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Nucléaire : une délégation du comité 1540 visite le centre national des données (CND) du Burkina

Publié le lundi 11 novembre 2013 à 23h27min

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Nucléaire : une délégation du comité 1540 visite le centre national des données (CND) du Burkina

Une délégation du comité 1540 du conseil de sécurité des Nations Unies présentement à Ouagadougou a rendu visite à l’Autorité nationale du traité d’interdiction complète des essais nucléaires (AN-TICE) à Ouagadougou. Echanger avec le gouvernement du Burkina Faso sur les moyens mis en œuvre sur la résolution 1540 du conseil des Nations Unies est l’objectif principal de cette visite. Le docteur Vincent Sédogo, secrétaire général du CNRST (centre national de la recherche scientifique et technologique) et des acteurs du domaine du nucléaire étaient présents à cette visite.

Sophie Nzeyimana, membre du comité 1540 était accompagnée par Nicholas Kasprzyk et Enriche Auchoix (experts au comité 1540). La délégation a visité les locaux du centre national de données sis au sein du CNRST (Centre national de la recherche scientifique et technologique). « Cette visite a permis à la délégation de connaître l’AN-TICE, son rôle, échanger avec les professionnels du nucléaire et connaître l’existant au Burkina Faso » affirme Emile Tiendrebéogo, ingénieur informaticien, gestionnaire du CND.

Le CND : un centre de collecte de données.

Le CND est placé sous la tutelle de l’AN-TICE qui a été créée le 20 juillet 2006. Le CNRST a été désigné pour abriter le CND. Pour M Tiendrebéogo, les missions essentielles du CND sont :
-  La collecte, l’analyse et le traitement des données du système de surveillance international (SSI) ;
-  La prévision des fronts atmosphériques et des catastrophes naturelles ;
-  Et le renforcement des capacités en matière de météorologie et de changements climatiques.

Arrivés le dimanche 10 novembre 2013, le séjour de la délégation est de sept jours. Pendant ces jours, les membres de la délégation vont échanger avec les autorités du Burkina Faso sur la mise en œuvre de la résolution 1540. « Nous ne sommes pas là pour mener une enquête, ni pour stigmatiser, encore moins pour évaluer  », explique Nicholas Kasprzyk. En effet, dit-il, « nous sommes là, à la demande des autorités burkinabè, pour mener un dialogue avec le gouvernement ».

Les échanges avec le gouvernement vont porter surtout sur :
-  Des exposés sur la résolution 1540 et le rôle du comité 1540 ;
-  L’examen des thématiques contenues dans la résolution 1540 (questions nucléaires, questions chimiques, questions biologiques : leur cadre législatif et leur moyen de contrôle).

Des discussions sur l’adaptation du cadre législatif, le renforcement des mesures de contrôle et une réflexion générale sur la mise en œuvre d’un plan national de mise en œuvre de la résolution 1540 sont également à l’ordre du jour.

Patindé Amandine Konditamdé

Lefaso.net

A propos de la résolution 1540

Le 28 avril 2004, le conseil de sécurité des Nations Unies a adopté à l’unanimité la résolution 1540 (2004) dans laquelle il affirme que la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques et leurs vecteurs constituent une menace pour la paix et la sécurité internationale.

Par cette résolution, le conseil de sécurité des Nations Unies décide que les Etats doivent, entre autres, s’abstenir d’apporter un appui , quelle qu’en soit la forme, à des acteurs non étatiques qui tenterait de mettre au point, de se procurer, de fabriquer, de posséder, de transporter, de transférer ou d’utiliser des armes nucléaires, chimiques ou biologiques ou leurs vecteurs.

Par la résolution 1540 (2004), le conseil de sécurité des Nations Unies a également décidé que tous les Etats ont l’obligation d’adopter une législation destinée à prévenir la prolifération des armes nucléaires, chimiques et biologiques ainsi que leurs vecteurs et de mettre en place des dispositifs intérieurs de contrôle appropriés pour les éléments connexes afin d’en empêcher le trafic. Le conseil de sécurité encourage les Etats à faire davantage appel à la coopération internationale pour s’en acquitter.

A cet égard, le comité 1540 (2004) s’est vu confier une mission de facilitation et d’assistance des Etats dans la mise en œuvre de cette importante résolution.

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