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28 juillet 2013 : Journée du Refus

Publié le jeudi 25 juillet 2013 à 21h56min

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28 juillet 2013 : Journée du Refus

Malgré le désaveu du Sénat par la majorité des burkinabè, le pouvoir de la 4ème république s’entête à sa mise en place. Ce sénat que le peuple a jugé inopportun, inutile, scélérat et de surcroit budgétivore et gabegique.

Pour justifier cette forfaiture, des arguments aussi fallacieux qu’incohérents ont été avancés par le CDP, assisté d’une horde de mendiants de postes de sénateurs. En fait d’arguments, il est fait cas entre autres du renforcement de la démocratie, de la représentativité de couches, du respect de la Constitution, de la mise en œuvre de recommandations du CCRP...Qu’en est –il en réalité ?

I. Des recommandations du CCRP et du respect de la Constitution

Il est vrai qu’en 2011, il a été mis en place un CCRP pour, soit dit-on réfléchir et proposer des réformes politiques. Ce sont des choses qui peuvent arriver. Mais rappelons qu’en fait de réformes politiques, en 2009, l’Assemblée nationale avait eu toute latitude pour proposer et voter des réformes. Qu’avaient-ils donc manqué de réformer, les députés et qu’il fallait rattraper au CCRP ?

Toujours est-il que ces concertations se sont tenues sans une partie du peuple, notamment l’opposition et plusieurs corporations socioprofessionnelles. A l’époque, au lieu de chercher à concilier les positions, le Ministre en charge des réformes avait préféré le bricolage, la fuite en avant sinon le remplissage. Et le résultat fut qu’à la grande surprise de tous, des partis non affiliés au CFOP, donc non membres de l’opposition se sont retrouvés là-bas au nom de celle-ci. (Et pourtant la loi sur le statut de l’opposition est claire !). Il s’agissait visiblement d’une usurpation de titre et qui se devait d’être sanctionnée comme telle, mais dans une république de juges acquis, on a trouvé le moyen de débouter le CFOP sous prétexte qu’il n’a pas intérêt à agir. Et aujourd’hui on s’étonne que l’opposition ne se sente pas concernée par le Sénat que l’on dit issu des résolutions de ce CCRP. Allez y comprendre !

Mais, ce qui est le plus grave avec ceux qui défendent l’idée du Sénat, c’est toute cette incohérence dans les propos que l’on ne cesse de nous servir. Et les honnêtes citoyens de conclure que même si ces gens (CDP et affidés) raisonnent encore, ils ne sont plus cohérents. Prenons juste un exemple.

Il avait été dit que les « recommandations consensuelles » du CCRP allaient être mises en œuvre et, que celles pour lesquelles il n’y avait pas de consensus, les choses allaient rester en l’état. Cette logique conduirait à la mise en place du Sénat, mais par contre, l’article 37 de la Constitution (qui n’a pas fait l’objet de consensus) resterait comme tel. Aujourd’hui, le CDP brandit les résolutions dites consensuelles du CCRP pour mettre en place le Sénat, alors qu’en ce qui concerne l’article 37, c’est le contraire des recommandations et c’est surtout le contraire des dispositions constitutionnelles qu’il veut imposer à notre peuple.

C’est ce qui nous conforte dans notre position que toutes ces manœuvres n’avaient d’autres visées que la modification de l’article 37. Et c’est du reste sans surprise que le Chef de l’Etat à l’issue des travaux du CCRP avait invité à continuer la réflexion, car en réalité ses "oreilles n’avaient pas entendu ce qu’il voulait entendre ».

II. Du renforcement de la démocratie et de la représentativité de certaines couches

Nous sommes étonnés que le pouvoir se rende subitement compte du mauvais visage de notre démocratie au point qu’une 2ème chambre viendrait à la parfaire. Les mêmes qui appellent de tous leurs vœux le Sénat, sont ceux la même qui nous ont toujours clamé l’exemplarité de notre démocratie et de nos institutions. Personne ne se rappelle qu’on ait mis en cause l’Assemblée nationale parce qu’elle était inopérante ou incompétente. Le seul reproche qui est fait à cette institution, c’est son caractère budgétivore. Et si tel était le cas, la meilleure formule serait de renforcer sa capacité en adjoignant aux groupes parlementaires les compétences nécessaires, surtout en expériences diverses.

Du reste, le renforcement de la démocratie, ce n’est pas une question de nombre de chambres. Notre parlement aura beau être composé de 2 voire 3 chambres, cela ne changera rien, tant qu’il n’y a pas une volonté de jouer conséquemment le jeu démocratique, tant que 90% des électeurs voteront sans savoir pour quoi, tant que des maires se promèneront le jour des élections avec des bulletins pré-paraphés, tant que de hautes autorités produisent du faux pour valider leur candidature, tant qu’une poigné de riz gras peut influencer le choix d’un électeur…

Enfin, en manque d’argument, le CDP ne trouve rien d’autre à dire que de clamer qu’il s’agit de représenter certaines couches afin que leur préoccupations soient mieux prises en compte. Tiens !

Ainsi nos honorable députés ne sont pas assez patriotes et dotés de sens de discernement pour défendre les intérêts de chaque burkinabè sans distinction ? Or ce que nous savons, c’est qu’un député est un élu de la République. Si le CDP en manque dans ses rangs, on a vu des députés interpeller le gouvernement sur des problèmes de la diaspora, des opérateurs économiques, des étudiants...

Et s’agissant des couches à représenter, voyez vous-mêmes :

- Les collectivités territoriales : il existe déjà l’AMBF (Association des Municipalités du Burkina Faso), cadre par excellence des Maires, qui est à notre avis plus indiquée et avisée pour recenser et soumettre ses préoccupation à l’Assemblée nationale. D’ailleurs il ya des maires à l’AN capables de bien traduire ces préoccupations ; mieux, il ya un cadre de concertations entre les Maires et les Députés. Si ces cadres de concertations ne peuvent pas régler les problèmes des collectivités, on imagine mal comment 39 conseillers bombardés sénateurs feront du coup l’affaire, comme s’il s’agissait de réaliser un miracle.

- Le patronat : il existe un cadre déjà qui est la rencontre gouvernement-secteur privé. A travers ce cadre, la plupart des préoccupations de ce patronat sont prises en compte. Du reste, certains membres du patronat sont des députés.

- La chefferie coutumière : les rois et chefs peuvent être consultés à tout moment. Ils font la politique et d’ailleurs ils sont au moins quatre à l’Assemblée nationale. En terme de représentativité cela fait 3,10% de l’Assemblée Nationale. C’est énorme car cela supposerait qu’ils sont au moins 441000 au Burkina !

Du reste si c’est juste pour 4 places au Sénat, il ya déjà au moins 4 chefs coutumiers à l’Assemblée nationale et rien ne les empêche d’être opérationnels. Si des élus ne le sont pas, ce ne sont pas des gens qu’on va "trier" par affinité qui le seront. Le Conseil Economique et Social est là pour nous rappeler que les élus ont plus le devoir et la conscience du compte-rendu.

- La diaspora : d’abord en ce qui la concerne, il n’y a que 4 représentants. Or au bas mot, il ya près de 14 000 000 de nos compatriotes qui sont à l’extérieur. Aussi, il est évident que les problèmes des burkinabè de New York sont différents de ceux de Niamey, Bouaké… C’est une représentativité inutile, infime et inefficace. La logique aurait voulu au moins un représentant par pays, du fait que les problèmes diffèrent d’un pays à l’autre. Pour ce qui les concerne, ils sont déjà en association et nous avons des consulats et des ambassades qui sont là pour eux aussi justement. Ou bien veut-on nous dire que les ambassades ne sont pas à mesure de traduire les besoins des burkinabé de l’extérieur et de les résoudre. Si tel est le cas, il faut révoquer ces ambassadeurs incapables. Aussi faut-il rappeler que les ambassadeurs organisent une fois par an une rencontre pour justement parler diplomatie mais aussi de la diaspora. Déjà ce sont des cadres qui nous coûtent, autant les valoriser.

- Les syndicats : voilà au moins des corporations qui n’ont pas besoin de sénateur pour les défendre. D’ailleurs il y a un cadre de concertation avec le gouvernement. Si on n’arrive pas à régler les problèmes à ce niveau, ce ne sont pas un ou deux sénateurs qui seront la solution.

-Des personnalités nommées par le président : le Président dispose déjà de larges pouvoirs pour nommer des ministres, des présidents d’institution valables, patriotes et conséquents. Il a un programme. A-t-il vraiment besoin de sénateurs ou d’autres serviteurs de la Nation pour réussir son programme. Si avec cette marge de manœuvre, il n’a pas su ou pu nommer les personnes qu’il faut, il répètera sûrement la même erreur avec les sénateurs. Et on imagine mal comment des gens qui mendient des postes de sénateur à longueur de journée à la télé et à la radio, seront utiles au peuple. D’ailleurs le Blaise COMPAORE joue lui-même sa crédibilité à travers ceux qu’il va nommer (si toute fois le sénat voit le jour). Car s’il faut juste nommer quelqu’un parce qu’il a participé au CCRP ou parce qu’il excelle dans le griottisme, il ya lieu de se poser des questions.

Comme on le voit, les arguments qui sont avancés ne tiennent pas, et nous semblons oublier que nous-mêmes (pour l’une des rares fois) avons donné des arguments aux sénégalais pour combattre leur Sénat. En effet, les sénégalais avaient dit à Wade que le Burkina Faso a expérimenté une 2ème chambre et ne l’avait pas trouvée utile. Qu’on ne nous dise surtout pas que le caractère délibérant du Sénat va changer quelque chose de fondamental par rapport à sa défunte ancêtre.

Pendant que l’on s’interroge sur les motivations réelles de cet entêtement, la réponse a fini par tomber le 6 juillet lors de la marche du CDP : la volonté de modifier l’article 37.

En effet, certains militants du CDP clament que pour modifier l’article 37, ils n’ont pas besoin du Sénat et que la majorité à l’Assemblée nationale suffisait. C’est malheureusement faux. Pour modifier l’article 37, il faut au CDP 97 députés sur les 127. Or les deux groupes ADJ et UPC font 30 députés. Avec la prise de position claire et ferme de l’ADF-RDA sur la question de l’article 37, toute issue y est bouchée.

La deuxième possibilité de modifier l’article 37 est la voie référendaire. Mais de ce coté, il y a d’énormes équations. La CENI, le climat social et surtout la CEDEAO.
Pour aller à un référendum, le temps presse déjà car selon les recommandations de la CEDEAO, on ne peut pas modifier la Constitution à la dernière année du mandat. Il resterait au CDP quelques 14 mois pour tenir. Si on déduit le temps qu’il faudra pour calmer la fronde anti-Sénat, la révision des listes électorales, il y a fort à parier que cette possibilité se dissipe également.

Aussi, il n’est pas certain que la CENI actuelle va accepter d’organiser un référendum sur l’article37. D’ailleurs, il se dit dans certains milieux qu’il est prévu une liquidation de la CENI au profit d’une organisation des élections par le MATS.
Il se trouverait que celle-ci (la CENI) ne leur facilite pas la tâche. Le ballon d’essai est déjà lancé avec les élections sénatoriales qui sont organisées par le MATS.

Toutes les possibilités étant presque bouchées pour modifier l’article 37, il ne reste que le Sénat. Le Congrès (Sénat + AN) comptera 127+89=216 membres. Or les décisions sont prises là-bas à la majorité absolu soit 109/216. Le CDP avec ses 70 députés, plus d’une trentaine (30) de sénateurs régionaux et les 29 acquis à nommer par le Chef de l’Etat, sortirait facilement vainqueur, bien sûr sans gloire !
On veut donc sacrifier 36 milliards juste pour modifier l’article 37, alors que pendant ce temps le peuple meurt de faim, les enfants n’ont pas d’écoles, les étudiants n’ont pas d’amphis et il ya 0,6 médecin pour 1000 burkinabè…

Nous avons une responsabilité historique : celle de mener ce combat.

En effet, ce régime opportuniste, qui a assassiné le Président Thomas SANKARA, canardé les Oumarou Clément OUEDRAOGO, Henri ZONGO et Boukary LENGANI, torturé à mort Boukari DABO, Guillaume SESSOUMA, brûlé Norbert ZONGO et ses compagnons et dont la seule prouesse est d’avoir réussi à berner le peuple à travers des mirages d’émergence et surtout, à nous placer derrière les autres nations, s’apprête à se jouer une fois de plus du peuple.

Heureusement, l’opposition a lu et compris son jeu !
Le clergé catholique a disséqué sa manœuvre et s’en est écartée !
Des syndicats vigilants ont décrypté sa stratégie et l’ont condamnée !
La très grande majorité de notre peuple sait maintenant qui est qui, qui veut faire quoi et pourquoi ?

Alors, il ne nous reste plus qu’à unir nos efforts pour conquérir notre liberté confisquée depuis si longtemps !

C’est pourquoi le Front des Forces Sociales (FFS) lance un appel à la mobilisation générale de tous ses militants et sympathisants, à tous les démocrates et patriotes, du pays pour que nous sortions toutes et tous massivement le 28 juillet pour rejeter le Sénat, pour refuser la modification de l’article 37, pour dire NON au pouvoir à vie !

Seule la lutte libère !

F.F.S., Parti de l’Avenir !

Pour le Bureau politique national,
Le Président National

Norbert Michel TIENDREBEOGO

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Vos commentaires

  • Le 25 juillet 2013 à 13:02, par citoyen En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    L’alternance, tout comme la liberté, est la première condition de l’humanité démocratique !

    CDPiste, il n’y a pas un éternel, ni un indispensable sur cette terre ! S’il n’y a pas un autre intellige

    • Le 25 juillet 2013 à 17:24 En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

      En France, un depute touche 3 fois le SMIG. Au Burkina un depute touche 27 fois le SMIG. Nos autorites sont dans de bonnes conditions a tel point qu’elles perdent contact avec la réalité. Un senat c’est pour donner l’occasion a d’autres personnes de s’enrichir sur le dos du peuple.

  • Le 25 juillet 2013 à 13:07, par citoyen En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    L’alternance, tout comme la liberté, est la première condition de l’humanité démocratique !

    CDPiste, il n’y a pas un éternel, ni un indispensable sur cette terre ! S’il n’y a pas un autre intelligent que Blaise, que les CDPistes se rangent et laissent d’autres passer.

  • Le 25 juillet 2013 à 14:56, par Shahid En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    L’analyse est propre comme beaucoup d’autres qui l’ont précédé pour fustiger cet entêtement à nous embarquer dans la mise en place de ce sénat. Dans toutes ces lectures de la situation nationale contre la manœuvre du régime en place, on sent une inspiration qui vient du fond de cœur. Merci tout simplement et en avant pour la lutte !

  • Le 25 juillet 2013 à 15:42, par le patriote En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Belle déclaration ! No comment ! Leur entêtement va les bouffer tous ! Qui tue par l’épée périra par l’épée ! Nous restons mobilisés comme le 29 juin passé !

    • Le 25 juillet 2013 à 18:24, par L’homme En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

      Il est mieux que Monsieur Blaise Compaoré, son Excellence qui ne me connaît pas bien sùr mais suis Burkinabè et vit ici, crée beaucoup d’emplois et augmente au moins considérablement les salaires. Il faut créer emploi vacances pour les élèves , étudiants y en a ailleurs dans d’autres pays et rémunérer au moins 60 000 F/mois. Les jeunes seront fier de vous.

  • Le 25 juillet 2013 à 17:25, par YEL PIAN En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    L’analyse ne souffre d’aucune ambiguïté.
    Pas besoin de torche pour voir le soleil.
    NON AU SENAT

  • Le 25 juillet 2013 à 17:26, par panga En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    MERCI POUR CETTE MARCHE DU 28 : LA PATRIE OU LA MORT CE SENAT MEME S’IL VA LE JOUR VA VITE DISPARAITRE AVEC SES GENITAIRE ET SES ADEPTES.

  • Le 25 juillet 2013 à 17:29, par panga En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Merci ! surtout pour votre lutte.
    C’est avant tout que pense préserver notre avenir et celui de nos enfants qu’on mène cette lutte, légitime laquelle lutte l’est

  • Le 25 juillet 2013 à 17:37, par panga En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Merci ! surtout pour votre lutte.
    C’est avant tout qu’on pense préserver notre avenir et celui de nos enfants qu’on mène cette lutte, légitime laquelle lutte l’est

  • Le 25 juillet 2013 à 17:38, par Pascal En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Moi je suis CDP, mais il faut être honnête avec soi-même et sa conscience, il faut abandonner cette histoire de SENAT pour privilégier la paix. A mon humble avis, c’est bon que le Président Blaise ne se représente plus aux élections de 2015 et que François aussi aille se reposer loin du pouvoir car façon cette histoire est en train de tourner comme une girouette j’ai bien peur que nous ne soyons pas loin de ce qui est arrivé à certains voisins de la sous région. Donc soyons sages et visionnaires car après 25 ans ce ne serait pas bon que nous laissions un mauvais nom dans l’histoire du Burkina.

  • Le 25 juillet 2013 à 17:53 En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Bien dit, les amis. On y va pour la lutte.

  • Le 25 juillet 2013 à 18:13, par belco En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Tout ca c’est bien et même très bien, maintenant que faites vous pour informer ceux qui ne comprennent pas ce langage ?????????? les commerçants, soudeurs, vendeuse de mangues, cultivateurs, gardiens, taximan, ......

    • Le 25 juillet 2013 à 22:03, par Neekré En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

      Oui Belko, tu as mis le doigt sur le problème. Comment allons nous faire pour ces gens là ? Sinon le T shirt, le paquet de sucre le billet de 1000 Frs vont continuer à diriger le Faso. Mais j’ai espoir. Le compte a rebours a commencé

  • Le 25 juillet 2013 à 18:19, par EmSAM En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Merci pour cet écrit qui ne souffre d’aucun débat ; tellement limpide et logique et rigoureux dans sa progression, ce texte met à nu les manoeuvres dilatoires et le raisonnement alambiqué du CDP sur le senat. Chers CDPistes, vous devriez en avoir honte de vouloir sacrifier 36 milliards juste pour sauter le verrou de l’article 37. Vous essayer de louvoyer pour le senat malheureusement le secret est découvert. Tous, sortons le 28 juillet pour dire non à ce projet chimérique qui n’ajoutera rien à notre démocratie. Non au senat, non au pouvoir ad vitam aternam.

  • Le 25 juillet 2013 à 19:05 En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Je ne suis pas d’accord quand on dit "Malgré le désaveu du Sénat par la majorité des burkinabè" sans s’appuyer sur des chiffres concrets.
    Merci

    • Le 25 juillet 2013 à 21:28 En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

      quand tu auras des chiffres, la messe de requiem pour ce régime sera dite. La preuve par 9 !

    • Le 25 juillet 2013 à 22:06, par Neekré En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

      Tu veux quel chiffre ? Tu veux le referendum ? Tu as peut être raison. Il fallait plutôt ecrire " malgré le desaveu du senat par la majorité des Burkinabés ECLAIRES", On se comprend donc.

  • Le 25 juillet 2013 à 19:13, par nbb En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    il veulent gerer le pays tel que le fait un roi dans un royaume. Le peuple doit rester vigilant.

  • Le 25 juillet 2013 à 21:25 En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Quelle représentativité ? combien de paysans pauvres, combien de chomeurs alors qu’ils sont des millions dans ce pays ? combien de personnes handicapées alors qu’ils sont des centaines de milliers ? combien d’instituteurs ? combien d’infirmiers qui vivent dans la misère et travaillent dans des conditions dignes des Misérables ? combien de millions de femmes qui font des kilomètres à pied pour récolter du bois, aller chercher 10 litres d’eau potable par jour ? combien de ... ? Bref, du bricolage à la sauce amère du CDP et des Compaoré. La prochaine indigestion de ce régime risque de lui être fatale car 2011, il a eu sa phase de coma profond...

  • Le 25 juillet 2013 à 21:40, par ZERBO CIBAL En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    Ah, quand on finit de lire des papiers de ce genre, on est rempli de bonheur. Heureusement qu’il reste encore des hommes dignes, cohérents, intègres et courageux au Faso. Gens du CDP, prenez acte de la rigueur de l’argumentation qui descend vos prétextes, un par un. Quand la fin est proche, on voit tous les signes, mais apparemment, seuls eux de l’autre Burkina, ne semblent rien voir...mais s’ils s’entêtent, ils verront bien et mieux, mais dans le regret.

  • Le 25 juillet 2013 à 23:06, par Marcos En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    A mon avis, la representativité des burkinabés de l’etranger au fameux Sénat n’a aucun sens d’autant plus que notre droit le plus legitime qui est le vote est bafoué.
    Pourquoi ètre representés dans une institution politique etant donné que le politic ignore notre vote,gage de la democratie.
    Ils(les dirigents politiques) ont déjà en mains les noms de ceux qui les ressemblent. Sinon 1 bon aventurier "burkinabé" au sens propre, à moins qu’on ne parle de democratie dans son pays de résidence,ne voudra se joindre à ce régime de mafia au burkina.Mais ça c’est mon avis (car je suis aussi aventurier),sibien que, de mème qu’au pays , il y’a de ces personnes à l’étranger qui priment leurs interèts(égoistes) au détriment des autres.
    Que Dieu se souvienne de notre chère patrie et que son integrité règne !

  • Le 26 juillet 2013 à 09:00, par tchièè En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    bel article !!!

    • Le 27 juillet 2013 à 13:28, par burkinbila En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

      j suis burkinabe et je sais ce que c’est que de galere malgres ses diplomes difficil c’est de chaumer. nous sommes des millier dans ce cas au.pays des hommes integres. que ceux st pour l senat reflechissent bcp car celui qui a faim n’est pas libre mais est pret a tt faire pour se liberer. a bon enttendeur salut

  • Le 26 juillet 2013 à 14:06, par PLACE DE LA REVOLUTION En réponse à : 28 juillet 2013 : Journée du Refus

    La date de l’élection sénatoriale coïncide comme un hasard à celle des présidentielles au Mali. ; Ou le monde entier attend avec un grand intérêt. Quelle stratégie !!!!!!!!!!!!!
    J’appel ici tous les vrais journalistes du BF a faire de la journée du 28 JUILLET un défit. Pour montre au monde entier que le peuple burkinabé ne veut pas SENA.
    Je vous demande de boycotté la couverture de la monarchissation du pouvoir et venir couvrir la marche des vrais opposants. Il est temps que la place de la révolution répond a son nom. J’invite alors le peuple a se rassembler après la marche a cette place de la victoire jusqu’au petit matin ou ils veillera avec ses artistes engagés. Chose a occupé le peuple de son avenir que de penser a une quelconque élection de sénateur

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