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Essakane SA : des licenciements en vue

Publié le mardi 17 décembre 2013 à 12h20min

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Kantigui a rencontré des travailleurs de Essakane SA, visiblement angoissés. Et pour cause, la société minière aurait programmé le licenciement de 240 travailleurs dont 71 avec Contrat à durée indéterminée (CDI) pour motif économique. La baisse du coût de l’or sur le marché international serait avancée par la direction générale de l’entreprise pour expliquer les difficultés qu’elle traverserait ces temps-ci, à l’instar de toutes les sociétés minières du Burkina Faso et de par le monde entier.

Les travailleurs qui se sont confiés à Kantigui ne bottent pas en touche cette thèse, mais disent ne pas comprendre que ces licenciements interviennent au moment où la société s’affaire à mettre en route une extension de sa mine. Ceux-ci ont ajouté être animés d’une seule volonté : « sauver notre société et nos emplois ». C’est pourquoi, ils souhaitent de tous leurs vœux la participation d’autres forces vives au processus de négociation en cours avec leur direction générale. Aussi, les travailleurs appellent à un plan de redéploiement et de licenciement dans un cadre de discussion tripartite : direction-syndicats-délégués du personnel. Kantigui espère que les parties sauront trouver une solution qui minimisera les pertes de part et d’autre.

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La détresse des employés de l’Imprimerie nationale du Burkina

C’est un cri du cœur que les employés de l’Imprimerie nationale du Burkina (INB) lancent, à travers la plume de Kantigui. Eux qui, depuis la privatisation de la société au début des années 2000 sont sans salaire. En effet, l’INB, créée depuis 1964, puis transformée en société d’Etat en 1994, a été cédée à un promoteur privé en 1999. Mais la privatisation, censée apporter un coup de fouet à l’entreprise, a sonné le glas pour les employés. Des explications parvenues à Kantigui, le repreneur n’a pas su réhabiliter l’INB, et la descente aux enfers s’est précipitée pour les travailleurs qui accumulent des dizaines de mois d’arriérés de salaires. Le gouvernement ayant constaté les défaillances du repreneur, a décidé de dénoncer le contrat et d’étudier la possibilité d’une réouverture de la société avec un autre privé ou des capitaux publics. Une décision que les travailleurs continuent d’applaudir, mais non sans se demander ce qu’adviendront aux salaires en souffrance et à quand la reprise annoncée de l’INB. Kantigui qui comprend l’impatience de ces chefs de famille d’entrer dans leurs droits financiers surtout, souhaitent vivement qu’un remède soit trouvé à leurs inquiétudes.

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Des faux billets de banque en euro et CFA en prolifération

Kantigui a eu vent de la prolifération de faux billets de banque, des euros et des francs CFA sur le territoire national. Selon la source de Kantigui, certains commerçants burkinabè, jouissant de la complicité d’expatriés, originaires notamment d’un pays européen, seraient à l’origine de cette pratique. La même source a révélé à Kantigui, que ces faux billets transiteraient par deux pays voisins, et sont introduites par voie terrestre au Burkina Faso où ils sont écoulés. A en croire ce qui a été murmurer à Kantigui, les coupures de Francs CFA qui sont généralement d’une valeur faciale de dix mille (10 000) et cinq mille (5000) s’avèrent indétectables aux détecteurs de faux billets. Quant aux devises étrangères, elles sont écoulées par des individus commis à cette tâche dans des bureaux de change. Au regard de cette situation qui n’arrange guère le « pays des Hommes intègres », Kantigui recommande une plus grande vigilance des personnels des douanes, de la police et de gendarmerie en poste aux frontières. Toute chose qui permettra d’éradiquer le phénomène qui commence à prendre de l’ampleur. Kantigui invite par ailleurs la population à plus de vigilance, car comme le dit l’adage : « tout ce qui brille n’est pas or ».

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Le président du Faso lancera le projet de développement de l’élevage laitier

Il est parvenu aux oreilles de Kantigui que le président du Faso, Blaise Compaoré, présidera le vendredi 20 décembre 2013, la cérémonie du lancement officiel des activités du Projet de développement de l’élevage laitier dans la zone périurbaine de Ouagadougou (PDEL-ZPO) et de l’usine de la Société de production d’aliments pour bétail (SOFAB-sa). La cérémonie est prévue pour se tenir dans la commune rurale de Koubri située au Sud-Est de Ouagadougou. Ce projet dont le ministère des Ressources animales et halieutiques assure la tutelle technique, a-t-on indiqué à Kantigui, s’inscrit dans le programme national de développement de la filière lait au Burkina Faso. Sur financement conjoint de la banque islamique de développement et de l’Etat burkinabè, le projet est mis en œuvre dans le bassin laitier de Ouagadougou et intervient dans 7 régions, 16 provinces et 91 communes. Kantigui a appris que le financement de cet ambitieux projet s’élève à près de 13 milliards de francs CFA, et les objectifs visés sont entre autres, la réduction de la pauvreté et l’amélioration de la sécurité alimentaire.

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Que se passe-t-il avec l’IRM du Centre médical Saint Camille ?

Kantigui qui a applaudi, à tout rompre, à l’installation de l’Imagerie à résonnance magnétique (IRM) du Centre médical Saint Camille, commence à être envahi d’inquiétudes. En effet, il est de plus en plus écho de difficultés techniques de fonctionnement auxquelles cette unité, si nécessaire dans le diagnostic de certaines pathologies, serait déjà confrontée, quelques jours seulement après son inauguration. Devant une telle situation, des interrogations fusent de toutes parts : l’IRM installée serait-elle de bonne qualité ? Si oui, son installation s’est-elle effectuée dans les normes techniques ? Son fonctionnement est-il assuré par des professionnels en la matière ? En attendant que des voix habilitées viennent rassurer l’opinion sur cette série de questionnements, il a été confié à Kantigui que certains patients qui ont choisi le prestigieux Centre médical Saint Camille pour bénéficier de son IRM se voient réorientés vers l’hôpital national Blaise-Compaoré qui abrite la seconde unité du pays. Kantigui espère que les problèmes de l’IRM de Saint Camille seront résolus de façon diligente pour que le Burkina Faso soit simultanément doté de ces deux unités pour le grand bonheur des patients.

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La route Koudougou-Dédougou ouverte à la circulation

Kantigui qui vient d’emprunter la route Koudougou-Dédougou s’est aperçu que tout ce tronçon est maintenant ouvert, sans interruption, à la circulation. La voie est entièrement bitumée selon le système de gravillonnage, c’est-à-dire une couche en bicouche à enduit superficiel. Il a été soufflé à Kantigui que la fin de l’exécution de ce projet routier est intervenue depuis le 30 novembre dernier selon le délai légal imparti aux travaux. Depuis cette date-là, l’entreprise adjudicataire aurait rempli sa part du contrat selon le cahier des charges lié à l’aménagement et à la construction de la RN 14. Ladite route respecterait les normes édictées par l’UEMOA en termes de largeur et de consistance de la chaussée qui relie désormais directement la capitale à la cité du Bankuy. Les différentes parties au projet s’accorderaient actuellement sur les modalités de sa réception provisoire.
Kantigui s’est vu expliquer que le modèle de construction de la route Koudougou-Dédougou est techniquement et financièrement différente de celle Ouagadougou-Sakoinsé avec laquelle une comparaison est établie à tort. La RN 14 étant en gravillon comme c’est le cas pour la route Ouagadougou-Ouahigouya ou Ouagadougou-Kongoussi, c’est à force de circuler là-dessus que la chaussée va se stabiliser et devenir agréable. Malheureusement, apprend Kantigui, certains usagers abusent déjà de la vitesse sur le nouveau tronçon bitumé. Devenant ainsi victimes ou causant des accidents. Prudence alors !

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Opposition politique : un état-major permanent de crise en vue

Il est parvenu à Kantigui que l’opposition politique burkinabè entend mettre en place un Etat-major permanent de crise (EMPC) en vue d’assurer une efficacité et une veille opérationnelle à la lutte. La nécessité d’un tel instrument a été établie le lundi 16 décembre 2013 au cours d’une réunion extraordinaire de ses ténors, en réponse à la conférence de presse du président du Faso, le 12 décembre dernier à Dori. Au cours de sa réunion, l’opposition a surtout réaffirmé sa désapprobation à la mise en place du Sénat et la possibilité de modifier la Constitution à son article 37 par voie référendaire, telles qu’annoncées par le chef de l’Etat Blaise Compaoré.

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La 2e adjointe au maire de Tenkodogo forcée de quitter son poste

Depuis le 31 octobre 2013, date de la dernière session du conseil municipal de Tenkodogo, la commune est agitée par des troubles. Une manifestation sur la mairie, a été organisée le 9 décembre 2013, par la coordination des structures des jeunes, des femmes et des personnes-ressources de la commune de Tenkodogo, qui regroupe en son sein, des conseillers municipaux et des militants du parti du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP). Selon la source de Kantigui, cette contre-marche a été organisée pour répondre à celle organisée le mercredi 27 novembre 2013, par le Collectif des conseillers municipaux de la commune de Tenkodogo (CCMCT). Les manifestants ont rejeté les accusations de malversations portées sur la 2e adjointe au maire. Face à cette situation de trouble, le bourgmestre de la ville a convoqué une session extraordinaire de son conseil municipal et trouvé une solution. Malgré des appels à l’apaisement et à la retenue des uns et des autres, le camp des conseillers frondeurs a pu faire passer une motion de défiance envers la deuxième adjointe au maire, bénéficiant du soutien d’un grand nombre de conseillers présents à la session extraordinaire du 10 décembre 2013. La 2e adjointe au maire, dame Segda /Ouédraogo Elise a été obligée de rendre le tablier. Selon la source de Kantigui, en attendant l’appréciation que donnera le ministère de tutelle, le maire de Tenkodogo, Harouna Ouélogo et ses camarades du CDP s’activent à trouver la personne qui va occuper le poste vacant.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 18 décembre 2013 à 05:09, par Powerful En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    Yako,où allons nous ?Que Dieu vienne à notre secours.
    On savait qu’un jour ces sociétés minières allaient trébucher.
    Vivement que le coùt de l’or réhausse sans délai afin de sauver des familles.
    S O S

  • Le 18 décembre 2013 à 09:13 En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    Ce ki se passé a essakane est Proprement inacceptable. 3 annéee après le début de l’exploitation, il ya toujours plus 200 Expats qui y travaillent toujours ? La charge Total de 10 Expats ( salaire, prime, billet d’avion, logement, Electricité, Eau...) expat depassent de loin le salaire des 240 travailleurs nationaux qu’on veut licencier. Ils sont nombreux les expats qui se prominent sur le site et dans les bureau de ouaga et qui n’ont rien a faire. L’Etat Burkinabe doit ouvri l’Oeil et le bon. Plusieurs solutions existent pour éviter ces licenciements. ( reductions des salaires, suppressions des primes, suppressions des fausses heures supplementaires, .......). Et puis c’est paradoxale, comment on peut recruter en masse actuellement et pretender licencier les employés pour des difficultés économiques, ???? On recrute pour les memes postes et on licencie pour les memes postes ? C’est a ,ne rien comprendre.

    • Le 29 décembre 2013 à 07:22, par JAM En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

      Toi qui riais, tu vas cmprendre qd tu seras a la rue. la maladie qui a tue jean paul 2 c’est ca qui va tuer jean paul 6

  • Le 18 décembre 2013 à 12:10, par Buudu En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    Donc l’irm de saint camille a problème. Moi qui voulait envoyer ma femme pour consultation là-bas.

  • Le 18 décembre 2013 à 12:18, par koutnaguenda En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    Est ce que vous croyez que l’etat burkinabé va intervenir sur ça vous avez menti chacun a eu sa part ils ont fermés leurs yeux les expates sont nombreux qui n’ont plus envie de quiter donc ya pas quelqu’un qui va venir a l’aide de l’enfant noir dans deux ans ça va etre que des expates dans des sur le sol burkinabé je vous jure

  • Le 18 décembre 2013 à 16:00 En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    l’Exploitation de L’OR n’a jamais rien rapporte de bon que des malheurs
    seulement (perte en vie humain).
    les economistes americains ici prevoit meme une chute totale de plus
    de la moitie de la valeur de l’or encore d’ci juin 2014.
    (en septembre 2011 il etait a $ 1900 l’unche, depuis aujourd’hui
    a 1200 seulement , les previsions l’amene a $1000 en juin2014)
    ce qui veut dire que les mines continuerons de licencier.
    Mais tenez bon . Ca va aller.

  • Le 18 décembre 2013 à 16:21, par Made En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    Essakane SA ? Un terme que je ne veux meme plus entendre car ce lieu-dit m’a cultivé un dégout averé des societés minières, et un temoignage flagrant de l’esclavagisme des temps modernes. Les employés nationaux se sont toujours cru au Paradis, pret à lècher "des..." pour y rester encore et encore. Imaginez-vous un expat qui est le supervieur des nettoyeurs et nettoyeuses des placards ? Il ya en meme qui peuvent à peine écrire leur nom (je vous jure). Alors, que les dirigeants disent combien d’expats seront aussi licenciés ! Que voulez-vous ! il ya aussi des chomeurs et clochards au Canada !!!
    Mais nos parents doivent aussi comprendre que tot ou tard ils doivent se trouver du boulot, car l’ère des mines va bientot passé avec son cortège de malheurs.

  • Le 18 décembre 2013 à 18:39 En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    C’est ce qui s’appelle une escroquerie de première, on racle tout l’or du sous sol burkinabè et on exploite les travailleurs comme des citrons que l’on jettent comme l’on veut. Et, que dire de la responsabilité sociétale de ces entreprises ? on ne peut licencier à tout va, faire des supers profits en même temps, et, sans se préoccuper des dégâts environnementaux de ces mines : pollution de l’environnement par les produits chimiques utilisés, problème de l’arsenic qui existe dans les roches où on extrait l’or... Ne faudrait il pas demander des états généraux du secteur minier afin de revoir le code des investissements qui fait beaucoup trop la part belle aux multinationales pour qu’il soit plus favorable aux intérêts du BF en général et des bukrinabè en particulier ? Comment peux t’on expliquer le nombre élevé d’expatrié alors que le BF regorge de géologues ?

  • Le 19 décembre 2013 à 13:43, par BURKIMBILA En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

    La solution est qu’on ferme temporairement toutes les mines en activité et on renégocie les contrats avec de nouveaux recrutements. Nous perdons dans cette exploitation. A défaut de gagner, qu’on garde au moins le restant pour les generations futures

    • Le 30 mars 2014 à 21:18, par pauvre lazare En réponse à : Essakane SA : des licenciements en vue

      Triste sort pour les "gars de l’or".ca donnera à reflechir sur leur train de vie,en tout cas pour ceux qui ne seront pas purgés.

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