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Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

Publié le lundi 8 juillet 2013 à 21h33min

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       Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

Va-t-on vers un apaisement de la situation entre le Ministre de la Justice, Dramane Yaméogo et les syndicats des magistrats qui avaient même exigé la démission de ce dernier ? Difficile d’y répondre par l’affirmative mais tout porte à croire que les choses évoluent dans ce sens. C’est ce qu’ont affirmé certains responsables de syndicats de magistrats à la sortie du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) qui s’est tenu ce lundi 8 juillet 2013 sous la présidence du Chef de l’Etat, Blaise Compaoré.

Les torchons semblent avoir cessé de brûler entre Dramane Yaméogo et les magistrats. Interrogés sur la question, des responsables de syndicats de magistrats ont laissé entendre que la situation se normalise.

« Par rapport au départ du ministre de la justice, il n’appartient pas à un syndicat de s’ingérer dans les affaires de l’exécutif.

Au niveau de la Justice, nous avons un sens élevé de l’Etat et il ne faut pas chercher à bloquer le fonctionnement de l’Etat. Cette question, de notre avis, était négociable.

Les magistrats et leur linge sale

Il était un point pour nous de protester vigoureusement contre l’inexécution constatée et pour l’indépendance de la justice », a laissé entendre Valery Jean-Prosper Silga, secrétaire général adjoint du Syndicat autonome des magistrats burkinabè (SAMAB).

Même son de cloche du côté du Syndicat burkinabè des magistrats (SMB). « Si la revendication sur la démission du ministre est maintenue, nous concédons de travailler avec lui jusqu’à ce qu’on le fasse partir.

Nous nous sommes déjà accordés sur ce point. Mais nous allons tout de même délibérer sur la question dans les jours à venir. Quoiqu’on dise, nous avons besoin d’un ministre de la justice qui veut lutter contre la corruption au sein de la justice.
Nous estimons, au regard des ambitions actuelles du ministre de la justice, abstraction faite de ce qu’il a pu jouer comme rôle dans la magistrature de par le passé, nous pouvons lui faire confiance.

Et la décision qui pourrait sortir est que nous puissions travailler avec lui pour l’avenir », a ajouté Karfa Gnanou, secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistrats (SBM).

Karfa Gnanou, secrétaire général du Syndicat burkinabè des magistratsCette décision des syndicats est surtout motivée par les engagements du ministre Dramane Yaméogo d’œuvrer à l’indépendance de la justice. « Le ministre de la justice a réaffirmé son attachement à l’indépendance de la justice, il a aussi dit que les éléments qu’il avait évoqués lors de la conférence de presse n’avaient rien à avoir avec son intention de porter atteinte à l’indépendance de la justice », a ajouté Karfa Gnanou. Cela a suffi pour convaincre les syndicats de prendre part aux travaux du CSM au cours desquels ils ont parlé des affectations des magistrats, des nominations aux Hautes cours de Justice. « Les propositions de nomination faites par le ministre de la justice par rapport aux affectations d’un certain nombre de magistrats dans certaines juridictions ont été adoptées. Le CSM a fait des propositions de nomination pour les hautes cours à savoir la Cour de cassation, le Conseil d’Etat », a indiqué Valery Jean-Prosper Silga.

Un nouveau magistrat intègre la grande famille

Un nouveau magistrat intègre la grande familleLe Conseil s’est aussi penché sur les textes relatifs au statut de la magistrature. « Nous sommes dans une phase où des textes sont en cours d’adoption. Lesquels textes doivent être en mesure de renforcer de façon plus accrue l’indépendance de la justice.

Nous avons juste rappelé un certain nombre de choses et avons demandé qu’un agenda clair soit établi pour l’adoption de ces textes. Il faut rappeler que ces textes sont en liaison avec les engagements du gouvernement pris au cours de sa rencontre avec les syndicats
de faire adopter les textes relatifs au statut de la magistrature à savoir la loi sur le statut de la magistrature, celle sur le CSM et leurs textes d’application. Nous donc demandé qu’il y ait la date planch
er du 30 juin 2014 à l’esprit », a souligné Karfa Gnanou.

Après rencontre, Adelphe Sanou, magistrat nouvellement sorti de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) a intégré la grande famille des magistrats.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 juillet 2013 à 22:10, par le rire En réponse à : CSM 2013 : Vers un aplanissement des divergences

    Tout ce bruit pour ce résultat ?
    J’ai toujours dit de se méfier de ces magistrats sans couilles !
    N’importe quoi .

  • Le 8 juillet 2013 à 22:22, par Vigilance En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    A yayaiiiiiiii..... Donc il n’ont pas eu la tete du ga ?

  • Le 8 juillet 2013 à 22:28 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    ils sont les mêmes ministres et magistrats

  • Le 8 juillet 2013 à 22:31, par Fiè En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Alors pourquoi ce nouveau magistrat est seul ? Eclairez moi

    • Le 9 juillet 2013 à 09:10 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

      En rappel, mon frère Fiè, lors du recrutement du concours de la magistrature session de 2011, il y avait eu un seul admis. C’est ce lauréat de la promotion 2011-2013 de l’ENAM qui vient d’intégrer la famille des magistrats comme l’a écrit le journaliste. Merci

    • Le 9 juillet 2013 à 09:33, par Albelo le Juriste En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

      Mr Fiè, ce nouveau magistrat est seul, parce qu’il était le seul admis en 2011 au Concours de la Magistrature (c’était l’année pendant laquelle il y avait eu des présomptions de fraude pendant le concours). Aussi, les notes n’étaient pas fameuses (les candidats n’ont pas eu la moyenne requise pour être déclaré admis). Voilà pourquoi, il était le seul admis dans la magistrature en 2011.

  • Le 8 juillet 2013 à 22:41, par Fiè En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Lutter contre la corruption dans justice sera dur. Nous attendons soit un dementi soit une plainte pour diffamation dans la tenebreuse affaire de corruption de l ex president TGI et du CB a banfora. Le dossier GUIRO.

  • Le 8 juillet 2013 à 22:58, par if En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    C’est ça un syndicat responsable soucieux de l’avenir de la profession et de la carrière de ses militants. Il ne faut être en và en guerre et vouloir avancé dans ses objectifs. BRAVO A VOUS ET PARTAGER VOTRE EXPERIENCE AVEC D’AUTRES....

  • Le 8 juillet 2013 à 23:47, par RDV 2015 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Voici des syndicats qui ont déjà change de discours a l’issu des propos démagogiques du Ministre et du Président. Voulez-vous nous dire sérieusement que notre justice se porte bien a tel point que vous faites allégeance a Blaise et Dramane ? Pauvres syndicats de magistrats ! on vous a encore corrompu facilement par des promesse de relecture du statut de la magistrature a laquelle vous entrevoyez une augmentation de votre salaire, apres vous avoir cousu la bouche en 2011 par une hausse de traitement suite a la crise militaire. Sachez que vous êtes aussi responsable de cette justice pourrie qui refuse de rendre justice (Norbert Zongo, Guiro, ...) . un peu de respect pour le peuple.

  • Le 9 juillet 2013 à 02:44, par انصار بوركينا@Ançar Burkina En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Je note du fait de l’existence de 2 syndicats ( SMB et SAMAB ) que le monde de la magistrature n’est pas uni qu’est ce qui oppose ces deux syndicats ? Est-ce les dégâts collatéraux de la lutte pouvoir vs opposition ?. Éclairez ma lanterne svp.

    • Le 10 juillet 2013 à 08:43, par Minnayi En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

      Salut cher ami, il n’y a pas que 2 syndicats dans la magistrature, il y en a 3 : le SAMAB, le SMB et le SBM. Mais seuls les responsables desdits syndicats peuvent mieux éclairer votre lanterne sur cette division. En tout état de cause, cette division a été confirmée sous l’ère des "magistrats acquis et non acquis" du ministre de la justice de l’époque. Ce ex-ministre n’est autre que l’honorable député du nord dont sa candidature aux législatives avait fait l’objet de contestation en justice mais sans succès.

  • Le 9 juillet 2013 à 06:22, par Reveil En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    les magistrats se sont montres plus corrompus que le ministre.
    la justice n aura plus jamais d independance car on nommerra
    toujours les magistrats pour manipuler ses pauvres. rassussurez vous,
    s il n ya plus de niveau superieur pour nommer un magistrat
    afin d acheter sa dignite, on remplira maison de la monnaie des DG de
    la douane du pauvre BF.

  • Le 9 juillet 2013 à 07:23 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Les différents Syndicats des Magistrats à travers leurs Représentants de mon avis, n’ont pas tord de relever les déclarations de SE Mr. Le Ministre de la Justice ; déclarations qui apparemment, semblent manifester un recul de sa part face au levée de bouclier des Magistrats probes qui refusent ce que leurs aînés ont longtemps toléré. Cependant, je les inviterai à plus de discernement car en politique, "tous les superfuges sont autorisées. En effet, constatant la naïveté des burkinabé et la légèreté des Gouvernés du pays (les burkinabé font toujours beaucoup confiance), il suffit de dire aujourd’hui et de déclarer demain une fois le but atteint, "de n’avoir jamais dit ceci ou cela". C’est sur la base de cette Technique que l’Equipe en place aujourd’hui, et ce depuis 1987, a su se jouer des burkinabé. Je ne serai pas étonné que sous peu, une fois que le Pouvoir avec à sa tête A.Y.B., principale Organisateur des coups fourrés en préparation ainsi que le Ministre YAMEOGO, une fois leur but atteint, déclarent n’avoir jamais dit ceci ou cela.
    En cas de cas et, suivant la logique de vouloir avancer, quelques personnes pourraient être lâchées. Par exemple le monsieur de la Sbnaf (la structure qui a saisi cet Or qui a disparu) pourrait être lâché et sacrifié à l’Autel de la Politique. Pour peu que son écartement ne compromette certaines personnes qui vraisemblablement ont participé à la dissipation du bien saisi. Et si, au pire des cas il s’autorise à parler, qu’il fasse l’objet de ceux qui, emprisonnés, ont été liquidés d’une façon ou d’une autre.
    Mon souci, c’est que l’Indépendance de la Justice soit rétablie et garantie. Tenez ! des échanges avec des Chargés de la Défense et des gens dans la rue mon fait relever ceci, je cite : 1/- Tant que je peux ne plu plaider devant nos Tribunaux, je n’hésiterais pas. Je préfère les règlements des Contentieux à l’amiable ; 2/- Mieux vaut s’entendre avec son adversaire que de vous trimbaler devant les Tribunaux dans ce pays. Les Jeunes Magistrats sont si gourmands qu’on n’est sûr de rien. Ils sont pressés de s’enrichir par tous les moyens. Alors Messieurs les Magistrats ! Que pensez-vous de telles déclarations ? Où est donc la Liberté de la Justice ? La corruption existe bel et bien au sein de la Justice qu’il faudrait extirper. Et le Sieur D.Y. en sait quelque chose. Cependant, je pensais que ses quelques années d’éloignement lui auraient permis de se raviser et de revenir à ce qu’il avait appris jadis sur les bancs de l’Université. Malheureusement, "On chasse le Naturel et il revient au galop.

  • Le 9 juillet 2013 à 07:47, par konzoé nifou En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    J’avais dit quoi sur ce forum ? Quil nyaura rien sous le soleil avec ces gens .
    Les voilà tout nus . Ils nous disent que ce n’est pas à eux de demander la démission d’un ministre ... Mais ils signent donc des déclarations sans les lire ? Honte à vous messieurs !

    • Le 9 juillet 2013 à 10:15, par un cibal En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

      nous les burkinabé intègres nous savons que nous ne pouvons pas compter sur cette justice. Alors les CIBALS préparont nos balais pour le grand nettoyage.

    • Le 9 juillet 2013 à 10:53 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

      En prenant l’opinion publique à témoin, que voulaient-ils nous dire ? Prochainement, épargnez-nous de vos salamalecs, car vous n’êtes pas crédibles. Si vous étiez soucieux de la bonne santé de la justice, vous auriez pu nous donner une suite tendant vers çà. Vous rencontrez le Chef de l’État, il vous promet quelque chose, et zut, les réclamations dans les tiroirs et on circule. En quoi êtes vous différents des corrompus, car eux aussi, après des espèces sonnantes et trébuchantes, et zut, les dossiers dans les tiroirs.

  • Le 9 juillet 2013 à 09:57, par Lakbé En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Si tu te plains, le gouvernement t’arrose et tu te tais, ainsi marche et marchera toujours le CDP.

  • Le 9 juillet 2013 à 10:01, par Tenko En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    SEM Blaise Compaoré est un grand Monsieur tres calme mais attentif. C’est un rassembleur et avec toutes ses qualités, il pourra reconcilier le ministre Yameogo et les syndicats des magistrats reunis. Bon vent au Blaiso.

  • Le 9 juillet 2013 à 10:11, par Leprince En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    En voilà des manières ! Vous écrivez noir sur blanc que vous voulez la démission pure et simple et la comparution de votre ministre devant la justice, et au détour d’un CSM et des promesses juteuses vous vous dédisez. Nous savions pertinemment qu’on ne pouvait pas compter sur vous. Dites clairement que vous êtes là juste pour vos intérêts et non pour celui du peuple. C’est bon, on a tout compris. Mais de grâce respectez-nous, ne vous moquez pas de nous !

  • Le 9 juillet 2013 à 10:41, par La VERDAD En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Les hommes ont bien dissimulé des gros sous sous leurs tissus noirs que personne n’en parle, mèm pas lè journalistes qui n’écrivent que contre les faibles et là où ils ont interèt, Champi !!! les journalistes ont peur d’en parlé sauf lè avocats qui ont eu le courage de l’évoqué. Il est bien question de CORRUPTION à la justice : dans l’affaire de 23kg d’Or où les faits sont taitus ; l’histoire des 180 millions où des magistrats ripoux ont bien soupé ; à Banfora un deal entre un magistrat (3 briques) et un gendarme(Mercedes), on balaie tout ça, pour nous parler de salle INDEPENDANCE et pour finir de statut. Honte à vous !

  • Le 9 juillet 2013 à 10:42 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Nous les avons soutenu croyant qu’ils défendaient la justice, mais ces gens-là ne défendent que leur robe. Quand les gens disent que nous méritons nos dirigeants, ceci en est une démonstration. L’occasion est encore ratée d’appeler un "chat un chat" afin que les gens s’amendent et que notre justice puissent avancer. Maintenant, messieurs du syndicat de la magistrature, votre boutade aura fait gagner quoi au justiciable ? Par cette sortie, vous acceptez les allégations du Ministre de la justice : vous êtes tous corrompus et il n’y a rien à dire. Vous le savez bien, d’où cette reculade à 200 à l’heure. Vivement que les enquêtes du ministre contre X commencent !

  • Le 9 juillet 2013 à 10:57 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Messieurs les magistrats, à défaut de vous respecter vous-mêmes, respectez les Burkinabé ! Pourquoi demander la démission d’un ministre en sachant que cela ne relève pas de vos prérogatives ? Nous respections vos aînés mais nous vous craignons. En tant qu’intellectuels et gens de savoir, tirez-en toutes les conséquences !

  • Le 9 juillet 2013 à 11:26, par burkindi En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Comme tout plaignant, l’Etat représenté par ses Ministres et autres cadres avait le plein droit de défendre ses intérêts surtout face à certains juges corrompus qui usent de subterfuges juridiques et de l’éternel refrain de l’indépendance de la justice pour se couvrir et échapper à la justice. Le ministre n’avait donc pas à se rétracter. Il faut que le gouvernement sévisse pour éviter que certains magistrats se comportent comme des super-citoyens hors la loi. Par ce dossier, le Président du Faso doit mettre un terme à la corruption qui gangrène la justice afin que tous sachent y compris certains magistrats que nul n’est au dessus de la loi. Le principe d’indépendance de la justice ne prévaut que lorsque la justice est véritablement rendu conformément à la loi. Si y a vice, dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, corruption avérée des magistrats la non ingérence de l’exécutif dans les affaires judiciaires ne peut tenir. Lorsque la Justice chancèle, l’ingérence de l’exécutif devient un impératif car c’est la sûreté même de l’État qui en péril. Si le Ministre se rétracte avant que la lumière ne soit faite sur le « dossier de 23 kg d’or », j’ai bien peur que les Magistrats ne se confortent du parapluie « Indépendance de la justice » pour échapper à la justice devant laquelle tous les burkinabès sont égaux. Pour que la Justice soit crédible aux yeux du peuple, les magistrats qui l’exécutent doivent être les premiers justiciables. Il faut donc que les deux Ministres tiennent leur position car si y a réellement corruption la plainte engagée pourrait permettre d’assainir notre Justice. Et le 1er magistrat doit œuvrer dans ce sens.

  • Le 9 juillet 2013 à 11:27, par burkindi En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Comme tout plaignant, l’Etat représenté par ses Ministres et autres cadres avait le plein droit de défendre ses intérêts surtout face à certains juges corrompus qui usent de subterfuges juridiques et de l’éternel refrain de l’indépendance de la justice pour se couvrir et échapper à la justice. Le ministre n’avait donc pas à se rétracter. Il faut que le gouvernement sévisse pour éviter que certains magistrats se comportent comme des super-citoyens hors la loi. Par ce dossier, le Président du Faso doit mettre un terme à la corruption qui gangrène la justice afin que tous sachent y compris certains magistrats que nul n’est au dessus de la loi. Le principe d’indépendance de la justice ne prévaut que lorsque la justice est véritablement rendu conformément à la loi. Si y a vice, dysfonctionnement de l’appareil judiciaire, corruption avérée des magistrats la non ingérence de l’exécutif dans les affaires judiciaires ne peut tenir. Lorsque la Justice chancèle, l’ingérence de l’exécutif devient un impératif car c’est la sûreté même de l’État qui est en péril. Si le Ministre se rétracte avant que la lumière ne soit faite sur le « dossier de 23 kg d’or », j’ai bien peur que les Magistrats ne se confortent du parapluie « Indépendance de la justice » pour échapper à la justice devant laquelle tous les burkinabès sont égaux. Pour que la Justice soit crédible aux yeux du peuple, les magistrats qui l’exécutent doivent être les premiers justiciables. Il faut donc que les deux Ministres tiennent leur position car si y a réellement corruption la plainte engagée pourrait permettre d’assainir notre Justice. Et le 1er magistrat doit œuvrer dans ce sens.

  • Le 9 juillet 2013 à 11:39, par Le laic En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Ce qui nous différencie des arabes qui arrivent à terrasser un régime, c’est que : 1- nous manquons de couilles ; 2- nous gueulons fort seulement parce que nous avons faim. Souvenez vous, le premier avec qui Morsi a eu maille à partir fut le monde judiciaire. Ils ont tenu bon et voilà qu’aujourd’hui c’est des leurs qui assure l’interim du pouvoir. Un exemple : nos magistrats auraient pu refuser la tenue ou au moins leur participation à ce CSM si vraiment ils tenaient à leurs revendications et on aurait vu jusq’où ce régime est prêt à aller. Mais voilà pffffff... Il a suffit "offciellement" que le ministre" annonce quelques engagements et voilà. Comme si leurs revendications s’arrêtaient là et comme si leur naiveté leur voilait tous ces engagements non tenus dans ce faso. De grace épargnez nous désormais de ce cirque bande de corrompus.

    • Le 10 juillet 2013 à 09:20, par LeNanti En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

      Le Laic,
      Tu sais les Arabes ne parlent pas français, ils parlent Arabes. Nous on parle français comment-veux tu que ne ayons des couilles ou que nous puissions dire clairement ce qu’on veut.
      Les Magistrats voulaient de l’oseilles il ont donc manipulé la langue de molière comme elle s’y prête bien pour atteindre leurs objectifs. Sinon ils n’ont jamais dit : The Minister must resign (ce qui est claire), mais ils ont : Nous voulons la départ du ministre de la Justice. Le Ministre a donc effectué son départ en laissant tomber l’oseille.

  • Le 9 juillet 2013 à 12:09, par Bazoulé En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Cravates de travers messieurs les SG !

  • Le 9 juillet 2013 à 12:19, par Bazoulé En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Cravates de travers messieurs les SG !

  • Le 9 juillet 2013 à 12:24, par simpos En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Donc vous attendiez quelque chose de bon de ses plaisantins ? Vous vous trompez énormement. Ils ont trouvé là la belle occasion pour faire du chantage au gouvernement afin d’obtenir la rélecture de leur statut et partant la révalorisation de leur salaire. C’est tout et rien d’autre.
    Ce sont des gens commandés plus par leurs tubes digestifs que par leurs tetes. Ils souperont avec Lucifer sil le faut. Si il ne le font pas du reste pour leur interet. Pour ma part y a longtemps j’ai cessé depuis fort longtemps de croire un instant que quelque chose à tendance bonne puisse sortir de cette bande d’amuseurs puplique. Cessez de rever il seront toujours comme sa.

  • Le 9 juillet 2013 à 18:48, par ANNAN En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    c’est souvent regrettable lorsqu’on lit à travers la presse l’agissement de certains magistrats. l’histoire de Banfora en dit long. la corruption se montre à visage découvert car on ne peut craindre si on est soi-m$eme la loi et faiseur des loi. La loi, elle est au service d’abord de ceux qui la manipulent c’est à dire des magistrats comme l’argent public est servi d’abord aux "tresoriens", aux "fiscaliens", aux "douaniers" avant que les miettes ne parviennent au reste de la population. Profitez-en bien, c’est votre droit le plus absolu.Vous nous obligez à le reconnaître ainsi. On y peut rien. Voilà pourquoi on est aigri comme ZEDESS

  • Le 10 juillet 2013 à 14:46 En réponse à : Conseil Superieur de la Magistrature : Vers un aplanissement des divergences

    Ils n’ont pas le choix que de s’entendre !! Qui est fou, si on ouvre une vraie enquête sur les magistrats, les choses se sauront !! Ces gens jouent avec le peuple !!! ils se font de semblants de sains ! Insistez et on ouvre une enquête !!! Ngaw !! Pauvre de faso

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