Cette nouvelle instance est composée en nombre égal de représentants des deux pays, et a pour mission de se prononcer sur toutes les candidatures aux bourses d’études proposées par le gouvernement français. Aussi, il s’agira pour cette commission de déterminer les critères d’attribution des bourses ; tout en assurant ainsi une certaine transparence nécessaire en la matière.

Pour cette année 2005, ce sont au total cent vingt-sept (127) bourses d’études, dont 90 en cours et 37 nouvelles, qui seront distribuées. "Le programme franco-burkinabè de bourses va mobiliser en 2005 des moyens en fort accroissement, puisqu’ils passent de 1 million à 1,3 million d’euros, ce qui permet d’une part l’envoi de nombreux stagiaires soucieux de compléter leurs compétences professionnelles et qu’il prévoit, cette année, 127 bourses d’études ou séjours scientifiques de haut niveau...", a indiqué l’ambassadeur Francis Blondet.

Priorité aux sciences, à la médecine et à la gestion

Les formations scientifiques, médicales et de gestion sont de celles que l’on entend bien privilégier ; sans pour autant exclure les autres disciplines. Car, ajoutera l’ambassadeur, la répartition de ces bourses d’études et de stage devra rencontrer les préoccupations des autorités académiques burkinabè : formation des enseignants des universités et écoles nationales supérieures, formation de médecins spécialistes, d’ingénieurs et agronomes pour les entreprises et filières agricoles nationales.

En outre, les projets de coopération bilatérale, menés avec diverses institutions burkinabè sont concernés par l’attribution de ces bourses. Toutes choses auxquelles devront veiller désormais les membres de la toute première "commission franco-burkinabè des bourses d’études".

Philippe Bama
Observateur Paalga