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Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

Publié le mercredi 31 juillet 2013 à 22h05min

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Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

Face à la récurrence des accidents de la circulation avec leurs cortèges macabres, l’on ne sait plus à quel saint se vouer dans ce Faso où la route se révèle de plus en plus meurtrière que la maladie.

Rien que le samedi dernier, c’est une dizaine de passagers qui sont passés de vie à trépas à Sabou suite à un accident. Les chiffres pour le seul mois de mars 2012 sont parlants. Le 7 mars une collision à Farakoba a occasionné 12 morts et 13 blessés. Quatre jours plus tard, le 11 mars, une autre collision à Pô donnait lieu à 3 morts et 9 blessés. Le 26 mars, c’est une quinzaine de morts et 14 blessés que l’on a enregistrés à Koupéla dans un accident.

Le mal est loin d’être un phénomène récent. En effet, l’insécurité routière est devenue un problème de santé publique. Elle est devenue une préoccupation quotidienne au point qu’il ne se passe pas une semaine, un mois et encore moins un an sans que l’on ne parle d’accidents sur nos routes.

9 520 accidents en 2011

Pour la seule année 2011, il a été enregistré 7 900 accidents ayant fait 9 520 victimes dont 97 morts.

Face à la situation, le gouvernement, apparemment, n’est pas resté inactif. A chaque événement tragique, il a toujours donné de la voix. Ainsi après le récent de drame de Sabou, le ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, Jérôme Bougma a annoncé le renforcement des contrôles sur les routes. Mieux, il y a eu la création d’un Conseil national de la sécurité routière ; la tenue d’un forum national sur la sécurité routière ; réhabilitation de voies et projet acquisition de nouveaux véhicules. Mais, problème : les drames routiers ne s’arrêtent pas et ont même tendance à se multiplier. Alors, que se passe-t-il ? Le diagnostic a-t-il été mal fait lors du forum national ? Quelle solution pour mettre fin à la série noire ?

En tout cas, les préoccupations demeurent entières sur cette de la sécurité routière au Faso. Evidemment, c’est aussi la responsabilité de tous les usagers de la route qui est posée : Comment faire pour rendre nos routes plus sûres ? Comment faire pour que la route que l’on emprunte au Faso ne conduise pas le plus souvent au cimetière ?

Grégoire B. BAZIE

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 juillet 2013 à 15:06, par Bastaflex En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    Je pense qu’il faudrait œuvrer avec qu’elle structure j’en sait pas trop et ce, pouvoir plomber les véhicules des compagnies de transport sans compter par l’État qui fuit ses responsabilités ; aussi continuer à sensibiliser nos chauffeurs et quand à nous qui empruntons ses cars, pouvoir rappeler au chauffeur que nous ne somme pas dans une course de rallye.

  • Le 31 juillet 2013 à 16:25, par Un Gondwanais En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    La route ne conduit jamais au cimetière, la preuve ce ne sont pas tous ceux qui l’empruntent qui se retrouvent en ce lieu. Le problème est donc au niveau des individus. Si la route est mauvaise, sois prudent, ne fais pas de vitesse incontrôlée, ne surcharges pas le véhicule, veilles à la qualité du véhicule afin de ne pas tout faire retomber sur Dieu, évites de feinter le CCVA par des tours d’emprunts de pneus par ci et par là.
    L’Etat peut décider de plomber les véhicules afin de limiter leurs vitesses ; et que les propriétaires des véhicules veillent au respect de la vitesse limite par les chauffeurs en recrutant des consciencieux. La rigueur dans les contrôles routiers viendront s’ajouter à toute cette armada de mesures.
    Que les usagers, si possible, boudent ou réagissent ,lorsqu’ils sont embarqués, à l’excès de vitesse que viendrait à faire le chauffeur

  • Le 31 juillet 2013 à 19:11 En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    les véhicules de transport en commun devraient tous être bridés à maximum 90 km/heure et avec un système de disque qui enregistre les paramètres : durée de conduite, vitesse. Idem pour les petites motos qui devraient être bridées à 50 km/heure. 2 mesures simples qui pourraient réduire les accidents de moitié et le nombre de victimes. On peut ajouter le port obligatoire du casque. Quand c’est pour le sénat, nos gouvernants se décarcassent à coût de milliards mais pour la sécurité routière, rien que des larmes de crocodile aux victimes lors des accidents mortels.

  • Le 31 juillet 2013 à 23:21, par John Johnson En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    On ne peut rien faire pour la securite routiere au Faso. qui peut faire quoi ? au su de tout le monde les policiers empochent les sous. les surcharges on les voit, les vehicules surtout les camions qui ont tous leurs feux sont rares, plus de la moitie des cars et camions n’ont pas les pneus qu’il faut. On a quitte une fois Ouaga pour Lome, Togo le chauffeur n’a pas montre la carte grise, l’assurance ou son permis de conduire, 1.000 km, a chq fois il suiffit de glisser les billets, les policiers ne mangent pas les papiers. Cela fait partir du sous development. Faites seulement attention dans la circulation. Vous n’etes pas oblige de me croire, mais vous ne pourrez pas dire mieux, ou faire quoi que ce soit.

  • Le 1er août 2013 à 10:21, par AMINATA la citoyenne En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    80% des accidents au Burkina sont dues en grande partie au fait de l’homme , ce qui me fait penser que si nous étions un peu plus responsable sur les routes que ce soit en ville ou en dehors , le taux des accidents mortels ne serait pas dans une envolée exponentielle ces dernières années, au grand malheur des familles qui perdent des proches et des enfants dans la fleur de l’age..
    que celui ou celle qui veut me contredire m’apporte tout d’abord la preuve que le burkinabè circule avec prudence.

  • Le 1er août 2013 à 10:44, par Cheicklamenace En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    Il y a eu combien de mort sur nos routes en 2010 ? En 2011 ? En 2012 ? S’il y a de plus en plus de victimes sa voudrait dire que quelque chose ne va pas, pourquoi ne pas afficher le nombre de victimes sur des pancartes a l entrée de chaque ville pour bouger les consciences ? Je rappel une fois de plus que l alcool , la fatigue , et la vitesse représentent les principales causes d accidents.

  • Le 1er août 2013 à 10:47, par Leader En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    je me pose une question : quel rôle joue L’ONASER ?

  • Le 1er août 2013 à 12:05, par pierros En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    Il faut plutôt sensibiliser la population, éduquer les enfants aux bonnes conduites, aux bonnes pratiques. Tout est question ici de conscience, de savoir faire et de savoir être. Il importe donc
    - d’organiser la force de l’ordre (police, gendarme et militaire) pour qu’elle travaille plus à la sensibilisation et à l’éducation de nos masses populaires plutôt qu’à réprimer. Elle peut élaborer un code de conduite en la matière qu’elle enseignera lors de camps "éducation civique" pendant les vacances scolaires dans les écoles, les collèges et les lycées sur toute l’étendue du territoire.
    - de multiplier les radars partout mais de prendre au moins 6 mois à sensibiliser la population avant de passer à la phase répressive. La force de l’ordre doit d’abord informer la population de ses différentes innovations pour mieux la protéger plutôt que de sortir pour réprimer. Lorsque la population est bien sensibilisée, celui qui est en infraction est plus prompt à accepter sa contravention.
    - d’introduire l’éducation civique au primaire et au secondaire comme une discipline à part entière chargée d’inculquer dès le bas âges des valeurs sociales, une idéologie, une culture organisationnelle, une philosophie, un ordre social.
    - de dégager suffisamment nos voies afin d’imprimer un ordre pour tous les usagers de la route (trottoirs, passage pour piéton, espaces de stationnement, pistes cyclables pour les vélos et motos, voies pour autos, etc.). Il faut chasser tous ceux qui occupent les abords des routes, qu’ils rentrent dans les parcelles quitte à utiliser des vitres et panneaux pour la visibilité de leur entreprise.
    - de multiplier les panneaux de signalisation pour rendre nos routes plus parlant.
    - de désigner les routes à sens unique et les routes à doubles sens.
    - d’être strict sur la visite technique et l’assurance des véhicules. Être sans excuse pour les techniquement hors circuit.
    - d’instituer des possibilités de retrait et d’annulation de permis de conduire.

  • Le 1er août 2013 à 13:47, par Yaadga En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    La plus part des accident est dû au erreurs humaines mais l’étroitesse des routes aussi est en parti responsable et l’état est coupable.
    Prenons la route national n°1 par exemple.
    Le tronçon qui part du lycée Bethesda au carrefour de diamond cement même en tant que profane, je sais que la route ne respect pas les normes. En plus, elle n’est pas éclairée et est très mal balisée. Rien que la semaine passée, le tronçon a fait 3 mort et le Ministère ne dit rien.

  • Le 1er août 2013 à 21:57, par A T Grace En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    Il faut vraiment qu’on trouve d’abord une solution pour amener tous les burkinabé à prendre conscience de ce problème d’accident qui est plus qu’inquiétant !!!!Alors on pourra passer par l’étape de la sensibilisation afin de mettre tout un chacun face à sa propre image sur nos routes........

  • Le 2 août 2013 à 05:08, par Olga En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    Alcool ! Voilà la cause des accidents

  • Le 2 août 2013 à 19:10, par showbizz67 En réponse à : Accidents mortels au Burkina : Quelle solution ?

    que devient le chauffeur responsable de l accident ?? que risque le proprietaire du vehicule responsable de l accident ?? si la justice punissai les responsables peut etre que cela ferrai reflechir les autres

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