« À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
A travers l’écrit ci-après, l’universitaire Etienne Traoré appelle le président du Faso à renoncer à ses velléités de modification de l’article 37 de la Constitution, et le peuple à refuser de s’associer à ce qu’il qualifie de « forfaiture démocratique ».
Je tiens d’abord à féliciter et remercier Hervé Taoko qui, dans le numéro 48 de " Courrier Confidentiel" confirme avec de nouvelles preuves les ambitions politiques de la famille Compaoré et de ses structures soumises (CDP et FEDAP-BC notamment), à savoir : instaurer au Burkina Faso un pouvoir dynastique débutant par Blaise Compaoré. La honteuse et mensongère campagne médiatique en cours, impliquant le premier ministre pour une fois, infantilise dans le fond le peuple Burkinabè rendu incapable de trouver en son sein un autre dirigeant compétent en dehors de Blaise. Elle répète aussi l’argumentaire de l’ex-Président nigérien Mamadou Tandja :" Je travaille bien. Il suffit de voir mes performances. J’ai encore de nombreux autres chantiers pour l’émergence. Alors, soyez raisonnables et laissez-moi continuer !". Et suivra éventuellement un référendum financièrement bien arrosé où les promesses démagogiques et surtout la corruption électorale seront les principaux moyens de collecte des voix.
J’avais déjà déduit à partir de ses déclarations sur des chaînes américaines que Blaise Compaoré voulait se maintenir au pouvoir (sur mon blog le 26/09/13) et j’ai continué en énumérant les principales raisons de cet entêtement le 10/11/13 sur le même blog. Aujourd’hui, à tort ou à raison, le Président Compaoré pense être en train de reconquérir le rapport des forces politiques, ce qui lui permet de sortir progressivement son agenda électoral. Il s’agit d’exécuter une décision familiale prise à Ziniaré. Cette décision familiale est ainsi en train d’être réalisée à travers des structures portevoix et de nombreux courtisans-profiteurs parmi lesquels se font néanmoins entendre des voix critiques de plus en plus nombreuses, mais en privé, privé, privé !!! C’est qu’en fait, le phénomène du double langage qui caractérise toute fin de règne s’y développe. Et ici comme ailleurs, celui qui va échouer n’y croit pas. Ceux qui en seront les causes, ou il ne les voit pas ou il les minimise. Ici, ce sont les capacités de résistance et de refus de notre peuple qui sont particulièrement minimisées ou minimisables par la simple corruption électorale croit-on. Son Excellence Monsieur Blaise Compaoré, sa famille, son CDP, sa FEDAP-BC et leurs supporters dans cette aventure, doivent se rappeler sans cesse que la volonté légitime et réelle de notre peuple (même de tous les peuples) peut s’exprimer autrement que par des urnes éventuellement corrompues ! Il vaut mieux éviter de rechercher une nouvelle légalité en rupture avec la légitimité. Dans ce cas comme dans tous les autres, c’est la légitimité qui finit par triompher pour définir une légalité nouvelle qui ne lui soit plus contradictoire. Mais souvent, le temps du divorce entre les deux est un temps de crise plus ou moins violente. Au Burkina aujourd’hui, nous vivons ce divorce que le pouvoir veut tenter de surmonter par des campagnes médiatiques mensongères précédant une éventuelle campagne électorale où certainement l’argent sera versé comme il ne l’a jamais été dans notre pays. Mesdames et messieurs, sachez que la légitimité ne s’achète JAMAIS. Pour nous faire sortir de cette crise, une seule solution : ne pas réviser l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre des mandats présidentiels. Cette limitation est le fruit laborieux d’une volonté consensuelle qu’il ne faudrait pas trahir par un recours régressif à une volonté majoritaire, même au profit d’un Président en exercice. Je rappelle qu’en démocratie, le consensus est supérieur à la majorité car le consensus recueille toujours plus de voix que la majorité. J’ajoute que le consensus unit toujours mieux les citoyens.
Au Président Compaoré, je répète que l’unité nationale, la paix sociale, la bonne gouvernance... relèvent de votre responsabilité première, pour les gagner, les garantir et les pérenniser conformément à votre serment d’investiture. Et ce, le cas échéant, contre vos intérêts personnels, familiaux ou partisans. Aujourd’hui, il vous est plus que nécessaire d’écouter, de regarder, de consulter par delà vos cercles déjà acquis. Vous pourriez alors vous décider autrement et ainsi éviter à notre cher pays des lendemains de divisions dramatiques. Alors, le seul vrai courage patriotique qui vaille maintenant, c’est d’arrêter ce processus infernal et régressif de révision de l’article 37 de notre Constitution. Je ne peux pas vous souhaiter le sort de Bokassa, mais il a dit un mot qui pourrait servir de leçon pour nombre de Présidents africains pris en tenaille par leurs courtisans toujours producteurs de bonnes paroles en se fondant sur leurs prétendues qualités ou chances extraordinaires ; l’adhésion de leurs peuples à tous leurs projets ; les bonnes prophéties de prétendues forces occultes. Voici ce mot prononcé à Abidjan après sa chute : " En Afrique, quand vous avez le pouvoir, tout le monde dit toujours que vous avez raison. Dès que vous tombez, tout le monde dit que vous aviez toujours tort". (Il s’agit bien sûr du pouvoir africain moderne car dans le traditionnel le Chef doit strictement se soumettre aux us et coutumes à tel point qu’il y est de principe que " ce n’est pas le Roi qui a la Royauté mais c’est la Royauté qui a le Roi".) Pourquoi alors une telle situation dans les pouvoirs modernes africains ? Une réponse essentielle : de la part des Présidents africains, un manque, voire un refus de la parole critique. Par contre, une grande écoute de la parole flatteuse. Et comme on a peur du Président on finit par ne lui dire que ce qu’il veut bien entendre !
À tous les jeunes, à toutes les femmes et à tous les responsables coutumiers qui seront particulièrement sollicités, j’ose vous demander de refuser d’être associés à cette forfaiture démocratique que notre histoire jugera très sévèrement. Sachez tous, en même temps que l’ensemble de notre peuple que ma conviction est faite : si ce pouvoir continue sur sa ligne, il se perdra. Et ce, au regard des expériences du genre en Afrique et ailleurs où des familles ont voulu confisquer le pouvoir ; au regard de la géostratégie politique en cours de réaménagement sans compter encore sur un Blaise Compaoré, hier incontournable ; au regard de l’histoire politique de notre pays où le peuple a toujours rejeté tout pouvoir autocratique ( cf. Les sorts de la première République, de la tentative un moment sous Lamizana d’instaurer un parti unique dénommée Mouvement National pou le Renouveau...) ; au regard aussi du fragile niveau de cohérence interne du pouvoir lui-même (malgré les apparences) etc. J’ai donc la conviction que ce pouvoir, en voulant coûte que coûte se maintenir, va à sa perte quels que soient les moyens qu’il utilisera. Ces moyens seront à la fois ceux des promesses démagogiques notamment aux jeunes, aux justes défenseurs des candidatures uniques, aux chefs coutumiers auxquels il pourrait faire miroiter un revenu mensuel ; des menaces ouvertes de scandales ou de mort envers ses anciens collaborateurs les plus lourds politiquement ; une corruption électorale inédite ; et au finish éventuel, la violence....fatale !
Évidemment, même si l’issue est connue, son avènement long ou rapide, violent ou pacifique, dépendra largement de l’ardeur du peuple dans la lutte pour contrer cette trahison dynastique. En terminant et pour résumer l’enjeu de la grosse crise actuelle, je vais redire mes propos sur mon blog du 26/09/13 : " La principale cause de cette crise persistante, c’est bel et bien Blaise Compaoré car il ne veut pas quitter le pouvoir. S´il est ainsi LE PROBLÈME, il a aussi paradoxalement LA SOLUTION : accepter de quitter le pouvoir en 2015 et l’annoncer dès maintenant. Toutes autres tergiversations de sa part, de la part des acteurs civils et politiques, ne feraient que prolonger la crise qui, plus elle dure moins elle aura une issue pacifique". Il faut donc se battre en se rappelant sans cesse ce juste conseil du Sage Professeur Joseph Ki-Zerbo : " Dieu n’aide pas ceux qui restent couchés".
Etienne Traoré, Université de Ouagadougou, 11 Décembre 2013, Blog : nababio.blog4ever.com
Vos commentaires
1. Le 13 décembre 2013 à 12:39 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci pour cet article à diffuser partout pour faire comprendre à quel point, on va droit dans le mur en 2015 si Blaise Compaoré s’entête.
Le 14 décembre 2013 à 03:04, par parent En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Comme Les mossis Le dissent:ce qui ce trouve dans ces yeux la,il Le verra. il VA sortir par la petite porte.
Le 15 décembre 2013 à 14:17, par citoyen burkinabe En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
blaise a toujours le choix entre sortir par la grande porte et être jeté par la fenetre, plus le temps passe, plus ce choix se retressi, ne t’amuse pas avec le peuple Burkinabe, ne t’amuse meme pas....
2. Le 13 décembre 2013 à 12:43 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
merci professeur pour votre message mais comme on dit souvent ; quand l’ane va terrasser son pasager il ne voit rien venir pour attraper les oreilles.
quand le pouvoir nous tient !
comme disait feu Norbert Zongo, ces gens (Blaise et sa compagnie) la sont prets a mettre le pays a feu et a sang. Mais on ne se laissera pas faire.
3. Le 13 décembre 2013 à 12:51 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Nous autres, nous allons nous préparer pour rejoindre le village. Au moins entre autochtones on se hachera pas. Sinon Ouaga va être l’enfer. Je ne comprend vraiment pas. Une seule personne, une braise terrible pour toute la nation. Au moins que Blaise se dise "j’ai régné longtemps, laissons la place à quelqu’un d’autre il va essayer". Mais il a terrorisé son alentour que personne n’ose le regarder en face, même la grande muette (l’armée) composée de vieux et autres. Dans ce cas, l’opposition doit sérieusement trouver quelqu’un de sûr (même si vous voulez venez ma femme), nous allons voter parce qu’on en a marre. Donc il a fait semblant de consulter les gens pour connaitre leurs "ventres". Vous trouvez que c’est de l’intelligence ça ? Je comprends pourquoi SANKARA ne pouvait pas aller loin avec la révolution. On verra. Prions le seigneur sinon la vraie peur plane au dessus de nos têtes. Burkinabé ifo !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
4. Le 13 décembre 2013 à 12:54, par wouro© En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
tout simplement merci Mr Traoré.
5. Le 13 décembre 2013 à 12:59, par RV En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Il faut d’abord une opposition cohérente : UNDD de Me Hermann au gouvernement et l’UNIR/PS de Me Sankara associé au CDP pour diriger des communes (BAGARE). Si non la voie royale à Blaise !
6. Le 13 décembre 2013 à 13:03, par BILI-BILI En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
M.Etienne , BLAISE plaisante ! C’est juste pour taquiner les burkinabés ! Ou soit c’est cette histoire de parantée en plaisanterie MOSSI-SAMO qu’il exprime ! Seulement il a oublié que tout le monde n’est pas SAMO dans ce pays là !
BLAISE n’a pas kèèèèèrrrr ! yeux connait bagages qui est lourd , c’est "BELLA"qui fait semblant !!
Le 14 décembre 2013 à 06:38, par winner En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bravo au PF pour cette initiative courageuse..notre peuple a encore besoin de toi pour mettre fin aux promesses macabres de ces bougnoules de politocards..Que viva le batisseur..le facilitateur
Le 16 décembre 2013 à 19:04, par OKM En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
M. le Président,
Si vous aimez tant votre peuple, il est vraiment nécessaire que vous quittez le pouvoir afin de vous occupez de votre jardin. Il y a trop de chose à f aire.
Sinon vous êtes en train d’allumer un brasier qui fera sans aucun doute à votre peuple qui méprisez tant. Sachez que ça peut être un jeu périlleux pour vous-même.
7. Le 13 décembre 2013 à 13:05, par Non au Senat En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci pour cette premiere sortie. Nous ne sommes plus les moutons des annees 90. Que le peuple se leve pour contrer cette mascarade. Ca ne passera pas au Faso ! Non au Senat, non a la modification de l’article 37.
8. Le 13 décembre 2013 à 13:23, par TK En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Prof ! Vous avez tout dit. D’autres avant et apres vous l’on dit egalement.. Blaise ne s’imagine pas vivant sans etre president du Faso. Toutes les parties prenantes doivent se preparer par un long et lasant combat dans les 2 ans qui viennent. Esperont seulement que le combat sera le moins violent possible. Les gens qui ne veulent pas que Blaise se represente comme moi doivent affuter leurs armes serieusement
9. Le 13 décembre 2013 à 13:26, par Vigilance En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bon exemple de courage...
Nous ferons pareil au moment venu.
Merci
10. Le 13 décembre 2013 à 13:32, par BILI-BILI En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
M.Etienne , BLAISE plaisante ! C’est juste pour taquiner les burkinabés ! Ou soit c’est cette histoire de parantée en plaisanterie MOSSI-SAMO qu’il exprime ! Seulement il a oublié que tout le monde n’est pas SAMO dans ce pays là !
BLAISE n’a pas kèèèèèrrrr ! yeux connait bagages qui est lourd , c’est "BELLA"qui fait semblant !!
11. Le 13 décembre 2013 à 13:33, par Salaka En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bien dit. Tous disons non au sénat et à la révision de l article 37. Mobilisons- nous, seul la lutte libère et c’ est la lutte qui as fait fuir blaise en 2011 et les travailleurs ou militaires ne diront pas le contraire. Si le peuple dit non qui peut dire oui ?
12. Le 13 décembre 2013 à 13:37 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
TRES bien dit.il reste a BLAISE de choisir sa sortie.comme on le dit chez nous :<< QUI TAQUINE UN NID DE GUEPES DOIT SAVOIR COURIR>>
13. Le 13 décembre 2013 à 13:40 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Dieu n’aide pas ceux qui restent couchés. Mais malheureusement, beaucoup d’entre nous dorment dans des Bars !!! et c’est d’ailleurs ce qui encourage blaise à oser envisager un tripatouillage de la constitution.
14. Le 13 décembre 2013 à 13:47, par Niamey En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bien dit, chèr enseignant. Je vous remercie.
15. Le 13 décembre 2013 à 13:50, par peuple En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci Professeur pour cette clairvoyance. Vous avez livrez un message que de nombreux Burkinabès murmurent tout bas. Un pouvoir qui s’est toujours nourrit du sang de son peuple et qui aimerait s’éterniser. Il faux que le peuple entier le stop pendant qu’il est bien temps. Si la constitution est a modifier juste pour satisfaire une famille, alors enlever le mot démocratie au Burkina et chacun s’est sous quel régime il a en face de lui. Blaise va tout droit au mur !! qui vivra verra.
16. Le 13 décembre 2013 à 13:53, par OUANG En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
bonjour ; je suis entièrement d accord avec vôtre analyse et vos mises en garde. Je le suis d’autans plus qu’en suivant la conférence de presse de Dori, on se croirait en rêve. Ce même président qui il n’ya pas longtemps soutenait son fameux CCRP EN DISANT QUE TOUTES LES PROPOSITIONS DE REVISION NON CONSENSUELLES RESTERAIENT EN L’ETAT, ce même président qui mettait en garde son homologue nigérien dans son entêtement à vouloir un référendum décrié de tous, ce même président qui à joué au médiateur dans pas mal de crises..... que c’est ce même président qui aujourd’hui prépare la même chose ? Il a demandé une mn de silence au début de sa fameuse conférence de presse à la mémoire du président MANDELA ; Si MADIBA l’écoutait , il se retournerait dans son cercueil tellement cette mn représente une insulte au vu de tout ce qu’il s’apprête à faire et qui est contraire à l’esprit de ce grand homme de paix.
17. Le 13 décembre 2013 à 14:04, par casimir Ilboudo En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
il fait qu’un oposant aille en prison e avoir du prestige e du charisme.le pouvoir ne s’acquiert pas par la bouche mais les aces. Blaise a tuer son frere pour acquerir le pouvoir
Le 16 décembre 2013 à 21:02, par Albert En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
on ne sort pas vivant des prisons de Blaise,
Le 17 décembre 2013 à 08:00 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Blaise est un president democratiquement democrate. Au Burkina, il n’ y a pas de prisonniers politiques : Tom Sank, Norbert Zongo, Lingani Noukari, Henri Zongo, Oumarou Clement Ouedraogo, pour ne citer que les plus connus, tu crois qu’ ils sont a la MACO ? Les prisonniers politiques, c’est pas bon pour les republiques tres tres democratiques du Bungawa.,
18. Le 13 décembre 2013 à 14:09 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
TU RACONTES TA vie .ETIENNE.EN quoi soumettre une question au referendum est dynastique ? Si l opposition est tres minoritaire et lncapable de gagner ou est la faute du PF ? La rectification que tu as organise avec d autres est elle plus populaire que le referendum ? ON ne va plus se laisser endormir par votre suivisme/ L alternance la vraie s obtient par les URNES
Le 17 décembre 2013 à 08:03 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Pendant qu’ on y est et si on supprimait meme ce machin de constitution puisque le peuple est toujours la et on pourra toujours le consulter pour faire ci ou ca. Cette fois-ci Blaise exagere et il montre par la que la seule voie pour l’alternance , c’est tous les moyens, surtout pas les moyens democratiques. Il aura ouvert la voie au cahos dans ce beau pays. La relative paix que nous avons dans ce pays est plus le fait de la patience du peuple que le fait du prince de Ziniare. Mais a force d’ etre trop patient, on est peut- etre plus un con qu’ un patient. Le peuple n’ a jamais ete con. Donc, c’est Blaise qui se fourre le doigt dans l’ oeil.
19. Le 13 décembre 2013 à 14:11, par Le pionnier En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
J’adore cette dernière phrase, tout y est dit. Quand je lis les interventions des uns et des autres, la majorité lance un appel Dieu pour sauver le Burkina. Cette mentalité doit changer. Aide-toi et Dieu t’aidera dit-on. Tant que les burkinabé, dans leur majorité, n’auront pas compris que tout un chacun doit y mettre du sien, Blaise Compaore restera au pouvoir. Je ne vois d’ailleurs pas pourquoi il partirait si le peuple ne l’en dissuade pas. Appeler a sa sagesse non-plus ne nous amènera nul part. La preuve, regardez son parcours. Tant que le peuple ne réagira pas, rien ne changera. Quand je parle de peuple, je parle de tout le monde, pas seulement les gens de la ville. Et c’est la le défit de l’opposition : éveiller les consciences des gens au village. Cela sera très complique face a la puissance financière que le pouvoir utilisera, mais ce n’est pas impossible non plus. Ce qui m’ennui dans tout ça, c’est cette fâcheuse tendance a faire croire qu’on la paix (comme si on mangeait la paix alors qu’on pourrait accomplir beaucoup mieux dans pleins d’autres domaines), et qu’il n’y a personne d’autre au Burkina qui a les épaules suffisamment larges pour gérer le pays. Avez-vous l’interview de notre président en France ? Au-dela de sa volonté de se représenter (ce que je pressentais depuis belle lurette), c’est le niveau de langue qui laisse a désiré. Et on veut me faire, pas moi a proprement parle mais aux Burkinabés que personne d’autre ne peut diriger le pays. Le problème c’est qu’il y a 80% d’analphabètes qui y croiront. Voila pourquoi s’atteler a les conscientiser sera très important (même si la tache s ;annonce immensément difficile).
Le 17 décembre 2013 à 22:53 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci. Lamizana qui s’ est arrete en classe de cp2 savait mieux agencer ses idees que notre brave commando avec Bac D. A chaque fois que Honore parle, le Burkina n’est pas honore.
20. Le 13 décembre 2013 à 14:17, par vérité no 1 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Celui qui aime le Burkina, doit etre contre le senat et l’article 37. On ne peut pas accepter qu’une seule personne foute en l’air un pays deja frappé par la vie chère et la corruption. On doit commencer a signer des pétitions d’abord puis ensuite on verra. De quel référendum il parle, puisque qu’il connaît déjà le résultat qui est 99%.
21. Le 13 décembre 2013 à 14:20 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
« vous n’avez pas le droit divin de gouverner votre peuple, la sagesse ne se repose pas seulement en une personne. Quand vous accédez au pouvoir et que vous accomplissez votre tâche, partez pour que d’autres viennent pour continuer la où vous vous êtes arrêtés ». Dixit John Mahama Président du Ghana
22. Le 13 décembre 2013 à 14:20 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
A CETTE EPATE DE LA SITUATION NATIONALE, ON N’EST PLUS AU GRAND DISCOURS. LEADERS POLITIQUES ET DE LA SOCIETE CIVILE, NOUS JEUNESSE DU BURKINA FASO ATTENDONS DE VOUS DES INIATIVES D’ACTIONS CONCRETES POUR CONTRER LA FORFAITURE QUE VOUS DENONCER. NOUS PRET MAINTENANT, TOI ETIENNE ON FAIT CONTRETEMENT ET DANS L’IMMEDIAT
REPONDS A LA JEUNESSE
23. Le 13 décembre 2013 à 14:24, par jagger En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Mr Blaise Compaore s’appelera desormais Michel Diontodia. Il va amener le Kao au Burkina pour obliger la France a intervenir. Mr Hollande s’il vous plait ne venez pas lorsque’on vous fera appel. laissez nous regler ca entre nous ici. On vera qui est qui dans ce pays. Le burkina faso ce n’est pas Ziniare et le peuple Burkinabe ce n’est pas le parc animalier de zianiare, BC nous trouvera sur son chemin. Il va falloir qu’il marche sur nos cadavres pour modifier cette constitution. Il n’a meme pas honte de vouloir faire ce qu’il a deconseille a beaucoup de gens. Et puis le pouvoir rend tellement aveugle, que l’on refuse toujours de voir ce qui se passe a cote. Le dernier exemple est celui du gle SANOGO qui medite son sort en tole en attendant d’etre conduit a la CPI. Et bientot la CPI comptera plusieurs illustres hotes, je dirai plutot plusieurs anciens president dont Gbagbo, Sanogo, Diontodia, Blaise et j’en passe.
24. Le 13 décembre 2013 à 14:25, par dikefort En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Les gars arrettons de parler commencons le travail , tous les moyens sont bon pour faire partir ce monsieur blaise criminel du pouvoir ! Que ce soit pacifiquement ou violemment il doit partir on n’est pretau sacrifice de sang pour les generations futures
Le pire n’est pas la mechancete des gents mauvaix mais le silence des gents bien
25. Le 13 décembre 2013 à 14:31, par serge En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Une belle analyse mais une analyse pas du tout réaliste. Pourquoi ?
Premièrement, si Blaise Compaoré dit aujourd’hui qu’il ne va pas se présenter en 2015, c’est l’explosion à coup sur du CDP et de la FEDAP-BC. En effet c’es lui qui est encore le ciment de ces deux associations et de sa mojorité.
Deuxièmement, si Blaise Compaoré quitte le pouvoir aujourd’hui, ne sera t-il pas rattraper par un certain nombre de dossiers sous-réginaux ?
Je pense pense Blaise Compaoré pense ne pas avoir d’autre choix que de maintenir le flou en attendant de trouver un remplaçant de confiance qui va lui assurer une retraite sur et paisible.
Le 13 décembre 2013 à 18:36, par wankatYaNaaba En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Tres belle analyse de "Serge" et c est ce que je pense et c est l hypothese la plus plausible. Comme vous le saviez c est un militaire et un bon militaire doit savoir anticiper et preparer des stategies. Je suis plus que convaicu qu il est en train de chercher une solution pour l apres Blaise. Mais au cas ou il ne trouve d issue qui lui confere un genre d immunite apres le pouvoir alors la il va chercher a se maintenir au pouvoir car dans ce cas il jouera la tactique du "cabri mort" qui sera au fait une option tres dangereuse mais rien ne dit qu il ne va pas s en sortir. Only time will tell and wait and see.
26. Le 13 décembre 2013 à 14:35, par Devoir citoyen En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Votre analyse est très claire et très pertinente. Cependant, laisser moi vous dire une chose sur ce fameux Blaise : le collège des sages, les émissaires de l’UA et même les menaces en sourdine de Barack et Hollande n’ont rien change aux velléités de ce Balise décidé a rester au pouvoir. En plus il est venu au pouvoir par les armes comment voulez vous qu’il quitte par les urnes ? Il faut le parallélisme des formes (qui tue par le fer périra par le fer) et je pleure pour tous ceux qui ont cru que Blaise est pacifique et démocrate et bien ils se sont tous trompe. Blaise est un militaire déguise et restera un militaire. Alors au peuple de prendre son destin en mains et arrêter cette famille Compaore et son Clan qui veulent confisquer notre avenir et notre pays. Peuple debout comme un seul homme et marchons vers l’horizon du bonheur en 2015 sans Blaise au pouvoir. QUAND LE PEUPLE SE MET DEBOUT L’IMPERIALISME TREMBLE. A BON ENTENDEUR SALUT.
27. Le 13 décembre 2013 à 14:37, par Satre En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Monsieur Traore un vrai politicien ne parle pas de la sorte ; si c’est la vrai démocratie allez-y au urnes , sachez convaincre la population de voter negative ; bref c’est vous même qui veut plonger le pays en chaos , si vous êtes digne fils du pays comme blaise compatez le aux Urnes au lieu ne nous faire chantez ,on a marre de vous les politiciens ! d’ailleurs il n’y-a pas un vrai opposant aux burkina faso : : je préfere blaise que ces faux politiciens qui nous mélange dans la farine
28. Le 13 décembre 2013 à 14:40, par petite fille En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Dans le combat pour le départ de Blaise, il faut pas oublier DIEU. Il faut que tout chacun demande à DIEU de nous débarrasser de ce monsieur et puis on lutte aussi. Dieu ne nous laissera pas tomber parce que DIEU est toujours du côté de la justice, du faible, de l’opprimé etc.
29. Le 13 décembre 2013 à 14:43, par Tapsoba®(de H) En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
L Afrique est-elle maudite ? À entendre les déclarations d un autre intellectuel président de son pays , voisin du sud du Burkina et soutenu par le régime Compaoré,comme par hasard ,sur Nelson Mandéla,selon lesquelles ce dernier aurait quitté le pouvoir à cause de son age avancé(jaloux de constater que le monde entier lui rend hommage ?) et d ajouter à propos des limitations des mandats présidentiels que meme en France ,ceux-ci étaient illimités jusqu en 2008,je commence à m en convaincre.Pourtant ,lui aussi est arrivé au pouvoir en 2011 après que son prédécésseur ait sacrifié des milliers de vies de ses concitoyens car ayant refusé de partir du palais présidentiel malgré sa défaite.Bref,à chacun ses préoccupations et pour le moment,c est de l avenir du Burkina pris en otage par un clan familial qu il est question.Je ne puis m empêcher de penser,en ce jour anniversaire de sa mort, à Norbert Zongo (RIP) qui avait déjà découvert le vrai visage de Compaoré:Celui-là brûlera le Burkina,s il le faut ,pour assouvir sa boulimie du pouvoir.
30. Le 13 décembre 2013 à 14:49, par YVES En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Blaise Compaoré minimise la capacité du peuple à se soulever contre cette forfaiture démocratique. Dommage, s’il veut partir par la petite porte comme Mamadou Tandja au Niger. Monsieur le président vos fidèles conseillers et vos lieutenants cdpistes et fedapcistes vous tourneront le dos quand le pays sera dans l’instabilité........ ; en ce moment ça sera la chute libre
31. Le 13 décembre 2013 à 14:49, par Yam la kafé ti sa yùubu En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci professeur pour le courage et la clairvoyance. Vous avez bien raison d’avertir les uns et les autres que ce sera sévère, tôt ou tard, à l’égard des collabos...C’est triste de voir que ceux qui déconseillent la révision de cet article qu’on n’a plus besoin de nommer soient considérés comme des ennemis d’une personne. En réalité, c’est cette obstination à vouloir la réviser qui fera de lui et de ceux qui le soutiennent des ennemis du peuple. Si les choses tournent mal, lui pourra s’exiler. Je ne sais pas où iront les autres. Alors, colloabos, "convertissez-vous car" la fin du règne "est proche".
32. Le 13 décembre 2013 à 14:49, par vérité no 1 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Celui qui aime le Burkina, doit etre contre le senat et l’article 37. On ne peut pas accepter qu’une seule personne foute en l’air un pays deja frappé par la vie chère et la corruption. On doit commencer a signer des pétitions d’abord puis ensuite on verra. De quel référendum il parle, puisque qu’il connaît déjà le résultat qui est 99%.
33. Le 13 décembre 2013 à 14:50, par CHEIKH En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
HMM ! En vérité, tout le monde parle tellement que Blaise ne veut plus écouter personne. Vieux ôô, jeunes ôô, hommes ôô, femmes ôô, nouveaux politiciens ôô, anciens politiciens ôô, grands et petits ôô. Jusqu’à même les anges et les démons ont eu leur part de conseils dans cette histoire de sénat et d’article 37.
Seul Dieu lui même n’a pas encore parlé, et c’est pourquoi Blaise ne veut écouter personne.
Mais en attendant quand même, si Dieu nous aime, "God bless the Burkina Faso".
34. Le 13 décembre 2013 à 14:53, par Attention Blaise En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
il partira ! qu’il veut ou pas en 2015 le blaiso partira. même s’il faut se sacrifier pour ça, tous les burkinabé le feront pour un lendemain meilleur. pour que nos petit frères et sœurs , nos enfants et nos petits enfants puissent vivre un lendemain meilleur, nous allons nous sacrifier pour faire partir Blaise et ces soit disant partisans qui ne pensent qu’à leur ventre.
Le 13 décembre 2013 à 15:29, par LA sagesse En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
MESSAGE DE VERITE QU’IL FAUT PRENDRE EN COMPTE
35. Le 13 décembre 2013 à 15:08, par El Hadj YANOGO En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Voilà ! Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, Président du conseil des ministres, Chef Suprême des Armées, Chef de la Magistrature, Chef de l’État, Garant de la Constitution et de l’Intégrité Territoriale du Burkina Faso, Le Premier des Burkinabè de l’extérieur comme de l’intérieur, Grand Homme d’État, briguera un autre mandat en 2015. Que vous le vouliez ou non !
Le 13 décembre 2013 à 18:39 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Il est tellement chef de tout comme un certain Karim Wade, qui était surnommé Ministre du ciel et de la terre en son temps par les sénégalais. Où est-il aujourd’hui ? J’espère quand Blaise tombera, vous irez avec lui pour le soutenir même si c’est l’enfer pour le soutenir jusqu’au bout à moins que vous allez retourner votre veste.
Le 14 décembre 2013 à 07:26, par SANS RENCUNNES En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
YANOGO le pretendu EL HADJ....
Contrairement a toi ,apres la sortie de le 12 decembre ,tous le monde de l’entourage de B.C ( les plus avertis) a commence a chercher les moyens les plus securises pour sauvegarder leurs biens mal acquis.C’est la preuve qu’ils s’enfichent eperdument(et avec justes raisons) de ce BLAISO.Et j’ose penser que beaucoup d’entre eux(dans le fond d’eux memes) lui diront GRAND MERCI pour cette annonce...Donc ,un conseil d’ami pour toi YANOGO : FAIS COMME TOUS LES "SUPPORTEURS ) DE B.C- SAUVER VOS MEUBLES CAR CA SERA DUR POUR VOUS..../ Sans rencunnes/
Le 17 décembre 2013 à 09:00 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bonjour, aussi la guerre civile et on verra si les balles font de distinctions entre les Riches et le peuple pauvre, entre les Ladji et les kafre. Tu ne sais meme pas que tu n’aides pas Blaise avec tes provocations grossieres.
36. Le 13 décembre 2013 à 15:13, par Yssif En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bien vu Pr
Il reste maintenant aux résistants (FOCAL, CFOP, Balai citoyen, syndicats, etc.) à s’organiser et à se préparer à toutes les bravades possibles car ce ne sera pas du donné cette liberté que nous réclamons. Une chose est sûre, des martyrs nous en auront à la pelle mais la victoire sera inéluctablement au rendez-vous
37. Le 13 décembre 2013 à 15:15, par le bon citoyen En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci mon professeur. Mais si Blaise est le problème, il ne peut jamais être la solution. Donc que le peuple se lève pour trouver la solution.
Blaise n’abandonnera jamais le pouvoir à cause d’un article car ce n’est pas un article qui l’a amené au pouvoir.
Rappelez vous que lors d’une campagne présidentielle, Blaise a dit que celui qui a une arme et celui qui n’en a pas ne peuvent prétendre à une même chose au moins que ça soit de la comédie.
38. Le 13 décembre 2013 à 15:20, par l’éveillé En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Professeur,c’est trop tard !on ne peut pas réveiller quelqu’un qui ne dort pas,je crois qu’il faut chercher d’autres méthodes pour contrer cette forfaiture qui se prépare !
39. Le 13 décembre 2013 à 15:26, par LA sagesse En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
BON COURAGE AU PEUPLE MESSAGE DE VERITE
40. Le 13 décembre 2013 à 15:33, par Faso de nous tous En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Tout est dit : Blaise est notre problème. Pour le moment, il a la solution, s’en aller maintenant. Sinon, aucun burkinabé ne sortira grandi et intact de la guerre que Blaise vient de déclarer à son peuple.
Et s’il a toujours un grain de lucidité , je lui suggére de redescendre sur la terre libre du Burkina et accepter le verdict de l’histoire : nous allons tous, tout payer sur terre avant de rejoindre l’au-delà. C’est Norbert Zongo qui l’a dit. Il doit savoir de qui il s’agit.
Modérateur........
41. Le 13 décembre 2013 à 15:40, par kabako En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
C’est décidé. Malgré les vagues de contestations, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) ira jusqu’au bout de sa logique. Il entend modifier l’article 37 de la Constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux. Objectif affiché : permettre à Blaise Compaoré d’être candidat en 2015. Un comité de réflexion chargé de proposer des stratégies pour la relecture de l’article 37 a été mis en place, en toute discrétion, en août dernier. Et en septembre, il a remis son rapport à la sphère dirigeante du parti. Selon les prévisions actuelles, une vaste campagne devrait commencer en janvier 2014. "NAN LARA AN SARA"
Le 13 décembre 2013 à 18:41 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Blaise n’a pas dit il y a quelques mois, la rue ne pouvait pas le faire changer pour le sénat et pourtant, il a reculé quelques temps.... Et, bien, le jour où les burkinabè vont marcher comme un seul homme vers Kossyam, je crois que les larbins du Cdp et autres vont se cacher comme des rats d’égouts.
Le 13 décembre 2013 à 19:58, par Cibalexxx En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
T’inquiète mon frère,
Les même causes produisent les même effets, c’est du déjà vu un président qui se sent investi d’un pouvoir divin et qui pense être irremplacable de son vivant MAIS nous savons tous comment cela s’est terminé !
Ce qui est drole c’est tous ceux qui comme Blaise aujourdhui pensaient être indispenssables à leur pays ne sont plus la et le pays existe toujours.
Une chose est sur Blaise ne sera plus president du Faso en 2015.
s’il faut il y aura des kamikazes au Burkina, mais NaN LARA AN SARA.
WAIT AND SEE, Cabri mort n’a pas peur de couteau
42. Le 13 décembre 2013 à 18:36 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Comme Blaise s’est référé récemment à Mandela comme un exemple de vie dont il s’inspire. Je voudrais lui rappeler que Mandela est le nom du refus de l’injustice et de l’inégalité, de l’exploitation et de la domination. Mandela est le nom du combat pour les droits humains et pour l’éducation, contre des systèmes politiques et économiques cyniques.
Mandela est le nom d’un mouvement collectif, populaire, et non celui d’un homme providentiel, notion qu’il réfutait constamment.
Mandela légitima la violence quand il n’existe pas d’autres solutions pour s’émanciper.
Je voudrais rappeler à Blaise que Mandela n’a fait qu’un seul et unique mandat alors qu’il aurait pu en faire plus. J’invite Blaise à répondre à la question Pourquoi ?
En conclusion, Mandela montre que la VIOLENCE peut devenir légitime contre un régime cynique et inique qu’est devenu le votre après 26 ans de mal gouvernance à n’en plus finir. Alors, attention, à ce que le Peuple ne marche pas sur Kossyam pour vous y déloger de force puisque le gré ne vous plait pas.
43. Le 13 décembre 2013 à 19:17, par poluto En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
merci professeur.
Chacun de nous va messurer et assumer toute sa responsabilite dans les prochains mois
<D’une part, les responsables des partis politiques de l’opposion, de syndicat, association, intellectuelle. les leaders d’opinions, C’est le moment de penser a s’unir et affronter blaise. Il y’aura beaucoup de consequences, prison, sevices corporelles, mort d’homme, exiles. Mais c’est le prix a payer.
<les re sponsables des partis sattelites et ou satiriques du CDP, les intelectuelles de la majorite,les responsables religieux, les chefs traditionnels. C’est le moment de vous ressaisir parce que vous avez beaucoup a perdre.
Blaise partira, tout les indicateurs le montre.
44. Le 13 décembre 2013 à 20:16, par Maitre En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci Professeur pour votre intervention. Mr le president, sincerement je ne vous comprend pas , apres bientot 28 ans de pouvoir vous n’etes toujours pas fatigue ? Mr le Mediateur, svp faites le bilan de vos mediations et si vous trouver qu’il est positif alors cela attenuera les crimes que vous avez commis par le passe. Parceque a la face du monde vos mediations ont aussi sauvees des vies. Donc on tiendra compte de tout cela lorsque la justice sera dans votre dos. De grace Presi si vous aimez votre peuple, QUITTEZ LE POUVOIR !!!
45. Le 13 décembre 2013 à 20:24, par aboubackar nagalo En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
MERCI PROFESSEUR.VOTRE ANALYSE NOUS REND ENCORE FIER DE VOUS
46. Le 13 décembre 2013 à 20:30, par OUANG En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
bonjour ; je suis entièrement d accord avec vôtre analyse et vos mises en garde. Je le suis d’autans plus qu’en suivant la conférence de presse de Dori, on se croirait en rêve. Ce même président qui il n’ya pas longtemps soutenait son fameux CCRP EN DISANT QUE TOUTES LES PROPOSITIONS DE REVISION NON CONSENSUELLES RESTERAIENT EN L’ETAT, ce même président qui mettait en garde son homologue nigérien dans son entêtement à vouloir un référendum décrié de tous, ce même président qui à joué au médiateur dans pas mal de crises..... que c’est ce même président qui aujourd’hui prépare la même chose ? Il a demandé une mn de silence au début de sa fameuse conférence de presse à la mémoire du président MANDELA ; Si MADIBA l’écoutait , il se retournerait dans son cercueil tellement cette mn représente une insulte au vu de tout ce qu’il s’apprête à faire et qui est contraire à l’esprit de ce grand homme de paix.
47. Le 13 décembre 2013 à 20:35, par Le Burkinabè En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Qu’Allah tout puissant protège notre pays et qu’Il s’occupe de tous les énnemis du peuple burkinabè.Amen
48. Le 13 décembre 2013 à 21:01 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci professeur mais les écrits n’ont pas d’effets sur ce pouvoir. Si la lettre des évêques a laissé blaise indifférent, je doute qu’une autre analyse puisse encore l’amener à la raison, mais enfin !
49. Le 13 décembre 2013 à 21:23 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Mrci professeur,votre expression resume l’essentiel de ce que ns autres souhaitons. Que tous les grands intellectuel sexprime pendant que ns y somm. Traoré,que dieu tt puissan te benisse
50. Le 13 décembre 2013 à 21:27 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Le problème de notre Président que j’affectionne beaucoup est son frère cadet, M. François Compaoré. On peut aimer quelqu’un plus que son petit frère....
51. Le 13 décembre 2013 à 21:29, par Levrai En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Mais qui est ce qui encouragent Blaise ? Son clan, FEDABC, CDP Directeurs, ministres, députés, maires, chefs de services, d’entreprises. opérateurs économiques, voleurs, détourneurs ( tous impunis) et donc obligés de l’inciter à rebeloter. Juste pour continuer dans la pagaille organisée par la famille Compaoré. Ils sont prêts en effet à injecter des milliards et des milliards pour corrompre, truquer et tricher. Même tuer pour que Blaise reste et demeure président à vie . Prenons l’exemple terre à terre de Guiro l’ex DG des douanes . Il a des milliards et on le sait bien. Ce dernier est prêt à tout pour que Blaise reste à vie président et il mettra le prix. Voilà la réalité. Sans oublier les crimes que lui même et sa famille direct ont commis. Tous attendent d’être sortis des tiroirs. Maintenant quoi faire ? C’est là la vraie question. Devons nous croiser les bras ? et continuer de subir ? Nous faire voler, tuer et mépriser par des burkinabé comme nous sans justice ? Non, non, et renon !!! Basta !!, ça suffit !! trop c’est trop Blaise, descend nous n’avons pas le choix que de nous sacrifier pour te faire partir afin que nos enfants puisse vivre dans un pays où tous auront véritablement les mêmes droits. Ne me dites pas yélkayé encore dans ce pays là ! Bandes de mouillards que nous sommes. Nous sommes tous coupables. On les a laisser faire et maintenant il pensent que y a rien devant sinon maïs. Et c’est ce qu’on verra.
52. Le 13 décembre 2013 à 21:59, par gueye En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Le président Mandela à passer 27 ans en prison pour libéré son peuple d’ autres présidents africain passent autant à asservir leur peuples que Dieu guide Blaise.
Le 14 décembre 2013 à 06:44 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci et bien dit. Que Blaise relise son propre discours à l’occasion de la mort de Madiba. Du reste il n’est meme pas encore enterré.
53. Le 13 décembre 2013 à 22:31, par le boss En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Les burkinabé ont peur pour rien il ny aura pas de guerre civile ici ...attendez avant 2015 un jeune soldat
Nous délivrera du joug compaore..c’est la tâche que j’ai confié à mon marabout
Le 14 décembre 2013 à 00:28, par La loi En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bien dit Professeur, nous sommes prêts pour la fin du combat.
54. Le 14 décembre 2013 à 01:34, par kenase En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
L’appocalipse n’est plus loin. imaginez des chefs coutumiers qui ne respectent plus la coutume rien que pour le tube digestivisme en se déplacant au moindre clic de monsieur Blaise compaoré,
L’article 37 et meme bien d’autres articles seront supprimés avec l’appui de ses complices, comment voulez que les acteurs de la justice rendent justice aux justiciables, les institutions chargé de lutter contre la corruption ne doivent plus exister .Le Burkina-faso sera bientot un pays sans lois.
55. Le 14 décembre 2013 à 04:44, par Neekré En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Merci professeur pour cette analyse limpide, mais on ne peut pas reveiller quelqu’un qui ne dort pas.
Quelqu’un risque d’etre surpris par la capacité de résistance républicaine du peuple burkinabe. Rappelons nous de l’après Sapouy, même si les circonstances et les objectifs ne sont pas les mêmes.
Il est vrai que certains acteurs importants de ce mouvement citoyen semblent ne pas trop s’émouvoir de ce qui se trame (pour des raisons que eux seuls trouvent justes), mais je suis optimiste quand a l’avenir de la lutte qui s’annonce.
J’attends de voir la réaction du MBDHP. C’est vrai que c’est bien de faire du bruit quand il s’agit de quelques hommes aux moralités douteuses qui subissent des exécutions extrajudiciaires, mais ici il s’agit du sort de tout un peuple. L’avenir de nos enfants se joue maintenant et nous n’allons pas nous laisser faire.. Nan lara ansara
56. Le 14 décembre 2013 à 06:31, par Snake En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Moi je ne sais pas pourquoi on fait trop de discours ce Blaise ne comprend que le langage de la violence. La preuve étant quand il a été menacé par blé goude just avant la chute du pouvoir d.allors il a compris ça. Il a entendu le cri de violence du peuple en 2011.
Comme laurent bado le disait il y a des coup d’état nécessaire. Moi ceux que je culpabilise c’est ceux qui possède les armes je veux dire l’armée.
Aucun courageux pour tirer sur lui à bout portant
Modérateur si tu ne me laisse pas passer je saurai de quel bord tu es et ce sera déjà gagné de démasquer un lâche .
57. Le 14 décembre 2013 à 06:34 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
le chef de l état sera responsable de tous les problèmes qui arriveront suite a ses déclarations sur article 37
Le 17 décembre 2013 à 08:12 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Blaise, tu aimes vraiment le Burkina ?
58. Le 14 décembre 2013 à 08:00, par distan En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
MR BLAISO du 15 10 87 s.vp vs avez jure pr 2015 j espere qu il est temps .le burkina est tres fracil,on na ni petrol ni diamant. fo pas faire du mal a 1 peuble qui ta laisse gourverne pendant 30 ans.ns voulons 1 changement ,quelque choix le jugement vs n irez pas regoindre gbabo.ça sera a ouaga selement pr repondre vos actes.merçi pr tt la paix que vs avez mene ds la sous region maintenant ç chez toi, va tt douce ds la paix si no ont est pret a coule le sang.
Le 17 décembre 2013 à 23:11 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Mon frere, ce que tu n’as pas eu par les armes, tu ne les auraas pas par les larmes. Blaise ne connait que le pouvoir. La seule facon de lui dire qu’ il est aussi mortel et qu’ il va au petit coin comme tout le modne, c’est de le chasser du pouvoir qu’ il veut usurper apres 2015 comme un malpropre. N’ oubliez jamais qu’ il a ete l’ ami de Gbagbo et qui se ressemble n’est pas different. La journaliste francaise l’ a bien eu et il etait tellement fache qu’ il a perdu du peu de francais qu’ il maitrisait. L’ argent ne peut pas tout acheter. Vivent les journalistes de LeMonde.
59. Le 14 décembre 2013 à 08:06, par croix En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
je ne crois pas que le pays va prendre feu à cause d’un seul individu. c’est ce seul individu qui prendra feu. Attendez de voir. nous n’allons pas nous entre tuer pour lui quand même !!!!! nous allons le tuer et continuer de vivre tranquillement au Faso. Vous verrez.
Le 14 décembre 2013 à 15:00, par SANS RENCUNNES En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
En s’investissant 100% dans les médiations ,BC esperait voir ses pêchés(les tueries et autres etc..) oubliéés par la communauté internationale( notament France ,USA) et en échqnge elle fermerait les yeux sur ses ambustions de pourvoir à vie.Maintenant que ce plan a avorté (F. Hollande a été clair lors de la rencontre France-Afrique- " de ne plus tolerer les révisions des constitutions" et la place actuelle BC dans le conflit Malien ) B.C se voit abandonné, d’où cette gynastique qui risque tout de même de l’emporter....Ehx Ehxxxx ....les chefs d’états africains n’ont pas encore compri que la meilleure garantie quand on est au pouvoir c’est son propre peuple....CE N’EST LES EX- CHEFS D’ETAT EGYPTIEN ET TUNISIEN QUI DIRONT LE CONTRAIRE....Ainsi va la polotique
Le 14 décembre 2013 à 17:05 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Bonjour a toutes et tous. Dites moi comment adherer au balai citoyen depuis l’etranger ? Ecrivez moi au kwgy09@gmail.com. merci
60. Le 14 décembre 2013 à 15:30, par otal En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Salut a toi mon prof. Les tempêtes des pays voisins veulent angloutir notre faso,peuple du Burkina levez vous .
61. Le 14 décembre 2013 à 15:33, par C-M A En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
que les hommes se refusent à agir, à prendre leur destin en main et un jour enfin la nature qui n’a peur de rien s’en charge à leur place. Nul n’est indispensable. Merci pour cet article et la lumière qu’elle apporte ànos consciences
62. Le 14 décembre 2013 à 17:15, par Gazelle En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Monsieur le Président, prenez exemple sur Nelson Mandela que vous avez récemment cité en exemple,et renoncez à vous représenter pour un mandat supplémentaire ! Les Burkinabés veulent du changement ! (une lectrice suisse)
Le 14 décembre 2013 à 23:26, par salva En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Mon frère Blaise na de yeux pour son pouvoir,tout le reste c’est pas son problème.mais je pense qu’il n’est pas sans intelligence j’usqu’a ce point ?.on verra,s’il veut qu’on laccompagne avec notre sang, pour l’avenir de nos enfants nous sommes pret.
63. Le 15 décembre 2013 à 14:50, par KIBGA En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
GRAND MERCI A MONSIEUR TRORE ETIENNE POUR CETTE MISE EN GARDE. IL FAUT ESPERER QUE LE PRESIDENT COMPAORE LA LIRA DANS SON INTERET ET CELUI DE TOUT LE BURKINA FASO. ENCORE MERCI A VOUS ETIENNE TRAORE VOUS ETES UN VRAI BURKIMBILA.
64. Le 15 décembre 2013 à 14:56, par le timide En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
L’attitude de Blaise Compaoré m’écœure moins que celle de ses disciples de la FDAPBC et autres CDP qui soutiennent une nouvelle candidature du président sortant en 2015 sur fond de modification honteuse de la constitution. Je suis déçu de constater que pour tout ce beau monde, il n’y a que leur ventre et leur bas ventre qui compte. je retiens néanmoins une chose : chaque peuple mérite ses dirigeants et l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. La balle est donc notre camp. Merci professeur.
65. Le 15 décembre 2013 à 19:23 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
ke dieu aide la veritè
Le 15 décembre 2013 à 22:41, par Hervé En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
QU’IL S’ENTÊTE ET LE PEUPLE S’ÉVEILLERA, ET ON IRA LES CUEILLIR COMME KHADAFFI ET LES SIENS L’ONT ÉTÉ.
A PROPOS, LA RTB:DEPUIS DES MOIS VOUS NE FAITES QU’INVITER LES DIMANCHES , DE LA CHAROGNE POLITIQUE PRÊTE A RETOUNER AUX FESTINS DE KOSYAM, FAITES NOUS ENTENDRE UN AUTRE SON DE CLOCHE. SUSPECTE, CRIARDE IMPARTIALITÉ !!!!
66. Le 16 décembre 2013 à 10:52, par panga En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
D’ailleurs sur la mise en place du SENAT, il l’a dit sans détour que le SENAT sera mis en place mais
Sur l’article 37, il parle de réferendum au cas ou il n’y a pas de consensus.
Il oublie que sa fais 27 ans qu’il est au pouvoir, il oubli que le peuple intègre du Burkina n’a plus besoin de lui après 2015.
Pour moi, c’est à d’autres de parler de la modification de l’article 37 et non Blaise.
(…).
A BON ATTENDEUR, SALUT !
NA LARA AN SARA !
67. Le 16 décembre 2013 à 13:11 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
merci, Mr TRAORE," un proverbe mossi dit" ce qui est interdit ne veut pas dire qu’on ne peut pas faire, mais c’est le pouvoir d’assumer les conséquences qui est le vrai problème"
je pense que notre président prend de gros risques en prétendant rebeloter un second mandat donc il doit s’entendre à assumer de lourdes conséquences comme a souligne Nelson Mandela. bon vent au président
Le 16 décembre 2013 à 16:00 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Les temps ont change : de 1987 à 1997 tout a reussi à Blaise. Aujourdhui, ces supposes supporters vont le lacher au dernier moment. Il aura de la chance, si on le tue. Nous, nous le voulons vivant pour qu’il séxplique sur ce qu’il a fait de malheur au burkina, Liberia, cote d’ivoire, ect. La communaute internationale s’est rendu compte que les conflicts sont son fond de commerce. A present, c’est les compte à rebours.
68. Le 16 décembre 2013 à 14:22, par autorité En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
merci prof pour cette belle analyse
69. Le 16 décembre 2013 à 15:04, par Mamadou Djibo En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Lettre ouverte au Professeur Etienne Traoré,
Vous m’avez donné mes premières armes d’argumentation de 1985 à 1987 à L’U.O. Ecrire à son maître pour le contester est philosophiquement une œuvre de maturité intellectuelle. Humainement, étant encore sous le charme de votre engagement politique courageux et constant, cela s’avère rude. Mais, cher maître, vous m’avez appris avec vos collègues François Varin, A. Badini, D. Gampiné à argumenter et à affectionner la pensée critique. Alors, voici ma lettre pleine d’affection pour vous. Vous excuserez mes audaces puisque je sais compter sur votre indulgence.
Très cher Professeur,
J’ai lu avec intérêt votre lettre ouverte au Président du Faso l’invitant à arrêter le mécanisme de consultation populaire de l’article 37 de notre Constitution. Consulter n’est point synonyme de modifier même si l’intention peut-être celle-là. La démocratie de type occidental est électorale et représentative. Elle se fonde sur le vote libre et universel de tous ceux qui jouissent de leurs droits civiques. Citoyens libres et égaux, la démocratie électorale représentative exige que l’on consulte le peuple dès le moment où, sur un sujet majeur, un consensus au sein de la classe politique est introuvable. D’où’ l’impératif pour les défenseurs de la République, quels qu’ils soient de recourir au peuple souverain, détenteur ultime du pouvoir, pour départager, trancher. Est démocrate et vous l’êtes, celui qui souscrit à ce principe fondateur. C’est ainsi que consulter le peuple est supérieur aux tractations, compromissions, manipulations et intrigues des professionnels de la politique. Il est donc inacceptable de secouer le chiffon rouge des « urnes éventuellement corrompues » pour refuser le socle fondateur des règles du jeu démocratique. Le Sopi de Wade a vaincu la machine électorale du socialiste Diouf en 2000 ? Comment ? L’opposition officielle burkinabè a la réponse ou ne l’a pas. Non, cher professeur, il ne s’agit point au moyen de la consultation du peuple souverain, de rechercher une nouvelle légalité en rupture, dites-vous, avec la légitimité. Le recours au juge suprême n’est jamais désir de nouvelle légalité. Elle est au contraire la réaffirmation nette que seul le pouvoir appartient au peuple, ce en quoi, ce recours s’auto-référencie comme légitimité confirmée. Je ne vois pas de divorce dans l’exacte mesure où toute légalité est une donation originelle d’un pouvoir légitime. Les autorités de la IV République sont-elles légitimes ? Votre préoccupation n’est point celle de la légalité mais plus celle relative à la légitimité de l’autorité en charge de la question référendaire et accessoirement, si cet appel au peuple, au lieu de renforcer la démocratie directe, viole au passage la Constitution. Non seulement notre loi fondamentale autorise cet appel au peuple puisque c’est ce même peuple dans sa volonté majoritaire exprimée qui en est la pierre architectonique. Au surplus, l’article 37 autorise sa propre modification sans rupture ni de la nomenclature légale encore moins de la légitimité. Nous parlons des principes. Il s’ensuit que le moment de divorce que vous redoutez est imaginaire sinon machiavélique. Pourquoi ? Parce que précisément votre déni de la consultation populaire envisagée sous prétexte que les urnes sont possiblement corrompues coîncide avec le dicton vieux de 500 ans dérivant de Machiavel voulant que seul compte la fin. Les moyens, on se les donne comme on peut et comme on veut en rupture avec les valeurs. Où sont vos moyens qu’accrédite l’éthique politique si jamais le Président Compaoré renouvelle son souhait de mettre ses ambitions au service du peuple ? Puisque ses ambitions ne sont pas illégales, alors la seule façon de lui notifier le rejet, dans la paix et avec l’élégance républicaine qui sied, c’est de l’inviter à hâter ses pas pour qu’on aille aux urnes. Laisser penser que de nouvelles négociations doivent être lancées pour bâtir un nouveau consensus ou s’en tenir à l’ancien, c’est dénier au peuple son droit inaliénable de dire son mot sur la marche de la cité au profit du clientélisme politique. Où est votre sincérité, cher professeur, lorsque sciemment, jouissant de votre droit constitutionnel à l’opinion libre, vous confondez légalité et légitimité pour mieux accréditer les ultimes transactions du marché politique ouagalais ? Venant de vous, je n’ose pas écrire imposture intellectuelle car vous m’avez appris la rigueur mais aussi la décence. Aussi, permettez-moi de parler, philosophe comme vous m’avez formé, de moment machiavélique. Je vous fais remarquer que la volonté consensuelle est d’ordre procédural- il existe des droits procéduraux- lors même que le prononcé de la volonté majoritaire est fondamental puisqu’il est d’essence démocratique. Vous voyez bien que le consensus est un cas constructiviste que les vécus sociaux, à un moment historique donné, présentent à la conscience populaire.
On construit les consensus et on les déconstruit comme le mathématicien E. Kronecker construit les ensembles suivant les circonstances. Mais il arrive que certains ensembles construits n’appartiennent pas à eux-mêmes. Par exemple, l’ensemble des petites cuillères n’est pas une petite cuillère comme le démontre le logicien Russell en 1902, engendrant ainsi une crise des ontologies fondationnelles en mathématiques. Votre théorie de la volonté consensuelle hypostasiée en est une probablement. Contre le moment machiavélique, j’appelle au moment démocratique car alors, les conflits d’interprétation, d’intérêts divers, connaîtront le jour de leur jour comme on dit à Nouna. Ce jour s’appelle le moment délibératif ou moment démocratique ou consultation populaire. Le régime démocratique n’aime pas les consensus bancals, les conciliabules. Les Ségoviens disent : les conciliabules ont construit Ségou, les conciliabules ont détruit Ségou. Ruineuse tautologie ! En démocratie, on lave le linge sale en public et ce de façon contradictoire : l’aîné Etienne peut laver le col ; le précoce Mamadou le bras droit tandis que la belle Poko voudra laver les culottes. Mais personne ne détricote le linge car les intérêts de paix et de sécurité de la famille exigent qu’on laisse toutes les opinions vraies ou fausses, les ambitions s’exprimer. C’est dire que nos options doivent exclusivement être démocratiques. Les marches violentes et autres arrière-pensées révolutionnaires ou putschistes ne le sont pas et surtout pour notre génération post-révolution du 4 août. Allons avec détermination mais aussi dans l’allégresse au référendum. Construisons nos arguments pour ou contre et exposons-les au peuple souverain. L’audace d’espérer arrive comme dirait le Président Obama. Un référendum révocatoire du leadership du Président Compaoré ou plébiscitaire arrive. Un rare moment de fraternité et de patriotisme arrive. Jaloux et défenseurs de nos droits constitutionnels, préparons-le pour mieux le célébrer.
Respectueusement,
Mamadou Djibo, Ph.D
Philosophie
Le 16 décembre 2013 à 18:06 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
L’espace et le temps manquent pour un débat de philosophie politique ici, mais juste ceci : le jeu démocratique, M.Djibo, n’est pas qu’un jeu, qui se réduirait à du pur formalisme des pratiques démocratiques (élections, référendum...), jeu d’enfants, jouer pour jouer, comme pour s’amuser ("avec allégresse", écrivez-vous !). C’est un jeu fondé, et fondé sur des règles de jeu, tel qu’a pu le penser philosophiquement Wittgenstein : il ne s’agit de rien d’autre que de la raison d’être du jeu, de son fondement, lequel ne consiste en rien d’autre que de respecter les règles du jeu qui seules permettent de jouer. Autrement dit, pour qu’un jeu reste sérieux, on ne peut jouer avec cela même qui permet de jouer : la constitution comme seul fond du jeu démocratique. L’anarchie ne consiste pas tant énergies une absence de principe(s) qu’à ne pas respecter le(s) principes que l’on a soi-même posés
Le 17 décembre 2013 à 10:31 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Corriger : l’an-archie ne consiste pas tant en une absence de principe(s) que dans le fait de ne pas respecter le(s) principe(s) qu’on a soi-même posé(s). Et la Constitution d’une démocratie n’est pas le socle mort des règles du jeu démocratique, mais est La règle qui permet ce jeu. Par C.D.Kwesi
Le 16 décembre 2013 à 18:14 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Verbiage creux et diarrhéique, dites à votre mentor que nous ne voulons pas de cette consultation, nous savons, vous savez ce que vaut la démocratie burkinabé, on n’a pas besoin d’un Ph.D pour le savoir
Le 16 décembre 2013 à 20:36, par C.D Kwesi DABIRE En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Je reviens donc, auteur anonyme d’une réponse précédente à Djibo, sur la question de la légitimité, qui est celle du droit et du fondement (quid juris, de quel droit ?). Le procédural comme simple jeu n’a pas sa raison d’être ou son fondement en lui-même, mais est toujours suspendu à du déontique, celui d’une règle, d’un principe ou d’une norme dernière qui est sa condition de possibilité (c’est le transcendantal kantien). Or comment pourrait-on JUSTIFIER, c’est-à-dire ramener à une raison qui soit un fondement, la modification de l’article 37 de la Constitution de notre pays ?! L’intérêt national est-il menacé ? Par quoi, par qui donc ?! Bien au contraire, ce sont ceux qui évoquent cet argument qui en seraient l’unique menace, tout comme des gens qui crient au feu tout en allumant le feu !..
70. Le 16 décembre 2013 à 15:14 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
attention au histoire à dormir debout
71. Le 16 décembre 2013 à 17:12, par Teint clair En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Que de temps perdu, que d’argent perdu, que de forces perdues. Monsieur Compaoré soyez généreux et intelligent, soyez prudent et opiniâtre. Pensez aux gens du peuple, pensez aux femmes du peuple, pensez aux paysans, aux enfants, aux écoliers, aux plus pauvres. Ce peuple a-t-il vraiment besoin que vous restiez encore en place ? N’y a-t-il personne capable de vous remplacer, de faire jouer l’alternance. Votre pays est-il si pauvre en personnalités capables de vous succéder ? Le monde est rempli de gens qui se croient indispensables. Pas vous Monsieur Compaoré, vous n’êtes pas de ceux là. Vous avez prouvez votre intelligence , votre bon sens. Arrêtez ce cinéma qui fait rire l’étranger, arrêtez ce Sénat. Ce truc gros comme une maison, cette entourloupe pour contourner, pour détourner la constitution. Sortez un peu du cercle de vos partisans , de vos courtisans. Ecoutez votre grand frère, ce grand homme qui fait entrer l’Afrique dans l’Histoire, Mandéla
72. Le 17 décembre 2013 à 09:04 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Je croyais que j’ avais fait une mauivaise affaire en achetant un terrain a Bolgatanga. Je vais vite vite le mettre en valeur car le Faso se gate. Je sens deja le soufre et je vois les souffrances. Je vais devenir un rat qui saute hors du navire qui prend de l’ eau.
Un mediateur qui est en fait un pyromane. La seule chose ici, c’est que le prix Nobel qu’ on forcait dans les officines internationales avec des Jeean Guion tombe a l’ eau.
73. Le 17 décembre 2013 à 23:15 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Hohohoho !! Vous croyez que c’est n’ importe quel soldatesque qui s’ empare du pouvoir une sombre nuit qui devient Mandela, le Grand Madiba ?
Paix a votre Ame, cher Madiba, Grand des grands. L’ argenmt te rend plus propre que l’ eau mais n’ achetera jamais l merite que tu n’ as jamais eu.
74. Le 20 décembre 2013 à 15:42, par Bercy93 En réponse à : « À Son Excellence, Monsieur le Président Blaise Compaoré : arrêtez le processus de révision de l’article 37 de notre Constitution consensuelle ! » dixit Etienne Traoré
Pitié Excellence, ne nous menez pas à l’abattoir comme l’ont fait certains de vos pairs à leurs peuples ! Au nom de notre Dieu Miséricorieux, écoutez la voix du peuple et non celle de fossoyeurs tapis dans l’ombre qui préfèrent mettre à feu et à sang notre chère patrie que de vous voir entrer dans l’histoire par la grande porte. S’il vous plaît, prenez exemple sur notre très cher patriarche Mandela. Ne vous laissez pas abuser par qui que ce soit afin de ne pas finir comme Mobutu etc etc etc. La sagesse est mère de sûreté. Faites sien ce proverbe, mon cher Président ! Puisse Dieu vous éclairer et sauver notre pays de toutes les turpitudes de ses gouvernants.