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Burkina Faso - Banque mondiale : une nouvelle Stratégie de Partenariat-Pays

Publié le vendredi 20 septembre 2013 à 14h46min

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Burkina Faso - Banque mondiale : une nouvelle Stratégie de Partenariat-Pays

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a endossé ce jeudi, la Stratégie de Partenariat-Pays (CPS, selon le sigle en anglais) avec le Burkina Faso pour la période 2013-2016.

Cette nouvelle Stratégie qui est alignée sur la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) du Burkina Faso, a comme objectifs stratégiques (i) l’accélération de la croissance économique, inclusive et durable ; (ii) l’amélioration de la gouvernance pour une meilleure fourniture des services sociaux ; (iii) la réduction des vulnérabilités sociales, économiques et environnementales. A ces trois objectifs se greffent deux priorités transversales que sont, l’égalité de genre et la gouvernance.

« Cette nouvelle stratégie reflète la volonté du Groupe de la Banque mondiale (IDA, SFI et MIGA) d’accompagner le Gouvernement du Burkina Faso dans des politiques publiques générant de la croissance économique durable, à même de créer des emplois, notamment pour les jeunes et de générer des opportunités pour une réduction significative de la pauvreté dans le pays », a déclaré Monsieur Madani M. Tall, Directeur des Opérations pour le Burkina Faso à la Banque mondiale. « La Stratégie de Partenariat-Pays entre le Burkina Faso et le Groupe de la Banque mondiale est un appui à la SCADD et aux efforts du Burkina Faso visant à moyen terme, une croissance économique plus forte et une prospérité mieux partagée », a-t-il ajouté.

En effet, le CPS qui combine ressources financières, partage de connaissances et activités de partenariat, soutiendra de manière sélective la SCADD sur la base des principes de coordination, d’harmonisation et d’alignement pour l’efficacité de son aide au Burkina Faso.

La programmation du Groupe de la Banque mondiale pour la période de sa mise en œuvre mettra l’accent sur le soutien à des réformes stratégiques à même de contribuer à la stabilité macroéconomique et à l’accélération de la croissance, au financement des investissements dans les infrastructures notamment, dans les secteurs de l’énergie, des transports et celles de soutien à la production végétale et agricole, au développement rural ainsi qu’au renforcement des capacités humaines et institutionnelles nécessaires pour l’obtention de résultats dans ces secteurs.

Le Groupe de la Banque mondiale continuera à œuvrer auprès du Gouvernement du Burkina Faso pour l’amélioration de l’environnement des affaires et la facilitation de l’accès au financement, au profit des micros, petites et moyennes entreprises.

Le CPS propose un levier pour agréger des ressources substantielles de l’IDA, de la SFI, de MIGA, des Fonds fiduciaires mais veut aussi favoriser une approche régionale ainsi qu’une meilleure coordination des interventions des partenaires internationaux du Burkina.

« Les partenariats ont été et resteront indispensables dans l’atteinte de nos objectifs au Burkina Faso et nous sommes impatients de poursuivre notre étroite et fructueuse collaboration avec le Gouvernement et l’ensemble des partenaires au développement », a déclaré Mercy M. Tembon, Représentante résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Elle a par ailleurs assuré que « La Banque mondiale demeure pleinement engagée à soutenir l’agenda de développement à moyen terme du Burkina Faso et ne ménagera aucun effort pour la mise en œuvre de cette nouvelle Stratégie de Partenariat-Pays au bénéfice des populations burkinabè ».

La Stratégie de Partenariat-Pays entre le Burkina Faso et la Banque mondiale a été élaborée de façon participative à travers des consultations intensives et fructueuses avec l’ensemble des parties prenantes, y compris le secteur privé, les collectivités territoriales, le Parlement, le monde académique, les groupes de réflexion, les organisations de la société civile et la communauté des donateurs. Elle a été validée par le Gouvernement du Burkina qui a reconnu sa pertinence en rapport avec la SCADD.

Le Groupe de la Banque mondiale (IDA, SFI et MIGA) a actuellement un portefeuille de 1147.11millions de dollars au Burkina Faso dont 1098.51 millions de dollars engagés par l’IDA à travers 23 projets actifs.

Pour de plus amples informations, veuillez visiter le site Internet à l’adresse : www.banquemondiale.org/burkinafaso

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