LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Sibiri Nestor SAMNE à Mr BAMBA Alex Souleymane : Les anti-sénat sont les « Amis sincères » du président Compaoré…

Publié le jeudi 19 septembre 2013 à 20h30min

PARTAGER :                          
Sibiri Nestor SAMNE à  Mr BAMBA Alex Souleymane : Les anti-sénat sont les « Amis sincères » du président Compaoré…

Cher grand frère communicateur et cher tonton dans le contexte africain, j’ai lu avec grand intérêt votre droit de réponse aux internautes, publié le 05 septembre 2013 dans l’observateur paalga. Fils burkinabè du bord des Anti-Sénat, j’ai vite compris que la réaction des internautes en référence à votre écrit « apologétique » sur notre président Blaise Compaoré ; « Sénat : Blaise a dessiné le présent et le futur du Burkina », du 03 septembre 2013 », vous a grandement offensé.

Cette offense de la part de quelques internautes, comme une lance, a dû percer votre cœur et touché mortellement votre amour propre. Le ton de votre papier (droit de réponse) est coloré par une colère rouge. La nature des mots, la spécificité des injures en sont des preuves.

Patriote et ami de la Côte d’Ivoire qui m’a accueilli pour mes études en communication au sein de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication, (ISTC/Abidjan, 2000-2003), je vous dis « YAAKO ». Puis, je voudrais vous importuner pour donner ma petite contribution. Soyez sûr que mon intention ne se voudrait pas une réplique systématique à votre papier, car je crains ne pas pouvoir résister d’être « envoyé au tapis sur le ring politique » comme vous l’avez promis à tous ceux qui s’harderaient à vous provoquer davantage.

Mon intention se voudrait originellement bonne. J’ai opté de réagir à visage découvert, avec la ferme conviction que de la contradiction jaillit la lumière pour un saut qualitatif en vue d’un plus grand bien. Chose que vous n’hésiterez pas à confirmer en tant que « journaliste professionnel » et « homme de science ». Que serait le métier de journalisme si la contraction et l’opposition par et dans les idées, devraient être proscrites ?

1- Votre écrit « apologétique » est de votre droit mais, il peut avoir péché dans la manière.

Cher grand frère BAMBA, votre article du 03 septembre 2013 soutenant la volonté contestée du Parti au pouvoir (le CDP), d’instaurer le Sénat au Burkina Faso et de réviser éventuellement l’article 37 de la Constitution, est l’expression de votre droit le plus absolu. Dans ce sens, votre papier est juste. Juste encore, parce que c’est votre responsabilité qui est engagé au profit d’un homme que vous avez connu et que vous connaissez toujours, le Président Blaise Compaoré.

Vous avez exprimé votre point de vue sur une réalité politique et des préoccupations réelles pour l’ensemble des burkinabè. Bien que ce soit une affaire interne au sein de la famille cellulaire burkinabè, le professionnalisme de « L’observateur paalga » vous a permis la publication de votre analyse. L’esprit de tolérance et l’ouverture d’esprit combien acceptable des burkinabè et les liens de fraternité historiques entre les deux pays frères, vous concèdent ce droit de parler.

Ce qui aurait irrité certains internautes et les aurait poussés à être moins courtois avec vous, ce n’est certainement pas le fait que votre position est opposée à la leur, mais c’est peut-être la manière et les mots dont vous vous êtes servis pour exprimer votre passion combien forte pour le « beau Blaise », selon les termes de certains ivoiriens. En fait, la passion elle-même n’est pas négative si elle est perçue comme une forte énergie cristallisée sur un esprit et portée par un cœur, et qui engage tout l’être sur une action inouïe au profit de son objet. « Le monde avance par passion » dit-on.

Souvent, la manière d’exprimer sa passion peut faire que la passion soit vue comme des braises qui déciment, créent la désunion et brisent tout lien pour installer le désarroi total. User de la bonne manière pour permettre à sa passion d’être lue positivement, c’est là où la sagesse devrait imposer son autorité. Monsieur Bamba, votre premier écrit à manquer peut-être du temps nécessaire pour implorer toutes les bonnes pistes. Conséquence, il a dû être interprété négativement. Mais soyez certain que sans même cela, il vous aurait été difficile, voire impossible de ramener tout le monde sur votre bord. Il est évident que toute position pourra très rarement épouser parfaitement toutes les tendances. L’unanimité n’est pas toujours une assurance, surtout sur le terrain politique.

Au-delà de tout, beaucoup comme moi ont pu apercevoir en filigrane votre intention : c’est convaincre les Anti-sénat et les Partis d’Opposition de changer leur angle de vue. Ce n’est jamais un crime que de dire ce que l’on pense. Toute vérité peut être dite, mais la façon compte beaucoup, d’où l’importance de recourir à une bonne stratégie de communication.

2-Votre bureau d’expert consultant pourrait être employé à votre projet de soutien indéfectible à Blaise.

Un prêtre jésuite qui communiquait sur la stratégie dont il a fait usage pour convertir des gens au catholicisme disait ceci : « quand je suis arrivé dans leur pays (où il avait été envoyé pour évangéliser), je suis rentré par leur porte, mais progressivement, je les ai amenés à ressortir par la mienne ». Il atteste ainsi, que pour un changement effectif de mentalités, il faut indispensablement une bonne stratégie de communication.

Monsieur Bamba, votre cabinet a peut-être des exploits plus éloquents que celui du jésuite dont beaucoup de spécialistes en communication s’inspirent. Des multiples définitions de la stratégie de communication qu’il me soit permis de retenir celle, plus en usage dans le contexte américain. « C’est l’ensemble des efforts conçus pour comprendre et engager une audience à créer, renforcer ou permettre des conditions favorables en vue de l’accomplissement des objectifs d’une organisation et ce, à travers la mise en application de programmes et messages coordonnés, par l’utilisation de tous les moyens disponibles. » Vous, porteur du projet de soutien indéfectible a Blaise Compaoré, vous êtes le mieux nanti car comme le dit bien le proverbe mooaga, « la ceinture de l’homme chanceux se casse sous l’arbre à fibre ». Mettez donc votre propre bureau à profit pour servir les causes de votre grand ami. Mais pour un départ réussi, je vous recommande de vous abreuver aux sources africaines sur l’importance de la parole et la délicatesse qui entoure son usage.

3- L’importance et le caractère délicat de la parole dans le contexte africain

Dans chaque société, des enseignements existent sur l’importance de comment parler et plus généralement, comment communiquer. Un proverbe moaga déclare, que « la parole est comme un brin d’herbe enfoui dans un toit à pailles. Il est facile de le soutirer mais il est très difficile de le remettre à sa place ». « Gomd wenda sugr mo-kaanga, san foge saa, a tub lebga toogo ». Ici, on souligne les conséquences parfois irréparables d’une parole mal placée. Les exemples sont légions dans chaque langue, surtout en Afrique.

Nos chers vieux sages, dont nos vaillants pères n’ont peut-être pas eu la « chance » d’aller étudier en France comme vous, mais ils étaient instruits de comment parler pour mieux construire. Ils n’étaient forcément intellectuels à notre façon mais ils étaient intelligents. Comment quoi, l’intellectualisme peut être creux quand il n’a pas pour socle l’intelligence. C’est donc dommage que nous, leurs descendants, qui avons même fait l’école du « blanc », ne savons pas souvent en tirer profit pour bâtir nos jeunes démocraties.

Heureusement encore, qu’il y a peu d’experts en communication qui savent utiliser leurs expertises pour construire sans démolir très douloureusement, convaincre sans blesser, rectifier sans casser enfin pour dire simplement et sagement la vérité. Je suis convaincu que vous êtes du lot, puisque vous êtes un « homme suffisant, dont la compétence vous a hissé au firmament en faisant de vous conseiller spécial à la primature de Cote d’Ivoire pendant 8 ans ». Péniblement que votre réponse aux « soi-disant burkinabè », n’a pas réuni à me faire douter de votre professionnalisme bien qu’il ait irrité beaucoup d’autre compatriotes.

4- Votre « réponse musclée » aux internautes offense votre ami Blaise, en traitant de « pauvres idiots » une partie de son peuple.

Tonton BAMBA, ceux que vous qualifiez de « petits esprits pitoyables.. » sont aussi une partie du peuple de Blaise. Votre droit de réponse n’en valait peut-être pas la peine même si en journalisme c’est un droit évident. Mais selon certaines morales, « tout ce qui est autorisé n’est pas forcément permis, et ce qui est permis n’est pas à coup sûr bénéfique ». L’initiative de réponse n’est pas négative en soi, mais l’esprit et la forme ont jeté un discrédit sur votre professionnalisme séculaire. Votre photo me suggère que vous seriez un quinquagénaire bien rempli. En Afrique ça peut être l’âge de grand-père.

Vos prestations auprès du feu Président Houphouët BOIGNY peuvent convaincre les plus sceptiques et les « jaloux », sur le potentiel de votre sagesse. Mais laissez-moi vous souffler à l’oreille que votre écrit, rempli d’injures grossières souffrira pour être un témoin historique digne d’une sagesse de 50 ans. Il pourra convaincre plutôt de votre promptitude à vous emporter facilement. Pourtant, on dit chez nous que « la colère tue pour que la perte déplume ». Comme quoi, la maitrise de soi et le discernement sont des qualités humaines nécessaires pour construire l’histoire. Surtout chez un leader (et chez ceux qui ont l’honorable tâche de jouer le rôle de conseillers auprès des leaders), ces qualités doivent dominer pour éviter la division et la destruction. Peut-être que l’ancien président Laurent Gbagbo s’emportait avec facilité comme vous. C’est pour cela que la Cote d’Ivoire s’en souviendra avec ses cicatrices qu’elle portera pour longtemps. C’est peut-être pour cette raison aussi que vous personnellement, « l’avez le plus combattu »

5- Le bien matériel et financier ne saurait être une valeur intrinsèque au caractère humain d’un Homme.

Monsieur BAMBA, nous avons appris très tôt dans la vie, et ce à travers plus canaux d’enseignements (conte, éducation traditionnelle, religieuse et école moderne) que la valeur d’un homme ne réside pas dans les biens matériels qu’il a acquis au fils du temps. Porté au monde nu, tout Homme répartira nu de ce monde. Personne n’a besoin d’être expert d’une spiritualité pour se convaincre de cela. Il suffit d’observer autour de soi pour constater que la tombe est le lieu commun qui rappelle à tous que le matériel n’ajoute rien à notre essence. Si vous avez l’occasion de passer à côté d’un cimetière, réfléchissez-y. Votre villa haut standing de 1200 m2 et vos véhicules nous informent donc peu sur votre être réel. Pour preuve, chacun de nous conserve la même valeur aux yeux de son père et de sa mère et ce, quel que soit son niveau de vie ; pauvre ou riche, nous sommes simplement et merveilleusement leur fils.

Le matériel n’est pas un signe incontestable de grandeur d’esprit et de maturité humaine. Il peut même être un « contre-bonheur ». Au lieu de faire notre bonheur et celui de nos peuples, l’argent peut nous aider parfois à payer la misère de notre choix. La réflexion peut être poursuivie.

6- Votre style de communication devrait rendre hommage à la personnalité de votre ami Blaise Compaoré, « Homme de paix ».

On dit que la fin justifie les moyens. Passionné du « beau Blaise », vous déclarez ceci : « les Burkinabè doivent à cet homme, qui a hissé haut le drapeau et l’honneur de la patrie sur l’olympe africain de la reconnaissance, de la gratitude et du respect profond que quasiment les pays de la planète monde lui ont décernés pour son brio, son intelligence et son art consommé de la patience et sa science dans le règlement de situations qui paraissaient insolubles ». Il en découle que votre projet de convaincre les burkinabè de la valeur de leur Président devraient tenir compte des qualités humaines qui ont fait de cet homme tel que vous le définissez. Votre communication sur le Président COMPAORE le servirait mieux si elle est paisiblement convaincante. On ne saurait utiliser une épée pour montrer un homme de paix.

Votre passion pour Blaise devrait vous amener à vous laisser séduire et transformer par « son intelligence, son art de la patience et sa science.. ». Si vous franchissez cette étape, vous lui serez davantage utile dans ses mandats de médiateur. Vous pourrez ensuite avoir un jugement différent de l’appréciation des burkinabè sur leur Président. Cher tonton Bamba, les Anti-sénats ne sont pas obligatoirement des ennemis du Blaise Compaoré. S’opposer au parti au pouvoir n’est pas aussi l’expression d’une jalousie venimeuse contre le Président.

7- Dans une démocratie, les opposants ne sont des loups à abattre.

Monsieur le « journaliste professionnel », dans toute démocratie qui se voudrait digne de ce nom, l’existence d’une Opposition est d’une utilité capitale. Originellement, l’Opposition existe pour indiquer les tares du parti au pouvoir. En autres termes :
- l’opposition constitue un contre-pouvoir : elle permet d’éviter que la majorité, une fois parvenue au pouvoir, n’ait la tentation de mener une politique portant atteinte aux droits et libertés.
- l’opposition représente aussi la possibilité d’une alternance politique : elle participe à l’existence du pluralisme politique, qui est une des bases de la démocratie. L’exemple de l’ascension du RDR au pouvoir en Côte d’Ivoire en est un exemple sous vos yeux.

Le rôle de l’opposition est donc essentiel en démocratie. C’est pourquoi certains pays lui ont organisé un véritable statut. Au Burkina Faso, votre ami Blaise a bien compris cela et a permis l’institution du chef de file de l’opposition. Bref, pour dire que le Président ne voit certainement pas en ses Opposants, des « jaloux agris, des obsédés et des possédés par le démon ». Ils sont pour lui des acteurs politiques au service de la démocratie dont il a posé lui-même les fondations, et qu’il voudrait exemplaire dans pour toute l’Afrique. A moins que ces choix politiques s’opposent discrètement à ses aspirations personnelles inavouées.

Blaise sait plus que quiconque que la contradiction est inévitable dans une vie qui se voudrait dynamique et bénéfique a tous. Même dans sa propre famille il peut arriver qu’il soit contredit par son épouse Chantale et sa fille Djamila Compaoré. Mais le but final n’est pas pour détruire, mais pour un bon qualitatif dans la décision à prendre. Donc, il serait bon de ne jamais diaboliser l’Opposition dans une démocratie qui se construit, même dans votre pays la Cote d’Ivoire. Vos amis d’aujourd’hui étaient des opposants aux régimes passés n’est-ce pas ? De la confrontation ordinaire entre le Parti au pouvoir et l’Opposition, doivent jaillir des résolutions salutaires pour le peuple, la seule raison d’être de toute politique comme science de gestion de la citée.

8- Les anti-Sénats sont les amis sincères le Président Blaise Compaoré.

Monsieur BAMBA, je ne voudrais pas vous contredire, mais souffrez d’entendre que les anti-sénats, ne sont pas animé d’une haine contre la personne du Président. Ils ne nient pas les efforts de leur fils et frère Président, déployés pendant 26 ans pour contribuer à la construction du pays des hommes intègres. Les anti-sénats ne sont pas des ennemis de Blaise. Ce sont des citoyens qui expriment leur désaccord par rapport à une option politique du moment. Bien qu’ils reconnaissent que le Sénat est Constitutionnel, ils soulignent avec détermination son caractère inopportun. Parmi eux, les Evêques de la Conférence Episcopale Burkina-Niger, une partie de la communauté musulmane etc..

Le sénat n’est pour l’instant, ni nécessaire, ni utile et indispensable à la fois. Les anti-sénats sont comme un « cri de cœur » d’une partie du peuple, je dirais plutôt, des amis réels du président, pour susciter et orienter son regard sur les plaies ouvertes du pays : problèmes relatif à l’éducation, à la santé des populations, à l’état de droit etc. Les anti-sénats sont cette « étoile » qui indique à Monsieur COMPAORE, les parties éprouvées de son propre peuple. Ils veulent le conduire au sommet de la montagne de la vérité d’où il pourrait voir sans obstacles, loin des rapporteurs flatteurs et mensongers, les « portions » de son peuple flagellées par le vent sec et ravageur de la pauvreté.

Les anti-sénats sont comme un « chant » qui distille sa mélodie mélancolique dans l’oreille du Président Compaoré, ceci : « Sans vie, pas de mode de gouvernance favori, sans peuple pas de démocratie. La vie du peuple avant tout. . La loi est faite pour l’Homme et non l’Homme pour la Loi. » . Monsieur BAMBA, par les nouvelles mesures prises aux derniers conseils de ministres, Blaise lui-même vient de vous confier « amicalement » que les revendications des anti-sénat ne sont pas stupides. Merci donc, d’être un ami qui aidera Blaise à tout risquer, même se jeter au feu pour le plus grand bien de son peuple, peuple qui lui a confié sa destinée, un « petit peuple » qui lui a permis d’être un Grand Président.

9- La non-révision de l’article 37 de la Constitution peut être la garantie de la reconnaissance patriotique aux efforts de Blaise Compaoré comme Bâtisseur du Burkina et faiseur de la paix dans la sous-région.

En dehors de la requête d’ajourner l’instauration du Sénat, il est question du projet de la révision éventuelle de l’article 37 de la Constitution. Un de mes vaillants professeurs nous disait souvent qu’il y a « des droits que nous avons mais dont ne pouvons plus jouir compte tenu de notre personnalité et de notre position dans la société ». Il est donc indéniable que Blaise est un citoyen comme tout le monde, mais il est aussi vrai que Monsieur Compaoré est le seul citoyen à avoir déjà épuisé ces deux mandats à la tête du pays. Donc il n’est plus un citoyen comme Monsieur François Compaoré ou moi-même, qui n’avons pas encore brigué de mandat présidentiel (rires).

Bref, Monsieur Bamba, le président Compaoré est depuis un certain temps une icône en Afrique. Il s’est forgé une stature de « peace-maker », faiseur de paix. Médiateur international chevronné, il est la gloire de son propre pays et une « valeur ajoutée » au continent africain. Il a certainement atteint le niveau de comprendre que les outils qu’il devrait utiliser désormais pour accroitre son crédit ne doivent plus se limiter aux paroles. Ces moyens doivent être entre autres, un engagement personnel ferme, à résister à toute tentative de manipulation en vue de faire de la Constitution de son pays, un texte a son service privé. Les tristes exemples des voisins peuvent enseigner à cela.

La sagesse populaire moaga souligne ceci : « le premier à découvrir sur son passage des excréments n’est pas le moins intelligent, mais c’est celui qui demande par la suite, où ça se trouve, dans le but d’aller regarder à son tour » « Biin yet ka yalem ye, a bee waa ». Le respect scrupuleux de la constitution par lui-même est la condition indispensable pour confirmer son statut de personnalité historique pour les générations futures.

Monsieur BAMBA, soyez cet ami de Blaise qui l’aidera à faire graver son portrait sur le mur éclairé de l’histoire. Pour y arriver, le Président doit implorer Dieu par ses ancêtres, la grâce de savoir toujours analyser et discerner, en vue de trier parmi les conseils et recommandations de ses « charlatans », conseillers et autres amis de tout acabit.

Conclusion

Tonton BAMBA, merci pour votre passion pour notre « beau Blaise ». Et merci encore de répéter à tous, surtout à certains leaders qui sollicitent vos conseils, que le plus grand péché contre les hommes et contre Dieu, c’est de se croire, à un moment précis de son existence, le seul être Homme capable de tous les temps. C’est courir à sa propre perte par la négation de la richesse infinie de « Wend-Naam » (Dieu) qui nous a tous créé égaux. « Dieu rend capables ceux qu’Il a choisis » selon l’expression de votre jeune frère musicien Serge BEYNAUD. Même les grands prophètes de l’histoire, ont su confier aux Hommes et à temps, le mandat de poursuivre leurs missions sur terre.

Monsieur le Journaliste Professionnel, pour finir mes propos, je vous dis ceci : « que tout journaliste professionnel » ne soit pas l’instigateur d’une quelconque haine entre les différentes communautés vivant en harmonie exemplaire actuellement dans notre pays. Car, dans ce monde, tout passe ; mais ce sont les actes et les dires des hommes qui font l’histoire. Or, le jugement de l’histoire ne saurait être injuste. Donc, seul doit s’inquiéter, l’homme ou la structure dont la participation à l’histoire sera tristement célèbre.

Merci de ne pas essayer de me « pulvériser » car ma corpulence faible, ne résistera pas aux projectiles de vos canons journalistiques. Par cet écrit, je voudrais vous encourager a toujours « pousser » votre générosité au-delà de sa dimension naturelle pour sauver non seulement les burkinabè mais aussi d’autres vies en danger. Et merci aussi pour l’accueil des journalistes burkinabè dans votre villa haut standing de 1200 m2.

Sibiri Nestor SAMNE,
Ancien étudiant de l’Institut des Sciences et Techniques de la Communication /Abidjan.
sasimastor@hotmail.com

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : La politique sans les mots de la politique
Le Dioula : Langue et ethnie ?
Sénégal / Diomaye Faye président ! : La nouvelle espérance