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Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

Publié le mercredi 18 septembre 2013 à 23h10min

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Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

Le Président du Faso, Blaise Compaoré, assistera, en principe, ce jeudi 19 septembre 2013, à l’intronisation en grande pompe, du nouveau président malien élu, Ibrahim Boubacar Kéita. C’est devenu presque une tradition pour les chefs d’Etat de la sous-région de participer à l’investiture de leurs pairs. Mais, au-delà de ces salamalecs de bon voisinage, force est de reconnaître que les relations au sommet entre le Mali et le Burkina ne sont vraiment pas au beau fixe.

En tout cas, pas comme au temps du pouvoir du président Amadou Toumani Touré (ATT), où les chefs d’Etats malien et burkinabè se rendaient souvent visite, participaient régulièrement à des événements dans l’un ou l’autre pays.

Aujourd’hui, avec la présence attendue du président Compaoré à l’investiture d’IBK, l’on ne peut pas dire que c’est toujours le même parfait amour entre Bamako et Ouagadougou. Certes, le présent déplacement du chef de l’Etat burkinabè intervient après la visite que lui a rendue IBK le 31 août dernier afin de le remercier pour sa médiation sur la crise malienne ; toute chose qui a permis la tenue de la présidentielle du 28 juillet 2013, suite notamment à la conclusion de l’accord préliminaire de Ouagadougou du 18 juin. Mieux, le président de la transition malienne avait fait le déplacement du palais de Kossyam pour décorer le médiateur burkinabè de la CEDEAO pour les énormes services rendus à son pays.

Les apparences peuvent tromper

Mais, ce ne sont là que des apparences qui ne disent pas tout sur les relations malo-burkinabè.

La preuve, ce 17 septembre 2013, le nouvel ambassadeur de la République du Mali Drissa Coulibaly était attendue à Kossyam pour la présentation de sa lettre de créance au président Compaoré. Finalement, il ne s’est pas présenté à la cérémonie. Drissa Coulibaly a été nommé ambassadeur par le président de la transition en fin de mission, en remplacement de l’ambassadeur Mamadou Traoré qui a passé moins de deux ans en poste à Ouaga. Cette absence de l’ambassadeur Coulibaly à la cérémonie de présentation des lettres de créances ce 17 septembre à la Présidence burkinabè témoigne, si besoin en est, les persistantes brouilles diplomatiques entre le Mali et le Faso.

Crainte du nouvel ambassadeur malien

Tout se passe comme si l’ambassadeur Coulibaly craignait d’être rappelé par le nouveau président. Cela d’autant plus que l’arrivée de Coulibaly à Ouagadougou n’aurait pas été bien accueilli par son prédécesseur Traoré qui, apparemment, n’avait pas encore fini de faire ses valises pour le vol retour sur Bamako.

Ces difficultés dans les relations malo-burkinabè, remontent au putsh du 22 mars 2012. Les militaires putshistes étant foncièrement anti- ATT, ils ne pouvaient pas de prime à bord garder les mêmes rapports bilatéraux avec le Faso. Le dicton est bien connu, « l’ami de ton ennemi est ton ennemi ». Et l’embargo sous régional imposé au pouvoir de Sanogo et auquel les autorités burkinabè ont souscrit, ne pouvait que contribuer à dégrader l’axe Bamako – Ouaga. Même avec l’entrée en fonction de Dioncoundé Traoré, les relations bilatérales n’ont pas beaucoup bougé. Le président intérimaire semblait plus proche de Paris ou de N’Djamena que de Ouaga, ne serait-ce que du fait de l’action des forces françaises et tchadiennes, qui ont permis de libérer le Mali du joug des djihadistes.

Aujourd’hui, encore, le ciel entre Bamako et Ouagadougou est loin d’être totalement dégagé. Même avec l’installation d’IBK, que l’on dit proche du Capitaine, pardon du Général Sanogo, au palais de Koulouba. En cela, l’on peut souhaiter que les retrouvailles ce 19 septembre au sommet entre Maliens et Burkinabé contribuent à renforcer davantage les liens de bon voisinage qu’ont souvent entretenus le Burkina Faso et le Mali.

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 19 septembre 2013 à 00:04, par Yelwingtiim En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    Bonsoir,
    Titre trop interressant,mais le contenu est trop plat.
    Fouiller encore pour nous trouver des cas concrets de brouilles
    Merci neanmoins pour l’article qui nous permet de réagir.
    Cordialement

    • Le 19 septembre 2013 à 06:36, par Nahoyi En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

      Entièrement d’avis avec Yelwingtiim. PFTTTT !!! C’est ce que m’a inspiré la lecture de cet article on ne peut plus superficiel - voire médiocre. La Rédaction de ce site devrait accorder plus d’attention à la qualité des articles publiés : ce sont de plus en plus des navets que nous servent vos scribouillards à 1 sou (sans vouloir verser dans le péjoratif, je n’ose pas employer le titre de journaliste) . Séparez-vous des "loosers" et recrutez de grâce, des correcteurs pour alléger vos articles des nombreuses fautes dont ils sont truffés ; à moins que vous ne conveniez que c’est la plus grande richesse de vos articles.

    • Le 19 septembre 2013 à 07:25, par clotère En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

      salut bazié comme Yelwingtiim, je dirais que je suis resté sur ma faim. non si le nouvel ambassadeur du mali ne s’est pas présenté à la présentation de lettres de créances, c’est loin de justifier une quelconque brouille entre uaga et bamako. tu sais certainement que à uaga comme à washington, les diplomates maliens (entrant et sortant) se sont donné en specable allant jusqu’à se serrer les colles. cette situation gênante est beaucoup plus malo-malienne que autre chose. personnellement je m’attendais en te lisant à des "révélations" sur les question touaregues et autres dont une partie des malien soupçonne uaga d’être sinon le bras armé, du moins un soutien en terme de base de repli. autrement, je pense de IBK a tellement de priorité qu’il ne lui viendra jamais à l’idée de chercher des brouilles avec ses voisins. le Mali is back est un leitmotiv qui a tout son sens à bamako, à kidal et partout....merci l’article était interessant..bonne journée et bonne suite

  • Le 19 septembre 2013 à 01:30, par Kunta KINTE En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    Vous avez traiter le Mali de tout jusqu’à arriver à un point que vous ne savez quoi dire. Je crois que vous devez vous occuper des problèmes de votre pays et laisser le Mali en paix car le burkina c’est une bombe en retardement on verra bientôt. Vous aurez de quoi à dire sous peu vous les journalistes burkinabêtes

    • Le 19 septembre 2013 à 12:15, par Abou En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

      Je suis d’accord que le titre est ronflant et le contenu vide. Je suis d’accord que certains "journalistes" j’allais dire écrivains du Burkina exagèrent quant il s’agit du Mali.
      Mais je pense que Kunta Kunte aussi est allé loin en parlant de bombe a retardement du Burkina. On ne doit se fier a un écrit individuel non officiel pour prendre en partie un peuple, un pays de surcroit frère, ami et voisin.
      Faut pas que le Burkina explose sinon les pays voisins en prendraient un grand coup. Par le Burkina le Mali a accès aux ports du Ghana, du Togo et du Bénin.

    • Le 20 septembre 2013 à 00:47 En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

      Je ne sais pas où seraient partis les nombreux refugiés maliens au Burkina s’ils étaient venu trouver un pays instable. C’est vraiment très bête et méchant.

  • Le 19 septembre 2013 à 04:49 En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    Je ne crois pas que je vous avez souligné est à mettre à l’actif de brouille diplomatique ,c’est assez recurrent pour les ambassadeurs en fin de mission. Très souvent ces derniers trainent les pas perdre un poste c’est presqu’un président destitué ; son passeport diplomatique lui est retiré à l’aéroport

  • Le 19 septembre 2013 à 07:04, par tarbala En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    bonjour
    je ne perçois pas à travers la lecture de votre article où se trouve le problème.Fouillez encore.

  • Le 19 septembre 2013 à 07:33, par Peace En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    Franchement, si vous n’avez rien à dire, cela ne sert à rien de soulever la suspicion des citoyens pour créer l’inimitié entre les deux peuples frères.
    SVP, arrêter ces genres d’écrits

  • Le 19 septembre 2013 à 12:08, par fissoni En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    Franchement à quoi cela rîme , n’importe quoi , vous racontez trop souvent du n’importe quoi et parfois pour envenimer la situation .
    En tout cas tout va bien entre le peuple Malien et le peuple Burkinabè. Que les politiciens gardent leur brouille pour eux.

  • Le 19 septembre 2013 à 13:34, par BOBY En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    svp Mr LE CONTENU DE VOTRE ARTICLE N A RIEN A AVOIR AVEC LE TITRE : INFORMER VOUS DAVANTGE MONSIEUR

  • Le 19 septembre 2013 à 13:36, par BOBY En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    vous devez vous former plutot que vous informer. cette carence releve du manque de formation

  • Le 20 septembre 2013 à 02:04, par john En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    Lorsque vous n’avez rien à dire fermez la et arrêtez d’inventer de faux problèmes !

  • Le 20 septembre 2013 à 11:40, par July En réponse à : Bamako – Ouaga : Des brouilles persistantes, malgré les apparences

    C’est vraiment dommage que tout le monde veuille s’improviser journaliste avec de véritables navets distribués par ci par là. Tous les internautes sont unanimes que non seulement cet écrit est vraiment sans intérêt mais contribue de manière négative à jeter le doute sur les relations entre les deux pays. C’est vraiment dommage pour des individus de ce genre qui sous informés, porte atteinte au beau métier du journalisme. Remettez vous au travail mon cher Bazié ou arrêtez de nous polluer l’air avec vos réflexions de bas niveau.

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