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ON MURMURE : Le rêve brisé de neuf filles dans le village de Gangaol

Publié le mardi 3 décembre 2013 à 13h09min

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Kantigui, dans sa tournée dans la région du Sahel, a appris que neuf filles ont vu leur rêve d’être des lycéennes, à cette rentrée scolaire 2013-2014, se briser. La raison, après leur succès au Certificat d’études primaires (CEP), elles ont été toutes promises à des maris. Pris de consternation, Kantigui a voulu en savoir davantage. Et c’est là qu’il a appris que c’est dans une des écoles du village de Gangaol, situé à 25 km de Dori, que cela s’est passé. De sources bien introduites, une d’entre elles serait mariée à un orpailleur de la localité. Kantigui lance un appel à la responsabilité des parents et souhaite vivement que cette pratique cesse.
Car, ne dit-on pas qu’éduquer une fille, c’est éduquer une nation ?

IPD/AOS : des ex-travailleurs réclament des droits

Il est parvenu à Kantigui que les travailleurs licenciés et retraités de l’Institut panafricain pour le développement/Région Afrique de l’Ouest-Sahel (IPD/AOS) revendiquent des droits de licenciement, des arriérés de salaire et des certificats de travail. L’ex-personnel administratif et technique aurait adressé, à cet effet, une lettre aux responsables de l’IPD/AOS qui préparent le cinquantième anniversaire de la structure. Le délégué général des ex-travailleurs a confié, à la source de Kantigui, que depuis le 31 août 2012, « nous sommes dans la rue et voulons porter à la connaissance de tous les Burkinabè, l’injustice dont nous sommes victimes ». Ces ex-travailleurs dont certains auraient 20, 28 ou 30 ans de service, estiment anormal que pendant ce temps, l’IPD/AOS trouve les moyens financiers pour relancer ses activités et préparer son jubilé.
Kantigui souhaite qu’une entente entre l’IPD/AOS et son ex-personnel soit trouvée, dans le respect du droit de chacun.


Pharmacie de garde à Ouagadougou : une augmentation du nombre d’officines en vue

Kantigui s’est réjoui d’entendre que l’article sur les pharmacies de garde à Ouagadougou paru dans le quotidien Sidwaya du vendredi 29 novembre 2013, commence à voir un début de résolution. En effet, selon de sources sûres, à la suite de la parution de l’article, une rencontre de concertation a eu lieu entre les autorités du ministère de la Santé et le conseil régional de l’Ordre des pharmaciens de Ouagadougou. Il ressort, selon les informateurs de Kantigui, que l’augmentation du nombre d’officines de garde (elles sont au nombre de 25 pour toute la ville de Ouagadougou) serait effective très bientôt. Kantigui espère que cette mesure soulagera un tant soit peu les nombreux patients en ce sens qu’elle contribuera à réduire les distances d’une pharmacie de garde à une autre.


Cinquantenaire de l’école de Bagaré les 6 et 7 décembre prochains

De passage à Bagaré, Kantigui a appris que la célébration du cinquantenaire de l’Ecole primaire publique (EPP) de la localité se tiendra cette fois-ci, à bonne date. L’heure est à la mobilisation générale dans cette commune rurale de la province du Passoré, située sur l’axe Yako-Toma, afin de donner un éclat particulier à ce jubilé d’or qui aura lieu les 6 et 7 décembre prochains. Reportée à maintes reprises, la commémoration aura bel et bien lieu aux dates ci-dessus indiquées sous la présidence du ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Koumba Boly/Barry et le parrainage du Président-directeur général (PDG) du Groupe EBOMAF, Mahamadou Bonkoungou. Le thème retenu est : « Education et développement : 50 ans de l’école de Bagaré, bilan et perspectives ». Le comité d’organisation, présidé par Jean Saba, ne cesse d’appeler à l’unisson tous les ressortissants de la commune et les éventuels partenaires pour que cette halte autour de cette pépinière du savoir, qui a ouvert ses portes en 1956, soit la conclusion d’un pacte nouveau pour promouvoir davantage le développement humain au sein de cette collectivité. La réunion de cadres qui s’est tenue dimanche 24 novembre à Bagaré, a témoigné de l’intérêt de toute la population pour cette célébration. Il est revenu à Kantigui qu’un pagne du cinquantenaire a même été spécialement imprimé pour l’occasion. Outre une conférence sur le thème, l’hommage aux pionniers (les premiers directeurs et les facilitateurs de l’installation de l’école), plusieurs autres activités culturelles et sportives mettant aux prises les 24 villages de la commune visent à créer l’effervescence dans la petite bourgade de Bagaré pendant deux jours.


Vivement une ambulance pour la commune de Tougouri !

Kantigui s’est entretenu avec une dame du nom de K.S., ressortissante de la commune rurale de Tougouri, dans le Sanmatenga, qui lui a fait part de ses doléances. Kantigui a été particulièrement ému par le récit de la dame attristée et préoccupée par la situation sanitaire de sa localité. Dans la conversation, Kantigui s’est rendu compte que le problème se résume à un manque d’ambulance pour transporter les malades au Centre hospitalier régional de Kaya. En guise d’exemple, Kantigui a été informé des cas d’accident et de braquage où des blessés ont succombé, sur-le-champ, faute de d’ambulance pour les transporter à Kaya. Pour l’heure, le véhicule qui fait office d’ambulance est à démarrage aléatoire. Kantigui souhaite que le cri du cœur de la dame soit entendu par qui de droit, afin que Tougouri soit doté d’une nouvelle ambulance, le plus tôt possible. Cet acte salvateur sauvera certainement de nombreuses vies.


L’ambassadeur Eric Tiaré en deuil

Kantigui, qui a tendu l’oreille du côté de Paris où se prépare un sommet important, a appris, avec tristesse, que l’ambassadeur du Burkina Faso en France, Eric Tiaré, est en deuil. Il a perdu sa mère, Pousga Mariam Nabayaogo, hier mardi 3 décembre 2013 à Niakado, département de Poa, province du Boulkiemdé. Eric Tiaré est le benjamin de la fratrie que laisse la vénérable nonagénaire que le Seigneur a rappelée auprès de lui. Kantigui partage la peine de la famille Tiaré et souhaite que l’âme de la défunte repose en paix !


Prochaine AG de l’Association francophone de protection des données personnelles à Ouagadougou

Il est parvenu à Kantigui que la candidature de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) du Burkina Faso a été acceptée pour l’organisation de la prochaine assemblée générale de l’Association francophone des autorités de protection des données personnelles (AFAPDP). La décision a été prise lors de la 7e assemblée générale de l’Association, tenue à Marrakech, au Maroc, les 21 et 22 novembre 2013. En outre, selon les sources de Kantigui, le Burkina Faso a été réélu au poste de vice-président de l’AFAPDP par ses pairs. Son mandat à ce poste court de 2013 à 2016. Kantigui s’est réjoui du fait que le rôle pionnier du Burkina Faso en matière de protection des données personnelles en Afrique se confirme au plan international. En effet, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a sollicité la CIL du Burkina Faso pour un partage d’expériences en matière de protection des données personnelles et de la vie privée au profit des députés tchadiens, du 2 au 7 décembre 2013.


Des conseillers demandent la révocation de la 2e adjointe au maire de Tenkodogo

Il est revenu à Kantigui que des conseillers municipaux de la commune de Tenkodogo ont donné de la voix, le mercredi 27 novembre 2013. En effet, aux environ de 8 heures, selon la source de Kantigui, les conseillers « frondeurs », organisés dans un collectif appelé « collectif des conseillers municipaux de la commune de Tenkodogo (CCMCT) » qui regroupe aussi bien des conseillers du parti majoritaire que ceux de l’opposition, ont sonné le rassemblement dans l’enceinte de la mairie. Ils disent manifester contre la 2e adjointe au maire, chargée de piloter le projet de l’exécution des travaux à Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO), en l’absence des deux premiers responsables de la mairie, à savoir le maire et le 1er adjoint au maire, en déplacement hors du pays. Selon les informations données à Kantigui par une source proche du collectif des conseillers municipaux « frondeurs » de la commune de Tenkodogo, la 2e adjointe au maire a, en l’absence du maire et du 1er adjoint au maire, convié les conseillers municipaux résidant dans la ville, à une rencontre, le 21 septembre 2013, dont l’ordre du jour a porté sur l’organisation de recrutement dans le cadre du projet HIMO. Kantigui se rappelle que le gouvernement, dans sa politique de lutte contre le chômage, avait instruit les maires de procéder au recrutement de 100 jeunes par commune, pour l’exécution des travaux à Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). Selon la source de Kantigui, plusieurs conseillers municipaux du parti majoritaire se seraient joints au collectif des conseillers municipaux de la commune de Tenkodogo pour dénoncer les agissements de la 2e adjointe au maire, le non-respect des consignes prescrites et le rejet des propositions faites par les conseillers, de façon consensuelle. Le collectif des conseillers accuse la 2e adjointe au maire d’avoir favorisé le recrutement de vieilles personnes, des élèves, des étudiants résidant à Ouagadougou, des volontaires déjà engagés dans des services publics, des élèves-fonctionnaires, des agents communaux... Kantigui a appris qu’une motion de défiance serait en cours d’être déposée sur le bureau du maire, si la 2e adjointe au maire n’est pas révoquée dans un délai d’une semaine donnée au maire pour répondre favorablement à leur requête.

Kantigui

Sidwaya

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