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Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

Publié le jeudi 31 octobre 2013 à 02h09min

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Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 30 octobre 2013
en séance ordinaire, de 11 H 00 mn à 13 H 15 mn
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour,
entendu des communications orales,
procédé à des nominations
et autorisé des missions à l’étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à la conclusion d’un marché pour l’acquisition de motos au profit du ministère de l’Environnement et du développement durable dans le cadre du Programme d’appui au secteur forestier (PASF).

Au terme de ses travaux, le Conseil a marqué son accord pour la passation du marché avec la Société CFAO MOTORS BURKINA, pour un montant de cent quarante neuf millions trois cent soixante mille (149 360 000) F CFA HT/HD.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2013.

Le deuxième rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offre international pour la fourniture de réactifs et de consommables de laboratoire pour le compte du SP/CNLS-IST et du Programme sectoriel santé de lutte contre le sida (PSSLS).

Au terme de ses travaux, le Conseil a donné son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :

-  Société « TM diffusion » pour la fourniture de réactifs pour tests de dépistage VIH, pour un montant de deux cent quatre vingt cinq millions huit cent trente deux mille six cent vingt huit (285 832 628) F CFA TTC avec un délai de livraison de soixante (60) jours.
-  Société « TM diffusion » pour la fourniture de réactifs pour automate de numération pour CD4, d’un montant de trois cent vingt six millions cinquante cinq mille cent soixante neuf (326 055 169) F CFA TTC avec un délai de livraison de soixante (60) jours.
-  Société « Distributions Universelles » pour la fourniture de réactifs et consommables de Cyflow CD4, pour un montant de quarante deux millions cinq cent trente quatre mille cinq cent cinquante huit (42 534 558) F CFA TTC avec un délai de livraison de soixante (60) jours.
-  Société « TM diffusion » pour la fourniture de réactifs et consommables pour appareil de mesure de la charge virale M 2000RT PCR, d’un montant de trois cent cinquante sept millions neuf cent soixante un mille neuf cent soixante (357 961 960) F CFA TTC, avec un délai de livraison de soixante (60) jours.
-  Société « BIOFASO » pour la fourniture de réactifs et consommables pour appareil de mesure de la charge virale NUCLISENS, pour un montant de trente neuf millions huit cent soixante mille trois cent trente sept (39 860 337) F CFA TTC, avec un délai de livraison de soixante (60) jours.
-  Société « TM diffusion » pour la fourniture de réactifs et consommables d’Architect en sécurité transfusionnelle, pour un montant de quatre vingt cinq millions huit cent soixante onze mille trois cent soixante dix (85 871 370) F CFA TTC avec un délai de livraison de soixante (60) jours.

Le montant total du marché s’élève à un milliard cent trente huit millions cent seize mille vingt deux (1 138 116 022) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2013.

Le troisième rapport est relatif à l’approbation des résultats de l’appel d’offre national pour la fourniture de soixante dix (70) véhicules 4X4 station wagon spécialement aménagés en ambulances.

Au terme de ses travaux, le Conseil a marqué son accord pour la passation du marché avec le groupement DIACFA automobile/SEAB pour un montant de un milliard neuf cent vingt millions trente sept mille (1 920 037 000) F CFA TTC avec un délai d’exécution de cent vingt (120) jours.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2013.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports :

Le premier rapport est relatif aux résultats prévisionnels de la campagne agropastorale 2013-2014.

La production céréalière prévisionnelle est estimée à cinq millions cent vingt cinq mille sept cent soixante neuf (5 125 769) tonnes, soit une hausse de 4,6% par rapport à la campagne agricole 2012-2013 et de 21,4% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes.

Le bilan céréalier prévisionnel au niveau national envisage un excédent de un million trois cent un mille six cent soixante une (1 301 661) tonnes.

Au terme de ses travaux, le Conseil a instruit les ministres concernés, à prendre les mesures nécessaires en vue de poursuivre l’appui aux populations vulnérables.

Le second rapport est un décret modificatif du décret N°2010-399/PRES/PM/MAHRH/MRA/MECV/MEF/MATD/MJ du 29 juin 2010 portant modalités d’organisation et de tenue des registres fonciers ruraux.

Son adoption vise à permettre aux tribunaux de grandes instances de recevoir le serment des agents des services fonciers ruraux en conformité avec la loi N°034-2009/AN du 16 juin 2009, portant régime foncier rural.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le Secrétaire général du gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil une communication relative à la participation de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Faso, au Sommet sur les technologies de l’information et de la communication (TIC), dénommé « Transform Africa », les 28 et 29 octobre 2013 à Kigali au Rwanda.

A cette rencontre, le Burkina Faso a réaffirmé sa volonté de mettre les TIC au service du développement.

Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a par ailleurs fait au Conseil le bilan de la 17ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’UEMOA et de la session extraordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO, tenues à Dakar les 24 et 25 octobre 2013.

II.2. Le ministre de l’Administration territoriale et de la sécurité a fait au Conseil une communication relative au processus d’abornement de la frontière Burkina-Niger et de la coopération transfrontalière.

Il a également informé le Conseil de la mise en œuvre du programme d’activités et la présentation du visuel du 53ème anniversaire de l’Indépendance du Burkina Faso qui se tiendra à Dori dans la région du Sahel.

II.3. Le ministre de l’Agriculture et de la sécurité alimentaire a fait au Conseil une communication relative à l’approbation de la requête de financement du Burkina Faso au fonds compétitif du Programme mondial pour l’agriculture et de la sécurité alimentaire.

Il ressort que la requête du Burkina Faso a reçu une mention très honorable du Comité de pilotage qui a par conséquent décidé d’accorder la totalité du montant demandé soit 18,54 milliards de francs CFA.

II.4. Le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme a fait au Conseil une communication relative aux conclusions des travaux des états généraux sur les lotissements au Burkina Faso, tenus les 24 et 25 octobre 2013 à Ouagadougou, sous le thème : « Les nouvelles pratiques en matière d’aménagement urbain ».

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

-  Monsieur Karime GANEMTORE, Mle 50 051 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Secrétaire permanent de la Politique nationale de protection sociale.

B. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES ET DE LA COOPERATION REGIONALE

-  Monsieur François d’Assise YAMEOGO, Mle 68 352 N, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Consul général du Burkina à Milan en Italie ;
-  Monsieur Moussa CISSE, Colonel, est nommé Attaché de défense près l’Ambassade du Burkina Faso à Rabat au Maroc.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE LA SECURITE ALIMENTAIRE

-  Monsieur André Anatole YAMEOGO, Mle 24 261 G, Ingénieur d’agriculture, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Mamadou COULIBALY, Mle 22 407 M, Ingénieur d’agriculture, 2ème classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d’études.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L’HABITAT ET DE L’URBANISME

-  Monsieur Yombi OUEDRAOGO, Mle 118 988 L, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
-  Monsieur Séverin Marie Désiré KABORE, Mle 25 854 F, Instructeur principal de jeunesse, grade 2, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE SOCIALE

-  Madame N’pèrè Adèle TRAORE, Mle 19 913 N, Inspecteur du travail, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Chargée de missions ;

-  Monsieur Arsène Armand HIEN, Mle 24 050 W, Inspecteur du travail, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

-  Monsieur G. Benoît KAMBOU, Mle 17 958 V, Maître de conférence, est nommé Directeur général de l’ENAM ;

-  Monsieur Guinkouma Georges BAMBARA, Mle 24 047, Conseiller en gestion des ressources humaines, est nommé Secrétaire permanent de la politique nationale de bonne gouvernance.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU, DES AMENAGEMENTS HYDRAULIQUES ET DE L’ASSAINISSEMENT

-  Madame Nadine NARE/OUERECE, Mle 118 323 P, Juriste, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice de la législation et de la règlementation ;

-  Madame Yoabvénégamogo Jacqueline ZOUNGRANA/ ZANGO, Mle 43 362 B, Ingénieur en sciences et techniques de l’eau, Hydrogéologue, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice des études et de l’information sur l’eau ;

-  Monsieur Alassoun SORI, Mle 33 948 N, Ingénieur du génie rural, grade 1, 9ème échelon est nommé Directeur de l’approvisionnement en eau potable ;

-  Monsieur Toro BORO, Mle 27 053 V, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 13ème échelon, est nommé Directeur de la programmation et du suivi évaluation ;

-  Monsieur Albert BERE, Mle 31 274 U, Ingénieur du génie rural, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Directeur des barrages.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION SOCIALE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

-  Monsieur Yacouba OUILY, Mle 83 953 B, Conseiller de jeunesse, Grade 1, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
-  Madame Honorine Félicité OUEDRAOGO/KABORE, Mle 17 399 X, Administrateur des affaires sociales, 2ème classe, 8ème échelon, est nommée Chargée de missions ;
-  Madame Habibou OUEDRAOGO, Mle 18 960 D, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 14ème échelon, est nommée Chargée de missions.

H. AU TITRE MINISTERE DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET DE LA DECENTRALISATION

-  Monsieur Boureima TIENDREBEOGO, Mle 91 931 M, Administrateur civil, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Chargé d’études ;
-  Monsieur Basseniwendré ZONGO, Mle 220 667 E, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation.

III.2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. AU TITRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Kuilbila SAM, Mle 18 626 H, Inspecteur de l’Enseignement secondaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des manuels et fournitures scolaires (CENAMAFS).

B. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le conseil a adopté deux (2) décrets :

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA) :

Au titre du ministère des Ressources animales et halieutiques :
-  Monsieur Lassina OUATTARA, Mle 52 117 P, Docteur vétérinaire.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :
-  Monsieur Mahamoudou ILBOUDO, Mle 33 997 X, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la sécurité sociale :
-  Madame Salimata MAIGA/DAMA, Mle 20 887 L, Conseiller en gestion des ressources humaines.

Au titre des élèves de l’ENESA :
-  Monsieur Issa BANAO, Elève agent technique d’élevage.

Le second décret nomme Monsieur Lassina OUATTARA, Mle 52 117 P, Docteur vétérinaire, Président du Conseil d’administration de l’Ecole nationale de l’élevage et de la santé animale (ENESA).

Le Ministre de la Communication
Porte-parole du Gouvernement

Alain Edouard TRAORE
Officier de l’Ordre National

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Vos commentaires

  • Le 30 octobre 2013 à 20:20, par cool En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 29 octobre 2013

    mr AGRONOM tu as raison il est bon temps que ministres face un mouvement des DP beaucoup d’eux n’ont plus rien na apporter ils cherchent la retraite peu importe les résultats.
    a bon entendeur salut Mr MAHAMA

  • Le 30 octobre 2013 à 21:13, par OUEDAPH En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 29 octobre 2013

    par OUEDAPH.
    Hun !!!Songez au bas peuple,nous les fonctionnaires lambda qui sommes dans les campagnes dans l’obscurité et les serpents.

  • Le 31 octobre 2013 à 09:20 En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

    A quand la nommination des controleurs internes des diections du MEF, des Tresorier provinciaux, des chefs de service

    • Le 31 octobre 2013 à 15:26, par Navripkè En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

      SVP, revoyez vos cours de droit administratif, la nomination des directreurs comme de certains trésoriers qui ont rang de directeur relève bien d’une délibération en conseil des ministres. Par contre, la nomination des chefs de service est du ressort du ministre en charge du département qui, de façon discrétionnaire, emploie aux fonctions, qui ou quel agent, il voudra pour le bon fonctionnement des services. A ce titre et à ce niveau, il s’agit d’exécution et d’effectuation des compétences disponibles. Les appelés à ces fonctions dans les services ne sont guère des hommes politiques qui peuvent prétendre aux hautes fonctions citées plus haut comme être directeur, secrétaire général, etc.
      En évidence, la préoccupation majeure pour nos directeurs et autres appélés aux fonctions en CM, est de remplir la mission qui leur a été confiée. Qu’importe le texte qui organise les services !!! C’est pourquoi, en général dans les services , il n’y a pas, à part les lettres de mission pour les chefs de services, des contrats d’objectifs pour les agents au plus bas de la hiérarchie ; aussi est-il qu’il n’ya pas de contact entre le directeur et l’agent en service sous un chef. Cette distance, si elle n’est pas expressement effacée par le directeur, pourrait bien créer plus tard un climat malsain de travail. Car le directeur censé jouer le médiateur entre l’agent et son supérieur hièrarcique immédiat prend parti et place ainsi dans la frustation nombre d’agents devenus des virus dans les services.
      Dans cet état des choses, il faut une bonne dose de management. Raison pourquoi, annuellement à la FP, il y a la formation en la matière des appélés aux différentes fonctions de direction dans les départements et institutions.
      Ceux-ci recevant la formation doivent en retour transcrire en réalité les solutions démocratiques et participatives de direction des services. Cependant, nombre d’entre eux tombent dans la dérision et decoivent ainsi leur hiérarchie par leurs attitudes et comportements peu courtois. Ils sont desfois la gangraine, cette plaie béante et mal soignée qui rend plus tard, inévitable l’amputation, l’éviction d’un directeur, d’un secrétaire général et d’un ministre.
      Pour n’en pas arriver là, il faut rapidemement prévenir, organiser, communiquer et évaluer le sytème en place de direction, faute de ne pas disposer de deux camps en chiens de faïence.
      En plus, il faut appliquer les textes qui ne valent que leur application.
      Quand un organigramme prévoit comme au MEF, des services en charge des archives et de la documentation ou des services des relations publiques, c’est dire qu’il faut avant tout faire une estimation des besoins en personnels et emplois nécessaires. A la suite, il faut placer comme il est dit, l’homme qu’il faut à la place et temps voulus. Mais, certaines fois, on se rend compte que c’est un tourbillion ou un coktail permettez le terme qui est fabriqué. Avec un coktail, on ne sait qui fait quoi et qui ne fait rien. Un géographe s’assoit à la place de l’économiste ou un administrateur s’assoit à la pace d’un gestionnaire. Les expemples foisonnent bien au MEF et aux vu et su des premiers responsables qui appellent tous à la production, à l’expression des talents et compétences et à l’établissement des performances. C’est de la perfidie, la pire perfidie que de ne pas pouvoir mettre en pratique ces principes élémentaires en matière de gestion, qui sont entre autres, l’obligation d’établir un contrat d’objectifs pour tout agent public et l’obligation d’évaluer annuellement les performances de tout agent public en service dans un service public.
      C’est dire que tout le monde n’est pas traité au pied d’égalité dans les conditions d’exercice du service public.
      Il y a la discrimination, l’injustice sociale galopante si on n’y prend pas garde par corriger, ces irrégularités dans les services. Pourquoi, un ministre ou un directeur a une lettre de mission et un agent n’a-t-il pas ? Au sein du MEF, il en existe et même des services sont en intérim pendant plus de trois mois comme si il manque d’agent ou de compétence dans la matière du service. Tout ça parce que le MEF ne peut être mis au courant directement. Ses directeurs qui doivent corriger ces tares, ces irrégularités, ne prennent pas leurs responsabilités et entretiennent ces situations en état de bombe qui explosent plus tard faute de ne pas pouvoir en garder pendant et aussi longtemps.
      A propos, il est difficile de comprendre qu’un service soit placé en intérim pendant plus de six mois et personne ne puisse dire, il y a maldonne, infraction, irrégularité aux textes en application. La raison est simple:chacun protège sa tête. Personne n’ose dire haut et fort pour ne pas être sanctionné, ni brimé. C’est la peur aux titans, ceux-ci par leur simple geste vous rend la vie dure et amère. Ils traitent d’ailleurs tout par affinité et jamais par mérite ou par reconnaissance. Il y a non plus de sacrifice, ni de sacerdoce. C’est l’appât au gain facile et plus tard suicidaire qui motive dans les services en lieu et place de la vérité, la vérité et la réalité des textes.
      En conclusion, il faut vite remettre sur table les textes d’organisation des emplois spécifiques. Un administrateur des services financiers doit être en service dans une administration des services financiers et non ailleurs pour ne pas être dans une unitilisation ou une sousexploitation ou encore une usurpation de titre. De même un administrateur civil ne doit guère occuper un poste de conseiller en gestion des ressources humaines, pourquoi dit-on parce qu’il a des notions en la matière. Aussi simple, soit-il, nous devons savoir attribuer et nommer les choses. Un chat n’est pas un chien, même si ils sont tous des domestiques et à la charge d’un même maître. Corrigeons les tirs alors qu’il est temps ! Car l’équilibre des deux plateaux de la balance est une vérité, ainsi que l’alternance nuit et jour que établit la nature des choses.

      Webmaster, please and please, balance c’est au propre non au figuré, sachons assumer chacun de nous en son temps...

  • Le 31 octobre 2013 à 11:05, par Bala En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

    Comment peut-on nommer Benoit Kambou comme Directeur général de l’ENAM alors qu’il n’a pas pris part au concours de sélection des candidats lancé par le Comité interministériel le 28 mars 2013 ? L’intéressé ne figure pas sur la liste des 3 candidats retenus que sont Lassané Sawadogo, André Dembélé et d’Edouard Ouédraogo et parmi lesquels le Conseil devait choisir. Par quel miracle se retrouve t-il là ? Il serait bon qu’on nous le dise. La procédure de sélection est-elle invalidée, pour la deuxième fois ? Le Conseil des ministres ne fait nullement cas du concours. Cette nomination accrédite t-elle la magouille que l’Evénement et Bendré nous avaient annoncée ?

  • Le 31 octobre 2013 à 15:43, par Navripkè En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

    SVP, revoyons ensemble nos cours de droit administratif, la nomination des directeurs comme de certains trésoriers qui ont rang de directeur relève bien d’une délibération en conseil des ministres.
    Par contre, la nomination des chefs de service relève du ressort du ministre en charge du département qui, de façon discrétionnaire, emploie aux fonctions, qui ou quel agent, il voudra sur proposition de son directeur, pour le bon fonctionnement des services. A ce titre et à ce niveau, il s’agit d’exécution et d’effectuation des compétences disponibles. Les appelés à ces fonctions dans les services ne sont guère des hommes politiques qui eux, peuvent prétendre aux hautes fonctions citées plus haut comme être directeur, secrétaire général, etc.
    En évidence, la préoccupation majeure pour nos directeurs et autres appelés aux fonctions en CM, c’est de remplir la mission qui leur a été confiée. Qu’importe le texte qui organise les services !!! C’est pourquoi, en général dans les services, il n’y a pas, à part les lettres de mission pour les chefs de services, des contrats d’objectifs pour les agents au plus bas de la hiérarchie ; aussi est-il qu’il n’ya pas de contact entre le directeur et l’agent en service sous un chef de service. Cette distance, si elle n’est pas expressément effacée par le directeur, pourrait bien créer plus tard un climat malsain de travail. Car le directeur censé jouer le médiateur entre l’agent et son supérieur hiérarchique immédiat prend parti et place ainsi dans la frustration nombre d’agents devenus des virus dans les services.

    Dans cet état des choses, il faut une bonne dose de management. Raison pourquoi, annuellement à la FP, il y a la formation en la matière des appelés aux différentes fonctions de direction dans les départements et institutions.
    Ceux-ci recevant la formation doivent en retour transcrire en réalité les solutions démocratiques et participatives de direction des services. Cependant, nombre d’entre eux tombent dans la dérision et déçoivent ainsi leur hiérarchie par leurs attitudes et comportements peu courtois. Ils sont des fois la gangrène, cette plaie béante et mal soignée qui rend plus tard, inévitable l’amputation, l’éviction d’un directeur, d’un secrétaire général et d’un ministre.
    Pour n’en pas arriver là, il faut rapidement prévenir, organiser, communiquer et évaluer le système en place de direction, faute de ne pas disposer de deux camps en chiens de faïence.
    En plus, il faut appliquer les textes qui ne valent que leur application.

    Quand un organigramme prévoit comme au MEF, des services en charge des archives et de la documentation ou des services des relations publiques, c’est dire qu’il faut avant tout faire une estimation des besoins en personnels et emplois nécessaires.
    A la suite, il faut placer comme il est dit, l’homme qu’il faut à la place et au temps voulus. Mais, certaines fois, on se rend compte que c’est un tourbillon ou un cocktail permettez le terme qui est fabriqué. Avec un cocktail, on ne sait qui fait quoi et qui ne fait rien. Un géographe s’assoit à la place de l’économiste ou un administrateur s’assoit à la pace d’un gestionnaire. Les exemples foisonnent bien au MEF et aux vu et su des premiers responsables qui appellent tous à la production, à l’expression des talents et compétences et à l’établissement des performances. C’est de la perfidie, la pire perfidie que de ne pas pouvoir mettre en pratique ces principes élémentaires en matière de gestion, qui sont entre autres, l’obligation d’établir un contrat d’objectifs pour tout agent public en service dans un service public et l’obligation d’évaluer annuellement les performances de tout agent public en service dans un service public.
    C’est dire que tout le monde n’est pas traité au pied d’égalité dans les conditions d’exercice du service public.
    Il y a la discrimination, l’injustice sociale galopante si on n’y prend pas garde par corriger, ces irrégularités dans les services. Pourquoi, un ministre ou un directeur a une lettre de mission et un agent n’a-t-il pas ? Au sein du MEF, il en existe et même des services sont en intérim pendant plus de trois mois comme s’il manque d’agent ou de compétence dans la matière du service. Tout ça parce que le MEF ne peut être mis au courant directement. Ses directeurs qui doivent corriger ces tares, ces irrégularités, ne prennent pas leurs responsabilités et entretiennent ces situations en état de bombe qui, faute de ne pas pouvoir en garder pendant et aussi longtemps, explosent plus tard.
    A propos, il est difficile de comprendre qu’un service soit placé en intérim pendant plus de six mois et personne ne puisse dire, il y a maldonne, infraction, irrégularité aux textes en application. La raison est simple : chacun protège sa tête. Personne n’ose dire haut et fort pour ne pas être sanctionné, ni brimé. C’est la peur aux titans, ceux-ci par leur simple geste vous rend la vie dure et amère. Ils traitent d’ailleurs tout par affinité et jamais par mérite ou par reconnaissance. Il y a non plus de sacrifice, ni de sacerdoce. C’est l’appât au gain facile et plus tard suicidaire qui motive dans les services en lieu et place de la vérité, la vérité et la réalité des textes.

    En conclusion, il faut vite remettre sur table les textes d’organisation des emplois spécifiques. Un administrateur des services financiers doit être en service dans une administration des services financiers et non ailleurs pour ne pas être dans une inutilisation ou une sous-exploitation ou encore une usurpation de titre. De même un administrateur civil ne doit guère occuper un poste de conseiller en gestion des ressources humaines, pourquoi dit-on parce qu’il a des notions en la matière ; aussi simple, soit-il, nous devons savoir attribuer et nommer les choses. Un chat n’est pas un chien, même si ils sont tous des domestiques et à la charge d’un même maître. Corrigeons les tirs alors qu’il est temps ! Car l’équilibre des deux plateaux de la balance est une vérité, ainsi que l’alternance nuit et jour que établit la nature des choses.
    Webmaster, please and please, balance c’est au propre non au figuré, sachons assumer chacun de nous en son temps...

  • Le 31 octobre 2013 à 16:08, par sokré En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

    Mr Bala, vous êtes dans les secrets des Dieux ! Où se trouve cette liste afin que nous aussi on parte à la source ?
    J’avais également entendu parler d’une autre liste dans laquelle Mr KAMBOU y figurait mais bon... Aussi, je ne crois pas qu’il soit moins méritant que les autres. Sans, douter de vos sources, je crois qu’en pareilles circonstances il faut éviter d’être affirmatif.

  • Le 31 octobre 2013 à 16:18, par aris En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

    Une bonne chose ... la fin des fonction a vie a l’ENAM (si le roi pouvait comprendre... suivez mon regard) avec la nomination du Dr. Benoit KAMBOU a la tête de l’École nationale d’Administration et de Magistrature.
    Félicitation Dr., tu es un exemple a suivre a la Faculté de Droit.

  • Le 4 novembre 2013 à 12:02, par tenginbiiga En réponse à : Compte-rendu du Conseil des ministres du 30 octobre 2013

    éclairez ma lanterne sur le déguerpissement pour la voie de l’aéroport de donsin a partir du rond point de kossodo

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