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Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

Publié le mercredi 17 juillet 2013 à 22h32min

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Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

Des journalistes des médias publics burkinabè ont manifesté à Bobo-Dioulasso, le mardi 16 juin 2013. Conformément au mot d’ordre du Syndicat national des travailleurs de l’information et de la communication (SYNATIC), ils étaient environ une cinquantaine de journalistes à participer au sit-in à Sya.

« Arrêt de l’immixtion des autorités dans le traitement de l’information, la vie chère, le statut particulier » sont entre autres des raisons qui ont amené des journalistes des médias publics burkinabè au sit-in.

A Bobo-Dioulasso, environ une cinquantaine d’entre eux ont participé au sit-in, devant le gouvernorat des Hauts-Bassins. De 7 heures à 10 heures, ceux qui ont pour travail de collecter, de traiter et de diffuser l’information ont plaidé pour leur cause.

Une fois n’est pas coutume, la majorité des journalistes des Editions Sidwaya et de la RTB2 étaient en sit-in selon Paul Rabalyan Ouedraogo, secrétaire à l’organisation du Synatic/Hauts-Bassins. Vers 9 heures, bien avant la remise du message au gouverneur Joseph Nébilma Bakouan, l’ambiance était plutôt estudiantine agrémentée par une ambiance musicale.

A l’adresse des autorités, les journalistes plaidaient pour l’arrêt de l’immixtion de leur ministère de tutelle dans le traitement de l’information, pour une revalorisation salariale, pour l’obtention d’un statut particulier...

Au gouverneur Joseph Nébilma Bakouan, Mahamadou Tiegna, du comité Synatic des Hauts-bassins a fait cas des conditions de travail difficiles des journalistes du public, contraints à ne voir que : « la beauté des cravates de nos autorités ».

A nouvelle ère, nouvelle méthode selon toujours Mahamadou Tiégna qui ajoute : « nous refusons qu’ils fassent du sabotage de travail, leur sport favori au nom de vieux réflexes éculés dignes d’une époque révolue à jamais », en parlant de l’immixtion décriée des autorités burkinabè dans les médias public. Qu’à cela ne tienne, lui et ses collègues ont remis leur message au gouverneur avec bon espoir qu’il parviendra à bon port. Et surtout qu’on les écoutera.

Ousséni BANCE

Lefaso.

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Vos commentaires

  • Le 17 juillet 2013 à 09:51, par el matador En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    cé quoi encor ! cette histoir d statut particulier . NOUS nous reclamons , statut exceptionnel . TRAITON TOU LE MOND D LA MEM MANIER CE TOU E LE PROBLEM EST RESOLU

  • Le 17 juillet 2013 à 10:13 En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    Après les perles du BEPC et du BAC, nous avons maintenant les perles du Supérieur. Car, pour moi, les propos de KOUANDA et de TRAORE ne sont ni plus ni moins que des perles ! Soutenir que le sénat est prioritaire aux problèmes existentiels des burkinabè et traiter ses collaborateurs de menteurs sans aucune diplomatie ne sont rien d’autre que des perles, car impensables sous d’autres cieux.

  • Le 17 juillet 2013 à 10:51, par BURKIMBILA En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    Il y’a incontestablement de la censure et du trucage dans les médias publics. Tous les précédents intervenants dans ce forum sont passés à côté de la réalité des faits.

    En effet, par crainte de la hiérarchie, les agents pratiquent de l’auto-censure. On ne vous dira pas directement de faire ça ou ça. C’est comme ce qu’on voit souvent dans les films. Quand le commanditaire d’un crime veut donner des ordres de passer à l’acte, il ne dit pas d’aller tuer X ou Y. IL dit tout simplement : Vous savez ce qui vous reste à faire. Et la suite on le connaît.

    Dans les médias publics, c’est exactement la même chose qui se passe. Le ministre ou son SG n’a pas besoin de dire de manière explicite de biffer tel passage de tel reportage. Ils ont toujours eu des expressions qui vous obligent à agir dans le sens qu’ils veulent sans qu’ils ne soient obligés de le dire de manière directe, claire.
    Ainsi, celui qui s’hasarde à laisser passer des infos qui compromettent le régime se verra sanctionner de manière indirecte : plus de mission à l’étranger pour toi, plus de promotion à des poste de responsabilité, perte de son poste de responsabilité, etc.)… La chose est faite de manière subtile qu’on ne pourra voir le lien avec les agissements de l’agent incriminé.

    Demander au DG de la RTB à savoir comment se fait le choix des agents pour les missions à l’étranger. Aucun critère objectif. Vous remarquerai que c’est pratiquement toujours les mêmes, à quelques exceptions près. La misère que vivent les agents des médias publics les obligent à jouer au lèche-botte au près des puissants du moment. C’est ça la réalité.

    • Le 17 juillet 2013 à 12:02 En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

      Monsieur BURKIMBILA, votre témoignage est vraiment édifiant. Je crois que si les agents d’une façon générale demandent de meilleures conditions de travail, cela passe inévitablement par l’assainissement du climat de travail. Le phénomène existe dans tous les ministères hélas, et c’est l’occasion de le dénoncer afin que dans nos institutions, il y ait beaucoup plus d’équité et de professionnalisme. Nous devrons même l’inclure dans nos revendications afin qu’il y ait plus de transparence dans la gestion des missions qui sont devenus aussi un véritable marché dans les ministères. l’Inspection d’Etat devrait visiter le secteur des missions pour attirer l’attention des gouvernants. Il est inconcevable, que dans une boite de 30 personnes, 1 seul individu accumule à lui seul plus de 15 jours de missions par le mois. et cela toute l’année. S’il est indispensable que ça, alors qu’on créé un ministère des indispensables ! C’est toujours les mêmes qui sortent et les mêmes qui lisent les journaux à moins que....

      • Le 18 juillet 2013 à 16:11, par jelgel En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

        Vous parler des IGS !mais c’est pareil après leurs missions on les fait boire et bouffer des poulets( de retour des regions )et parfois les 4x4 pleins de gras beliers surtout au Sahel ici !seuls les agents en lutte s’en sortirons. dans les services tu ne peux avoir des missions que si au retour tu ramènes des cadeaux a ton directeur ! il faut se plier si non on te met en quarantaine ! aujourd’hui les jeunes refugent la lutte et chacun est pret a se soumettre

        • Le 18 juillet 2013 à 20:31, par Burkimbila En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

          Mon frère, je ne parle pas de ces petites missions. Je parle des missions hors du pays. A la rtb, une mission a l’etranger rapporte plus que tu ne peux l’imaginer.

    • Le 17 juillet 2013 à 12:08 En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

      Monsieur BURKIMBILA, ce phénomène existe dans tous les secteurs d’activité. Le régime actuel a fait du clientélisme son fondement. Pour l’éradiquer, il faut le changement. Il n’y a pas une autre solution

  • Le 17 juillet 2013 à 11:33, par C2C En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    merci espérons que le message passera auprès de nos dictateurs du CDP !!

  • Le 17 juillet 2013 à 13:11, par karsamba En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    FELICITATIONS ON VOUS SOUTIENT

  • Le 17 juillet 2013 à 15:20, par Lassa En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    Les gars des médias étaient assis et ils regardent les autres lutter vous penser que ki va lutter pour vous. Restez assis vous verrez. A cause de petits avantages de quelques journaliste acquis vous donnez chaque fois l’impression que ça va. seule la lutte paye.

  • Le 17 juillet 2013 à 23:12, par AGIR EN AMONT En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    Bien dit BURKIMBILA. Et c’est ça le drame. Regarde autour du cdp, ce sont des agents qui ont été traumatisés par le régime qui finis par fléchir. C’est leur tactique depuis plus de 20 ans. C’est leur supposant intelligence comme ça. On te matte moralement. Certains quand vous les voyez dans leur poste de responsabilité, tu te demandes s’ils valent mieux que les prostituées qui rotent les rues de ouaga chaque nuit. Que Dieu nous protège. En avant les communicateurs, je vous soutient totalement.

  • Le 18 juillet 2013 à 09:49, par pire gouvernement du burkina En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    on vous soutient et il faut que les autorités comprennent que plus rien ne sera comme avant,c’est la somme des frustrations que les agents subissent qui vous fera partir, le pays appartient à nous tous, on censure les médias et on sort dire que les marches ne vous empêchent pas de dormir, ok , dormez puisque la souffrance du peuple ne vous dit rien, vous êtes habitués à manger les fruits de votre mendicité, si bien que vous oubliez, dormez,j’avoue que quand je vois le ministre alain edouard gesrticuler , j’ai honte de ce gouvernement approximatif et médiocre, le changement est amorcé et nil ne pourra gagné un combat contre un peuple décidé à changer les choses, recrutez 100000 policiers par an , c’est eux qui vous botteront ve cul un jour, ils sont des burkinabès et ils ont des parents, ce ne sont pas des robots, une grève de 24 heures de tous les syndicats et on verra si les policiers iront chercher les gens pour venir travailler

  • Le 18 juillet 2013 à 11:16 En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    Félicitations aux journalistes !

  • Le 22 juillet 2013 à 15:23, par Sidpawalimdé En réponse à : Sit-in SYNATIC : Bobo dans le mouvement

    Au regard de cette mobilisation, on a l’impression que la presse se réveil enfin. C’est le contraire de cet engagement que le Directeur régionale l’édition Sidwaya de Tenkodogo nous a donné à constater le 20.07.2013 à l’occasion de la marche de la CCVC. Il à osé menacer une stagiaire qui y est venue satisfaire sa curiosité journalistique. Les menaces étaient si fortes avec des propos mal sains que cette dernière a fini par éclater en sanglot au milieu de la foule qui attristé par sont sort à voulue mieux comprendre. Pour vous dire que souvent, des énergumènes nommés à des postes de responsabilité se croient tout permis dans ce pays. Ailleurs, si on accuse le pouvoir exécutif de s’attaquer au 4e pouvoir, ici, c’est les parvenus de journalistes qui deviennent un obstacle à la liberté de la presse. Que les hommes de médiat en prennent connaissance et que le politique réagit face à ces genres d’individus qui ternissent l’image des gentilles et honnêtes hommes

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