C’est au cours de cette rencontre que l’équipe fédérale partage avec sa base, les grandes décisions prises, mais également fait le point de ces activités. Au regard de ces prérogatives assignées au conseil de gestion son importance n’est plus à démontrer pour une bonne marche des structures sportives.

Mais, force est de reconnaître, que maintenant le conseil de gestion n’est inscrit que dans les statuts des fédérations. Exception faite de la fédération Burkinabé de football, qui se conforme chaque année à cette disposition règlementaire de sa structure. En effet chaque année , la FBF regroupe l’ensemble de ces membres, à travers une assemblée générale pour faire le point de l’exercice écoulé et tracer ensemble les perspectives de la nouvelle saison.

Cette fédération fait exception à la règle car beaucoup d’autres n’attendent que la fin de leur mandat pour faire, le point financier et des activités menées qui reste à désirer. Dans ce contexte, la bonne gouvernance n’a pas sa place. La plupart du temps, c’est le président qui encaisse les ressources financières et le trésorier gère ce qu’on lui donne. Cette gestion entraine très souvent des difficultés de fonctionnement de ces structures sportives.

Ces difficultés contribuent à bloquer le fonctionnement de la fédération si tous les membres fédéraux ne sont pas d’accord avec cette manière de gérer. Ainsi, pour une bonne marche des fédérations sportives, il faut que le ministère des sports et loisirs impose aux fédérations, l’obligation de rencontre annuelle comme le fait le football à la base. A la fin de chaque exercice, les fédérations doivent rendre compte à leur base, tracer les perspectives et déposer un rapport rédigé auprès du ministère des sports et loisirs.

Firmin OUATTARA

ofirmin@yahoo.fr

L’Express du Faso