LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Journée du tirailleur Africain : Une gerbe de fleurs en hommage aux anciens combattants

Publié le dimanche 25 août 2013 à 19h48min

PARTAGER :                          
Journée du tirailleur Africain : Une gerbe de fleurs en hommage aux anciens combattants

Le ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants a célébré, le vendredi 23 août 2013 à Ouagadougou, la Journée du tirailleur africain. Présidée par l’inspecteur général des Forces armées, le colonel-major Daprou Kambou, cette journée a été marquée, entre autres, par une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs à la place de la Nation en hommage aux efforts consentis par les anciens combattants et militaires.

Une fois de plus, le Burkina Faso a honoré les anciens combattants à travers la commémoration de la Journée du tirailleur africain (JTA), autrefois, dénommée « journée du tirailleur sénégalais ». Et c’est sous un air de fanfare militaire et de l’hymne nationale qu’a débuté l’hommage rendu aux anciens combattants et militaires burkinabè, en cette matinée du vendredi 23 août 2013 à Ouagadougou. Après avoir salué la troupe, le chef d’état-major général adjoint des armées, le colonel-major Pinginoma Zagré, le représentant des anciens combattants et anciens militaires, le commandant Paul Tondé et l’inspecteur général des forces armées, le colonel-major Daprou Kambou, ont procédé au dépôt de la gerbe de fleurs, au pied du monument érigé sur la place de la Nation. C’est à cet endroit, a-t-on appris, qu’a eu lieu les premières prises d’armes des combattants du "pays des Hommes intègres". Selon le colonel-major Daprou Kambou, qui a présidé la cérémonie, la JTA a été instituée, d’abord pour célébrer la valeur des anciens combattants. Pour lui, c’est une journée de souvenir. « C’est pour perpétuer le souvenir et c’est pour recevoir de la part de la nation, du ministère de la Défense nationale et des Anciens combattants et en particulier des forces armées, cet hommage », a-t-il précisé.

La JTA a lieu chaque année, le 23 août. Et la particularité de la JTA de cette année, c’est qu’elle a connu la participation effective de grands anciens de l’armée, tel que le président Saye Zerbo. Répondant à un confrère sur la situation des pensions de nos vaillants combattants, le colonel-major Kambou a souligné : « Vous savez qu’ils n’ont pas combattu seuls. Ils ont combattu aux côtés de ceux qui étaient les premiers intéressés, à savoir les Français. Quand la situation de la pension évolue du côté des Français, cela se répercute sur celle des Africains. D’une façon générale, nous nous employons à faire en sorte que ce qui est dû à leurs compagnons ait des retombées positives aussi pour eux ». Quant aux participants, ils ont salué l’initiative de la célébration d’une journée qui leur est dédiée. Un des participants, Joseph Zongo, ancien combattant de l’armée française, a livré ses impressions : « C’est une journée très riche et valeureuse pour nous les anciens combattants. C’est d’abord penser à la vie des tirailleurs africains. C’est un événement qui nous conforte, nous les anciens combattants ». Après la place de la nation, la JTA s’est poursuivie par d’autres activités, notamment la remise de vivres. En rappel, la JTA a été célébrée pour la première fois au Sénégal, le 23 août 2004 sous l’appellation de « Journée du tirailleur sénégalais ». Les tirailleurs sénégalais sont un corps de militaires appartenant à l’armée coloniale constitué au sein de l’empire colonial français en 1857, principal élément de la « Force noire », et dissout au début des années 1960. Bien que le recrutement de tirailleurs ne se soit pas limité au Sénégal, c’est dans ce pays que s’est formé, en 1857, le premier régiment de tirailleurs africains, ces unités d’infanterie désignant l’ensemble des soldats africains de couleur noire qui se battaient sous le drapeau français. L’hommage rendu aux anciens combattants par les Africains eux-mêmes est venu bien plus tard. Car en 1924, la ville de Reims a construit le Monument aux héros de l’armée noire, inauguré le 13 juillet 1924 par Edouard Daladier, ministre des Colonies, pour rendre hommage aux soldats noirs, qui ont défendu la ville en 1918. Et le Burkina Faso a célébré cette journée, pour la première fois, en 2009.

Somborigna Djélika DRABO Bakary SON

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 26 août 2013 à 10:26, par l homme integre fache En réponse à : Journée du tirailleur Africain : Une gerbe de fleurs en hommage aux anciens combattants

    C est une tres bonne chose de rendre hommage a nos anciens combattants.
    Mais le terme "tirailleurs Senegalais ou Tirailleurs Africains" ne me conviens pas pour un hommage.
    A ma connaissance "tirailleurs Senegalais" est un terme pegoratifs employe par les Francais pour designer les Noirs qui tiraient "ailleurs" que la cible indiquee, en fait qui n etaient pas de bons combattants mais des gens qu on devaient utiliser comme chair a canon.
    Donc que nous les Africains reprenions betement un sobriquet qu on nous a colle pour un hommage n est pas tres intelligent.
    pour les anciens on peu comprendre, eux n ont pas ete loin a l ecole, mais pourquoi la jeune generation ne doit pas faire un travail de recherche et proposer autre chose ?
    J aurai prefere "la force noire" ou les "fiers anciens combattants Africains " aux tirailleurs Senegalais".
    Les Americains qui ont fait la guerre, on appelle "les Veterans", les Arabes ont aussi leurs noms et cela inspire respect, mais pourquoi les Africains doivent-ils etre aussi meprises ?
    Je suis pas historien, c est juste mon point de vu.

  • Le 26 août 2013 à 10:38, par l homme integre fache En réponse à : Journée du tirailleur Africain : Une gerbe de fleurs en hommage aux anciens combattants

    C est une tres bonne chose de rendre hommage a nos anciens combattants.
    Mais le terme "tirailleurs Senegalais ou Tirailleurs Africains" ne me conviens pas pour un hommage.
    A ma connaissance "tirailleurs Senegalais" est un terme pegoratifs employe par les Francais pour designer les Noirs qui tiraient "ailleurs" que la cible indiquee, en fait qui n etaient pas de bons combattants mais des gens qu on devaient utiliser comme chair a canon.
    Donc que nous les Africains reprenions betement un sobriquet qu on nous a colle pour un hommage n est pas tres intelligent.
    pour les anciens on peu comprendre, eux n ont pas ete loin a l ecole, mais pourquoi la jeune generation ne doit pas faire un travail de recherche et proposer autre chose ?
    J aurai prefere "la force noire" ou les "fiers anciens combattants Africains " aux tirailleurs Senegalais".
    Les Americains qui ont fait la guerre, on appelle "les Veterans", les Arabes ont aussi leurs noms et cela inspire respect, mais pourquoi les Africains doivent-ils etre aussi meprises ?
    Je suis pas historien, c est juste mon point de vu.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique