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ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

Publié le mardi 5 novembre 2013 à 23h26min

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Les bandits ne manquent pas d’imagination pour dépouiller leurs victimes. Selon les informations parvenues à Kantigui, deux voleurs utiliseraient des méthodes de « parachutistes » pour commettre leurs forfaits. Ils ont pu ainsi voler deux motos neuves dans une concession dans l’arrondissement n°4 de Ouagadougou.

Leur mode opératoire, ont indique les sources de Kantigui, consiste à descendre dans des concessions à l’aide d’une corde, tard dans la nuit. Puis, ces présumés voleurs s’introduisent dans les maisons à l’insu de leur propriétaire. Mais, depuis le lundi 4 novembre 2013, deux d’entre eux sont tombés dans la nasse des hommes du commissaire Joseph Toni. A en croire les sources de Kantigui, la traque contre ces bandits est loin d’être terminée, car leurs complices seraient toujours dans la nature. Affaire à suivre !


Centre médical urbain de l’ex-secteur n° 23, une poubelle !

Kantigui a constaté que la crasse est la chose la mieux partagée au Centre médical urbain de l’ex-secteur n°23, actuel secteur n°17, de Ouagadougou, à Tanghin, derrière le Collège protestant, dans l’arrondissement n°4. Un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) qui est devenu un centre médical urbain en 2013. Toute chose qui veut dire que la structure sanitaire a gagné en galon et que les usagers devraient y être reçus dans de meilleures conditions. Et pourtant, Kantigui est tombé à la renverse quand il a accompagné un malade dans ce centre, le 31 octobre 2013. Par ces temps de paludisme où les malades se bousculent, Kantigui s’est aligné pendant longtemps. Entre-temps, il a constaté que l’équipe de relève a tout suspendu pour balayer les lieux. Ne comprenant pas cette attitude, les usagers se sont plaints. C’est là que Kantigui a compris que l’équipe de relève a pris l’initiative de nettoyer l’endroit parce qu’elle ne peut pas travailler dans de telles conditions. Renseignement pris pour comprendre ce qui se passait, il a été dit que le centre a deux manœuvres qui, normalement, devaient balayer les lieux trois fois par jour. Mais, il n’en est rien. Il a été dit à Kantigui que ces deux manœuvres, non seulement ne font pas leur travail les week-ends et les jours fériés, mais jouent aux fantômes les jours ouvrables. La surprise de Kantigui a été encore plus grande quand il s’est rendu compte que l’intérieur des salles était également crasseux comme des porcheries. Alors, Kantigui se pose des questions. Comment un lieu censé être propre pour recevoir des malades peut-il se retrouver dans un tel état ? Où se situent les responsabilités dans cette affaire ? Est-ce au niveau du COGES du centre, de la mairie ou de l’Etat ? En tous les cas, il revient que les premiers responsables du centre ont joué leur rôle, en écrivant plusieurs fois, sans suite, à leur hiérarchie, pour trouver une solution au problème. Kantigui espère que qui de droit prendra ses responsabilités pour permettre aux hommes de santé de travailler dans un cadre sain et aux usagers d’être convenablement pris en charge.


Braquage sur l’axe-Bittou-Cinkansé

Kantigui a ouï dire que le proviseur du lycée provincial de Bittou est tombé dans un guet-apens tendu par des bandits dans la nuit du jeudi 30 octobre 2013 aux environs de 20 heures, à 7 Km de la ville, sur la route menant à Cinkansé. Les malfrats n’ont pas hésité à tirer sur le proviseur qui était juché sur sa moto, le blessant d’une balle dans la cuisse. Pendant que l’infortuné gisait à terre, les bandits l’ont dépouillé de ses biens. Au même moment, a appris Kantigui, des passagers d’un car « Dina » étaient couchés à plat ventre sous la menace des bandits qui avaient arraché leur argent et leurs téléphones portables. Il a été dit à Kantigui que c’est le troisième braquage au même lieu en moins d’une semaine. Les populations par la voix de Kantigui, lancent un appel aux forces de sécurité, afin qu’elles les débarrassent des sinistres individus qui sévissent dans la zone.


Conférence annuelle des hauts-commissaires, 11 ans après

Kantigui a appris que la conférence annuelle des hauts-commissaires reprend du service, et ce, après celle de 2002, soit 11 ans d’interruption. En effet, selon une source digne de foi, ce conclave des premiers responsables de provinces se tiendra les 7 et 8 novembre 2013 à Manga, chef-lieu de la région du Centre-Sud. Les 45 hauts-commissaires vont plancher sur le thème : « Rôle du haut-commissaire dans la prévention et la gestion des conflits ». A en croire la source de Kantigui, cette conférence vise à renforcer la capacité des hauts-commissaires dans la prévention et la gestion des conflits, en vue de consolider la paix et la cohésion sociale dans les provinces. Le rendez-vous de la « Cité de l’épervier » devrait également permettre d’améliorer leurs approches de communication en situations conflictuelles et d’améliorer leurs capacités d’identification des facteurs et sources de conflits ainsi que des groupes sociaux vulnérables. Cette « résurrection » des conférences des hauts-commissaires est appréciée par les principaux acteurs tant au niveau local que central. Kantigui qui a encore en mémoire les tristes évènements de Guenon, de Zabré, etc., au cours desquels des populations se sont affrontées, ne peut que saluer cette initiative du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité qui permettra de renforcer les capacités des premiers responsables de provinces dans leur mission de maintien de l’ordre public et de pacification des rapports sociaux.


Vigilance dans l’établissement des actes administratifs

Les acteurs chargés de l’établissement des différents actes administratifs indispensables dans la composition des dossiers, a-t-on rapporté à Kantigui, sont à féliciter quand on sait le volume de travail à certaines périodes, surtout lors des dépôts de dossiers, pour les concours ou les examens. Cependant, force est de relever que des fautes allant de simples coquilles à des oublis, en passant par des lapsus transparaissent régulièrement sur ces actes. Cela met le requérant dans des situations fâcheuses, entraînant notamment des frais supplémentaires et des pertes considérables de temps. Les citoyens qui paient souvent le « prix » de ces erreurs d’inattention sont ceux qui ont des prénoms à orthographe multiple. Beaucoup d’appelés de la promotion sortante du Service national pour le développement (SND) et les demandeurs de casiers judicaires en savent quelque chose. Kantigui invite les différents agents commis à la saisie des données à s’en tenir scrupuleusement aux informations telles que libellées sur les extraits d’actes de naissance ou la carte nationale d’identité.


Des élèves manifestent à Titao

Il est revenu à Kantigui que les scolaires ont donné de la voix à Titao, le lundi 4 novembre 2013. En effet, aux environs de 8 heures, selon la source de Kantigui, les élèves du Lycée provincial de Titao ont sonné le rassemblement dans l’enceinte de l’établissement, avant de converger vers le haut-commissariat du Loroum pour, disent-ils, manifester contre le manque de professeurs dans l’établissement. Selon les manifestants, l’établissement à ce jour ne dispose d’aucun professeur de philosophie, l’unique enseignant ayant été muté à Ouahigouya, sans être remplacé. Plusieurs autres disciplines seraient en manque d’enseignants. Devant le haut-commissariat à Titao, protégé par des forces de l’ordre, les scolaires ont, à travers leurs délégués, rencontré la première responsable de la province dans son bureau qui a promis de trouver une solution à leurs préoccupations. Les manifestants seraient ensuite repartis dans le calme. En ces débuts d’année scolaire, Kantigui invite les différents acteurs à toujours privilégier le dialogue pour une issue heureuse aux crises qui entament, la plupart des cas, la vie scolaire.


Grogne dans l’exécution des travaux à Haute intensité de main-d’œuvre

Kantigui se rappelle que le gouvernement, dans sa politique de lutte contre le chômage, avait instruit les maires de procéder au recrutement de 100 jeunes par commune rurale, pour l’exécution des travaux à Haute intensité de main-d’œuvre (HIMO). Sur le terrain, cette directive a été mise en application par les acteurs concernés. Malheureusement, a appris Kantigui par le biais d’un élu local offusqué, les services régionaux des Finances auraient refusé de payer certains jeunes recrutés après un mois de dur labeur au motif qu’ils n’ont pas de Carte nationale d’identité burkinabè (CNIB). Or, il a été confié à Kantigui que les pièces exigées lors des recrutements étaient la CNIB ou l’extrait d’acte de naissance. Du coup, la source de Kantigui ne comprend pas pourquoi les services financiers conditionnent la paie des salaires à la seule détention d’une CNIB. Selon des informations recueillies par Kantigui, la grogne serait en train de gagner plusieurs municipalités. Cela suscite la crainte des maires qui redoutent que les jeunes retournent leurs machettes et autres pelles contre eux. Kantigui espère que cette heureuse initiative visant à donner du travail aux jeunes désœuvrés ne sera pas émoussée par une affaire de CNIB.


Et de cinq pour le festival de l’humour et du rire de Koudougou

Kantigui à ouï dire que le Groupe artiste ancien (GAA) va pour la cinquième fois réussir son pari en organisant le Festival de l’humour et du rire de Koudougou (FESTHURIK). Kantigui qui suit les évènements de près a pu se rendre compte que le festival est organisé sous le patronage du ministre de la Culture et du Tourisme, Baba Hama. Le thème retenu pour cette 5ème édition est : « Humour, cohésion sociale et développement régional ». Ce thème sonne comme une invite aux fils de la région à s’unir, pour le développement du Centre-Ouest. C’est sans doute pour cette raison que Boukary Béréwoudougou, président de l’Association des ressortissants du Centre-Ouest est le parrain de cette édition. Il a été soufflé à Kantigui que le Groupe artistique ancien, leader du théâtre-forum dans le Centre-Ouest, n’a ménagé aucun effort pour le festival qui se tiendra les 9 et 10 novembre 2013 au Théâtre populaire de Koudougou. La liste des humoristes et comédiens qui vont tenir le public koudougoulais en haleine est très longue. Kantigui a pu retenir des noms comme Le Magnifique de la Côte d’Ivoire, Souké du Burkina Faso, le Groupe ancien du Burkina et Sana Bob. Comme à l’accoutumée, l’espace enfant aura lieu le dimanche soir au bonheur des tout-petits.

Kantigui

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 6 novembre 2013 à 06:26, par croco En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

    Travaux HIMO. Beaucoup ont apprécié cette décision du gouvernement de l’emploi temporaire de ces jeunes hommes et femmes à 37000f/mois.L’agent payeur venu de Garango payer ceux de la commune de Béguédo s’est tiré avec facilement avec la somme de 100.000f en retenant 1000f par travailleur sous prétexte que c’est pour assurer son essence.Nous ne comprenons ps ce monsieur qui fait émarger 37000f et paie 36000f tout en prenant soin de dire aux jeunes de dire que c’est 37000f si on leur posait la question. Imaginez-vous combien ce monsieur peut engranger pendant ces trois mois ?

  • Le 6 novembre 2013 à 09:12, par sidzabda En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

    SVP le journaliste ne consiste pas à tout défendre sans comprendre de quoi il s’agit ? comment voulez vous qu’on puisse payer quelqu’un sans pièce d’identité du moment où il est dit que la pièce devant servir de paiement doit contenir une phot d’identité ? l’erreur revient aux maires qui doivent supporter l’entière responsabilité du moment où ils n’ont pas aidé leur citoyens à se mettre en règle. je souhaite que les journalistes aient une lecture toujours plus large plutôt que de se contenter d’un simple assaut d’humeur pour crier, cela s’appelle promouvoir l’incivisme

    • Le 6 novembre 2013 à 10:25 En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

      Bien dit SIDZABDA. Au 21è siècle, on ne peut pas continuer à traiter certaines questions comme si on était dans l’antiquité. Si dans les conditions et documents à remplir pour le recrutement il n’a pas été question de CNIB, cela ne saurait cependant être opposable à celui qui est chargé de faire le paiement, qui travaille sur la base d’une règlementation financière. Les textes sont très clairs en la matière. En effet, avant de payer, le payeur doit s’assurer de l’acquis libératoire, c’est à dire qu’il doit vérifier qu’il est en train de payer au véritable bénéficiaire. En l’espèce, l’acte de naissance ne saurait de nos jours être un document permettant de donner cet acquis libératoire, car toute personne peut se présenter avec un acte de naissance correspondant à un nom inscrit sur l’état de paiement pour réclamer le paiement à son profit. N’encourageons pas les mauvaises pratiques. Dites simplement aux personnes concernées d’aller se faire établir une CNIB au lieu de vouloir rejeter la responsabilité sur les financiers.

  • Le 6 novembre 2013 à 09:14, par sidzabda En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

    SVP le journaliste ne consiste pas à tout défendre sans comprendre de quoi il s’agit ? comment voulez vous qu’on puisse payer quelqu’un sans pièce d’identité du moment où il est dit que la pièce devant servir de paiement doit contenir une phot d’identité ? l’erreur revient aux maires qui doivent supporter l’entière responsabilité du moment où ils n’ont pas aidé leur citoyens à se mettre en règle. je souhaite que les journalistes aient une lecture toujours plus large plutôt que de se contenter d’un simple assaut d’humeur pour crier, cela s’appelle promouvoir l’incivisme

    • Le 6 novembre 2013 à 13:16, par Alex le grand En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

      La faute n’est pas imputable aux maires. Ils ont été instruits par le gouvernement de recruter les jeunes possédant acte de naissance ou la CNIB. Le gouvernement ignore les pièces à fournir au momen venu pour la paie ? C’est ça la question. Il n’est pas jusqu’au bout de sa logique.

  • Le 6 novembre 2013 à 10:13, par POMME66 En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

    c’est vrai pour le csps qui ressemble à 1 poubelle. Je devrais continuer le pansement de mon enfant qui a suivi une intervention en septembre dans ce CSPS. Après une séance, j’ai arreté car la poussière des lieux, et la qualité du matériel (ciseaux rouillé) ne m’ont pas permi de repartir car ne souhaitant pas souillé la plaie de mon enfant. Il faut que les responsables ouvrent l’oeil car un centre de santé doit etre une référence en matière d’hygiène

  • Le 6 novembre 2013 à 11:46, par zopa En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

    Les différents Maires concernés doivent assumer cette erreur grossière. Comment peut on embaucher quelqu’un sur la base d’un simple acte de naissance ou jugement supplétif ? En tout cas aucun agent financier n’acceptera de payer quelqu’un qui ne peut pas justifier son identité. Avec tout ça on parle d’émergence !!!

  • Le 6 novembre 2013 à 13:12 En réponse à : ON MURMURE : Deux présumés voleurs hors pair sous les verrous

    manifestations des éleves. ils ont raison. il faut des professeur. pourtant ca chome a ouaga. mauvaise gestion. n’est ce pas ? Pitié pour les provinces

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