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Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

Publié le mercredi 9 octobre 2013 à 23h16min

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Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

Face aux difficultés que certains enfants auront à se faire inscrire pendant cette rentrée académique 2013-2014 à la Fondation Internationale TIerno et Mariam (FITIMA), du fait de l’inexistence de subventions, des parents d’enfants vivant avec une déficience interpellent l’UNICEF Burkina à travers la lettre ci-après.

« Lettre ouverte des parents d’enfants vivant avec une déficience à l’UNICEF- Burkina

Pour l’année 2013-2014, le centre de rééducation FITIMA Burkina va connaître, à coup sûr, des problèmes de fonctionnement du fait que cette année elle n’a pas reçu de subvention de l’UNICEF Burkina.

Depuis l’année 2007, FITIMA et l’UNICEF Burkina sont liées par une convention d’une durée de 5 ans, par laquelle la première reçoit de la deuxième une subvention dans le cadre de ses activités socio-éducatives. Cette convention n’a jamais été dénoncée par l’une ou l’autre des parties ;

Nous signalons que l’absence de cette subvention a contraint le centre FITIMA Burkina à limiter au strict minimum le nombre d’inscrits en « éducation spécialisée », pour cette rentrée académique. Dieu seul sait combien d’enfants en situation de handicap sont en attente d’une prise en charge socio-éducative adaptée dans notre pays !

Nous, parents d’enfants vivant avec une déficience souhaitons que l’UNICEF trouve une solution à cette situation. Qu’avons-nous fait pour que nos enfants subissent un tel sort ! Non, ces enfants pour toutes les raisons du monde ne méritent pas une telle sanction.

La Fondation Internationale TIerno et MAriam (FITIMA) est une fondation créée en 2003 dont l’engagement est de combattre le fatalisme en matière de handicap et la recherche du plein épanouissement des personnes vivant avec une déficience motrice et/ou intellectuelle.

Depuis la création de cette fondation, de nombreux parents d’enfants vivant avec un handicap et les patients ont retrouvé à travers elle la possibilité d’aller à l’école comme les autres enfants et la joie de vivre.

Aussi, nous tenons à remercier toutes les bonnes volontés, tout le personnel d’encadrement, la fondatrice de FITIMA, tous les partenaires qui ont toujours manifesté leur solidarité pour la cause de ces enfants.

Les enfants pris en charge par la fondation FITIMA ont aussi le droit de bénéficier de « l’éducation pour tous ».

L’UNICEF a la vocation de s’occuper de tous les enfants sans distinction, c’est pourquoi nous, parents, interpellons l’UNICEF Burkina sur cette situation qui pénalise nos enfants qui subissent chaque jour des discriminations.

Des parents d’enfants vivant avec une déficience au Burkina »

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Vos commentaires

  • Le 9 octobre 2013 à 14:19, par Yv En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Soyons un peu sérieux. Pourquoi attendre la fin du contrat pour négocier un renouvellement ? La clause de tacite reconduction avait-elle été mentionné ? Ce n’est pas parce qu’une institution internationale soutient un projet que ce soutien est à vie ! Pour la cause je demande à l’UNICEF de faire l’effort nécessaire afin de pallier à ce dysfonctionnement et aider les promoteurs à trouver d’autres sources de financement si elle devrait définitivement se retirer. Merci.

  • Le 9 octobre 2013 à 17:57, par serein En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Il aurait été souhaitable de commencer par reconnaitre l’effort de l’UNICEF avant de revendiquer de cette manière. C’est comme si l’UNICEF était fautif dans la situation. Les parents ne reconnaissent que le travail de FITIMA ce qui est assez ingrat vis à vis de l’UNICEF. En effet, il n’y a pas de rupture de contrat. Il y a juste une fin du contrat qui n’a pas été renégocié ou alors qui n’a pas été reconduit par l’Unicef - de plein droit.

  • Le 10 octobre 2013 à 07:09, par Merci aussi à Mme Irina Bokova En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Il faut solliciter également la Bulgare Mme Irina Bokova Directrice générale de l’UNESCO.
    Nous la remercions d’avance pour ce que son institution a fait pour nous.Nous comptons sur elle pour nous aider. Merci.

  • Le 10 octobre 2013 à 08:08, par freeman En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Votre revendication ou plaidoyer doit aller au gouvernement et non à un partenaire.

    Je vous rappelle que l’UNICEF, tous comme les autres partenaires au développement n’ont pour seul vocation que d’accompagner le gouvernement du Burkina Faso.

    Ce dernier a pour rôle régalien, notre bien-être.
    Le handicap ne doit pas être une source de mendicité.

  • Le 10 octobre 2013 à 08:21, par Pierre En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    c’est pas un droit ni une obligation pour l’UNICEF de venir en aide à FITIMA. Aussi c’est non plus la seule structure de prise en charge des enfants qui ont un handicape mental. Il y a L’ APEE, et d’autres structures. Seuls l’UNICEF et FITIMA savent pourquoi ils ils n’ont pas reconduit le contrat. donc c’est bon de lancer votre cri de coeur mais mieux vaut chercher ailleurs et laisser aussi les structures qui n’ont jamais eu cet appui de l’UNICEF de profiter aussi c’est de bonne guerre.

  • Le 10 octobre 2013 à 08:32, par dramane En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Vous devez travailler à rendre ce centre autonome. L’appui de l’UNICEF ne peut pas être éternel. Vous pouvez par exemple instaurer un système de péréquation entre les parents d’enfants qui fréquentent le centre. Ainsi, les parents qui sont aisés paieront deux fois plus que ceux qui sont nécessiteux. Et l’Etat devrait aussi faire quelque chose. Cela permettra de pérenniser le centre grâce à une solidarité inter-burkinabé. Je préfère cela, plutôt que de tendre toujours la main.
    N’oublions pas ce que SANKARA nous a enseigné : "en toute chose, COMPTONS SUR NOS PROPRES FORCES D’ABORD".

  • Le 10 octobre 2013 à 08:51, par désiré En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Monsieur serein relisez l’article, les parents ont remercié tous les partenaires et je pense que l’UNICEF en fait partie. C’est une reconnaissance à l’UNICEF. Connaissez vous les termes de la convention pour dire qu’il n’y a pas rupture de contrat ? Même dans ces conditions il y a un préavis. Non Monsieur serein, je ne vous souhaite pas d’avoir un enfant atteint d’une telle maladie et savez vous combien d’enfants voient leur état se dégrader par manque de suivi de ces enfants. Personne n’ignore les efforts de l’UNICEF mais il y a que c’est suite à des changements que cette situation est arrivée. Merci au moins d’être solidaire des parents d’enfants "encéphalopathes" pour utiliser l’expression courante.

  • Le 10 octobre 2013 à 09:16 En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Soyons un peu serieux et ayons un peu de reconnassance vis à vis de ceux qui nous soutiennent. FITIMA n’est pas une fondation de l’UNICEF à ce que nous sachons. l’UNICEF s’est juste engagé à l’accompagné pendant une durée de 5ans. Si à l’issu des 5ans vous voyez que l’accompagnement de l’UNICEF a été d’un grand soutient pour la fondation, commencez par remercier l’UNICEF pour tout son soutient puis demander ensuite qu’elle renouvelle son accompagnement ou vous aide à trouver d’autres sources de financement des activités de la fondation et cela dans un ton courtois. Je pense que les parents des enfants ont été ingrat vis à vis de l’UNICEF.

  • Le 10 octobre 2013 à 10:00, par freeman En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Votre revendication ou plaidoyer doit aller au gouvernement et non à un partenaire.

    Je vous rappelle que l’UNICEF, tous comme les autres partenaires au développement n’ont pour seul vocation que d’accompagner le gouvernement du Burkina Faso.

    Ce dernier a pour rôle régalien, notre bien-être.
    Le handicap ne doit pas être une source de mendicité.

  • Le 10 octobre 2013 à 11:27, par kanga En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Ecouter,on peut pas aider éternellement,toute chose à une fin !essayons nous aussi de faire quelque chose au lieu d’attendre des autres.Ecris au gouvernement et laisse UNICEF tranquille.On est pauvre quand bien on roule dans des V8,vous croyez que les partenaires sont insensés ?veillons

  • Le 10 octobre 2013 à 12:27, par DJR En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    Bien dit messieurs. Faut que les gens soient plus honnêtes et posent les justes problèmes afin de leur trouver des solutions au lieu d’incriminer les autres au hasard.

  • Le 10 octobre 2013 à 12:44 En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    2 questions :
    Si votre convention est finie, c’était aux responsables de renégocier avec l’Unicef un nouvel appui en le faisant à temps ?
    Pourquoi toujours espérer que l’Unicef va vous épauler ? et puis, il y a d’autres partenaires potentiels ? Si vous êtes une fondation, vous pouvez lever des fonds à d’autres niveaux comme l’état burkinabè ou ailleurs. Bref, n’attendez pas toujours que l’on va vous laver comme un bébé.

  • Le 12 octobre 2013 à 07:47, par ZAFONE En réponse à : Limitation des inscrits à la Fondation TIerno et MAriam : L’UNICEF Burkina interpellée

    je pense que FATIMA n’est pas la seule fondation qui a signe une convention avec l’UNICIEF et le gouvernement ne doit pas muet face a cette situation.je pense que quoi qu’on dise se sont les du pays ! si les differentes fondations,associations et ONGs n’existaient dans le pays. je donne mon opinion en tant que le Secretaire General de l’Association des Enfants et Jeumes Travailleurs (AEJT)de ma province.Il est plus facile de faire des sensibilisations dans les ecoles et lycees privees que dans les ecoles etatiques.vraiment nous deplorons cette situation. SG AEJT/KOURITTENGA

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