Ils sont actuellement quatre goudrons qui ont été cassés par l’entreprise ATO afin de faire passer les tuyaux. Ce qui n’est pas du tout du goût du maire de la commune de Bobo, Salia Sanou qui voit ainsi ses goudrons se dégrader. Pour cela, il s’est rendu hier sur les lieux afin de demander l’arrêt des travaux. Ce, d’autant plus qu’il n’a jamais été informé de travaux dans sa ville.

Hier dans la soirée, Siemdé Moussa, chef de service d’exploitation de l’ONEA, intérim du directeur régional et tous les acteurs impliqués dans la réalisation de ces travaux, étaient chez le maire de la commune. « Nous sommes venus, Monsieur le maire, pour vous demander pardon. Parce que ce qui est arrivé, ne devrait pas arriver, ce n’est pas normal. On ne doit pas casser le goudron, parce que ce n’est pas prévu ainsi dans les travaux. On devrait passer par le fonçage habituel et non de cette manière-là », a déploré Siemdé Moussa. Aussi, « nous prenons l’engagement devant vous et vos services de ne plus jamais casser de goudron », a-t-il conclu.

Pour les goudrons déjà cassés, l’entreprise s’est engagée en collaboration avec la Direction des services techniques municipaux de la commune, de les réparer au plus tard d’ici la fin du mois d’août. Le maire de la commune a insisté pour que ces travaux soient bien faits, « car très souvent, les entreprises viennent faire des travaux non conformes et plis rapidement bagages  ». Les travaux dont le maire avait demandé l’arrêt ont été autorisés à reprendre et engagement a été pris de tout faire correctement. Les bureaux de contrôles ont été invités à jouer pleinement leur rôle.

Séri Aymard BOGNINI

L’Express du Faso