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Difficultés des unités industrielles de Bobo : Mahamadi Sanou s’en imprègne

Publié le vendredi 11 octobre 2013 à 23h56min

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Difficultés des unités industrielles de Bobo : Mahamadi Sanou s’en imprègne

Le président du Groupement professionnel des industriels du Burkina Faso (GPI), Mahamadi Sanou, a effectué une tournée dans des usines de Bobo-Dioulasso. Cette sortie sur le terrain lui a permis de toucher du doigt les réalités des unités industrielles de Sya et surtout d’encourager les acteurs dans un contexte de morosité économique.

Les industries de Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina, vont mal. Asphyxiées par la conjecture économique, elles sont comme au bord du gouffre. Conscient de la situation, le président du GPI a donc effectué cette visite de courtoisie et d’encouragement aux acteurs de ces unités industrielles. Cela, au lendemain de la 13e rencontre Gouvernement - Secteur privé.

Pour la présente tournée, Mahamadi Sanou, était accompagné par des responsables d’un certain nombre d’usines de la place (Filsah, Fasoplast, Groupe Hage, SONACEB, Winner Industrie…).

Il est d’abord accueilli à Sofib Huilerie, où les difficultés des industriels face au problème de la fraude ont été résumées en une phrase par El Hadj Dianguinaba Barro : « Un fraudeur à juste besoin de 3 personnes alors qu’un industriel emploie des centaines de personnes ».

Affaires au ralenti

De Sofib Huilerie, les visiteurs se sont rendus à Winner Industrie. Ici les affaires tournent au ralenti depuis quelques années déjà. Mais, les responsables assurent qu’ils arrivent tant bien que mal à faire écouler leurs produits.

C’est presque la même situation qui se présente à Sap Olympique, société qui fabrique des pneus et des chambres-à-air. Actuellement, l’entreprise ne produit que le tiers de ses capacités. Même avec cette baisse sensible de sa production, Sap Olympique garde désespérément dans son magasin l’équivalent de Sept cent vingt millions (720.000.000) de francs CFA de produits finis.

Autre unité, même réalité

Mahamadi et sa suite ont ensuite mis le cap sur la SONACEB, une usine d’emballage des produits finis. Là aussi les affaires ne marchent pas bien. Ainsi, il a été donné de voir aux visiteurs des cartons de la Filsah, de la SN SOSUCO, de Dafani en attente d’emballage.

Tout cela témoigne de la morosité économique à Bobo-Dioulasso. La preuve, sans doute, que la reprise économique dans la Côte d’Ivoire voisine est encore loin d’avoir produit ses effets dans le milieu industriel de Sya.

Dans un tel contexte, l’on ne peut souhaiter que les résolutions de la dernière rencontre Gouvernement –Secteur privé contribuent à l’amélioration de la situation économique de l’ouest du pays. En tous les cas, comme Mahamadi Sanou l’a souvent relevé à ses interlocuteurs au cours de la rencontre, « Il n’y a pas d’émergence sans industries »

Ousséni BANCE

Léfaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 octobre 2013 à 22:13, par yiraba sanon En réponse à : Difficultés des unités industrielles de Bobo : Mahamadi Sanou s’en imprègne

    chers politiens de bobo ils ne sufut pas de suivre mais il faut se suivre soi meme vous etes a lorigine de tous ce qui ne va pas a bobo.pourquoi pas cela a Ouagadougou,je vous assures les usines vons devenires des magasins et les usines se deporterons a Ouagadougou si vs ne faites pas le si .et y aura des reglements de comptes

  • Le 11 octobre 2013 à 22:34 En réponse à : Difficultés des unités industrielles de Bobo : Mahamadi Sanou s’en imprègne

    par OUEDAPH.
    De façon générale les industries du Burkina ont des difficultés pour faire face à la concurrence étrangère.Tout cela est dû au coût élévé de l’eau,de l’électricité et aussi les taxes...Il faut que l’ETAT revoit surtout le coût de l’électricité à la baisse pour permettre à nos industries de faire face à la concurrence étrangère.Il faut aussi que l’ETAT soutienne les unités industrielles en réduisant les taxes pour les permettre de bien fonctionner car c’est toujours le Burkina qui gagne.

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