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Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

Publié le mardi 23 juillet 2013 à 20h14min

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Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

Actualité oblige au Faso ! La question du Sénat divise la classe politique burkinabè. A ce sujet nous avons approché le Secrétaire général de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), Adama Ouédraogo pour recueillir l’avis de son parti.

A l’issue des élections couplées du 02 décembre 2012, le parti d’Hermann Yaméogo occupe le deuxième rang dans la cité du Cavalier rouge, avec 24 conseillers. Et Adama Ouédraogo en est le président du groupe municipal UNDD à Koudougou. Il faut rappeler que dans le cadre des réformes politiques et institutionnelles, le parti de la « Panthère » a bel et bien pris part aux travaux du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). De ce fait, la « Panthère » avait approuvé certaines propositions dont celle portant création du Sénat. Selon lui, c’est d’ailleurs son parti qui a proposé la création du Sénat qui a fait l’objet de consensus des partis qui ont pris part audit CCRP. Ce qui a permis de modifier la Constitution afin de respecter les conclusions des travaux du CCRP.

En effet, depuis l’adoption de la loi portant organisation et fonctionnent de cette deuxième chambre parlementaire, certains partis de l’opposition n’ont cessé de crier leur opposition contre sa mise en œuvre. Voici ce qu’en pense Adama Ouédraogo : « ça nous fait mal de voir certains partis politiques faire un volte-face pour dire non au Sénat », a-t-il martelé. Sans donner de nom, Adama Ouédraogo s’indigne contre les partis qui, dès le départ ont accueilli favorablement la création du Sénat, mais se trouvant aujourd’hui hors de l’équipe gouvernementale, s’opposent à son effectivité. Pour lui, « cette attitude n’est pas digne d’un parti responsable qui prétend conquérir le pouvoir d’Etat ». En tout cas, dira-t-il, « nous, à l’UNDD, nous assumons notre responsabilité quant à la mise en place du Sénat ». Parce qu’il pense que le Sénat « est une opportunité que le peuple devrait saisir dans la mesure où il s’agit d’une nouvelle institution qu’il faut expérimenter et en faire un modèle ».

C’est pourquoi, face à la marche de l’opposition du 29 juin contre la mise en place du Sénat organisée par le Chef de file de l’opposition politique (CFOP) dans tout le pays, il réagit que : « cette partie de l’opposition qui manifeste a raté un rendez-vous avec l’histoire à l’occasion de l’invite du président du Faso pour les réformes institutionnelles ». Si son parti y a pris part, c’est parce « ces réformes entraient en droite ligne avec la vision de leur parti qui avait depuis un certain temps demandé une refondation à travers l’élaboration d’un document comprenant des propositions concrètes et claires ». C’est pourquoi, explique-t-il, « les raisons du refus des autres partis sont à rechercher dans leur incapacité qu’ils avaient à proposer quelque chose de concrète au CCRP ». Il conclut que « ces partis politiques sont responsables du mal que nous vivons aujourd’hui » parce que dit-il, « s’ils étaient là au CCRP, le cas du Sénat aurait été un point non consensuel ».

En outre, il trouve que la marche de l’opposition du 28 juillet prochain, jour des élections sénatoriales est une « provocation ». Et face à une telle situation si toutefois l’autorité refuserait de donner son aval à cette marche, il y aura désobéissance. Dans tous les cas, « cela n’empêchera pas les votes à Koudougou », à l’en croire. Et de lancer un appel à l’esprit patriotique des jeunes afin d’éviter tout débordement qui pourrait engendrer des casses. A l’entendre, un Etat d’exception serait encore plus coûteux au peuple que la mise en place du Sénat dont l’argument le plus brandi est son aspect budgétivore.

Par ailleurs, il a déploré l’attitude de ceux qui, à l’époque, pensaient que l’UNDD était allée au CCRP pour aider le parti majoritaire à modifier l’article 37. Au contraire, il trouve que la participation a été une chance pour la non-modification du fameux article 37. « L’UNDD par sa participation a pu empêcher la majorité de revenir sur les propositions non consensuelles », confie-t-il.

Aller vers une 5ème République

A en croire Adama Ouédraogo, cela fait six fois que la Constitution a été modifiée. Mais elle reste toujours confrontée à des contestations malgré que les dispositions soient prévues dans ladite loi fondamentale. Pourtant elle doit être la seule référence que d’ailleurs tout le monde doit respecter. Pour lui, si toutefois, l’actuelle Constitution ne répond plus aux attentes du peuple, il y a nécessité d’aller vers une 5ème République. L’UNDD estime que le peuple a déjà été instrumentalisé par rapport au Sénat sans savoir réellement ce qu’est véritablement le Sénat. Cependant, une sensibilisation est nécessaire afin de mieux expliquer l’importance de l’institution dans notre démocratie.

Car l’impression que les uns et les autres ont donnée, fait du Sénat un appareil budgétivore comme s’il y a de l’argent posé quelque part et alors on décide de prendre cet argent pour créer le Sénat au lieu de construire des écoles… Non, il s’agit des partenaires qui financent la création de nos institutions pour le renforcement de la démocratie. Si nous refusons le Sénat ces partenaires ne vont pas nous donner leur argent pour construire des écoles. En tout cas, l’un dans l’autre le quotidien du burkinabé ne va pas s’améliorer. La mise en place du Sénat pourrait être une opportunité d’emplois pour les jeunes selon le président du groupe municipal UNDD. Car, le Sénat à l’image de l’Assemblée nationale va recruter des travailleurs pour le fonctionnement notamment des agents de bureaux, des secrétaires, des chauffeurs… Pour clore ses propos, il demande à tous les Burkinabè le respect de la Constitution car c’est à ce seul prix qu’on pourra instaurer une véritable démocratie gage d’une cohésion sociale pour une paix durable.

Zanga Souleymane DAO
zangson87@gmail.com

L’Express du Faso

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Vos commentaires

  • Le 23 juillet 2013 à 22:07, par ABPI (Armée Burkinabè au Pouvoir dans l’Immédiat) En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Tout journaliste qui veut aborder des questions de sénat avec un défenseur du sénat doit au moins lui poser 2 questions. Le Pr Ibriga et els évèques ont soulever ces questions. je reste surpris que les journalistes n’ont jamais poser ces questions aux défenseurs du sénat. il s’agit de leur demander, si les raisons avancées par l’actuel parti au pouvoir pour justifier la suppression de la chambre des représentant en 2002 ne sont plus d’actualité : A ce sujet, les évêques et le Pr Ibriga ont noté que :
    21- Nous gardons en mémoire l’exposé des motifs du projet de loi ayant conduit à l’adoption de la loi constitutionnelle N°001-2002/AN du 22 janvier 2002 supprimant la Chambre des Représentants et dans lequel il était écrit :.

    « […] Après dix ans de fonctionnement régulier de nos institutions, notre processus démocratique a aujourd’hui atteint sa vitesse de croisière et l’assemblée nationale fait preuve d’une efficacité progressive incontestable.
    En outre, l’institution de la fonction publique parlementaire a permis aux députés de disposer d’un encadrement suffisant pour les aider à émettre des avis conséquents à l’occasion du travail législatif.
    Il importe également de noter que le Gouvernement, pour plus d’efficacité dans le travail législatif, s’est doté d’une commission technique de vérification des avant-projets de loi avec pour mission de procéder à un toilettage systématique et conséquent des textes des avant-projets de loi avant leur soumission au Conseil des Ministres puis éventuellement à l’Assemblée nationale.
    Enfin, l’expérience des parlements bicaméraux révèle une lourdeur administrative source de lenteur, en sus des coûts de fonctionnement très élevés pour les fragiles économies de nos Etats.
    Dans notre pays, l’option prise de lutter contre la pauvreté commande que nous tenions compte de la question des coûts tout en ne perdant pas de vue la nécessité d’élargir la base du débat démocratique […] »
    22- Aujourd’hui plus qu’hier, les arguments ayant présidé au rejet du bicaméralisme sonnent encore plus vrais au regard de la configuration donnée au Sénat et ce, d’autant plus qu’une telle configuration, contrairement au principe de sa création, n’a nullement fait l’objet d’une approbation consensuelle.

  • Le 23 juillet 2013 à 23:02, par El paysan En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Du courage pour votre senat.respecter aussi les autres partie politique meme sils etaient d’accord au debut le peuple n’en veut pas voila pourquoi ils ont recule puisqu’il aime le peuple.

  • Le 23 juillet 2013 à 23:13, par Kader En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Je ne comprends plus rien avec ces gens de l’UNDD Koudougou. Hier , c’est eux qui mettaient le feu à Koudougou, parce que opposé à tout ce qui est CDP. aujourd’hui , pour je sais quoi , ils passent de l’autre côté et parle de désobéissance. Ni opposition ni mouvance. Vraiment , la honte va nous tuer dans ce Faso.

  • Le 24 juillet 2013 à 01:04 En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    En avant donc pour la 5ème republique !

  • Le 24 juillet 2013 à 01:10 En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Bonjour,
    Quand vous regardez ce Monsieur,pensez vous qu’il sait de quoi on parle ?

    • Le 25 juillet 2013 à 11:46 En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

      Justement quand il dit que « La mise en place du Sénat pourrait être une opportunité d’emplois pour les jeunes…car, le Sénat à l’image de l’Assemblée nationale va recruter des travailleurs pour le fonctionnement notamment des agents de bureaux, des secrétaires, des chauffeurs », il ne sait même pas le personnel de ce prétendu sénat, en terme d’effectif ne va pas dépasser une bonne vingtaine de personnes. De surcroit, il n’est pas sur que le recrutement de ce personnel soit ouvert à tous les burkinabè sans discrimination (suivez mon regard…népotisme et clientélisme aidant). Alors qu’avec un budget de 36 milliards en six ans, le Burkina peut se créer des milliers d’emplois pour la jeunesse à travers plusieurs secteurs d’activités que chacun pourrait s’imaginer. On sent à travers ses propos qu’il n’est pas sincère et prêche pour sa chapelle oui.

      LPT.

  • Le 24 juillet 2013 à 02:38, par Filsdupaysan(KDG) En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Je te comprend ADAMA,c’est ton ventre qui t’interesse.Pense à ce que tes enfants te reprocheront même quand tu sera à l’audelà.Quand tu dis que si on ne met pas en place le senat les partenaires ne vont pas donner l’argent,je te rappelle que cet argent dont tu parles et presser d’avoir sous tes yeux et bientot sur ta langue est un prêt que tout les BURKINABÈ vont rembourser.Montre moi ce que ton soit disant senat va apporter comme croissance économique,amelioration du bien-être social....Sache que sa va consommer des millards qu’on aurait pû mettre dans l’éducation.De toute façon on est calé à KDG comme toi,on verra le 28.Envoyez tous les corps presents à KDG securiser.Je te rapide qu’ on a même pas peur d’eux.C’est sûr il yaura affronttement et ce qui arrivera arrivera.Bande de charagnard de rputains de merde.

    • Le 24 juillet 2013 à 09:11, par yes En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

      il faut cesser de croire que le senat devrait être un bâton magique pour régler tous les mots du peuple burkinabé. Filsdupysan, comme toi je sens que chacun voudrait se defouler à travers le furum alors qu’il aurait fallu mieux cadrer le débat pour se faire comprendre. cela participe de l’élevation du débat démocratique mon frère. les propos injuriers ne servent à rien et dénote plutôt une incapacité de convaincre. soyons convaincus et convainquants comme certains tentent de le faire, soyons démocrates. courage à tous !!!

  • Le 24 juillet 2013 à 06:08 En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    QUELLE INCONSCIENCE DE LA PART D’UN SG ; TOUS CEUX QUI ONT PARTICIPE AU CCRP ET REJETTE LE SENAT ONT COMPRIS QU’ILS ONT ETE TROMPES ; MEME L’EGLISE DIT QU’ELLE A ETE TROMPEE. L’ADF-RDA A RAISON DE NE PAS QUOTIONNER LA MISE EN PLACE DU SENAT ;

  • Le 24 juillet 2013 à 06:55, par fongnon lecibal En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    je vais demander aux journalistes d’avoir du respect pour leur lecteur !si vous voulez des interview,cherchez des personnes ressources.Meme herman yaméogo n’a plus de leçon a donné aux burkinabè a plus forte raison un vil secrétaire general de l’undd.toutes les associations du burkina valent mieu que ce parti qui pense que le quotiditien des burkinabè ne changera pas.

  • Le 24 juillet 2013 à 07:23, par CPI En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    J’ai honte de ses politiciens de Koudougou. Né faites pas la politique du ventre. soyez raisonnable. Les Burkinabè ne vous reconnaissent plus.

  • Le 24 juillet 2013 à 07:47, par kadhaf En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    C’est la preuve que le CDP, vous et les autres comme vous sont entrain de trahir le peuple qui avait fait confiance.M. le SG, vous insinuez que la création de cette institution est encore dictée par les fameux PTF qui, en principe, financent les priorités déterminées par les Etats bénéficiaires ?Ou alors, à l’image de votre parti, le gouvernement ne sait pas ce qui prioritaire pour ce pays ?Par ailleurs, si les PTF financent la création de ce machin(budgétivore en effet) qui va financer son fonctionnement ?C’est le peuple burkinabè, et le peuple a choisi de construire son pays à travers l’éducation, la santé, l’agriculture, l’emploi des jeunes, etc.Vous avec le CDP avez choisi de financer la construction vos duplex , mini-villas et célibatérium en donnant les miettes aux jeunes (en quête d’emplois) qui ne pourront pas se nourrir, se soigner et se loger.

  • Le 24 juillet 2013 à 08:10, par BEN En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Les gens de UNDD n’ont pas honte, mais l’histoire les rattraperas tôt ou tard,les tortues à doubles carapaces, malheur au à ceux qui trahissent le peuple pour leurs ventres .

  • Le 24 juillet 2013 à 08:47, par niouman En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    J’ai remarqué que les internautes s’en prennent toujours de façon virulente à ceux qui défendent la création du Sénat ou qui sont pour la révision de l’article 37. Nous sommes bien en démocratie et chacun peut bien donner son point de vue sur les questions d’actualité et nous devons le respecter tout en soutenant de façon courtoise le contraire.

  • Le 24 juillet 2013 à 09:45, par Badpress En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    - les votes du 28 juillet est une "provocation" selon Adama Zongo. De toutes les façons même si ces élections ont lieu ton UNDD n’aura aucun sénateur c’est ça qui est la vérité ;
    - à propos du sénat tu dis « est une opportunité que le peuple devrait saisir dans la mesure où il s’agit d’une nouvelle institution qu’il faut expérimenter et en faire un modèle ». que penses tu de la 2ème chambre que nous avons déjà expérimentée ? N’était-elle pas une opportunité pour le peuple burkinabé ou bien le peuple a changé ? Evitez de nous BLESSER encore. ça me fait très très mal au coeur tes propos. Mon Burkina est devenu un champ d’expérimentation tchrrrrrrrrrrr !!! vas dans village expérimenter le sénat et tu nous amènes les résultats encore tchrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 24 juillet 2013 à 10:30, par Pawamtoré En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Adama tout ce qu’on te démande c’est de démontrer en quoi le sénat nous sera utile avec des arguments digne d’un intellectuel et non de nous distraire.

  • Le 24 juillet 2013 à 10:42, par realiste En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    UN HOMME QUI N’EST PAS CAPABLE D’ASSUMER SA REVOLTE NE MERITE PAS QU’ON S’APITOIE SUR SON SORT. SEULE LA LUUTE LIBERE. ADAMA TU FAIS PITIE. ET JE SOUHAITE QUE TU CONTINUES DE SOUFFRIR DANS CE FASO.
    HONNI CELUI QUI ESSAIE PAS DE FAIRE MIEUX QUE SON PERE !!!!!!!.

  • Le 24 juillet 2013 à 10:53, par citoyen En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Acceptons les candidatures indépendantes, et la question du sénat n’est plus d’actualité !!!

    Un point, un trait !!!

    Même si Adama trouve que le Sénat est opportun pour une démocratie (cas des USA par exemple), personne ne le nie.. Mais en prenant le cas du Faso, où

    - même à 2 km de ouaga, tu trouveras nombre de villages qui n’ont pas d’accès à l’eau potable (un forage te coûte au trop 6 millions)
    - combien d’écoles sous paillotes existent (où serpents cohabitent avec les élèves)
    - les centres de santé sont des mouroirs (il faut être riche au Faso pour mieux se soigner)
    - les étudiants prennent des cours au SIAO (où des foires se tiennent à tout moment ; conséquences pas de cours continus, niveau bas).. Pas de bonnes conditions d’études. Il faut avoir les sous pour envoyer ton enfant à l’extérieur ou l’inscrire dans des universités privées. etc..

    Tous ces maux cités, ne sont pas à trouver aux USA.. Eux ils ont le minimum vital, c’est pour cela ils ont le sénat..

    Il faut que les défenseurs du sénat comprennent, que même si le sénat est idéal dans une démocratie, sa création pour le moment n’est pas opportun au Faso. Que le gouvernement travaille à répondre aux préoccupations urgentes du peuple, à lutter contre la corruption (vous trouvez normal que pour un pays pauvre comme le Faso, GUIRO, malgré son forfait, se la coule douce et ne s’inquiète de rien), la délinquance intellectuelle, la patrimonalisation du pouvoir (François n’est qu’un simple conseiller ; mais quelle influence n’a-t-il pas ; la plupart des ministres sont nommés par lui, c’est son clan.. Les marchés publics sont aux amis, etc...).. Des instituions existent, mais ne fonctionnent pas, acquises à la cause du pouvoir.. Que fait le CSC ? le Conseil constitutionnel qui valide des conneries à Téma Bokin, malgré les graves irrégularités (conséquence, le conseil municipal a du mal à se tenir)..

    Les maux qui minent le Faso sont énormes !!

    Alors chers défenseurs du sénat, ne construisez pas une maison sur une fondation fragile.. Recommandez d’abord à remédier à ces maux...

    Soyez objectif !

    Et insister sur le fait que toute bonne démocratie demande une alternance au pouvoir.. Pour comparer, il faut d’abord avoir vu une autre façon de faire.. 28 ans bientôt au pouvoir, c’est trop !! Celui qui ne voyage pas, comment peut-il savoir qu’ailleurs c’est comme ça, pour dire que chez lui c’est mieux ou pas..

    Alors peuple du Faso, la lutte de l’alternance est noble !

    S’il n’y a pas de garçons au CDP, à part Blaise, alors que le CDP ferme à partir de 2015... à part Dieu, il n’y a pas d’indispensable...

    Webmaster, suis courtois, laisse passer.

  • Le 24 juillet 2013 à 11:24, par le sahélien En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Il y’a mieux à faire en matière de création d’emploi que de créer une institution gérératrice de pertes à tous les niveaux.

  • Le 24 juillet 2013 à 11:30, par humm En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Soutien à l’undd qui constitue aujourd’hui une force de proposition au BF n’en déplaise à ses détracteurs. Pour la REPUBLIQUE ayons le courage de dire plutôt non à ceux qui veulent installer le capitalisme pur et dur en 2015. suivez mon regard vers les apprenti.......

  • Le 24 juillet 2013 à 11:36, par Burkimbi En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Une 5ième république signifie remettre tout à plat et répartir de zéro. Donc possibilité pour BC de se présenter en 2015 et de faire autant de mandats que ce que la nouvelle constitution lui permettrait de faire. On ne veux pas de ça au Faso. On reparlera de la 5ieme république quand BC partira.

  • Le 24 juillet 2013 à 15:04, par Bouki En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Adama il faut elever ton niveau dans le débat sur la mise en place du SENAT. Tu parle comme si tu étais sous les maguiers au bords du pont en train de manger le poulet et boire la brakina avec l’argent des parcelles vendu au secteur N°9. Suis mon regard. Il faut apporter de vrai reflexion de Burkinabè vivant les réalités. Tu fais honte à KDG. Cette ville doit commencer à chercher de nouveau leader car la bande à Herman est avec le ver dans le fruit. Please Webmaster.

  • Le 24 juillet 2013 à 15:18, par Le Citoyen En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Pourquoi avez-vous créé un parti alors ? Pour sauver les Burkinabè ou pour vous enrichir ? Pour sûr ce n’est pas la première raison ; c’est simplement ridicule !

    • Le 25 juillet 2013 à 11:22, par Gjau En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

      Je ne crois pas à la sincérité de mr yameogo quand il dit que le sénat va permettre de recruter des travailleurs pour son fonctionnement notamment des agents de bureaux des secrétaires et des chauffeurs. Il faut qu’il sache que le sénat va ruiner nos pauvres ressources au détriment des emplois dont il parle. Les motifs qui ont prévalu à la suppression de la deuxième chambre sont toujours d’actualité au regard des revendications sociales qui s’accroissent de jours en jours.On ne peut pas l’empêcher de rêver d’une cinquième république, mais cette cinquième république ne pourra pas résoudre la quête d’une vraie démocratie et d’une bonne gouvernance que le peuple est entrain de réclamer. C’est la seule alternative possible pour sauver notre pays du chaos et des orages sociales qui pointent à l’horizon 2014-2015 .

      • Le 6 août 2013 à 15:48, par saw.el En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

        tu n’a pas bien lu Mr YAMEOGO.Il explique qu’en fait le financement du fonctionnement du sénat sera assuré par des fonds extérieurs donc nos pauvres ressources ne seront pas affectées cher ami.il faudra chercher à comprendre les raisons profondes qui ont entrainées la suppression de la deuxième chambre à l’époque et les motivations actuelles pour sa résurrection et ne pas faire une lecture superficielle qui va sans doute déboucher à des conclusions non pertinentes et donc non constructives

  • Le 25 juillet 2013 à 08:52, par Le Jamaicain En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    Salut le frère de l’UNDD,s’il te plait il faut t’aligner derrière l’opposition car la victoire est proche car comme le disait le capitaine Thomas Sankara que la ou il y’a le désespoir s’élève la victoire des persévérants.

  • Le 6 août 2013 à 12:59, par s.eliash En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    je pense que à travers les explications données par le SG la mise en place du Sénat sera faciliter par les partenaires financiers.donc c’est vraiment de manière réfléchi que ceux qui luttent pour sa mise en place car cela permettra non seulement de consolider les partenariats mais également va contribuer à l’amélioration de la démocratie au Burkina

  • Le 6 août 2013 à 14:58, par s.eliash En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    je pense qu’ à travers les explications données par le SG la mise en place du Sénat sera faciliter par les partenaires financiers.donc c’est vraiment de manière réfléchi que ceux qui luttent pour sa mise en place car cela permettra non seulement de consolider les partenariats mais également va contribuer à l’amélioration de la démocratie au Burkina

  • Le 6 août 2013 à 15:34, par saw.el En réponse à : Adama Ouédraogo, secrétaire général de UNDD Koudougou : « Sénat ou pas, le quotidien du Burkinabè ne changera pas demain »

    je pense qu’ à travers les explications données par le SG la mise en place du Sénat sera faciliter par les partenaires financiers.donc c’est vraiment de manière réfléchi que ceux qui luttent pour sa mise en place car cela permettra non seulement de consolider les partenariats mais également va contribuer à l’amélioration de la démocratie au Burkina

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