LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

Publié le lundi 4 novembre 2013 à 02h47min

PARTAGER :                          
Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

Ghislaine Dupont et Claude Verlon, les deux envoyés spéciaux de RFI en reportage à Kidal, dans le nord du Mali, ont été tués après avoir été enlevés hier, samedi 2 novembre, par des hommes armés qui les avaient emmenés en dehors de la ville. A cette heure, peu d’éléments sur les circonstances du drame sont connus. Le point sur la situation.

Les premiers témoignages

Selon les informations recueillies par RFI dès l’annonce du décès de nos confrères, Ghislaine Dupont et Claude Verlon venaient à peine de fermer les portières de leur véhicule quand un pick-up beige a surgi. Ils sortaient tout juste du domicile d’Ambéry Ag Ghissa, un membre du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) qu’ils venaient d’interviewer.

Ce qu’explique leur chauffeur, c’est qu’un homme enturbanné, parlant tamachek, a braqué une arme sur lui, lui a demandé de sortir du véhicule et de s’allonger par terre. Les assaillants ont ensuite fait sortir nos deux envoyés spéciaux, les ont ligotés et les ont fait entrer dans leur véhicule.

Ambéry Ag Ghissa, qui venait de les raccompagner, a entendu des bruits suspects. Il a repassé la tête dehors et a vu la même scène : nos confrères transférés d’une voiture à l’autre. L’un des assaillants a braqué son arme dans sa direction et lui a demandé en tamachek de rentrer chez lui. Quand le pick-up a démarré, les deux hommes disent avoir immédiatement donné l’alerte.

Les ravisseurs ont alors pris la fuite. Notre correspondant au Mali lance une hypothèse parmi tant d’autres : une panne du pick-up durant la cavale des ravisseurs aurait pu les faire paniquer. C’est alors qu’ils auraient executé nos confrères.

Réunion de crise à l’Elysée et nouveaux éléments

Afin de faire le point sur la situation, le président français François Hollande a réuni ce dimanche matin à l’Elysée les ministres des Affaires étrangères Laurent Fabius et de la Justice Christiane Taubira, ainsi que le directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), Bernard Bajolet. Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, en voyage au Mexique, était représenté par son directeur de cabinet, Cédric Lewandowski. Etaient également présents le directeur de cabinet du Premier ministre, Christophe Chantepy, et le chef d’état-major particulier du président, le général Benoît Puga.

Marie-Christine Saragosse, PDG de France Médias Monde, est aussitôt arrivée après la réunion pour être reçue par François Hollande. Cécile Mégie, directrice de RFI, et Yves Rocle, chef du service Afrique, l’accompagnaient.

Trois points étaient à l’ordre du jour de la réunion de crise : un échange d’informations sur ce qui s’est passé, l’examen des suites judiciaires à ce double assassinat et le point sur la force Serval au Mali, selon un conseiller de l’Elysée.

Samedi, le chef de l’Etat avait annoncé vouloir « établir précisément, en lien avec les autorités maliennes et les forces de l’ONU, les conditions de ces assassinats ». A l’issue d’un entretien téléphonique entre François Hollande et son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta, un communiqué de l’Elysée a mentionné que les deux chefs d’Etat avaient « marqué leur volonté de poursuivre sans relâche la lutte contre les groupes terroristes qui restent présents au nord du Mali ».

Un assassinat dans d’odieuses conditions

A la sortie de la réunion de crise organisée à l’Elysée ce dimanche, Laurent Fabius, le ministre français des Affaires étrangères, a affirmé que la France va accroître les mesures de sécurité autour de la ville malienne de Kidal après l’assassinat de nos deux confrères.

« A 13h10 exactement, a déclaré le ministre, les deux journalistes ont été kidnappés par un petit commando et ont été amenés hors de Kidal. Un peu plus tard, leurs corps ont été retrouvés à douze kilomètres exactement de Kidal. Assassinés. Froidement. L’un a reçu deux balles, l’autre trois balles. Leurs corps ont été retrouvés à quelques mètres de la voiture qui était fermée à clés. Aucun impact de balles n’a été retrouvé sur la voiture. Immédiatement, une action a été organisée pour essayer de retrouver les assassins. Les assassins, ce sont ceux que nous combattons, c’est-à-dire les groupes terroristes qui refusent la démocratie et qui refusent les élections […]. Un crime contre des journalistes, c’est un double crime. C’est un crime contre les personnes, qui, je le répète, ont été froidement assassinées, dans des conditions odieuses. C’est aussi un crime contre la liberté d’informer et d’être informé. C’est la raison pour laquelle il est d’autant plus important que nous vous fournissions les précisions que je viens de vous fournir et que la presse fasse son travail. Dans ces circonstances, il y a à la fois une émotion considérable, une indignation extrêmement forte et la détermination de la France de lutter contre le terrorisme ».

Des responsables de RFI en route vers Bamako

De retour de l’Elysée dans les locaux de RFI à Issy-les-Moulineaux en fin de matinée, Marie-Christine Saragosse a fourni de nouveaux éléments sur le déroulement du drame. Les corps de Ghislaine Dupont et Claude Verlon ont été retrouvés à 80 mètres du véhicule dans lequel ils étaient avec leurs ravisseurs. Il n’y a pas eu d’accrochage. Nos confrères ont été victimes d’une exécution.

Les corps des deux envoyés spéciaux de RFI devaient être rapatriés ce dimanche matin à Bamako. Marie-Christine Saragosse, accompagnée de Cécile Mégie, directrice de RFI, ainsi que de Christophe Boisbouvier et d’Yves Rocle, rédacteurs en chef du service Afrique, se rendent au Mali cet après-midi pour rentrer en France avec les corps. Une autopsie sera effectuée dès leur retour.

Par ailleurs, la présidente de FMM a déclaré qu’aucune revendication n’était pour le moment parvenue, indiquant que les assassins connaissaient forcément bien Kidal car ils étaient parvenus à éviter les check-point de la ville. Les rafales français qui survolaient la zone n’ont pas vu le véhicule qui s’achemeninait vers l’Est.

L’insécurité maîtresse de Kidal

Malgré le barrage à l’entrée de la ville de Kidal, le pick-up dans lequel ont été séquestrés Ghislaine Dupont et Claude Verlon parvient à sortir de la ville sans encombres et prend la route du Nord-Est. Cet enlèvement est la preuve, s’il en était besoin, que Kidal n’est pas sécurisée et que personne ne contrôle rien.

Depuis l’été dernier, Kidal est officiellement sous le contrôle de l’Etat malien. Un gouverneur a été nommé, des services publics de santé et une banque ont rouvert.
L’armée malienne est symboliquement de retour avec quelque 200 hommes. Ils sont là dans un camp à la sortie de la ville, sans véritables moyens.

La sécurisation de la ville est officiellement assurée par les troupes de la Minusma (la Mission de l’ONU au Mali), par les casques bleus sénégalais, togolais et guinéens. Il y a bien les soldats de l’opération Serval. Mais les Français sont peu nombreux sur place, tournés plus vers le grand désert et ses jihadistes que vers la ville.

Le MNLA occupe toujours les locaux du gouvernorat. Malgré le cantonnement, les armes circulent au vu et au su de tout le monde. Enfin il y a les amis de Iyad Ag Ghaly, les lieutenants du chef touareg islamiste dont le rôle dans la libération des otages français a redoré le blason. Les hommes d’Ansar Dine sont revenus ces dernières semaines en toute impunité. C’est dans ce contexte d’anarchie que des terroristes ont assassiné, ce samedi, deux journalistes.

Le ministre malien de la Défense Soumeylou Boubèye Maïga et le numéro 2 de la Minusma Abdoulaye Bathily examinaient à peine quelques heures avant le drame la situation sécuritaire particulière de Kidal.

Ils ont déploré sur RFI ce 3 novembre ce manque alarmant de sécurité et l’absence d’autorité dans la ville de Kidal. « Le problème à Kidal est qu’il y a plusieurs armées », a affirmé Aboulaye Bathily. « Il faut que le MNLA quitte le gouvernorat. C’est cette situation délétère qui a conduit au drame d’hier. »

« Nous avons beaucoup insisté, a pour sa part déclaré le ministre, sur le fait que la situation à Kidal était intolérable et ne pouvait plus durer. […] Finalement, elle fait le lit des terroristes et des extrémistes qui peuvent s’y infiltrer et se livrer à toutes sortes d’exactions ». « Il faut que la communauté internationale interpelle de manière claire et ferme le MNLA en particulier sur le fait que soit il est dans un processus de paix, soit il reste dans un processus de conflit », a-t-il ajouté.

La force Serval absente des lieux du drame

Il y a quelques jours, les deux journalistes avaient demandé à être transportés à Kidal par la force Serval, ce qu’elle avait refusé, comme elle le fait depuis un an, en raison de l’insécurité dans cette zone. Nos confrères ont alors profité d’un transport de la Minusma, qui continue à accepter des journalistes.

Hier samedi, selon l’Elysée, aucune autorisation d’usage de la force n’avait été demandée ni effectuée par les troupes de l’opération militaire française Serval dans la région. Le porte-parole de l’armée française a déclaré ce 2 novembre que les militaires français avaient envoyé une patrouille terrestre et deux hélicoptères à la recherche de nos envoyés spéciaux, mais n’avaient établi aucun contact physique ou visuel avec le véhicule des ravisseurs avant de retrouver ce dernier ainsi que les deux corps.

Ouverture d’une enquête en France

Le parquet de Paris a ouvert hier samedi une enquête pour des faits d’enlèvement et séquestration suivis de meurtres en lien avec une entreprise terroriste. L’enquête, sous l’autorité du parquet de Paris, a été confiée à la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et à la sous-direction antiterroriste (SDAT).

www.rfi.fr

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 3 novembre 2013 à 20:06, par Albert En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    Paix a l’ame des journalistes. La france paie ainsi son inconsequence a Kidal. Les deals de Hollande avec le MNLA doivent etre clarifies.

  • Le 3 novembre 2013 à 20:25, par GOOD BIIGA En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    TOUTES NOS CONDOLEANCES A TOUTE LA GRANDE FAMILLE DE LA PRESSE MONDIALE. POURQUOI CE SONT DES INNOCENTS QUI PAYENT DE PART ET D’AUTRE L’INCONSEQUENCES DES DIRIGEANTS POLITIQUES ? C’EST AUSSI LA POLITIQUE DE LA FRANCE DANS CE CONFLIT QUI EST LA CAUSE DE TOUT CE-CI

  • Le 4 novembre 2013 à 01:37 En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    Moi je ne présente pas mes condoléances.

    Ces journaliste vivent des malheurs, des conflits et des guerre en Afrique. On les voit souvent de retour de reportage jouer au héros pendant que les victimes continuent à crever. Et puis nous somme dans une zone de guerre...
    D’autres part, beaucoup d’Etats occidentaux comme france, usa jouent aux gendarmes du monde et il faut donc accepeter les consequences.

    Partout ou vos Etats vont intervenir, vous ne serez pas les bienvenus. Mali, Niger, Libye, Afganistant, Burkina, Cote d,Ivoire.
    Si vous vous entetez comme ce samedi au Mali, alors on vous sacrifiera.

    • Le 4 novembre 2013 à 08:39, par abc En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

      Pourtant nous avons aussi des journalistes africain qui peuvent jouer aux héros non ? Les Blancs font nos guerres et leurs journalistes risquent leur vie pour nous informer ! Après on va s’entendre dire qu’il faut être fière d’être Africain !

    • Le 4 novembre 2013 à 08:43, par jack En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

      ca me rappelle bcp la mort de Norbert Zongo, seulement ils n’ont pas ete assassines avec la meme barberie. certain chefs d’états comme celui de la Cote d’Ivoire a presente ses condoleances a RFI, seulement le fera t-il quand il s’agit des africains ? c’est quand meme triste.

    • Le 4 novembre 2013 à 09:09, par L’Esprit libre En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

      On n’oblige à personne à exprimer ses condoléances : c’est un sentiment d’humanité et de compassion à l’adresse d’une personne meurtrie par la disparition d’un être cher. En tant que croyant et sachant que nous sommes des mortels, nous éprouvons ce sentiment pour la disparition des personnes qui nous sont inconnues et mêmes de nos "ennemis". Si vous n’êtes pas dans cette dispositon d’esprit, alors fermez-la et laissez les humains s’adoucirent leurs chagrins.
      Que ces deux journalistes reposent en paix, eux qui ont perdu la vie en voulant nous informer de ce qui se passait dans cette partie du monde. J’en conviens que la France doit se ressaisir, elle qui a fabriqué le monstre qui dévore aujourd’hui ses fils. En laissant au MNLA certaines libertés, elle paye malheureusement les conséquences de sa position ambigue dans cette crise malienne. Cela dit, nous nous inclinons devant la mémoire de ces illustres journalistes.

  • Le 4 novembre 2013 à 05:14, par Lambert LANKOANDE En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    D’abord, mes condoléances aux familles des 2 journalistes victimes des cruautés.

    « A jouer avec le feu, on finit pas se brûler les doigts »…

    - Le prix payé par les Français victime des jeux politiques de la France. A vouloir ménager le MNLA. Malheureusement, c’est le peuple qui paie et non F.Hollande ou Le Drian, ni L. Fabius.

    Petites remarques :
    - le MNLA a laissé faire, n’a pas réagit immédiatement pour défendre les 2 journalistes.
    - Le responsable du MNLA a déclaré : « j’ai entendu du bruit devant ma maison, je suis sorti, on m’a dit de renter, ce que j’ai fait »…
    - Les gardes de ce responsable n’ont pas réagi et ont laissé faire… Les hommes du MNLA ont laissé sortir le véhicule de Kidal, sans aucune difficulté…

    Espérons que ce douloureux drame ouvrira les yeux des responsables français.

    Que Dieu accueille les 2 journalistes auprès de Lui ?

    • Le 4 novembre 2013 à 11:23, par Youssouf En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

      Merci mon cher ami. C’est le jeux FRANCE + MNLA= mensonge et hypocrisie. combien de fois HOLLANDE et ses proches ont reclamé haut et fort, qu’ils ont libéré le MALI ? Cependant, MNLA qui est l’origine de ce conflit malien est tjrs en position de guerre ? C lâche ! Paix à leur âmes. Pauvres journalistes. MAMANE, FOKA, etc... Faites attention au jeux de la DIPLOMATIE ou politique français. Qu’ALLAH vous protege !

  • Le 4 novembre 2013 à 06:06, par Jeanine Debo En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    Les touaregs arabes et autres islamistes ont ils le monopole de la violence ??
    Le MNLA depuis Ouaga dit quoi ???
    Faut pas qu’ils nous mélangent à leur ignominie !!

  • Le 4 novembre 2013 à 06:47, par Paix En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    Tu es très dur mon frère . Si nous avions des informations sur ce qui se passe au mali c’est grâce aux journalistes. Ils étaient partis faire juste leurs travail comme toi tu le fais dans un autre domaine . Un journaliste n’est pas un politicien. Tu peux en vouloir aux autorités françaises mais pas a ces pauvres journalistes . Que leurs âmes reposent en paix.

  • Le 4 novembre 2013 à 08:33, par le savant En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    je présente mes condoléances à la famille de ses journalistes. Mais la question que je me pose comment les ravisseurs ont su que les deux journalistes étaient dans la cour du chef de MNLA et qu’ils ont fini l’interview ? il faut que les services de renseignement français vérifient les derniers appels de ce chef MNLA. Je ne crois pas à ces propos de ce chef , car en Afrique si tu accompagne un étranger tu attends que la personne bouge avant que tu ne tournes dos. Pourquoi les tués parce que ses journalistes doivent connaître ses bandits , si le véhicule est tombé en panne en laissant vivants il aura une conséquence pour leur mouvement.

    • Le 4 novembre 2013 à 11:50, par Momo En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

      Paix aux âmes de Ghislaine et Claude. C’est cette intervention hasardeuse de la France au Mali qui provoque tout ça. Ils disent qu’ils ont chassé les terroristes pour sécuriser le Mali, alors que c’est le contraire qui se produit et qui va s’empirer. La France est intervenue au Mali pour ses intérêts. Raison pour laquelle elle a noué un pacte bizarre avec le MNLA à Kidal. Et où étaient les gardes de ce chef MNLA pour qu’on enlève ces journalistes avec autant de facilité ? C’es quand même curieux.

  • Le 4 novembre 2013 à 09:00, par Diébê En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    Paix a l’âme des journalistes. Pourquoi KIDAL n’a pas essuyer quelques tirs pour un temps sois peu enfouir les armes dans le sable ? I.B.K, a toi le pouvoir, a défaut un Blé Goudé viendra avec des machettes caïman, pour en finir avec Kidal. IL FAUT RETIRER COUT QUE COUT LES ARMES ET EN FINIR AVEC LES FAUT LEADER TOUAREG, SE SONT DES BRIGANDS. OU EST M23 ?

  • Le 4 novembre 2013 à 10:06, par burning light En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    ce crime ne doit pas rester impuni

  • Le 4 novembre 2013 à 10:32, par brayeur En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    le parquet de Pari a ouvert une enquête ! contre qui ? pour ma part, il serait plus judicieu d’ouvrir une enquête contre :

    1° François hollande car premier instigateur de ces assassinats du fait d’abord d’avoir engager l’armée française et de n’avoir pas terminer vle boulot dans une guerre qu’à provoquer son prédecesseur et ensuite, d’avoir déliberement dit, suite à la libération des quatre otages que jamais la france ne versera plus un sous pour un otage, même si c’es exact, on ne le dit pas comme ça car paradoxalement on envoi un message claire "Tuez les otages que vous voulez, nous on s’en fout" et enfin des négociations avec le MNLA dont les mobiles restent flou.

    2° Nikola Sarkozi pour avoir déclencher ces turbulence en tuant le guide qui était pourtant le véritable Maitre de la sous région. prk l’a ton fait ? kel en sont les mobiles ? mystère et boulke de gomme. ce ki es sûr c’es que ce lache assassinat Français ne profite pas aux Libyen.

    3° à l’élite dirrigeante Africaine en général et de la sous-région qui ds un élan des lâches de la pire espece ont laissé faire depuis les évènement de la libye

  • Le 4 novembre 2013 à 11:01, par ben En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    c,est le prix du double jeux de la france. quand ils etais venus au mali ils cooperes ce meme groupe pourtant ils sont a l,origine de la crise au mali.
    on fait pas la comedie avec le diable. il rentre dans ton jeux resultat vs le constater vs meme. mais ce qui me fait tant mal et me revolte

    c,est pourquoi ???pierre bejot qui lache a tous moment au fasoso

    n,est pas aller couvrir cet interview aussi ???? il n,a pas dit qu,il est journaliste c,est la ou on trouve bonne nouvelle fraiche et vraie , ils vont jamais laba . ceux qui sont morts sont les vrais

  • Le 4 novembre 2013 à 11:19, par zadig le sage En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    Sinceres condoleances a la familles des disparus ainsi qu’a rfi qui ne menage aucun effort pour la liberte d’informer. REQUIESCAT IN PACE !

  • Le 4 novembre 2013 à 22:16, par la joie En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    condoléances à tous ces journalistes patriotiques assassinés:Norbert Zongo ;Jean Hélène,et j’en passe.

  • Le 4 novembre 2013 à 22:23, par la joie En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

    condoléances à tous ces journalistes patriotiques assassinés:Norbert Zongo ;Jean Hélène,et j’en passe.

    • Le 5 novembre 2013 à 09:47 En réponse à : Assassinat des envoyés spéciaux de RFI : Ce que l’on sait du drame

      Mes Condoléances à toute la famille de la Presse
      Que c’est triste !
      Je crois qu’il est temps, de remettre la question MNLA sur la table !
      On ne pourra plus supporter encore longtemps ce jeux d’entourloupe !!!!!!!!!
      LE MNLA NOUS POLLUE L’AIR

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Attentat à Bamako : La réaction du gouvernement malien