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La Chancelière de l’Université d’Ottawa rend visite à Djibrill Bassolé

Publié le mercredi 9 octobre 2013 à 21h23min

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La Chancelière de l’Université d’Ottawa rend visite à Djibrill Bassolé

En visite de travail au Burkina Faso, la Chancelière de l’Université d’Ottawa, la très honorable Michaëlle Jean, également envoyée spéciale de l’UNESCO pour Haïti et ancienne Gouverneure générale du Canada a rendu une visite de courtoisie au Chef de la diplomatie burkinabè SEM Djibrill Bassolé, le lundi 7 octobre 2013.

Le contact très facile, la Chancelière de l’Université d’Ottawa arrivée à Ouagadougou le samedi 5 octobre dernier a confié à son hôte être venue avec « des valises pleines de bonnes nouvelles. ». Ces bonnes nouvelles portent essentiellement sur la décision de l’Université d’Ottawa d’étendre et d’intensifier ses programmes de coopération avec les Universités des pays francophones. Mme Michaëlle Jean a aussi informé le Ministre d’Etat de l’exonération des frais de scolarité supplémentaires pour les étudiants des pays francophones qui paieront désormais les mêmes montants que les étudiants canadiens. L’un des objectifs de l’Université d’Ottawa est de faciliter la mobilité des étudiants et des chercheurs en vue de favoriser les échanges Nord-Sud. Toutefois, a-t-elle souligné, le défi dans la vision de son institution c’est aussi d’encourager les jeunes à la fin de leur formation, à retourner dans leurs pays en vue de mettre les connaissances acquises au service du développement de leurs pays respectifs.

Née à Port-au-Prince, en Haïti, Michaëlle Jean qui se réclame également du Sud, soutient que nos pays qui sont sur « le tarmac », ont besoin du renforcement des capacités dans les domaines de la formation et de la recherche, pour assurer leur véritable décollage. Pour l’ancienne Gouverneure générale du Canada, la carte de la coopération Sud-Sud doit également être jouée à fond en tirant le maximum de profit des avantages comparatifs pour le développement de nos pays. Cette coopération ne se résume pas nécessairement aux soutiens financiers. Elle se pose surtout en termes de synergie d’actions, d’échanges d’informations, d’expériences et de solidarité. C’est dans ce registre qu’elle inscrit l’action de médiation du Burkina Faso dans la résolution des crises dans la sous région. Elle a saisi l’occasion pour réitérer aux plus hautes autorités burkinabè la reconnaissance de son pays, le Canada, pour leur contribution dans la libération d’otages canadiens dans le Sahel en 2009.

En réponse, le Chef de la diplomatie burkinabè a remercié le Canada pour son soutien constant aux programmes de développement du Burkina Faso. Selon lui, le Burkina à l’instar des autres pays africains a, en termes d’aide, plus besoin de la transmission du savoir-faire, de la formation de sa jeunesse et de la production de ressources humaines de qualité. C’est dans ce sens, qu’il a salué la décision de l’Université d’Ottawa à l’endroit des étudiants des pays francophones. Il a également renouvelé sa reconnaissance au Canada pour le soutien constant dont il a bénéficié durant sa mission de médiation au Darfour.

En outre, la chancelière de l’Université d’Ottawa a informé son hôte avoir eu des échanges très fructueux avec le Ministre en charge des enseignements secondaires et supérieur, ainsi qu’avec les Présidents des deux universités Ouaga I et II. Par ailleurs, elle a visité la Fondation 2iE et le musée de Manéga qui l’a impressionné par sa grande richesse.

Yolande Kalwoulé

DCPM/MAECR

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