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Poésie : Anicet Adaloué Liliou invite à espérer toujours

Publié le mercredi 4 décembre 2013 à 00h16min

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Poésie : Anicet Adaloué Liliou invite à espérer toujours

56 pages, 20 poèmes traitant de l’espérance, de la paix, de la joie de vivre, du bonheur... Ainsi pourrait-on résumer le 2e ouvrage d’Anicet Adaloué Liliou intitulé « Espère toujours ! », paru chez les Editions Kraal. La dédicace de l’œuvre a eu lieu le 30 novembre 2013 au SIAO, en marge de la FILO (Foire internationale du livre de Ouagadougou).

L’avenir semble sombre pour la jeunesse africaine et burkinabè en particulier du fait des conditions d’étude difficiles et de l’incertitude d’obtenir un emploi, même avec des diplômes. Malgré tout, Anicet Liliou invite à ne point céder au désespoir car, « l’espérance fait vivre ». Son livre qui vient de paraître (Espère toujours !) est une suite logique du premier intitulé « Et si l’on faisait la paix ». Ainsi, après avoir appelé à cultiver la paix en soi et autour de soi, dans sa première œuvre, il invite dans le présent recueil de poèmes intitulé à l’espérance. L’espérance étant une des sources de la paix, l’auteur « appelle à permettre à cette paix de pouvoir s’exprimer parce que sans espoir, il ne peut y avoir la paix ».

Anicet Liliou aborde donc, dans cet ouvrage, deux thématiques intimement liés (la paix et l’espérance), d’une manière juxtaposée de sorte à ce que « celui qui entre dans la paix puisse permettre à cette paix de s’exprimer en entrant dans l’espérance ».

«  Espère toujours ! ouvre les portes de l’espérance, de la paix et du bonheur. Il témoigne de l’élévation de nos cœurs pour rejeter la fatalité et briser les chaines de tous nos désespoirs », estime l’auteur.

«  Espère toujours ! offre un monde de sagesse, de possibilités et de succès ; un monde d’amour, de justice et d’espérance ; un monde de paix, de pardon et de persévérance  », écrit le préfacier de l’œuvre, Dr Poussi Sawadogo, à la 4e de couverture.

L’hommage à une mère

Anicet Liliou a, naturellement dédié ce livre est dédié à ma mère, Yarpoka Odette, décédée le 28 juin 2013. Elle avait promis à son fils de faire le déplacement de Ouagadougou pour assister personnellement à la dédicace de l’œuvre. Mais, hélas, l’Homme propose, Dieu dispose. « Elle s’en est allée le 28 juin. Qu’elle repose en paix mais ce dont je suis sûr, c’est qu’elle est là avec nous, elle est heureuse de voir ce que son fils peut proposer des chemins nouveaux pour la paix, pour la joie, pour le bonheur du monde  », se convainc le fils prodige. D’ailleurs, c’est sa photo qui se trouve à la première de couverture de l’œuvre. C’est donc l’aîné de la famille qui a reçu le premier livre, en signe d’hommage à la maman de l’auteur.

Ce jeune écrivain qui est en train de se faire un nom dans la littérature burkinabè est juriste de formation, et formateur en éducation à la paix. Mieux, il est co-fondateur de Pax Interris, une association œuvrant à la promotion d’une culture de la paix. Il a également fait des études de philosophie et de théologie.

Les conditions d’édition de l’œuvre ont été agréables parce que l’éditeur, Jacques Prosper Bazié « a fait un travail de grand frère ». La 2e partie de l’œuvre « Et si l’on faisait la paix » devrait paraître bientôt, si l’on s’en tient aux propos de l’auteur.

Moussa Diallo

Lefaso.net

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