avec avec vous, deleurs mensonges et deals. Il n’ya pas un fournisseur au Burkina Faso pour liverer à la Sonaby ces capuchons ? Que faites vous de la promotion des PME/PMI et des initiatives locales de création d’emplois ? La ligue des consommateurs devait monter au créneau. J’ai payé une bouteille de 12kg qui ne m’a pas tenu plus de 2 semaines alors que la même bouteille me faisait 1 mois dans les mêmes conditions d’uitilisation (je le repête les mêmes conditions d’utilisation). On en a marre de vous. Dieu vous le remboursera au centuple vos déconneries.
7. Le 20 décembre 2013 à 11:28, par Fatigué En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Tout cela n’est que mensonge. Et vous les journalistes, arrêtez de nous énerver davantage quand vous partez à la rencontre de ces griots d’un autre temps qui vous pompent et nous avec avec vous, deleurs mensonges et deals. Il n’ya pas un fournisseur au Burkina Faso pour liverer à la Sonaby ces capuchons ? Que faites vous de la promotion des PME/PMI et des initiatives locales de création d’emplois ? La ligue des consommateurs devait monter au créneau. J’ai payé une bouteille de 12kg qui ne m’a pas tenu plus de 2 semaines alors que la même bouteille me faisait 1 mois dans les mêmes conditions d’uitilisation (je le repête les mêmes conditions d’utilisation). On en a marre de vous. Dieu vous le remboursera au centuple vos déconneries.
8. Le 20 décembre 2013 à 11:40 En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Donc si lefaso.net n’était pas allé vers la SONABHY, la SONABHY elle même ne pouvait -elle pas organiser une conférence de presse sur cette question de bouchons ? Les consommateurs se plaignent de cette situation depuis quelques semaines et les responsables de la SONABHY sont assis droit dans leurs bottes.
9. Le 20 décembre 2013 à 12:18, par Boutros En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Il est unanime que vous faite un bon boulot et qua l’impossible nul n est tenu mais il est aussi primordial que vous revoyez la gestion de votre personnel. A ce titre une de vos priorité ne devrait pas etre seulement les bouteilles de gaz mais lapromotion de l excellence ,l équité des chances et veuillez surtout a la mobilité de certains directeurs qui,après des années passées ne sont plus productif,n on aucun esprit d imagination pour etre rentable ,et n ont comme seul but que de créer des clans ,en encourageant la médiocrité.
10. Le 20 décembre 2013 à 12:57, par CHEIKH En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
BRAVO, pour tous ces détails ! Mais a-t-on vraiment d’autre choix en tant que petit consommateur individuel, de faire autrement que de se taire et de n’accepter que ce que le marché offre ? Autrement dit :
Que la bouteille de gaz soit pleine ou pas, dotée de bouchon ou non,
soit vous l’achetez comme çà
Soit c’est vous qui en pâtissez, n’est’ce pas ?
Dans tous les cas, n’’est -ce pas le consommateur seul qui subit ?
Même au cas où ’il n’ y aurait pas de gaz sur le marché, vous ne pouvez que vous asseoir et tourner les pouces ! C’est pourquoi, moi j’avoue et j’insiste, que pour la bonne marche de ce pays, il faut que nos autorités songent à la suppression totale du système de l’offre monopolistique, et à la multiplication intense des vrais fournisseurs, dans tous les domaines de l’économie au Burkina, à savoir : Eau, électricité,téléphone, produits pétroliers, produits miniers etc. En optant pour cette libéralisation sauvage, vous verrez qu’il n’y aura plus de chômeurs au Burkina.
11. Le 20 décembre 2013 à 12:58, par Moussa En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Bjr chers internautes. Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour poser une question à Mr Hilaire KABORE, Directeur du département d’exploitation de la SONABHY. « Mr le Directeur, pouvez- vous me donnez le prix de la bouteille de Gaz de 12 Kg au Burkina. ». Si j’ai tenu à poser cette question à l’apparence bête, c’est parce que nous sommes victime au quotidien d’une escroquerie(si je ne me trompe pas) depuis des années à Bittou, un département de la province de Boulgou situé à une soixantaine de km de Tenkodogo. Dans cette localité nous payons la bouteille de 12kg à 6500 frs, soit 1500 frs de plus que le prix fixé par le gouvernement qui est de 5000 frs. En période de rupture le prix de cette même bouteille peut aller de 7000 frs jusqu’à 7500 frs soit 2000 à 2500 frs de plus que le prix normal. Quand nous leur posons la question à savoir le pourquoi de cette différence de prix, on nous évoque les frais de transport du gaz depuis Ouagadougou. Nous avons interpelé à plusieurs reprises la ligue des consommateurs à Ouagadougou qui nous a promis à chaque fois que ça serait un problème réglé d’ici là. Mais jusqu’ à nos jours, rien. Il y a même eu les contrôleurs de prix qui sont passés, rien n’a été fait. A bout de souffle, nous ne savons plus vers qui nous tourner. Étant donné que même à Tenkodogo, leurs commerçants aussi ont pris gout en vendant la même bouteille à 5500 frs au lieu de 5000 Frs. Voilà pourquoi je repose la même question au Directeur : « A combien coute la bouteille de gaz de 12 kg au Burkina. Ou bien Bittou et sa capitale régionale qui est Tenkodogo ne font pas partir du Burkina. Expliquez-moi cette différence de prix que j’ai du mal à comprendre ». Merci à vs chers internautes de me fournir également des explications au cas où vous en savez quelque chose sur cette affaire.
Le 20 décembre 2013 à 19:44, par will En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Mon cher Moussa . C’est très simple vous venez payer la bouteille à Ouaga et vous économisez les 1500 FCFA.
Sutout pas de bagarre là où la solution est toute simple.
12. Le 20 décembre 2013 à 14:36, par yamsoba En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
humm ! vous confirmez que les capsules d’inviolabilité coûtent extrêmement chers. Alors qu’en est-il de la baisse du prix du gaz vue que vous vendez actuellement sans capsules.
13. Le 20 décembre 2013 à 16:01, par VICTIME En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
j’ai des informations que je vais bientôt dévoiler sur certains revendeurs qui semblent se moquer de la population. certaines bouteilles sont sciemment mal remplies et je pense en complicité avec les agents de la sonabhy. bientôt j’écrirai un article et je les nommerai avec les indications de lieux de vente. les bouteilles de 6 kg ne font pas une semaine et celles de 12KG ne font pas 15 jours. j’en ai été victimes et j’ai mené mes enquêtes. ce qui est déplorable c’est qu’il ya des femmes qui sont impliquées dans ce trafic. à bon entendeur salut.
14. Le 20 décembre 2013 à 16:07, par Elda En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
M. le directeur, j’ai personnellement été victime de la fuite de gaz lié à l’absence de cette languette de sécurité. J’ai pris une bouteille de gaz de 6kg un soir et le lendemain lorsque j’ai voulu monter cette bouteille, je me suis rendue compte elle était vide à plus de 50%.
En effet, l’absence d’odeur de ce gaz ne nous a pas permis d’observer ce problème. Imaginez quel pouvaient être les conséquences liées à ce problème ?
J’ai finalement retourné la bouteille chez mon fournisseur qui l’a remplacé sans problème.
En tant que profane et au regard de l’expérience que j’ai connu avec ces bouteilles sans languette de sécurité , je soutiens que son rôle va au delà de la preuve de la non utilisation de la bouteille car elle renforce l’étanchéité des bouteilles et la sécurité du consommateur.
Le 20 décembre 2013 à 21:52, par R.A.S En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Confirmation,mr ELDA,chez moi, c‘était la bouteille de12kg. C‘est très risquant avec ces bouteilles. La solution est inséssamment la bienvenue, Mr kabore.
15. Le 21 décembre 2013 à 11:34, par Voltaique En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Bizarre cette manière de voir les choses par le responsable de la sonbhy. J’ai le sentiment d’écouter un agent de la fonction publique qui n’a pas conscience qu’il est souvent un prestataire de service. Que des excuses à la bouche mais pas conscience de ses responsabilités. C’est le client qui lance un appel d’offres qui définit son cahier des charges. Pourquoi la sonabhy dans son cahier des charges n’exige pas explicitement le mercata dans le gaz ?. S’agissant des capsules de sécurité pourquoi la Sonabhy ne se lancerais pas dans la fabrication de ces capsules qui ne demandent pas une technologie sophistiquée ?. Et enfin la sonabhy avec son expérience devrait commencer à approcher les autres sociétés sœurs des autres pays de la sous région pour constituer un pool ou un groupement pour commander ensemble et peser de leur poids sur les fournisseurs.
16. Le 21 décembre 2013 à 12:13 En réponse à : Des bouteilles de gaz sans bouchons sur le marché : « Une difficulté d’approvisionnement », selon Hilaire Kaboré, directeur d’exploitation de la SONABHY
Moi egalement, j en ai ete victime mais malheurejsement mon fourniseur n,a pas accepge de mereprendre la bouteillle