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3e Forum des citoyens de l’alternance (FOCAL) : L’après-Compaoré et la protection de l’article 37 au menu

Publié le vendredi 29 novembre 2013 à 00h54min

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     3e Forum des citoyens de l’alternance (FOCAL) : L’après-Compaoré et la protection de l’article 37 au menu

Du 30 novembre 2013 au 1er décembre 2013, les citoyens de l’alternance regroupés dans le cadre du FOCAL organisent leur troisième rencontre ; en prélude à cet événement les organisateurs ont rencontré la presse ce 28 novembre 2013 dans une structure hôtelière de la place.

Conformément à ses textes et à sa mission qui est de « travailler sur les problématiques de l’alternance en tant qu’indicateur et valeur clé d’une démocratie pluraliste » à travers la responsabilisation du citoyen, le FOCAL tient rencontre à Ouagadougou.

Ce sera le troisième rendez-vous du genre depuis sa création en 2009 ; et pour l’occasion, le thème retenu s’appuie sur l’actualité ; il se décline ainsi : « Le Burkina Faso après l’élection présidentielle de 2015 ». Un thème qui, selon les organisateurs, se situe au cœur de la problématique de l’alternance. Pour ce faire deux axes de travail ont été adoptés ;

Le premier se décline de la manière suivante : « quelle alternative au régime Compaoré ? » objectif, tenter d’approfondir la réflexion sur les conditions et les garanties d’une transition apaisée après 2015.

La seconde approche met en lumière les stratégies de riposte citoyenne face aux velléités de déverrouillage de l’article 37 de la Constitution.

Alternance apaisée

Pour Luc Marius IBRIGA et ses camarades , il y a lieu de prévenir ; et pour cause souligne-t-il, il y a autour du Burkina, des exemples qui devraient inspirer les acteurs politiques locaux à plus de sagesse ; notamment ceux-là qui poussent la roue dans le sens de la mise en place forcée du Sénat ou du maintien du président Compaoré ; quitte à passer par un référendum que l’universitaire juge en faux avec l’article 10 de la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance.

Quant à Augustin LOADA il note que l’acceptation des contraintes du Droit doit être une constante chez les dirigeants et non une variable qui est utilisée en fonction de la conjoncture et des intérêts du moment. En d’autres termes il faut éviter de toujours changer les règles du jeu à son avantage car cela ne profite pas à la démocratie.

Juvénal SOME

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